Faisant définitivement taire pour la soirée la petite voix dans ma tête qui me disait " Et Ben' alors ?" je me concentre sur Nate et ses lèvres, Nate et ses mains, Nate et son corps. Sérieusement combien de fois Benjamin m'avait refusé cela par le passé ? Ce n'était pas sa faute, je le sais, c'était trop compliqué à l'époque mais là... en une soirée, Nate m'offrait se que j'avais sacrément attendu. De l'attention, et de sa part s'en était juste... parfait ! Retrouvant son corps que j'avais pu observer à la piscine, je laisse mes mains glisser sur son torse, sentant ses mains sur mes cuisses le laissant faire avec une envie de plus. Quittant ses lèvres et son torse, je lève légèrement les bras le laissant virer ma robe étant maintenant bien moins vêtue que lui alors que je reviens l'embrasser avec envie.
Winona était désormais juste vêtue d'une culotte tandis que moi, il me restait encore mon jean. Lentement mais sûrement mes mains vinrent à la rencontre de ce petit corps qui se trouvait devant moi. Je frôlai d'abord la pointe de ses seins avant de les caresser complètement de mes deux mains. Quant à elle, elle se contentait de caresser mon torse qu'elle avait déjà vu à la piscine. J'adorais le contact de ses mains chaudes d'ailleurs. Mes mains allaient et venaient sur ses belles courbes que je découvrais un peu plus. Je me pus m'empêcher de dire: « T'es vraiment jolie. » Déposant un baiser sur ses lèvres, je portai Winnie sur le côté pour que je puisse me lever et me débarrasser de mon jean. Une fois chose faite, je me réinstallai sur le canapé en boxer donc et j'attrapai la taille de Winona pour l'attirer vers moi. Cette fois-ci mes lèvres se posèrent dans son cou.
Frissonnant en le sentant caresser mes seins, je m'interdis de trop penser, de trop me questionner. J'en ai envie,vraiment ! A vingt-huit ans sérieusement, je commence à être vraiment à la traine. J'imagine même pas le nombre de copine qu'à eut Nate. Ok non ne surtout pas penser à ça. Ne pas penser à ça mais juste à Nate et l'envie qui me brûle l'estomac. T'es vraiment jolie. Je sourie en mordant la lèvre à son compliment alors que je reviens l'embrasser. Je le sens alors me décaler légèrement se détacher de moi alors que je l'observe descendre son jean trouvant les courbes de son corps que j'ai déjà pu voir à la piscine. Ok le jeu monte d'un cran là, c'est sur. Tu peux parler, t'as vu le physique que tu as.. Je dis avec un rire, retrouvant le contact de son corps alors que je reste peu de temps sur ses genoux me laissant glisser sur le côté et m'allongeant sur le canapé l'attirant au dessus de moi alors mes mes jambes remontent lentement sur ses jambes, mes plier glissant le long de ses cuisses.
J'étais au taquet. Peut-être même un peu trop. J'étais plus que bien réveillé dans mon boxer. J'avais plus que bien envie de me fondre dans la demoiselle Downey. Faut croire que j'avais attendu ce moment depuis si longtemps et j'avais sans doute une ou deux bières en trop dans le nez. La jeune femme me rendit un compliment. Je n'eus qu'un brève sourire. Le corps d'une femme était bien plus joli et travaillé que le corps d'un homme. Allongé sur elle, entre ses cuisses, nos lèvres entrèrent à nouveau en contact. Une de mes mains se faufila entre nous pour caresser son corps menu et palper un de ses seins. Ma main descendit plus bas et passa sur sa culotte. Mes doigts firent quelques légers allers et venues sur son intimité. Ni une, ni deux, j'entrepris de glisser ma main dans son dernier sous-vêtement pour la caresser mais je me souvins brutalement qu'elle était encore vierge et que j'étais sans doute trop rapide. De plus, je tiltai que je n'avais pas de préservatif. Ma main resta donc à sa taille et je me redressais un peu. J'allais gâcher ce romantique moment. « Je n'ai pas de préservatif. » Boulet time. Mais en même temps j'étais pas le genre de gars à me trimbaler avec des capotes tout le temps !
