Cela faisais maintenant quelques semaines que tu étais tel un adolescent qui venait de découvrir la vie. Depuis que Winona c'était réveillée, tu avais retrouvé tout tes vieux réflexes en vers elle, tous tes sentiments, tu voulais absolument rattraper le temps perdus, au détriments de ta vie de famille, de ta vie de couple, de ton mariage : tout ça tu n'y pensais même plus lorsque tu te trouvais avec la petite blonde. Tu réagissais comme un adolescent qui connaissais son premier béguin et qui souriais à chaque message, chaque parole même les plus banales d'entre elles. Tu avais en quelques sortes retrouvé goût à la vie depuis son retour et d'un coté cela était complètement absurde, comme une seule et unique personne peux vous faire revivre en un sourire. Malheureusement, tu avais bien vieillit depuis dix ans, peut être un peu trop, la différence d'âge à l'époque te laissais déjà perplexe à l'époque, mais là c'était pire ! Tu ressentais clairement l'écart, elle paraissait tellement jeune et toi tellement vieux que cela commençais clairement à te complexer. Tu chassais tes idées de ta tête lorsque ton téléphone sonnas, tu ne travaillais pas aujourd'hui c'était sans doutes pour cette raisons que le portable se manifestait toutes les quinze minutes. Tu décrochas exaspéré d'avance par la question qu'on allait te poser. Au bout d'une bonne demie heure de conversation tu raccrochas et te connectas pendant quelque minute sur ce fameux site de jeune Facebook, afin de faire passer un message à la reine du jour.
Suite à ça, tu partit te préparer. Une fois sortit de la douche tu te arrangeais tes cheveux comme tu le pu et enfilais un jean et une chemise et tu laissais au placard tes costumes qui allais faire bien trop vieux pour ce soir. Tu pris ton porte feuille, tes clé, le cadeau que tu avais soigneusement choisis et sautas dans ta voiture et pris la direction de l'appartement de la petite blonde, stresser comme si tu te rendais à ton premier rendez-vous. Tu garais la voiture en bas de l'immeuble appuyais sur le bouton pour ouvrir la porte de l'immeuble et sonnais enfin à la porte de Winona.
- Ça peut pas être un méchant, il est végétarien quoi !
Quoi de mieux pour débuter la journée qu'un rendez-vous ? Un rendez-vous médical ! Bien sur ! On ne démarre pas mieux une journée qu'en allant voir son bon vieux médecin que je vois genre trois fois par semaine depuis quelques semaines. Et encore les rendez-vous se sont espacé. Je pense pas être dans le genre cesse pied depuis ma sortie de l'hôpital, je suis quasiment de bonne humeur tout les jours, je sautille presque partout et je m'amuse à découvrir chaque nouveauté dans ce monde là que je méconnais tant. 2013, que d'innovation ! Mais permettez moi de pester intérieurement quand je dois passer une heure à le laisser m'examiner pour voir si mon corps est toujours autant en bonne santé qu'à mon réveil miracle il y'a de cela plus d'un mois. Surtout que bon les tests sur mon cerveau et savoir se qui cloche sur le pourquoi du comment je ne peux pas pas parler... ba c'est très fatiguant il faut dire. Mais bon mon agacement face à mon médecin et ses propositions d'opérations de ce matin passent rapidement devant facebook et ma fenêtre de discussion qui s'ouvre sur Benjamin. Telle une enfant je sourie un long moment, et je dois me répéter vingt-sept fois d'affiler "il est marié" pour que l'effet me passe.
