22 avril, 23h41” Encore une soirée passée à l'hôpital sans que je la vois passer. Ayant quasiment terminé ma garde je passe par l'accueil regardant l'heure avant de rejoindre mon supérieur. Allant le trouver en salle de suture, je soupire un instant observant les nombreux patients encore ici malgré l'heure tardive. Avec un accident d'autocar les urgences ayant été bondé toute la journée nous avons du repousser les blessées moins grave pour réussir tant bien que mal. Résultat de la journée ? J'ai pu par miracle assisté à une opération normalement réservé au troisième année, tout ça parce que William Weinmeister était à la tête de cette intervention et qu'il m'a croisé sur sa route. Je devrais avoir honte de me réjouir ainsi d'un accident qui a causé la mort de plusieurs personnes, mas ce genre d'opération étant pas des plus commune pour un interne comme moi, oui... ce fut fabuleux. Et j'en reste encore éblouit par son calme et son habilité. Cet homme est juste... il n'y a pas de mot pour le qualifier, et si beaucoup le dise plus que froid il faut dire que j'ai eus par miracle la chance de naître dans une famille pas si éloigné que la sienne et nous avons eut quelques points communs sur lesquels "discuter". Bref. Arrivant dans la salle pour de bon, c'est un cris d'enfant qui me remet dans la réalité, alors que je regarde une infirmière le calmer et que je rejoins mon point de destination regardant le patient dont il s'occupe. Il y a mme **** qui voudrait un avis d'un de mes supérieur sur son diagnostique et les médicaments à prendre post-opératoire... mon âge semble lui poser soucis je suis navré de vous déranger avec cela mais si vous pouviez... Son soupire me coupe dans ma phrase alors que je reste très calme et je m'interdis de penser à sa future réflexion qui ne tarde pas à venir alors. Il pose le fil avec lequel il recousait cette femme et se lève lançant une réponse sur ses internes incompétent alors que je reste statique attendant qu'il me relève sa tâche. Souriant à la patiente, je la rassure ensuite sur mes compétences un fois qu'il a tourner le dos, et j'enfile des gants reprenant à la recoudre au bras discutant un peu avec elle. Je termine donc le travaille, posant proprement un pansement, alors que je la laisse ensuite aller remplir les papiers de sorties et autre.
Finissant par m'éloigner j'attrape les autres dossiers en salle d'attentes des urgences regardant mon bipeur avant de rejoindre le rideau du futur patient regardant le dossier et le nom. Mr.. Thompson ? ”
« Sir, ces feuilles de kelvar sont les dernières que vous avez en stock. » « Je t'avais dis de vérifier les stock y'a une semaine. » « Et cela a été fait. Ce n'est pas de ma faute si tu les utilises plus souvent que tu changes de caleçon. » Soupire. Mon ordinateur est vraiment une chieuse. Relevant la tête de mon plan de travail après avoir terminer ma soudure je vais me changer et -enfin- prendre une douche. Dire que je vais devoir aller à l’entrepôt .. Voilà qui va définitivement me gâcher toute ma journée. Après une bonne douche je retourne au garage, prenant à la fois ma veste, mon casque et ma moto je vais rouler dans San Fransisco direction l’entrepôt. 10 foutus minutes de route + cette douche inutile + le temps que je vais passer là bas .. Voilà qui va bien me gâcher la journée ! Avec ça je suis pas près de terminer mon micro réacteur... Blasé je roule en ville loin d'être de bonne humeur. OH PUTAIN DE SA MERE ! Eviter un putain de bus qui s'est renversé et prend toute la rue ! EVITER UN PUTAIN DE BUS QUI S'EST RENVERSE ET QUI PREND TOUTE LA RUE ! ALLO CERVEAU REACTION S'IL TE PLAIT ! AH MAIS OUI CERVEAU FREINER ETAIT DEFINITIVEMENT LA MEILLEURS SOLUTION ! BOUM !