Les secondes filent alors que mes doigts glissent le long de son dos courent sur s peau et descendent sur ses fesses alors que je descend à peine son boxer. Étonnamment, ses mains baladeuse le long de mon ventre puis plus bas, ne me font strictement rien ressentir jusqu'à l'arrêter, pas de peur, de l’appréhension ? Très peu. C'est Nate en même temps, sa douceur et son regard a eux seuls suffisent à me rassurer totalement. Profitant donc du moment je me cambre légèrement quand ses doigts glissent dans mon sous-vêtement, faisant monter d'avantage le plaisir... alors qu'il s'arrête. Quoi ? Je n'ai pas de préservatif. Oh... je sourie un peu croisant son regard. Oh... OH ! Je rie légèrement, fermant un moment les yeux cet aveux mettant fin au reste la gêne arrive au galop alors que je me mors la lèvre. C'est pas grave... tant pis... une autre fois.. Oui je ne sais absolument pas quoi répliquer, pas du tout. Je me gratte la gorge, ma main quittant son dos pour passer dans mes cheveux alors que j'hésite un instant venant le réembrasser doucement finalement.
C'est bien la première fois que ça m'arrivait dis-donc. J'avais vraiment les boules dans tous les sens du terme. Winnie eut un petit rire et me dit une prochaine fois. Mais ! Putain c'était chiant. J'en connais un qui allait avoir mal à son bas-ventre dans quelques temps: moi. Gênée, elle m'embrassa timidement par la suite. Je mis fin au baiser au bout de quelques secondes. « Je crois que je vais rentrer chez moi. » Cette fois-ci je me redressais complètement, et me dégageai de son corps presque entièrement nue. Je me remis en position assise sur le sofa, puis me frottai les yeux avec mes mains.
Si je n'ai absolument pas prévu la soirée pour qu'elle se déroule ainsi, il faut dire que je ne vais reéllement pas 'men plaindre, loin de là. Je veux depuis longtemps repasser une bonne soirée avec Nate, et je pensais pas qu'il pouvait sincèrement y'avoir une chance qu'il s'intéresse à moi. Et pourtant à le sentir maintenant ainsi au dessus de moi, à sentir ses mains à cet endroit, et tous le reste... Bref. Mais comme quoi, la soirée ne fait que s'enchainer dans le genre "casse gueule", nous voila totalement casser dans notre... envie. Regardant Nate totalement désemparé et un peu paumé face à son aveux, je l'embrasse un temps puis... Je crois que je vais rentrer chez moi. Sa phrase me gifle avec violence alors que sur le coup je comprend pas. Il se décolle et se rasseoit alors que je reste un moment allongée, totalement nue, et à la limite de l'humiliation. Tuez moi ! Pourquoi tu veux rentrer ? Je demande en attrapant le seul truc qui me passe sous la main, c'est-à-dire son tee-shirt, pour me couvrir au moins la poitrine alors que je me redesse en le fixant, perdue.
Perdu, je l'étais également. Nate, c'est pas un peu salaud ta réaction là ? Je tournai mon regard vers Winona qui s'était couverte avec mon tee-shirt. Ok ouais, je devais passer pour le type qui voulait juste se la faire. Merde. Je me donnais une tape mentalement, et me tournai un peu plus vers la jeune femme. Je n'avais pas envie de la décevoir, c'est pour ça qu'il fallait que je me rattrape. « Ok, non j'ai rien dit. » De toute façon, je n'avais pas tellement envie de reprendre la voiture avec pas mal de litres de bière dans le sang, à coup sûr j'allais tomber sur les flics. Puis en observant la belle, je ne pouvais pas la laisser comme ça. Elle était tellement... Si je pouvais la comparer à un animal que je trouvais élégant et beau et innocent, ça serait une biche. « Tu crois que je peux rester chez toi ? Ce soir ? Enfin cette nuit. » Je me rapprochais d'elle, essayant de mettre de côté la douleur qui commençait à se sentir au niveau de mon entre-jambe. Je passais un bras autour de ses épaules, pour l'attirer contre moi. « S'il te plaît. » Ajoutai-je.
