Tu avais toujours un plan pour chacune de tes missions, mais là pour la première fois de ta vie tu ne savais pas vraiment comment t’y prendre. Il est vrai qu’elle allait terriblement t’en vouloir, voir même refuser de te parler ou carrément s’enfuir dans l’immédiat sans même t’adresser un seul petit regard. Tu soupirais face à ton miroir, tu avais emménagé du jour au lendemain à San Francisco pour elle et il était hors de question que tu restes planté là à regarder les murs de ton appartement. T’enfilais une chemise, pris les différente l’adresse de là où elle travaillait le plus souvent ainsi que de son appartement. Tu t’étais dit qu’à cette heure-ci elle devait probablement bosser. Tu quittais ton appart et fermais à clé derrière toi, arriver en bas t’enjambais ta moto direction le centre ton premier arrêt. Arrivé à destination tu t’arrêtais, enlevais ton casque et descendis de ta moto. Tu regardais le bâtiment ou se trouvait son studio, tu pris une grande inspiration et t’approchais, t’ouvris délicatement la porte et entrains à l’intérieur, immédiatement tu la voyais de dos, rien que ça te faisais un sacré choc, tu n’imaginais pas que cela allais te faire à la fois autant de mal que de bien. Tu souris malgré toi et pris ton courage à deux mains « Oona … » est la seule et unique chose qui avais réussis à sortir de ta bouche.
Le moins que l’on pouvait dire c’était qu’elle ne s’était pas attendue à ça, alors là pas du tout. En se levant ce matin elle s’était préparée à une journée normale, durant laquelle elle devrait régler les derniers détails concernant l’acquisition de ce studio, puis elle avait deux modèles en pendre en photo. Une journée tranquille en somme, grossesse oblige. Et voilà que cette voix. Cette voix qu’elle reconnaitrait entre toutes. Cette voix qu’elle avait eu désespérément envie d’entendre ces dernières années. Cette voix qui lui avait promis mondes et merveilles. Son cerveau lui jouait-il encore des tours ? Combien de fois n’avait-elle pas eu l’impression de l’entendre au détour d’une rue ou bien encore dans ses rêves ? Elle se pinça discrètement, non elle ne rêvait pas. Elle se retournait alors brusquement pour être certaine qu’il s’agissait bien de l’homme qu’elle avait jadis aimé et qu’elle aimait toujours d’ailleurs, et ce malgré tous ses efforts pour l’oublier. Sous l’effet de la surprise, elle lâcha la tasse de thé qu’elle tenait en main dont le contenu se renversa sur ses jambes. Elle ne le sentit même pas, trop absorbée par le revenant qui se tenait devant elle. Il n’avait pas changé. Peut-être trois à cinq rides de plus mais il restait toujours aussi beau. Et surtout il la mettait toujours autant dans tous ses états. Elle n’avait pas besoin de ça en ce moment. Elle était enfin parvenue à avancer et voilà qui refaisait surface…merde.
« C’est Lera. Plus personne ne m’appelle Oona. »
Corrigea-t-elle d’un ton froid et cassant. Elle finit par se rendre compte du thé sur ses jambes et attrapant une serviette non loin, elle nettoya le bordel qu’elle avait mis, non sans difficulté à cause de son ventre sans cesse grossissant.
« Qu’est-ce qui t’amène ? »
Demanda-t-elle quand elle eût terminé son nettoyage et qu’elle eût pris place. C’était plus confortable et surtout elle serait en mesure de gérer ses émotions. Enfin une femme enceinte gérant ses émotions, cela restait à voir.