… …. Bordel mais qu'est ce qui s'est passé ? Me relevant – ou du moins me redressant sur le coude – je ne peux qu'être temoin de la scène de carnage devant moi …Comme une impression de retourner en guerre, les bruit de tir en moins … Grimaçant je remarque rapidement que ma chute a été amorti par un par brise de voiture. Chose qui est bien : Je suis pas passé sous le bus. Chose qui est moins bien : Les morceau de verre et les probable côte froissé ou cassé. Suffit que la balle que j'ai dans le poumon est décidé d'aller faire un tour ailleurs et je me retrouve pas dans la merde tiens.. Restant un temps au sol je finis par me redresser ayant dans l'idée de partir avant que les secours n'arrivent sauf que, merci cerveau, une fois debout j'ai un vertige qui me fait retomber aussi sec. Merci le casque qui m'évite de me péter les dents. Putain de fait chier … Je lâche pas prise. Hors de question que je passe ma journée à l'hosto ! J'ai pas que ça à foutre ! Mais ouais encore une fois caboum et la troisième fois n'est pas mieux. Je suis finalement récupéré par un urgentiste auquel je répond que je peux très bien me débrouiller seul bien sûr il s'en fou. Quand d'autre arrive je commence à pas mal m'énerver leur disant de dégager que d'autre gens en ont bien plus besoin mais non mais non ! Bah oui occupons nous du motard qui s'est pris le bus ! Bande de con ! Well forcement avec cette attitude j'ai droit au calmant et sans que je ne me souvienne vraiment de la suite je me retrouve à l’hôpital. Je garde toujours mon casque puisqu'après tout on sait jamais vu mes différentes chute c'est fort possible que ma tête soit touché donc se serait génial qu'un médecin soit là au moment j'aurais le droit de le virer. Allonger dans le lit j'attends ce qui me semble être une éternité avant qu'une voix me fasse relever la tête. « Mr.. Thompson ? » …. Vous devez vous foutre de ma gueule. Un gamin. Un putain de gamin... Je le regarde avant de soupirer et de me rallonger un peu mieux. Un gosse … Putain mais pourquoi moi ? Je suis pas prêt d'enlever mon casque si ça continu comme ça. Restant silencieux un temps je finis par dire d'une voix froide. « Retourne à la maternelle j'ai besoin d'un médecin pas d'un gosse. »
22 avril, 23h41” Prenant donc le dossier, je regarde les détails de son admission. Encore un accidenté du au bus, pauvres gens. Passant le regard sur les calmants qui lui ont été administré pour son arrivé. Et bien il a pas été des plus calme, génial. Retourne à la maternelle j'ai besoin d'un médecin pas d'un gosse. Comme c'est surprenant comme réplique, à croire que ces gens sont d'une superbe originalité pour trouver leur réplique. Je pose le dossier pour relever le regard le fixant surprit qu'il est... un casque de moto. Mais depuis quand est-il ici ? N'ont-ils pas eut l'idée de venir le lui retirer avec soins ? Sont-ils à se point occupé ?!!! Il ensemble que je pourrais vous ôté d'un poids sur la tête... Je répond avec politesse en m'approchant remontant le dossier de son lit pour qu'il soit en position assise alors que je laisse mes doigts examiné son cou et ses cervicales avec attention et silence. Bon ils auraient pu au moins vous le retirer depuis un certain temps... Je reprend en le lui remontant doucement son casque le débarrassant de celui-ci pour le poser à côté observant le visage de l'homme. Ok bon je suis d'accord il est un peu plus vieux, et à son regard, de mauvaise humeur. Se dont je peux pas l'en plaindre vu qu'il a dut patienter sans doute quatre heures avec ce casque de moto sur la tête. SE qui a dut vraiment venir à peser lourd. Bon il a aussi le regard dur et j'ai le sale présentiment que ça va pas être aussi simple qu'avec ces vieilles dames qui finissent par vite voir mes capacités de médecins. Pas pour rien que j'ai deux ans d'avance sur mon cursus après tout. Mais lui... Pas de vertige ? JE demande en prenant mon stylo lumière l'observant d'abord avant de l'examiner attendant une réponse de la part de cet homme.”
Tiens aucune réaction. Il doit avoir l'habitude qu'on le prenne pour un gosse qui a décider de piquer une blouse alors. Soupire. C'est bien ma chance tiens, tomber sur le seul « medecin » qui semble à peine sorti de son cursus et encore si il a passé le dit cursus parce que vu sa gueule je lui donne pas 16 ans. « Il ensemble que je pourrais vous ôté d'un poids sur la tête... » Poids sur la tête ? Quel poids sur la tête ? Autant je fronce les sourcils autant … Bah je comprend rapidement qu'il parle du casque. Tiquant quand ces doigts viennent me toucher j'en grogne presque. J'aime pas qu'on me touche. Encore moins sans me prévenir comme ça. Il s'est pris pour qui lui ? L'irritation me fait doucement frisonner alors que je serre les dents. Mais vas y continu à me malaxer la gorge je te dirais rien ! Tant que t'y est étrangle moi tiens ! Sale gosse. « Bon ils auraient pu au moins vous le retirer depuis un certain temps... » Wahoo génial ! Merci de me faire comprendre que je garde ce putain de casque à la con pour absolument rien. Nouveau soupire avant qu'enfin je puisse retirer cette saloperie... Je respire. Et accessoirement l'air frais me donne envie de vomir. Ma vue se brouille légèrement. « Pas de vertige ?» Je grogne alors que je ferme fortement les yeux quand il me pointe sa lumière. Okay je vais vomir putain de … Je le repousse alors que je me penche sur le côté attrapant la première poubelle a porter de main pour régurgiter le peu que j'ai dans l'estomac. Nope ça va pas bien. Restant au dessus un moment j'ai l'impression d'avoir des marteau dans le crâne, en plus de flamme dans les poumons. Putain c'est bien ma chance restant un temps courbé ainsi je me redresse par la suite attrapant un essui tout pour ma bouche avant de relever le regard vers le gosse. « Tu me remet ta lumière comme ça dans les yeux et je te l'enfonce quelques part où c'est sombre par nature. » Claaaaaaaaaaaaaaaaaaasse as always. Me rallongeant à moitié sur le lit je respire quelques secondes. « Pour le reste, appel moi un vrai médecin. »
