Abandonner quelqu'un volontairement ou non étais bien la chose la plus difficile à faire pour une personne normalement constitué, même si cela paraît absurde ce n'est pas facile d'assumer qu'on a osé briser volontairement le cœur de la personne que nous sommes censé aimer. Même les personnes les plus monstrueuse, méchante ou sans cœur culpabilise de devoir blesser quelqu'un contrairement à ce qu'elles peuvent dire ou laisser paraître. Parce que la chose la plus dur quand un couple se casse, celui qui se sent le plus mal, c'est celui qui as brisé ce qui semblais merveilleux, quant tu fixe cette personne en face de toi tu peux voir le moment précis où tu lui as brisé le cœur, tu peux ressentir toutes la peine qu'elle ressent et tu ne peux que te taire lorsque tous les reproches tombe sur toi car c'est toi qui à abandonné, c'est toi qui n'as pas été assez fort pour te battre pour que cela fonctionne. C'est toi qui fuis comme un lâche.
Tu faisais partit de ces personnes, tu n'assumais pas le fait de lui briser le cœur, tu n'assumais pas d'être un lâche, tu n'assumais pas de la regarder dans les yeux et de lui dire que c'était finis et surtout tu n'assumais pas tous le mal que tu lui avais fais, que tu lui as fais pendant tous ce temps. Alors tu avais préférés t'enfuir, sans te retourner plutôt que d'assumer tes plus grosses erreurs, tu t'étais dis un peu bêtement qu'elle oublierait vite, qu'elle était jeunes quant à toi, t'espérais pouvoir passer à autre chose que te plonger dans ta carrière allais t'occuper l'esprit et que sans t'en rendre compte Lera ferais juste partit des souvenirs.
Évidemment ça ne c'était pas passé ainsi, tu l'avais fais souffrir comme personne, elle ne t'avais pas oublié elle t'en voulais et plus le temps passais plus tes pensés pour elle grandissait en même temps que tes sentiments. Tu te demandais comment tu avais bien pu vivre sans sa présence à tes cotés pendant tous ce temps. Les retrouvailles avais été quelques peu tendue, mais elle n'étais pas totalement fermer tu le savais. Pour cette raisons tu lui avais proposé un dîner en tête à tête histoire de te rapprocher de nouveau un peu plus d'elle à ton plus grand bonheur elle avais accepté.
Tu avais fais livrer à dîner, parce que bon faut dire que tu n'étais absolument pas un bon cuisinier tu passais plus de temps dans les resto plutôt que dans ta propre cuisine. Tu avais dresser une table pour deux digne des plus grandes scene romantique avec chandeliers et tous ce qui s'en suis, en fond tu avais mis une musique douce, principalement les préférée de ta belle. Tu avais ensuite filé sous la douche et évidemment enfilé un jean noire avec une chemise blanche le tout bien décontracte et bien classe.
Lera hésitait depuis une bonne demi-heure désormais sur la tenue qu’elle devait porter. Elle ne pouvait décemment enfiler quelque chose de trop découvert qui lui laisserait croire qu’il avait une quelconque chance de la mener jusqu’à son lit ce soir, mais elle ne pouvait pas non plus se parer d’attirails qui auraient sans mal fait concurrences aux bonnes sœurs. Elle observa le groupe de vêtements posés sur son lit en soupirant. Un dîner chez Gareth, inconsciemment elle voulait se présenter sous son meilleur jour, une manière de lui faire regretter ce qu’il avait laissé derrière lui. Après tout, quand elle le voulait, elle pouvait faire sensation et c’était justement ce qu’elle voulait ce soir. Faire une entrée remarquée et qu’il le laisserait surtout muet de stupeur. Le tout, sans trop en faire non plus, cela deviendrait trop flagrant et donnerait l’impression qu’elle souhaitait le reconquérir. Il n’en était rien…du moins le pensait-elle. Elle n’y allait pas avec de tels objectifs. En réalité, elle ne savait pas pourquoi elle y allait. C’était le but premier d’agacer Frankie, une marque de rébellion aussi puérile que stupide et au fond, bien qu’elle ne le reconnaisse pas à voix haute, elle avait envie, presque besoin de passer une soirée en compagnie de cet homme qui avait cruellement manqué à sa vie ces dernières années. Une seule et innocente soirée, pas de quoi de retomber dans leurs vieilles habitudes, dans ses bras, dans son lit, même si, ça aussi, elle en avait envie. Elle poussa un soupir, le énième de la soirée. Etait-ce une bonne idée