Ton cœur battait un peu trop vite à ton goût, tu avais la désagréable sensation d’être un adolescent pré pubère de quinze ans à peine. Tu ne t’attendais pas à avoir une tel réaction, il est vrai que jamais tu ne l’avais oublié, jamais tu avais osé en fait. Avec tout ce que tu lui avais fait subir elle était tout de même resté plus amoureuse que jamais, tu t’en voulais c’est certains, mais tu ne le montrais pas ce n’étais pas dans ta nature de regretter les choses bien au contraire, mais cette blondinette t’avais carrément rendue fou, fou d’elle. Elle se retourna enfin et tu ne pouvais contrôler ton sourire, elle était encore plus magnifique qu’auparavant, mais le regard qu’elle te tenait avais le pouvoir de te déstabiliser. Tu descendis un peu les yeux, tu perdis immédiatement ton sourire, elle était enceinte, enceinte jusqu’au cou un connard avais osé poser ces pattes sales sur ta Lera et il avait eu le culot de la mettre enceinte. Ton sang ne fit qu’un tour et tu t’approchas un peu plus, on voyait à ton regard que la colère étais montais aussitôt, tu ne fis pas attention à ce qu’elle te dit tu n’écoutais que d’une oreille tu t’étais concentré sur son ventre et tu ne parvenais pas à penser à autre chose que ça. « Qui est ce ?! » demandais tu sur un ton incroyablement calme en désignant le ventre de ton aimée. Elle te demanda pourquoi tu étais là sous-entendu pourquoi tu réapparaissais après toutes ces années « Je suis là par hasard, dit moi qui t’a fait ça !? » dis-tu sur un ton un peu plus nerveux, évidemment tu ne t’attendais pas à ce qu’elle croit au hasard et encore moi à ce qu’elle te réponde.
Lera n’avait qu’une envie à l’heure actuelle, disparaitre, se faufiler dans un trou de petite souris et ne plus jamais réapparaitre. Elle ne comprenait pas cette réaction. Elle se sentait presque honteuse d’être enceinte, d’avoir avancé, enfin autant que possible après tout ce qui s’était passé. Elle ne comprenait. Ce n’était pas logique. Pas du tout même. Elle aurait dû lui en vouloir, se montrer fière de cette merveille qui allait bientôt venir au monde, au lieu de quoi, elle ne rêvait que d’une chose que Gareth ne vît jamais cet état. Elle appréciait le fait d’être enceinte –bien que l’anorexique voyait d’un mauvais œil ce ventre sans cesse grandissant- mais tout à coup elle regrettait. Elle regrettait de l’avoir gardé. Elle regrettait de n’avoir su se protéger cette nuit là. Elle regrettait même que cette prétendue stérilité se soit régler, comme par magie. Bordel, l’envie de s’asséner des gifles se faisait de plus en plus insistante. Il fallait qu’elle se reprenne maintenant. Elle n’était plus la même. Elle avait évolué. Mais bordel, combien de fois n’avait-elle pas rêvé de le voir franchir la porte, tout sourire. Et maintenant que cela se produisait, elle ne savait que faire.
« Je ne crois pas que ça te regarde, mais si tu veux tout savoir, il s’agit de mon petit-ami ! »
Dit-elle fièrement, du moins s’essaya-t-elle en persuasion en changeant d’attitude, reculant néanmoins en voyant son ex-petit ami aussi nerveux, un coup était si vite partit. Mensonge. Elle soutint le regard de ce dernier. Mensonge. Ce regard qui l’avait mainte fois fait succomber. Mensonge. Encore aujourd’hui…peut-être. Elle ne pouvait s’y résoudre. Elle devait s’affirmer. Essayer du moins. Dieu que c’était dur. Ses beaux yeux bleutés pour lesquels elle s’était tant de fois damnée et recommencerait d’ailleurs. Malheureusement. Non, non, elle ne le devait.
« Bon si c’est tout que tu voulais, tu peux te casser, j’ai beaucoup de boulot »
Reprit-elle au bout d’un moment avec un ton aussi froid et assuré que possible. Elle avait toujours été douée dans la dissimulation d’émotions, mais pourquoi diable était-ce tout à coup plus compliqué ?