22 avril, 23h41” La fin de journée, voir la soirée avait été longue mais je n'en avais pas vraiment conscience encore plus que concentré sur mon boulot. Comme toujours d'ailleurs. Les seuls instants où je me rendais compte du temps passé, c'était généralement lorsque j’enchaînais des heures impossible de garde et que je ne songeais pas à me reposer. Et généralement y'avait toujours quelqu'un pour me rappeler à l'ordre la dessus. En même temps ils sont marrant, c'est pas en restant chez moi que je vais apprendre mon métier, ce n'est pas en restant loin des scalpels et des patients que j'allais m'améliorer. Enfin si je n'avais encore pas eut conscience de la longueur de la soirée il semblait que ça soit bientôt sur le point de changer. Le sentant se tendre quand je palpe son cou je ne dis rien me contentant de tester ses cervicales avant d'être sur de pouvoir retirer son casque. Et donc je sors ma lumière m'approchant à peine de lui alors qu'il me pousse quasiment et que sur le coup je capte pas, même si je fais un pas sur le côté en le voyant prendre la poubelle. Ok... vraiment chouette. Les vomissements comme fin de soirée. Superbe. Tu me remet ta lumière comme ça dans les yeux et je te l'enfonce quelques part où c'est sombre par nature. Polit, respectueux et calme ce mec. Je reste impassible essayant du moins alors que je sourie navré que la lumière lui est causé, attrapant une bassine plus adapté ce symptôme je récupère la poubelle en lui échangeant contre la bassine, laissant celle-ci de côté pour que quelqu'un aille la laver. Vous devriez vous rallonger un peu... Enfin du moins rester assis un peu plus allongé histoire d'éviter d'autres vertiges ou vomissements. Pour le reste, appelles moi un vrai médecin. A croire que la politesse est secondaire pour les patients. Je soupire doucement. " Appelez moi un vrai médecin" et non "appelles moi"... Quant au "vrai médecin" que vous demandez ils sont occupé en chirurgie à s'occuper de patients qui sont dans un cas plus sérieux que le votre. Je peux en effet allez vous chercher mon supérieur, seulement si vous avez bien une légère commotion le temps qu'il se décide à venir les vertiges et vomissements risquent de continuer car nous ne pouvon vous offrir ni le calme ni les médicaments qui vous aideront. Je devrais donc vous faire poser une perfusion histoire de juste vous hydrater correctement pour vous aider et vous devrez ainsi attendre jusqu'à... Je regarde ma montre en relevant ma manche de blouse. Sans doute encore trois bonnes heures, le temps que je finisse ma garde et que mon supérieur ait le temps pour ce genre de simple visite. Je rétorque avec la plus grande politesse et le calme que je puisse avoir, même si depuis mon arrivé en Amérique faut dire que l'attitude des américaine m'insupporte. Je vous propose donc Mr.. Thompson d’abrégé ce moment pas forcément plaisant des deux côtés en me laissant vous examiner. Si il y a le moindre soucis cela vous évitera d'attendre longtemps et si tout va bien... vous pourrez rentrer plus rapidement chez vous. Je reprend, mon bipeur sonnant à la fin de ma phrase alors que je jette un regard soupirant -juste intérieurement- à la demande d'un interne en chirurgie. Si je quitte les urgences et les patients pour ce genre de chose, je vais me faire démolir par Yanok pour l'avoir "lâché", bref aucun moyen d'échapper à cet homme vu le nombre peu nombreux de personnel dans les lieux. Je range donc mon bipeur relevant le regard vers cet homme/”
Restant à semi allongé contre le lit je ferme les yeux durant son laïus et blablablabla.. Dis moi quelques chose que je ne sais pas plutôt que de me déblatérer ce que tu as déjà dû raconter 34000 fois à d'autre que moi. Le bruit de la salle m’insupporte. J'aurais dû garder mon casque au moins j'avais un peu de calme. Ouvrant les yeux sur la fin je le fixe ayant toujours la bassine entre les bras. 3 heures ? J'ai une gueule à attendre 3 h pour voir quelqu'un mon gars ? Mais je dois avouer qu'il se démonte pas le gamin c'est pas mal. Bien que bon ça reste un sale gosse de merde. « Je vous propose donc Mr.. Thompson d’abrégé ce moment pas forcément plaisant des deux côtés en me laissant vous examiner. Si il y a le moindre soucis cela vous évitera d'attendre longtemps et si tout va bien... vous pourrez rentrer plus rapidement chez vous. » Je tique à ces mots avant de me redresser légèrement, son bipeur me donnant encore plus envie de me cogner la tête contre un mur mais hey .. Au moins ça me donne une espèce d'ouverture « Apparemment tu as mieux à faire toi aussi »léger mouvement de tête vers son bipeur « donc plutôt que de perdre ton temps et le miens dans un examen inutile puisqu'on sait bien toi comme moi que j'ai rien de plus qu'une commotion et au pire deux côté froissé pourquoi tu me fais pas signer une décharge et on en parle plus ? Je compte pas passer ma soirée dans ce capharnaüm. » Je ferme à nouveau les yeux par la suite priant pour un peu de calme.