que d’aller en terrain ennemi ? Un potentiel gibier n’avait rien à faire dans la tanière des lions, d’autant plus que ce gibier était incapable de résister longtemps au dit lion. Une autre raison pour laquelle elle se retrouvait dans une situation aussi délicate. Elle pouvait toujours l’appeler pour annuler en se faisant porter pale ou autre excuse qui fut assez crédible pour ne pas l’offusquer. Cela aurait été nettement plus raisonnable mais elle n’en ressentait pas le désir. Oh et puis merde, elle avait déjà répondu par la positive et n’était pas de ceux qui se rétractent à la dernière minute –enfin si, mais pas ce soir ! Elle opta donc pour une petite robe moulante grandement ouverte au niveau du dos couleur bleu nuit et blanc, de hauts escarpins noirs et de ses plus beaux sous-vêtements, sait-on jamais. Elle se contempla un instant dans le miroir afin de vérifier que tout était à sa place. Coiffure, okay ; tenue, okay ; parfum, okay; haleine: okay, puis elle sortit et s’engouffra dans un taxi. Plus le véhicule avançait, plus son appréhension croissait. Comment les choses se passeraient-elles ? Pourquoi avait-elle accepté ? Pourquoi l’avait-il invité ? Qu’attendait-il de cette soirée ? Etait-ce un moyen d’affirmer son influence sur elle, pour se prouver qu’elle était toujours sienne ? Bon dieu, elle sentait venir un mal de crâne fulgurant. Elle ouvrit son sac et avala un comprimé d’aspirine sans eau, en espérant que celui-ci fasse rapidement effet. Soudain, le taxi s’immobilisa, signe qu’elle était arrivée. Elle régla la note et s’extirpa de l’habitacle puis se plaça devant le portail, partagée entre l’envie de sonner pour faire savoir qu’elle était là ou bien rebrousser chemin. Trop tard, son moyen de locomotion venait de repartir. Elle appuya sur la sonnette et attendit. Il vint lui ouvrir et elle ne put s’empêcher de le détailler, essayant de faire dans la discrétion mais bordel, il s’était embellit avec les années le sale bougre ! Nul doute que les filles jonchaient chacune de ses allées et venues, voilà que la jalouse s’infiltrait perfidement en elle. Pathétique, elle n’avait plus son mot à dire. « Je ne suis pas trop en en retard au moins ? » Question stupide puisqu’elle avait veillé à s’octroyer près de trente minutes de répit. Ils entrèrent par la suite dans la maison et la première qui frappa immédiatement la blonde, ce fut la musique d’ambiance. Elle connaissait la chanson qui passait et les souvenirs affluant, elle se retourna vers lui un léger sourire aux lèvres « Tu as bonne mémoire ! » Elle se débarrassa de sa veste ainsi que son sac qu’elle posa dans l’endroit adéquat, prenant le temps de détailler l’endroit où elle se trouvait, c’était aménagé avec goût. « C’est beau chez toi, on sent une présence féminine ci et là » Technique subtile pour s’enquérir de son statut civil. Son regard jusqu’ici perdu dans une peinture, se porta sur la table qu’il avait aménagée et elle sentit l’émotion grimper. Il était indéniable qu’il avait fourni des efforts conséquents pour cette soirée et elle ne pouvait s’empêcher de s’en sentir touchée. « Tu as sorti le grand jeu on dirait, qu’est-ce qui est au menu ? »
Tu t'aspergeais de quelques gouttes de parfum, le préféré de la jolie blonde, enfin dans tes souvenirs tous du moins. Tu étais un peu de ce genre de personne qui avais leurs petite habitudes et manies depuis longtemps et qui ne changeais pas facilement, mais seulement sur les petits détails, le parfum, le shampoing, la marques de pizza, les bouteilles de whisky … les sentiments envers une personne bien précise … Une fois préparé et après avoir vérifié le moindre détails de la soirée tu t'installais à la fenêtre de la cuisine pour souffler un peu et fumer une cigarette. Certes tu étais sur de toi, de ton coup, comment pouvait elle te refuser quoique ce sois ? Elle n'a l'avait jamais fais auparavant tu ne vois pas pourquoi elle se rebifferais à présent. Enfin si, elle avait pris du poil de la bête et tu ne devais pas te voiler la face, ravaler ton ego de macho et voir les choses tel qu'elle était. Lera n'était plus cette petite adolescente accrocs à tes moindres paroles, tes moindres désirs … elle était devenus une femme, une véritable femme et son coté rebelle à vrai dire t'excitais au plus hauts points.
