| Mer 4 Sep - 13:54 | |
| Cecylia Okword & Léonie Mercier
« Collision du vendredi soir » Un vendredi, c'est long. Très long. Ce sont les derniers cours d'une semaine qui s'achève à la fin de cette ultime journée et les cerveaux de certains, et même de beaucoup, sont pour ainsi dire morts. Tout comme celui où se trouvait Cecylia à cet instant précis. La jeune femme, cheveux quelque peu ébouriffés, les yeux vitreux et baillant toute les deux secondes releva les yeux vers le professeur s'exprimant depuis plus d'une heure et demie dans un langage soutenu, presque douloureux pour des étudiants terminant leur journée, et tenta par tous les moyens de se concentrer un minimum. Mais ses efforts furent vint et elle abandonna en reportant son regard sur la petite table blanche soutenant ses livres et cahiers de mathématiques. Elle se surprit même à contempler avec admiration et presque envie la photographie de ce mathématicien avachie dans son fauteuil, la tête en arrière, les yeux clos. Après une légère réflexion, elle conclut que ce ne pouvait pas en être un. Et oui, le vendredi n'était pas son jour, et encore moins le vendredi soir. Il était18h20. Il ne lui restait plus qu'une dizaine de minutes à tenir et elle pourrait vaguer à une activité libre avant de rejoindre son appartement.
La sonnerie résonna enfin à ses oreilles et avec un soulagement immense elle sauta de sa chaise au dossier bien trop droit, comme retrouvant toute son énergie en quelques secondes, et rassembla rapidement ses affaires dans son sac. Elle nota rapidement le prochain devoir à rendre pour la semaine suivante et quitta la pièce. Son sac sur l'épaule elle se dirigea directement vers les salles informatiques de l'université d'un pas rapide et surtout enthousiaste. Elle avait besoin de faire certaine recherches pour un devoir ainsi que de récolter des renseignements pour son association. Elle fit cependant un arrêt près d'un distributeur installé spécialement pour les étudiants et sélectionna une bouteille d'eau ainsi qu'une barre de céréales. Heureusement, personne n'avait entendu son ventre manifester son mécontentement durant les derniers cours. Elle dégusta son biscuit tout en se remettant en chemin.
La salle dans laquelle elle entra était circulaire, maculait de blanc, et particulièrement spacieuse. De nombreux postes informatiques étaient déjà occupés. Elle jeta négligemment son papier dans la poubelle près de l'entrée et prit place ers le fond de la salle pour être au calme. Elle replia une jambe sous elle et s'installa tel quel sur une fameuse chaise blanche et, alors, ses doigts purent enfin taper légèrement sur le clavier. June faisait parfois peur en présence de technologie. La jeune femme est comme emportée dans un certain élan d'idée de discution en tout genre sur le sujet et elle pourrait en parler durant des heures. Elle a même simplement besoin d'être en présence d'un de ces objets et elle irradie de joie. Elle se dépêcha, sentant tout de même la fatigue prendre le dessus sur sa bonne volonté et imprima ses trouvailles. Elle se leva, éteint son ordinateur et repositionna son sac sur son épaule délicatement.
Plongeant son regard dans ses quelques feuilles de papier, elle s'avança vers la porte d'un pas s'accroissant en rapidité et c'est là que sa tête heurta avec une violence imprévue le bois dur et solide de la porte. Sous le choc tout son être se retrouva au sol. Elle cligna des yeux brièvement et se massa lentement la tête avant de lever le regard vers la personne présente derrière la porte.
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