22 avril, 23h41” Apparemment tu as mieux à faire toi aussi Je déteste par dessus tout que l'on me tutoie. Qu'on puisse se fier à mon âge pour me tutoyer et se penser au dessus. Si j'ai eus deux anns d'avances c'est que je mérite ma place comme n'importe qui, au moins je vaux mieux voir tout aussi bien mon examen de médecine. Je ne répond cependant rien à sa tentative d'éviter de m'avoir comme médecin. Et puis il ne semble pas s'y arrêter. donc plutôt que de perdre ton temps et le miens dans un examen inutile puisqu'on sait bien toi comme moi que j'ai rien de plus qu'une commotion et au pire deux côté froissé pourquoi tu me fais pas signer une décharge et on en parle plus ? Je compte pas passer ma soirée dans ce capharnaüm. Deux côtes froissées ?! Et il veut vraiment que je le laisse sortir sans examen ?! Avec une commotion. D'où il sort ?! Je sourie doucement en éloignant son casque pour le poser sur le bout du lit et non à ses côtés. Ce ne sont guère des arguments comme ceux-ci qui vont me faire changer d'avis et faire mal mon travail monsieur. Lyna, peux-tu appeler le service radio je leur amène un patient dans une dizaine de minutes. Je demande poliment à l'infirmière avec un sourire beaucoup plus amical qu'à cet homme, alors que je tourne ensuite le regard vers lui. Vous allez devoir être examiné monsieur Thompson, et vu déjà les calmants qu'on vous a administré je n'aurais aucun mal à devoir vous en prescrire d'autre pour vous faire tenir en place. J'aimerais encore que cela se passe dans de bonne circonstance. Je rétorque en tirant ensuite le rideau pour plus d'intimter pour mon patient. Pouvez vous relever votre tee-shirt s'il vous plait.. ”
« Ce ne sont guère des arguments comme ceux-ci qui vont me faire changer d'avis et faire mal mon travail monsieur. Lyna, peux-tu appeler le service radio je leur amène un patient dans une dizaine de minutes. » Nouveau soupire. Mais c'est pas vrai ça. Tu pouvais pas abandonner nan ? Trop demander à ta petite gueule d'ange ? Mais pourquoi moi bordel... Toute sa génération et fuck everything et il a fallu que je tombe sur le seul sale gosse qui suit encore les règles. Uhhh monde cruel. Gardant les yeux fermé je reste stoïque. « Vous allez devoir être examiné monsieur Thompson, et vu déjà les calmants qu'on vous a administré je n'aurais aucun mal à devoir vous en prescrire d'autre pour vous faire tenir en place. J'aimerais encore que cela se passe dans de bonne circonstance. » Soupire à nouveau. Il peut les remercier les calmant sans ça je serais déjà à la maison depuis longtemps. « Pouvez vous relever votre tee-shirt s'il vous plait.. » Là par contre je grogne légèrement bien que je finisse par m’exécuter découvrant en même temps que lui que mon torse est limité passé au bleu... Long soupire … « c'est ma couleur normal de peau. J'ai de la famille qui vient du village des Schtroumpfs » Hey. On peut toujours essayé. Cela dit ça reste quand même pas mal inquiétant cette sale couleur .. Faut croire que leur calmant ont eu un peu plus d'effet que prévu pour que je ne sois pas à me tortiller comme un vers sur le lit. Et ça me fait froncer les sourcils cet idée .. Qu'est ce qu'ils m'ont injecter ces cons. Me renfrognant d'un coup je le fixe à la limite du mauvais la paranoïa reprenant le dessus. « tes collègues m'ont injectés quoi exactement ?! »
22 avril, 23h41” Je lui demande de retirer son haut et j'espère sincèrement ne pas devoir appeler la sécurité pour cet homme. Ca m'embêterait de les appeler, même si je n'hésiterais pas un seul instant. Pourtant il a pas l'air si méchant que ça au fond, non ? Ok je suis pas là pour juger de son fond intérieur, ça c'est mon boulot quand je suis au service de Cameron là ce sont les urgences, pas de psy. Il obtempère donc et je le laisse donc faire. Avant de fixer son torse. Deux côtes endommagé seulement ?! Sil a pas de côtes de frapper ça serait un miracle vu l’hématome qui s'étend sur sa peau. Fronçant les sourcils je m'approche plus sérieux. c'est ma couleur normal de peau. J'ai de la famille qui vient du village des Schtroumpfs. Je n'en doute pas un seul instant. Je rétorque rapidement me baissant pour regarder jusqu'à où va l'hématome vers son dos évitant de devoir pour le moment se faire se lever. Vu l'état presque noir vers ses côtes, je vais surement pas le toucher ici, mais par contre son calme à la douleur m'intrigue quand même. Vous prenez de la morphine ... en temps général ? Oui ok j'aurais pu faire plus fin et moins direct mais bon, s'il prend des médicaments... ou drogue et que les ambulancier l'ont pas su... Inspectant son torse, je laisse mes doigts appuyer au extrémité seulement de sa poitrine puis vérifier l'état de son ventre et s'il n'y a aucune "boule" ou prépondérances par ici. Tes collègues m'ont injectés quoi exactement ?! Mais vas-t-il apprendre la politesse et cesser de me prendre pour un enfant ?! Ces américains se croient les rois du monde au dessus de la politesse, de base. oui de base ! Je soupire attrapant son dossier pour y rejeter un utre regard bien que je n'ai rien oublié des médicament. Un simple tranquillisant... qui vu la dose à plus l'air d'un calmant qu'autre chose... mais pas à anesthésier autant la douleur... Je termine plus pour moi même alors que je l'aide doucement à se relever en position assise alors que j'examine son dos avec attention. Hormis les vomissements et les étourdissements, est-se que vous avez autre chose ? Du mal à respirer ? Mal à l'intestin ? Je demande en attrapant une pair de gant pour essuyer une trace de sang dans son dos, simple éraflure cependant. ”