Le voyant tourner le regard et sans doute comprendre se que je pensais j'en reste pas moins glacialement refroidie et perdue... le doute se glissant en moi, comme toute fille qui évidement soupçonne toujours tout. Ok, non j'ai rien dit. Je me mors la lèvre tournant le regard vers la télé où le film touche à sa fin... Tu l'as quand même dis... Je réplique à mi-voix en fixant la télévision pour pas ressembler à la pauvre cruche qui s'est fait des illusions. Comme quoi les temps ont bien changé, quand j'étais "ado" et que Benjamin refusait ce genre de chose, au moins je pouvais être sur dans un sens qu'il tenait à moi. Alors que là... Tu crois que je peux rester chez toi ? Ce soir ? Enfin cette nuit. Sa question me surprenant un peu j'en reste pas moins assez méfiante alors que je sens bientôt son bras autour de moi et qu'il m'attire contre lui alors que je me mors la lèvre relevant le regard vers le visage du blond. Soit je suis la fille la plus stupide du monde pour me faire berner ainsi, soit il a juste pas réfléchie à ses parles tout à l'heure... c'est possible aussi, non ? Si t'en as vraiment envie... oui... bien sur. Je répond doucement alors que je reste quelques instants méfiante souriant un peu à son regard au final.
Winona avait l'air un peu froide. Je comprenais parfaitement, j'avais un peu refroidie l'ambiance d'un coup. D'ailleurs elle me dit la remarque sur le fait que j'avais quand même dit que je comptais partir. Merde. Comment bien commencer un potentiel début de relation avec une fille ? Demandez conseils à Nate Evans ! Par contre, j'avais vraiment envie de dormir -à ses côtés si possible - cette nuit. J'hochai la tête, avant de déposer un baiser sur sa joue. « Oui j'en ai envie mais... Ton frère, il va bientôt rentrer non ? Ça ne gêne pas, si je reste ? » Ouais parce que bon, ce n'est pas mon style de m'inviter comme ça chez les gens. Je restai un minimum poli.
Restant donc droite sur le canapé, vêtu simplement de mon bas de sous-vêtement, je garde son tee-shirt contre ma poitrine pour me couvrir un minimum. Bien que c'est stupide vu qu'il y a quelques secondes j'étais sous lui et qu'il me voyait comme ça mais on va dire que le reste m'a un peu refroidis. Oui j'en ai envie mais... Ton frère, il va bientôt rentrer non ? Ça ne gêne pas, si je reste ? Je le regarde alors qu'il essaye vraiment par tout les moyens de se rattraper se qui finit par ramener un peu ma bonne humeur, décidant -stupidement ou pas, l'avenir le dira- doublier le reste. Je rie légèrement. Du moment qu'il ne te trouve pas dans cette tenue avec moi de la sorte sur le canapé... je pense que ça ne le gênera pas. Je dis avec malice alors que j'enfile son tee-shirt qui contraste pas mal avec mes cheveux bien coiffé et mon visage maquillé qui convenaient totalement avec ma robe de tout à l'heure.