Tu n'eut pas le temps de terminer ta cigarette que la sonnette retentit, tu écrasais cet élément toxique et te précipitais vers la porte, tu soufflas un bon coup avant d'ouvrir la porte armée de ton plus beau sourire. La réaction de ta belle te fis plaisirs, tu étais persuadé qu'elle ne voulait rien montrer, mais son visage la trahissais et ça te plaisais. Tu l'a fis entrer et lui précisas de faire comme chez elle en lui montrant l'endroit où elle pouvait déposer ces affaires. « Pas du tout en retard, tu t'en doutes » lui répondis tu avec une pointe d’hilarité dans la voix. « Tu es magnifique Oon … Lera » osas tu dire d'une petite voix. Tu la laissais faire son petit tours des yeux sans un mot, tu effleurais délicatement son dos afin de la conduire en direction du salon, mais tu te retiras rapidement pas qu'elle pense que tu allais lui sauter dessus comme un vulgaire vautours. Ce que tu n'étais pas, enfin pas avec elle. Tu ne répondis pas à sa remarque, te contentant de sourire, tu avais bonne mémoire certes surtout pour lui faire plaisirs tu te souvenais de tout.
« Une présence féminine oui, c'est vrai » tu laissais planer le silence quelques instant, laissant planer le doutes sur cette éventuelle femme qui avais joncher le sol de chez toi. « J'ai engager une décoratrice intérieur ». Tu aurais voulus voir sa réaction en lui disant que oui une femme partageais ta vie et vivais ici, histoire de voir si cela lui ferais bel et bien quelque chose comme tu l'imaginais, mais tu ne fis rien ne voulant pas tenter le diable. Alors qu'elle se dirigeait vers la table, tu tiras la chaise afin qu'elle puisse s'installer convenablement, toujours ton plus beau sourire fixé sur le visage « Surprise, ne t’inquiète pas je suis persuadé que ça te plairas ». Évidemment tu avais demander qu'on prépare les plats préférés de la belle ou en tout cas ceux de l'époque. Tu t'aventurais deux secondes derrière ton bar personnelle afin de lui servir un verre de sa boisson préféré et lui apporter un verre, tu te servis la même chose et vint t'asseoir prés d'elle. Tu levais ton verre et la regardais dans les yeux afin de porter un toast « A cette soirée, que je n'aurais pas pu pensé possible même dans mes plus beau rêve. Merci d'avoir accepté » vos verres s'entrechoquèrent et tu bu une gorgée avant de reposer la coupe sur la table. « Qu'est ce qui t'a fais changer d'avis Lera ? Pas que je ne veux pas que tu sois là bien au contraire, mais je suis agréablement surpris que tu es accepté ma proposition ... » Tu ne voulus pas en dire plus de peur de la brusquer ou la faire fuir. Tu repris une longue gorgée de ta boisson. En apparence sûr de toi, tu gardais le sourire, mais à l'intérieure tu étais une boule de stresse, de toute ta vie tu n'avais jamais autant paniqué face à une femme, surtout face à cette femme. Ce n'étais plus la même chose dorénavant c'est elle qui avais les cartes à mains, quant à toi tu n'étais plus qu'un pion qu'elle pouvait utiliser ou jeter à sa guise. Tu t'en foutais, tant qu'elle était dans ta vie tu pouvais estimer être le plus heureux des hommes. « Il y à une chose que je ne t'es jamais dites, que je n'es même jamais dites à personne d'ailleurs.. » précisas-tu avec un petit rire nerveux. « Je … je tenais à te présenter mes excuses... » à ce moment là tu lui saisis la main. « Je suis désolé pour tous ce que j'ai bien pu te faire subir lorsque nous étions ensemble, à m'excuser aussi pour le fait d'être partit comme un voleur … je sais aujourd'hui que ce n'étais pas la meilleure façons de procédés et que cela t'a fais énormément souffrir, mais crois moi ce n'étais absolument pas le but rechercher loin de là ... » tu marquais une petite pause ou tu scrutais le visage de Lera, tu baissais les yeux quelques instant histoire de te remettre quelques idées en place. « J'ai fais des choses horribles dans ma vie, mais jamais je pourrais me pardonner ce que je t'es fais et je comprendrais tout à fais que tu refuse aussi … mais Lera crois moi quand je te dis que je n'es jamais cessé de t'aimer de toutes ma vie je n'es aimer que toi et je n'aimerais que toi ... » Tu allais en dire plus, mais tout étais confus dans ta tête, alors tu te levas ta chaise toujours en tenant la main de la belle, tu l'invitas à te suivre mis la musique sur pause et t'installais au piano tu commençais les premières notes de « When i was your man » de Bruno Mars et tu crus même apercevoir un sourire sur le visage de ta dulcinée.