Putain c'est bien ma chance ça... A coup sur elles se sont cassé au même endroit que la dernière fois putain mais quel merde mais quel merde … Je devrais avoir beaucoup plus mal là. « Vous prenez de la morphine ... en temps général ? » … Pardon ? Est ce que ce gamin vient d'indirectement me demander si j'étais un drogué ? Ne lui répondant pas je met plutôt en cause la qualité de ces collègues ce qui le fait soupirer. Well mon gars désolé de te faire chier mais là je ressens à peine un picotement alors que je devrais être en train de prier Jesus pour abréger mes souffrances. « Un simple tranquillisant... qui vu la dose à plus l'air d'un calmant qu'autre chose... mais pas à anesthésier autant la douleur... » Okay. Genial. Soit je suis un sur homme et je ne le sais pas, soit ces collègue on dû salement se planter ! Et j'avoue que tout ça commence à pas mal me taper sur le système. « Hormis les vomissements et les étourdissements, est-se que vous avez autre chose ? Du mal à respirer ? Mal à l'intestin ? » Est ce que j'ai l'air de mal respirer ?! Putain il m'énerve ! Cet hôpital m'énerve ! Qu'est ce qu'ils m'ont injecter putain de merde ?! « J'ai mal nul part ! Des picotements c'est tout ! Et on est d'accord que c'est pas normal ! Je devrais être en train de pleurer comme un bébé à cause de mes côtes à la place je suis là tranquille en train de te parler ! Alors t'es gentil mais tu vas me trouver l'abruti qui m'a injecter ton soit disant tranquillisant j'ai deux mots à lui dire ! » Et là je me lève dans un pur excès d'énervement et ...C'est le drame. Je fais pas deux pas que je dois me tenir au gamin mes jambes m'ayant complètement lâcher j'ai soudainement l'impression d'avoir du coton à la place de ces dernières. « tu peux ajouter que je sens plus mes jambe aux putain de symptômes et je suis putain de sérieux quand je te dis de me trouver l'abruti qui m'a injecté je ne sais trop quoi ! » continuais-je alors que je suis toujours à moitié contre lui pour ne pas tomber.
22 avril, 23h41” Pourquoi faut-il toujours que dans des accidents ou truc dans le genre je tombe sur le taré de service ? Le fou ou injurieux de tout le lot ? J'ai pas vraiment signer pour ça, mais pour sauver des gens, les aider, les soigner. Et pas me faire traiter comme un moins que rien par un vulgaire trentenaire si ce n'est plus qui n'a pas du être éduquer dans le mode "respectueux" des autres. Bon évidement les choses ne vont pas en s'améliorant vu son état et surtout le fait de son absence de douleur qui ne correspond en rien à l'état même juste visible de son corps. J'ai mal nul part ! Des picotements c'est tout ! Et on est d'accord que c'est pas normal ! Je devrais être en train de pleurer comme un bébé à cause de mes côtes à la place je suis là tranquille en train de te parler ! Alors t'es gentil mais tu vas me trouver l'abruti qui m'a injecter ton soit disant tranquillisant j'ai deux mots à lui dire ! Ok , hum à choisir je préfère peut-être le manque de respect juste verbale qui se contenait dans sa voix, plutôt que la vulgarité et la colère. Cependant j'ai à peine le temps de réagir qu'il me saute presque dessus, enfin je sais pas trop le but de la manœuvre qu'il voulait faire mais le "choc" de son poids me force à lâcher son dossier le maintenant plus par le fait qu'il à ma blouse que par moi-même durant une seconde. tu peux ajouter que je sens plus mes jambe aux putain de symptômes et je suis putain de sérieux quand je te dis de me trouver l'abruti qui m'a injecté je ne sais trop quoi ! Toujours vulgaire, et menaçant. La crème des crèmes s'invite à l'hôpital de San Francisco ! Le retenant malgré son poids, je passe rapidement un bras autour de lui le relevant tant bien que mal alors que je vois Lyna se diriger rapidement vers nous. Je vais le chercher ou je vous remet d'abord sur votre brancard ? Purement rhétorique comme question, je l'aide donc à se rallonger essayant de le soulever comme je peux sans toucher ses côtes, choses difficile mais on arrive avec Lyna à le reposer sur son lit. Remettant ma blouse en place je récupère son dossier "tu penses avoir besoin de la sécurité ?" Sincèrement vu mon visage -auquel je tiens- et sa colère j'aimerais mais bon, on va pas exagérer. Non ça devrait le faire. Préviens la radio que j'arrive plutôt que prévu, réserve aussi une chambre en observation et... bipes le Dr. Yanok pour un... avis médical. Et ça me crève littéralement la gorge de devoir faire appelle ce cinquième année qui est mon supérieur et qui se fera un plaisir de constater mon incompétence ou autre. En attendant si je lui injecte le moindre traitement, ça me retombera dessus aussi, et le seul qui pourrait m'aider est au bloc opératoire.[/b] Je la laisse s'éloigner, alors que je me retourne ers ce patient nettement moins enjoué de lui faire se plaisir que d'avoir recourt à un plus âgé, mais surtout en présageant des futurs réprimande de Yanok face à son cas. Mes mains venant tâter ses jambes je l'observe à la recherche de douleur ou de sensations. Quelqu'un va venir au sujet de cette absence de douleur, en attendant je vais vous amener an radiologie.”