Tu le savais. Tu le savais que tu n'avais aucun droit de la juger, de lui en vouloir d'être passer à autre chose, elle avais le droit d'avoir trouver l'amour, de s’être refaire une vie, d'avoir un enfant voir deux ou dix et tout ça sans toi. Dans la logique des choses elle pouvais faire tout ça, mais pour toi non, elle t'appartenait Lera étais ta propriété, ta putain de propriété et tu sentit la colère monter en toi, tu essayas tous de même de la canaliser, c'était Lera et la faire fuir au premier coup de sang n'étais pas l'idée du siècle. Tu te pinçais l'arrête du nez, histoire de te donner une contenance, tu fermas les yeux et souffla pour te calmer. Elle t'avais vu plusieurs fois te mettre en colère, elle connaissait les signes. Tu ré-ouvris les yeux et affichais un sourire charmeur à cette dernière. Tu fit un pas vers elle lorsqu'elle reculais, tu mis une main sur la table qui se trouvais prés de toi et regardais fixement ta blonde « T'es toujours aussi belle Oona » Tu essayais de digérer ce qu'elle t'avais dit, mais peu importe si c'était vrai ou pas, tu refusas de la croire, elle étais tienne les autres n'avais pas leurs place dans sa vie peu importe à quel point elle le croyais.Tu levas la mains et caressais délicatement la joue de la belle « Ne joue pas l'idiote, tu sais que je ne suis pas venue pour ça. Je suis venue parce que c'était le moment pour moi de revenir, parce que tu me manque et que maintenant je peux te donner la vie que tu mérite, pas comme avant, maintenant je peux te donner tous ce que tu veux mon amour » Tu disais ça pour la première fois de ta vie, tu n'avais jamais été aussi sincère, en tout cas avec elle. Tu voyais qu'elle perdais pied rien qu'a ta présence, tes mots n'allait pas l'aider plus, tu lui fit ton plus beau sourire. « Et ce mec, il ne te le mérite pas, tu le sais, tu le sais que toi et moi ça vaut tout l'or du monde, qu'aucun n'arriveras à te rendre aussi amoureuse que tu l'es de moi » Tu étais un véritable salaud, de revenir comme ça du jours au lendemain, sans un mot pendant plus de quatre ans, lui dires toutes ces choses et profiter de sa faiblesse, mais tu jouais avec les armes que tu avais et le destin étais de ton coté, tu savais que vous étiez fait pour être ensemble « Oona je n'es jamais cessé de t'aimer durant toutes ces années » concluais tout en la regardant intensément.
Elle s’immobilisa l’espace d’un instant. Un instant de trop. Car cela signifiait que ses défenses et ses barrières s’écroulaient. Elle aurait dû mal à reprendre le contrôle de la conversation et de ses réactions. Bordel. Bordel. Bordel. Elle n’avait pas prévu ça. Elle s’était faite à sa nouvelle vie. A ne plus jamais le revoir. Elle avait attendu quatre ans. Quatre longues années pendant lesquelles il ne donnait signe de vie et voilà qu’il se re-pointait telle une fleur pour lui sortir ces phrases plus belles que les autres. Dieu qu’elle voulait y croire. Elle voulait tellement le croire. Se laisser bercer par sa voix et se vautrer dans ses bras forts et protecteurs. L’embrasser comme avant. Refaire le monde. S’imaginer un avenir. Elle voulait tout ça mais elle ne pouvait, elle se savait. Ils s’étaient fourvoyés une fois et elle n’était pas certaine de vouloir retenter cela une troisième fois. En fait, elle ne savait pas. Sans doute que si elle n’avait pas ses présentes responsabilités, elle serait déjà dans ses bras. Elle ancra ses prunelles dans les siennes, en colère désormais. De quel droit ?! Comment osait-il se permettre de revenir ici et dire tout cela ?!
« C’est Lera maintenant… »
Corrigea-t-elle à nouveau, sans se départir de son ton froid.