Elle rigolait. Elle était mignonne comme ça, tout sourire. A mon tour, je me mis à rire un peu. Ouais, elle avait raison. Je n'avais pas envie non plus que son frangin débarque maintenant. « J'imagine ! On va dans ta chambre ? » Lui demandais-je. Elle venait d'enfiler mon tee-shirt et faut dire qu'elle avait un look étrange avec sa coiffure qui faisait très soigné. Je me décidai enfin de me lever du canapé, toujours en boxer. Je ramassais mon jean et la regardai: « Ce nouveau look te va très bien ! » Plaisantais-je. J'aimais bien quand une fille portait un tee-shirt d'homme, surtout les miens. Ça donnait un petit côté sexy.
J'imagine ! On va dans ta chambre ? L'ambiance se détend à nouveau. Et je sourie en hochant la tête à sa question, je me lève donc pour éteindre le film qui continuait sans avoir aucun intérêt à nos yeux alors que je sourie à Nate. Ce nouveau look te va très bien ! JE rie à ses paroles faisant une minie révérence en écartant un peu son tee-shirt. Merci c'est gentil... tiens je te rejoins dans ma chambre c'est la deuxième porte à droite Je lui dit en indiquant le couloir alors que je range le DVD reprenant les bouteilles de bières vide et mon verre de vin pour aller le ranger à la cuisine ramenant aussi mon plat à moitié finit que Nate m'a apporté. Rangeant tous cela, mon regard tombe sur la boite de Benjamin, alors que je m'arrête dessus la prenant entre mes doigts en la tournant doucement... Ne voulant pas que Joshua tombe dessus en rentrant ou autre, j'ouvre le meuble du salon la posant dedans avant de refermer et de la laisser ainsi retrouvant Nate dans ma chambre alors que je sourie pour venir contre lui.
Elle me fait une petite révérence avec sa maman suite à mon compliment, je souris. Presque aux anges. OK je suis vraiment un mec chanceux. Winona m'indiqua alors où se trouvait sa chambre. Je lançais un regard derrière moi pour voir la direction avant d'hocher la tête. Gardant mon jean dans mes bras, je tournai donc les talons pour aller dans sa fameuse chambre que je n'avais jamais vu. J'y entrai timidement pour découvrir une décoration assez sobre et épurée. Je posais mon jean sur la chaise de son bureau et rejoignis directement le lit. Je baillai. Ouais, j'étais soudainement un peu k.o. Peu de temps après, la blondinette me rejoignit sous la couverture. Je passais un bras autour de sa taille pour l'attirer vers moi. Je déposai un baiser sur sa tempe avant de lui murmurer alors: « On est ensemble ? » Ouais parce qu'on n'en avait pas parlé clairement... Et j'aimais bien mettre les choses au clair.
Je rejoins donc Nate dans la chambre alors que je sourie en le voyant se glisser dans mon immense lit. Je le rejoins donc sous la couverture, gardant son tee-shirt sur moi. Lorsqu'il m'attrape par la taille je me laisse faire avec un sourire venant contre lui. Il n'y a rien à dire, ce mec a un charme fou et une attirance dingue sur moi. Je reste contre lui fermant un instant les yeux. On est ensemble ? Je reste surprise par sa question, sentant ses lèvres sur ma peau, je reste les yeux fermé un moment avant qu'un sourire amusé d'enfant se dessine sur mes lèvres. Tu fais ça à beaucoup d'autre filles ? Je demande avec un léger rire finissant par ouvrir les yeux et me tourner vers lui le regardant avec mon sourire.
Ma question l'a fait rigoler. Bah quoi ? Elle était très bien ma question. Je voulais qu'on soit sur la même longueur d'ondes tous les deux quoi. Mes yeux bleus fatigués, l'observent. Je réponds immédiatement à sa question. « Non ! » Non mais stop je n'étais pas un dom juan, ni un gars qui passait son temps à draguer les minettes. « Je prends donc ça pour un oui... » Je souris satisfait. J'avais réussi à me mettre en couple avec la fille qui me plaisait si c'était pas merveilleux. Je m'allongeais sous la couverture l’entraînant avec moi. J'étais crevé. La gardant dans mes bras, je lui murmurais un bonne nuit.