Ah putain je vais tuer quelqu'un ! J'ai pas que ça à foutre putain de merde ! En plus c'est un hopital rempli de gosse et d’incompétent ! J'peux savoir ce que je t'ai fait dieu pour me retrouver dans cet foutu posture ?! «Je vais le chercher ou je vous remet d'abord sur votre brancard ? » C'est ça fait le malin toi ! P'tit con ! Je le foudroie du regard cette espèce de petite chose blonde mignonne et inutile. Wait. Mignonne ? Et voilà que je me met à délirer ouais super c'est la fête ! Rallonger sur le lit je fixe le plafond profondément blasé et en colère de la tournure que prenne les événement. « Non ça devrait le faire. Préviens la radio que j'arrive plutôt que prévu, réserve aussi une chambre en observation et... bipes le Dr. Yanok pour un... avis médical. » Bon j'ai pas tout suivi mais le chambre d'observation me fait soupirer comme jamais. Il pense vraiment que j'ai que ça à faire rester ici ? Il est fou ce type. C'est quand je sens ces mains sur mes jambes que je sursaute. Oh hé oh … Ça va oui ! Pendant que t'y es remonte sur mes cuisses je te dirais rien ! Le fixant à nouveau avec un regard noir ces mots me font à nouveau grogner. « Quelqu'un va venir au sujet de cette absence de douleur, en attendant je vais vous amener an radiologie. » Ouais youpi génial ! « Si ton quelqu'un n'est pas l'abruti qui m'a injecter le tranquillisant je veux pas le voir il sera aussi utile que toi ! » et disons que là j'essaie d'être un minimum menaçant en me redressant sur mon lit. C'était sans compter sur mon état et mon corps qui décide de me donner un nouveau vertige. Yeah merci mon corps merci ! Je me retrouve alors à nouveau à semi allongé sur le brancard gardant les yeux semi clos. « Sérieusement Renton si tu veux te débarrasser de moi au plus vite va juste me chercher l'autre abruti. Merci ! » Ouais disons que je suis observateur et quand je m'accrochais comme un handicapé à sa blouse j'ai pu voir son jolie I.D avec son foutu nom de famille.
22 avril, 23h58” Il râle et il m'énerve réellement. Non mais sincèrement il râle ainsi tout le temps où c'est que c'est un vraiment mauvais malade ? Son sursaut lorsque je touche ses jambes m'apprend qu'il a donc encore des sensation mais pas d'équilibre ou de force. Bon c'est peut-être le contre coup de la commotion finalement. Yanok va d'autant plus me tuer. Moi qui avait entamé une belle soirée grâce à l'intervention en boc opératoire. Et voila que cet homme débarque tout en râlement, vulgarité et mauvaise humeur. L'adage est réel, l'habit de ne fait pas le moine. On peut être sexy et franchement ignoble à côtoyer. Si ton quelqu'un n'est pas l'abruti qui m'a injecter le tranquillisant je veux pas le voir il sera aussi utile que toi ! Du calme Keenan du calme. Je n'ajoute rien, défaisant les fils qui étaient accroché au lit en cas de perfusion alors que je décale celui-ci posant le dossier sur le bout. Votre présence illumine ma soirée mr. Thompson. Je répond avec sarcasme et cependant politesse mesuré, alors que j'éloigne le lit le poussant pour le faire sortir des urgences. Sérieusement Renton si tu veux te débarrasser de moi au plus vite va juste me chercher l'autre abruti. Merci ! Il me tutoie et m'appelle pour mon nom de famille seul ? Mais qui est cet individu imbuvable ? Docteur Renton. Et mon envie de me débarrasser de quelqu'un n'enlève en rien mon travail. Donc rester tranquille sinon je vous fais attacher à votre lit. Je rétorque un peu plus directement et sèchement. Alors que je pousse dans les couloirs pour la radiologie. " Keenan ! Alors comme ça t'étit au bloc ?!!! Comment tu as fais ? C'est réservé au cinquième année ça, Yanok va te haïr tellement plus. Je te vénère, je te hais mais te vénère." Christina s'éloigne avec un sourire exité et froid comme à son habitude, vingt-huit ans et on dirait une tueuse, pas une chirurgienne. Je sourie n'ayant rien eut le temps de répondre appellant juste l'ascenseur.”