« Pour qui tu te prends sérieusement ? Tu te tires et tu reviens me donner une leçon sur mes choix et me sortir toutes tes conneries sur le fait que nous deux ça vaut l’or du monde, que tu m’aimes toujours, putain Gareth tu te fous de ma gueule ou quoi ?! »
Elle se tut un instant afin de respirer. Elle était bien énervée désormais et ce n’était que le début.
« Et puis t’as jamais eu de la considération pour moi, si tel était le cas tu te serais tiré comme un voleur en me laissant comme une merde y a quatre ans, tu te serais pas pointé ici en terrain conquis, alors franchement va te faire foutre avec ton amour ! »
Elle s’était avancée dans sa direction, ne lâchant en aucun cas son regard. Au-delà de ça elle avait mal. Cruellement mal. Le revoir était à la fois si agréable et si douloureux à la fois. Bon dieu, elle n’était pas en état d’affronter tant d’intensité sentimental.
« Tu ne m’as jamais aimé Gareth…je n'étais que ta chose, ta putain de propriété. Il m’a fallu du temps pour m’en rendre compte, mais c’est bon c’est fait »
Dit-elle calmement, en souriant légèrement. Voici la conclusion à laquelle elle était tombée. Il ne pouvait en être autrement. Elle l’avait trop aimé pour s’en rendre compte et elle était bien trop vieille maintenant pour retomber pour les mêmes belles paroles. Elle voulait pleurer.
Tu ne lâchais pas ton regard, tu restais plongé dans ses yeux, ce regard qui t'avais tant manqué. Combien de fois tu avais eu envie de retourner en arrière, de ne pas l'abandonner ? Tous les jours tu avais cette pensé, laissez tomber ces vieilles connes et retourner vers celle que tu considérais comme ton âme sœur. Néanmoins tu savais, tu savais que c’était la meilleure chose pour elle que tu partes, que tu l'abandonne, même si tu avais conscience d'à quel point c’était réellement cruel, si tu étais rester, à l'heure actuelle ni elle ni toi ne serais du monde, vos excès en tout genre aurais finis par vous tuer, par la tuer. Ça t'avais frapper un matin, il y à quatre ans de ça, tu la regardais et elle semblais vide, tu avais ouvert les yeux à ce moment là et tu avais pris ta décision, partir pour la sauver elle, partir pour sauver votre couple, partir pour avoir un avenir, partir pour pouvoir lui offrir tout ce qu'elle méritait... Partir pour mieux revenir. Son ton froid, sa colère, même si tout ça aurais du te refroidir, te faire comprendre qu'elle ne voulais pas de toi, te faire baisser les bras tu n'en fit rien au contraire, cela te fit sourire et te donnas deux fois plus de motivation pour la reconquérir. Tu la laissas finir de s'énerver, de sortir tous ce qu'elle avais a te dire, aucune de ses paroles ne t'étonnais, à vrai dire tu te demandas si elle avais vraiment tout dit tu méritais plus de reproche que ça tu le savais parfaitement. Vous étiez maintenant très proche, la blonde ne semblait pas vraiment s'en rendre compte que seulement quelques centimètres vous séparais, tu souris encore une fois « Oo... Lera t'es belle quand tu t'énerve tu le sais ? » dis-tu, sur le moment tu étais vraiment une tête à claque. « Mon amour, je ne t'es donné aucune leçons, j'ai rien à dire sur tes choix ou sur ce que tu fais, seulement au fond de toi tu sais qu'on est fait pour être ensemble, tu sais que je ne lâcherais pas l'affaire. Tu est tellement en colère contre moi que pour l'instant tu ne va pas croire un mot de ce que je te dit ce qui est normal, mais je me fais pas de doutes que tu retrouveras tes esprits et que tu me reviendras... Parce que je n'es jamais été autant sincère de toutes ma vie » tu marquas un silence et tu bougeas de quelques centimètres histoire de te retrouver face à elle, de sortes a ce qu'elle soit coincé entre toi et la table. Tu avais toujours ce sourire, ce sourire qui la faisais craquer. « Lera, si je me foutais de toi tu pense que je me serais démener à ce point pour te retrouver ? Si j'avais juste besoin d'une chose à contrôler, comme tu dit, je viendrais pas vers toi, je peux en avoir des dizaines c'est pas un problème ! J'ai fais des erreurs avec toi je m'en rend bien compte c'est pour cette raison que je suis partit, pour arrêter de te détruire... » Tu t'arrêtas une nouvelle fois, toujours ce sourire au lèvres, toujours ce regard qui brille quand tu la regardais, tu caressa sa joue délicatement « T'es pas ma chose Lera, t'es la femme de ma vie » A ce moment là, tu positionnas tes mains des deux coter de son visage, délicatement, et tu l'embrassas tendrement, la laissant se débattre sans pour autant arrêter ce baiser, tu attendais juste qu'elle se calme et qu'elle se rende comptes par elle même que c'est ce qu'elle attendais depuis le début. Malgré ces coups tu ne lâchas pas prise, en prenant bien soin de ne lui faire aucun mal.