Je file sous la douche en quatrième vitesse me lavant et me préparant de manière rapide alors que le choix des vêtements me ralentis pas mal, j'opte finalement pour une robe bordeaux à col claudine blanc, m'arrivant un peu au dessus du genoux avant de changer pour un jean slim et un chemisier avec le même genre de col qui dépasse d'un pull fin que j'enfile. Oui c'est bon ça fait moins "premier rencard". Coiffant mes cheveux court chacuns dans le bon sens je suis distraite par la sonnerie du bas de l'immeuble alors que je fonce ouvrir. Dévérouillant ensuite la porte je termine de me maquiller avant d'aller lui ouvrir avec un sourire radieux lui faisant signe d'entrée et d'attendre deux minutes alors que je fonce chercher des chaussures dans ma chambre, enfilant des talons pour paraitre un peu moins minuscule. Et oui l'avantage d'avoir plus de a vingtaine maintenant, en plus d'avoir pu me faire tatouer sans autorisation, c'est que je peux porter des talons haut que je ne pouvais à quinze ans. Et puis j'ai grandis un peu en taille quand même. Bref, je retourne au salon le rejoignant avec un sourire, toujours un peu mal à l'aise face à ce changement de mon "Benji" d'avant avec celui de maintenant, bien que je viens déposer un baiser sur sa joue . Comment vas-tu ?*
Alors que la blonde se précipitait pour t'ouvrir la porte, ton visage de stressé s’envolait immédiatement pour afficher l'un de tes plus beau sourire, ton regard s’illuminait tel celui d'un enfant de quatre ans qui découvrait les cadeaux au pied du sapin de noël. Déjà à l'époque lors de vos premier mois ensemble tu étais dans le même état, émerveillé par tous ce qu'elle faisait, ce qu'elle disait et la maturité qu'elle affichait face à toi, face à tous le monde en fait. Sans le savoir, elle avait le don d'illuminer une pièce rien qu'avec un sourire, une éclat de rire, tu avais toujours été jaloux de tous ces regards qui se retournaient sur elle et tu pensais qu'elle n'avait jamais vraiment eu conscience de cette sorte de popularité qu'elle avait lorsqu'elle n'était qu'une adolescente ou alors c'est toi tellement tu avais peur de la perdre tu avais cette désagréable impression qu'elle allait s'enfuir à la première occasion. Ce qui à l'époque ne t'aurais pas étonné, c'est vrai ces parents n'acceptais pas vraiment votre relation vous aviez quasiment une dizaine d'année d'écart d'âge et pas vraiment la même vie, mais au final tout ce qui avait pu vous opposez vous avez rapproché pour le plus grand damne de certains.
Aujourd'hui, tu avais toujours ce besoin de l'épater, d'avoir une certaines importance à ces yeux d'être -pourquoi pas- le plus important comme auparavant. Cela étais deux fois plus compliqué elle avais garder cette innocence qui te faisait craquer, mais tu avais considérablement vieillis et elle avait sans doutes envie de rattraper toutes ces années qu'elle à perdus, elle allait avoir l'occasion de rencontrer d'autre personne... de son âge et beaucoup mieux que toi. Néanmoins il y avais un désavantage énorme, maintenant tu étais marié. Certes tu n'étais pas l'homme idéal et ta femme avais pas mal à supporter, mais elle savait d'un sens à quoi s'en tenir. Dans cette situation tu n'avais qu'une chose à faire, te mettre dans la tête que tu n'avais plus forcement cette place dans la vie de Winona et que tu devais probablement simplement te contenter d'être un simple ami.
Mais pour ce jours assez spécial, tu ne pouvais décemment pas rester les mains dans les poches. Tu avais préparer la soirée depuis quelques jours déjà, un restaurant en tête à tête pour bien commencer la soirée et ensuite un petit concert de Jazz dans un club plutôt connus, tu savais qu'elle appréciais ça. Elle vint immédiatement déposer un baiser rapide sur ta joue ce qui te fis sourire une fois de plus. Une fois que cette dernière fut prête tu ouvris la porte afin qu'elle passe devant toi.
Benjamin ; Tu es magnifique ! Je vais bien merci et toi ?
- Ça peut pas être un méchant, il est végétarien quoi !
Combien de fois avais-je du le répéter ? Une cinquantaine tout au moins. J'en suis sur et certaine, depuis mon réveil je n'avais cessé de le leur répondre. " Non maman je n'irais pas lembêter. Bien sur que oui je vais laisser Benjamin tranquille. Non je vais rien faire de stupide..." etc. Et combien de fois mon père m'avait-il répéter que s'il y a des années il était trop vieux pour moi, depuis mon réveil c'était toujours le cas, même pire. Trop de fois. J'ai finis par ne plus tellement écouter, rien répondre, lever les yeux au ciel, jouer la petite fille obstinée. Qu'avais-je fait de mal ? Hein ? Rien du tout. Je n'avais rien ait et on me traitais comme si je pouvais ruiner la vie de Ben. Depuis mon réveil c'est bien simple, chaque fois que je veux lui parler, je dois réfléchir durant une heure pour savoir si oui ou non c'est utile, si je vais le déranger, si c'est bien ou mal, si je peux m'en passer. Réapprendre à vivre sans lui. Pauvre fillette amourachée ! Réapprendre à vivre sans cet homme marié, réapprendre a tout avec des années en plus et plus ce pilier à mes côtés.