« Votre présence illumine ma soirée mr. Thompson. » Mais oui tu m'en diras tant. C'est que je suis tombé sur un gosse qui fait de l'esprit en plus. Nouveau soupire de ma part bordel qu'est ce que je donnerais pas pour être chez moi tranquillement dans mon atelier a travailler. Nan à la place je me retrouve ici à moitié drogué par je ne sais quoi avec un gamin qui se prend pour un grand. « Docteur Renton. Et mon envie de me débarrasser de quelqu'un n'enlève en rien mon travail. Donc rester tranquille sinon je vous fais attacher à votre lit. » … Attacher à mon lit ? Mais ce mec a t-il la moindre ici de ce que je peux faire quand je ne suis pas calme ? Parce que là je suis très calme je trouve vu la putain d'erreur qu'ils ont dû faire dans leur dosage à la con. " Keenan ! Alors comme ça t'étit au bloc ?!!! Comment tu as fais ? C'est réservé au cinquième année ça, Yanok va te haïr tellement plus. Je te vénère, je te hais mais te vénère." … Keenan ? Bon ça doit être le gamin et de ce que j'ai entendu c'est Yanok qui va venir m'examiner en plus tout à l'heure … Ouais génial trop cool je vais avoir droit en direct au 5ème année aigri .. Soupirant je sors envers le dit Keenan « Si c'est le même Yanok qui doit venir tout à l'heure laisse tomber j'ai pas envie de me retrouver avec un égocentrique aigri et blasé d'avoir un gamin qui lui passe au dessus comme pseudo médecin. » oh oui je sais je suis un délice à vivre.
22 avril, 23h58” Christina s'éloignant, je me retrouve de nouveau seul avec ce patient plus que... détestable ? PAs à ce point, mais réellement désagréable il faut se l'avouer. J'appelle donc l'ascenseur patientant simplement alors que je me dis que j'aurais du choisir un patient beaucoup plus sympathique , bien que ok je ne savais pas à sa tête qu'il était aussi... ingérable. Mais au moins à m'occuper d'un patient j'aurais eut entre temps finit ma garde et je serais rentré chez moi tranquillement. Non au lieu de cela j'ai monsieur jamais content qui semble en vouloir à la terre entière, être mieux que tout le monde et j'en passe. Si c'est le même Yanok qui doit venir tout à l'heure laisse tomber j'ai pas envie de me retrouver avec un égocentrique aigri et blasé d'avoir un gamin qui lui passe au dessus comme pseudo médecin. Je ne peux retenir un soupire intérieur, alors que là je me laisserais bien à soupirer pour de vrai pour lui montrer à quel point il commence à jouer avec ma patience. Les patients se croient-ils à ce point les rois du monde ?! Ne vous en faites pas, généralement les personnes qui se ressemblent s'apprécient plus ou moins. Dit avec politesse, mais oui ma patience à des limites, surtout quand on frôle les minuit après une journée aussi intensive. Et si je peux me permettre Mr. Thompson, vous n'êtes ni un passager du bus, ni un piéteon encore mois les personnes présent dans la voiture que ce bus à percuté. Se qui veut dire une chose, vous ne respectiez pas les limites de vitesses, vous ne faisiez pas attention ou alors vous rouliez beaucoup tro vite... quel que soit le cas, votre état c'est votre faute. Et non la mienne ou celle des employer de cet hôpital. Nous sommes la pour vous soigner et vous aider et non recevoir vos critiques que vous n'avez cessé de déblatérer depuis le début. Alors s'il vous plait laissez moi faire mon boulot et garder vos répliques pour vous. Je rétorque avec douceur et lenteur bien que je reste plus que crispé ayant hâte d'en finir. Les portes de l'ascenseur s'ouvrent et je pousse son lit dedans laissant les portes se refermer sur nous.”
« Ne vous en faites pas, généralement les personnes qui se ressemblent s'apprécient plus ou moins. » Je me contente de lever les yeux au ciel à ces mots. Bon compte tenu qu'il ne m'aime pas ce Yanok doit être un vrai con ce qui m'a foi ne risque pas d'arranger mes affaires . « Et si je peux me permettre Mr. Thompson, vous n'êtes ni un passager du bus, ni un piéteon encore mois les personnes présent dans la voiture que ce bus à percuté. Se qui veut dire une chose, vous ne respectiez pas les limites de vitesses, vous ne faisiez pas attention ou alors vous rouliez beaucoup tro vite... quel que soit le cas, votre état c'est votre faute. Et non la mienne ou celle des employer de cet hôpital. Nous sommes la pour vous soigner et vous aider et non recevoir vos critiques que vous n'avez cessé de déblatérer depuis le début. Alors s'il vous plaît laissez moi faire mon boulot et garder vos répliques pour vous. » … Pardon ? Il a aucune idée de ce qu'il s'est passé et ose me faire la moral ? Mais il se prend pour qui ce mec. On entre dans l'ascenseur en plus et j'aime pas ça les ascenseur, me retrouver enfermé dans une boite de conserve .. Non merci. Enfin bref je lui répond du coup assez agressif. « Non tu peux pas te permettre. Tu n'étais pas sur les les lieux de l'accident. Tu n'as aucunes idées de ce qui a pu se passer donc non tu peux pas te permettre. J'ai rien à me reprocher et si je suis ici c'est à cause de tes collègues qui m'ont forcé à venir en m'injectant je ne sais quoi donc t'es gentil de pas me saouler et d’accélérer la cadence. J'ai pas que ça à foutre. » haha et oui mec désolé je suis pas du genre à m'excuser d'être ce que je suis et me taire par la suite bien au contraire. Tu viens de te payer une place dans le grand livre des gens à qui j'ai fais chier et à qui je continuerais de faire chier autant de temps que possible. Enfin pas trop quand même je pense pas passer ma vie dans cette hôpital.