« T’es la femme de ma vie » cette phrase résonnait inlassablement dans l’esprit de Lera. Elle voulait tellement le croire. Tellement croire qu’il l’avait aimé un jour. Qu’il avait pu l’aimé autant qu’elle l’avait fait. Mais elle ne savait présentement que croire. Ses belles paroles. Combien de fois n’avait-elle pas rêvé qu’il revienne les lui dire ? Et maintenant qu’il était là elle…elle ne savait plus. C’était dur car elle avait battit ces dernières années sur la certitude qu’il ne l’aimait et ne l’avait jamais aimé. Qu’après pris tout ce qui était possible de retirer de sa personne, il s’était cassé afin d’en aller trouver une autre. D’ailleurs, sa meilleure-amie de l’époque avait aidé cette théorie. Après c’était sa meilleure-amie, la personne la plus proche de Gareth à qui il confiait tout alors il était normal qu’elle sût plus que Lera à ce sujet, même s’il ne fallait pas exclure que cette dernière était également jalouse. Mais les faits étaient là, Gareth s’était tiré sans même un au revoir, un mot, l’abandonnant. A l’époque Lera n’avait jamais su y faire avec la solitude, ayant mis tous ses espoirs en cet homme qu’elle voyait comme parfait. Tant de plans d’avenir qui s’évanouissaient et elle dans tout ça ? Que pouvait-elle faire ? Qu’allait-elle devenir ? Elle continua sur sa lancée, entre prostitution et drogues. Sa supposée protection n’avait pas fonctionné le moins du monde, bien au contraire, cela n’avait fait qu’envenimer les choses. Ils auraient pu s’en sortir à deux, elle en était certaine.
Alors qu’elle s’apprêtait à l’asséner d’une de ses répliques sarcastiques, elle fut interrompue par la sensation de ses lèvres sur les siennes. Merde. Elle tenta de se débattre, sans grand succès et puis au fond, elle en avait autant envie que lui –il ne semblait pas prêt à céder. Alors elle se laissa aller, intensifiant même le baiser. Elle savait pertinemment qu’elle regretterait un tel comportement. Il avait de nouveau gagné, comme d’habitude. Elle se rendait compte, qu’elle n’avait pas changé depuis quatre ans, malgré tous ses efforts pour que ce fut le contraire. Gareth avait toujours ce pouvoir sur elle et elle n’était pas certaine d’apprécier cela. Mais elle était tellement heureuse de le revoir qu’elle se noyait dans ses belles paroles avec délice, bien qu’un peu de méfiance demeurait. Elle ne comptait pas retomber dans ses bras…pourtant ce serait tellement si simple. Prenant conscience qu’elle se faisait à nouveau avoir –pour elle il s’agissait d’un piège- elle se retira brutalement de ses bras et fit quelques pas en arrière.
« T’as pas le droit… »
Murmura-t-elle en secouant la tête à plusieurs reprises.