Et pourtant ce soir c'est lui qui avait proposé et je ne pouvais absolument pas dire non. Je ne peux certainement pas dire non, malgré la petite voix qui me dit qu'il devrait passer la soirée avec sa femme. Petite voix que j'arrive facilement à éteindre avec son arrivé à l'appartement de mon frère alors que je lui ouvre radieuse de le voir à l'heure et qu'il n'ait pas désorganisé la soirée. Se qui m'aurait énormément affecté il faut en être sur. Mais non, je garde ça pour moi, j'ai plus le droit de dire cela !! Fin prête pour la soirée je le rejoins près de la porte alors qu'il m'ouvre celle-ci s'écartant pour me laisser passer. J'attrape mon sac avec mes effets personnels dedans. Tu es magnifique ! Je vais bien merci et toi ? Je sourie d'autant plus avec ravissement face à son compliment alors que je ferme la porte derrière nous rangeant mes clefs dans mon sac. Je vais rès très bien ! Je répond une fois les mains libre alors que je suis pire qu'impatiente de cette soirée rien qu'avec lui. Toute une soiée, juste avec lui ! Juste nous deux. Je sais que je devrais pas être aussi ravis mais... je n'y peux rien. Allons-y ! J'attrape sur le coup sa main pour dévaler les escaliers pressée par je ne sais quoi... Ne faisant pas vraiment attention au fait que je devrais peut-être pas l'attraper ainsi, agir plus maturement alors que je continue de dévaler les escaliers gardant sa main dans la mienne un sourire aux lèvres..
Tu te foutais de tout, de la crise que ta femme t'avais fais il y à quelques jours quand tu lui avais dis que Winona c'était réveillé et que tu allais passer toutes une soirée rien qu'avec elle. Crise qui étais plutôt malvenus sachant que son cher et tendre meilleur ami était lui aussi revenus. Il fallait être réaliste elle savais autant que toi que votre foutus mariage n'étais autre qu'un énorme coup de théâtre pour nier l'évidence que la seule et unique personne dont vous étiez chacun amoureux vous avez échappés. Tu savais pertinemment que si Wino n'avais pas eu cette accident qui avais gâché une bonne partie de sa vie et la tienne … tu savais que vous seriez ensemble à l'heure actuel, que jamais tu ne l'aurais laisser tomber ou laisser aller avec un autre homme. Tu aurais passé ta vie avec cette blonde et tu aurais tout fais pour qu'elle soit heureuse ou ne manque aucun événement.
Tu n'étais pas du genre à croire au destin ou au fait que tout étais écris, mais tu aimais y penser à l'époque que tu étais fait pour rencontrer cette demoiselle, mais plus le temps passais et plus tu avais la désagréable sensation que le monde entier faisait tout ce qui était en leur pouvoir pour vous séparer et vous mettre en garde que non vous n'étiez pas fait pour être ensemble. C'est probablement pour cette raisons que tu avais baissé les bras, que tu étais aller voir ailleurs, aujourd'hui tu te rendais comptes de ton erreur. Jamais tu aurais du perdre espoir en elle et surtout en vous, tu le savais et cette sensation de bien être tu l'avais à cette instant précis, une fois arrêter devant ta voiture tu riais joyeusement avec ta dulcinée et tu n'avais pas envie de lâcher sa main de peur qu'elle se sauve à nouveaux.
Un peu trop nostalgique sans doutes tu fixais quelques secondes vos mains entrelacées pensant à tous ces moments que vous aviez louper. Tu la lâchas un peu à contre cœur afin de pouvoir lui parler, tu replaças instinctivement une mèche de ses cheveux et laissais ta main glisser le long de sa joue, tu affichais ton plus beau sourire avant de lui avouer « Tous ces moments avec toi, ça m'avais manqué … Tu m'a terriblement manqué ... ». Tu laissais retomber tes mains afin de pouvoir lui ouvrir la portière de ta voiture et la faire entrer afin de ne pas être en retard pour débuter votre soirée « Le carrosse de madame est avancé ».
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Cela faisais maintenant quelques semaines que tu étais tel un adolescent qui venait de découvrir la vie. Depuis que Winona c'était réveillée, tu avais retrouvé tout tes vieux réflexes en vers elle, tous tes sentiments, tu voulais absolument rattraper le temps perdus, au détriments de ta vie de famille, de ta vie de couple, de ton mariage : tout ça tu n'y pensais même plus lorsque tu te trouvais avec la petite blonde. Tu réagissais comme un adolescent qui connaissais son premier béguin et qui souriais à chaque message, chaque parole même les plus banales d'entre elles. Tu avais en quelques sortes retrouvé goût à la vie depuis son retour et d'un coté cela était complètement absurde, comme une seule et unique personne peux vous faire revivre en un sourire. Malheureusement, tu avais bien vieillit depuis dix ans, peut être un peu trop, la différence d'âge à l'époque te laissais déjà perplexe à l'époque, mais là c'était pire ! Tu ressentais clairement l'écart, elle paraissait tellement jeune et toi tellement vieux que cela commençais clairement à te complexer. Tu chassais tes idées de ta tête lorsque ton téléphone sonnas, tu ne travaillais pas aujourd'hui c'était sans doutes pour cette raisons que le portable se manifestait toutes les quinze minutes. Tu décrochas exaspéré d'avance par la question qu'on allait te poser. Au bout d'une bonne demie heure de conversation tu raccrochas et te connectas pendant quelque minute sur ce fameux site de jeune Facebook, afin de faire passer un message à la reine du jour.