« T’as pas le droit de revenir après tout ce temps pour me sortir ça, t’étais où quand j’avais besoin, hein, dis-moi ?! »
Elle darda son regard dans le sien, froide.
« Partir pour ne pas me détruire ? C’était quoi cette idée merdique ?! Laisse-moi te dire que justement ta putain de décision a eu l’effet inverse ! Ca fait seulement à peine quelques mois que j’arrive à me sortir la tête de l’eau et voilà que tu réapparais comme… »
Coupée net par son téléphone. Elle décrocha, s’en suivit une brève discussion à laquelle elle conclut par un « j’arrive » et raccrocha.
« J’ai un shooting qui m'attend, tu devrais y aller »
Évidement, même si au bout de quelques secondes à se débattre elle se laissa aller pendant un moment ce qui laissais ton esprit repenser à tout ces merveilleux moment que tu avais partagé avec elle. La blondinette ne mit pas longtemps avant de te tirer de tes rêveries, elle arrêtât assez violemment votre baiser échangés, à ton plus grand désarrois. Elle ne mit pas longtemps avant de t'attaquer de nouveaux, néanmoins tu ne perdis pas ton sourire tu n'avais pas tellement envie de perdre la face devant Lera, surtout devant elle ; ni même devant personne d'autre d'ailleurs, ce n'étais pas dans tes habitudes, tu avais cette fâcheuse tendances à être sur de toi dans toutes les circonstances même quand ces dernière n'étais pas du tout en ta faveur, c'était l'une de tes caractéristiques qu'on détestait le plus, cette façons que tu avais de prendre beaucoup de gens de haut et de toujours t'en sortir. Tu la laissais parler, ce n'étais pas le moment de la couper dans son élan, de plus tu comprenais parfaitement pourquoi elle réagissait de cette façons, mais selon toi elle se trompait sur toute la ligne elle était persuadé d'une chose qui était complètement fausse, persuadé que tu avais juste jouer avec elle, qu'elle n'était qu'un pantin dans tes mains, mais elle ignorait à quel point c'était faux, à quel point elle était loin de la vérité. Il est vrai que tu étais allé un peu loin avec la jeune femme, voir même très loin, tu n'en étais pas fier c'est un fait. Tu l'aimais seulement tu le montrais d'une étrange façons, tu avais tellement envie de tout lui apporter, tout lui offrir que tout les moyens étaient bon pour arriver à tes fins, mais ce n'étais pas les bons, loin de là.
Forcément tu en faisais trop, comme toujours. Claquer des doigts et exigé qu'elle te revienne sans rien dire c'était bien trop demander, tu le savais, mais tu croyais en ta façons de faire et tu savais pertinemment que ces retrouvailles n'allais pas en finir là, même si elle allait mettre quelques jours à réaliser, à décolérer, elle te rappellerait tu en étais certains. Tu ne pris pas la peine de lui répondre, une fois que son portable sonnas, lui répondre quoi ? Que si tu était partit c'est que tu avais été forcé par une de ses amie proche ? Jamais elle n'allait te croire, de plus cette histoire allais se retourner contre toi, tu préférais te taire sur ça plutôt que d'en rajouter une couche, de la faire souffrir et surtout lui donner une raison de plus qu'elle te fuit. Tu sortis de la poche intérieur de ta veste un petit objet dont elle connaissait parfaitement la valeur, une chose que vous aviez tout deux échangés lors de vos premier jours de relation un bracelet en plastique qui n'avais aucune valeur marchande, mais beaucoup de valeur sentimentales. Tu posais le bracelet sur la table avant qu'elle se retourne et dit c'est simple mot.
Gareth ; Je ne crois pas au hasard Lera et ce n'est certainement pas pour rien que je suis ici. Tu sais où me joindre
Dit tu en la regardant dans les yeux une dernière fois et faire demis-tour vers la porte du hangars, un sourire satisfais sur ton visage.