22 avril, 23h41” Apuyant sur le bouton de l'étage de radiologie, je m'appuie contre la parois le temps du "voyage" entre les étages. Voyage pas réellement cool vu avec quel patient je suis. Je me met presque à supplier le destin qu'il n'est absolument rien et que ce soit juste sa peau qui marque vite, qu'on puisse donc le renvoyer chez lui avec une simple commotion bénigne et que ainsi je sois débarrasser. Est-se le karma qui se rééquilibre ? Le fait que j'ai assisté à une intervention réservé aux plus anciens, maintenant je dois récolter cela et donc me taper ce client plus qu'énervant ? Oui parce que bon en tant que médecin je crois pas vraiment au destin... et karma ? Depuis quand j'y cris ? Aucune idée, sans doute quand on accumule plusieurs jours de garde avec peu d'heure de repos entre chaque garde. Non tu peux pas te permettre. Tu n'étais pas sur les les lieux de l'accident. Tu n'as aucunes idées de ce qui a pu se passer donc non tu peux pas te permettre. J'ai rien à me reprocher et si je suis ici c'est à cause de tes collègues qui m'ont forcé à venir en m'injectant je ne sais quoi donc t'es gentil de pas me saouler et d’accélérer la cadence. J'ai pas que ça à foutre. Oui, je regrette déjà d'avoir dit cela et d'avoir espéré le remettre à sa place, de plus c'est pas notre rôle à nous autre médecin.. J'inspire lentement , allez Keenan reste à ta place, redevient calme comme à l'habitude. Et puis depuis quand je m'énerve aussi rapidement ? Je vais faire mon possible. Pour ça j'aurais besoin que vous vous calmiez un peu .. Je me reprend avec calme et décide d'arrêter d'aller "contre lui". A quoi bon ?! Ils semblent avoir réponse à tout, et l'agressivité naît d'un besoin de défense ou d'auto-défense, donc rien ne sert de continuer dans ce sens là, il a sans doute ses raisons. L'ascenseur s’arrêtant à l'étage les portes s'ouvrent et je sors, tirant son brancard dans le couloir alors que je rejoins la salle de radio réservé à ce patient, le technicien nous y attendant.”
C'est ça respire un bon coup et réfléchis bien à ce que tu vas dire gamin..« Je vais faire mon possible. Pour ça j'aurais besoin que vous vous calmiez un peu .. » Voilà bien c'était ce que je voulais entendre. Je soupire alors tout en restant ma foi assez calme dans le brancard. De toute façon il veut que j'aille où ? C'est pas comme si j'allais me lever pour me mettre à courir et fuir. Je suis sur que si j'essayais je ferais pas 3 pas avant de m'arrêter pour vomir. Fermant un instant les yeux j'apprécie le silence de l'ascenseur pendant les quelques secondes qui restent. Le lit finissant par bouger j'ouvre les yeux sur le service radiologie qui me fait soupirer … Combien de fois j'ai fini ici ? Bien trop si vous voulez mon avis. On arrive finalement dans une salle où un type nous attend, je soupire quand il me demande de me mettre debout pour la radio, j'aurais du le savoir certes mais ça n'empêche pas que c'est chiant .. Me redressant doucement je me lève ensuite manquant à nouveau de tomber je me rattrape une nouvelle fois au petit jeune .. Je grogne sur le coup « Désolé... Heureusement que toi tu tiens sur tes jambes. Je crois que je vais avoir besoin d'aide pour avancer jusqu'à là bas... » Oui parce que bon c'est pas que mes jambes sont du chewing gum mais presque.
Arrivant donc en service radiologie je pousse le brancard au plus proche alors que je laisse le technicien gérer son service. Parcourant le dossier de cet homme je relève la tête quand mon collègue demande à l'homme de se lever pour la radio. Hum, il pourrait quand même lui faire une radio allongé, c'est pas sérieux. Cependant je me doute que les autres pièces doivent être surchargée donc je n'interviens pas dans sa décision. Malgré tout je pose le dossier me tenant près à réagir en cas de problème quand il se lève. Restant à côté je le rattrape par réflexe quand il s'accroche à moi alors que je le maintiens, assez difficilement parce que bon... il est pas léger non plus faut dire. Désolé... Heureusement que toi tu tiens sur tes jambes. Je crois que je vais avoir besoin d'aide pour avancer jusqu'à là bas... Bon au moins il est plus sympathique, mais sérieusement j'aimerais bien qu'il arrête avec ce tutoiement très impoli. Je ne dis rien prenant sur moi alors que je glisse mon bras autour de lui en faisant attention de pas toucher ses côtes. Ça va votre tête ? Encore envie de vomir ? Je demande poliment en avançant doucement en l'aidant à approcher de la "plaque" verticale où il doit tenir debout.
Bordel la terre tourne c'est un fait avérer … Ayant l'impression de sortir d'une essoreuse je m'accroche à la blouse du gamin à côté de moi plus qu'autre chose. J'ai l'impression que mon sang rejoint pas vraiment mes jambes ce qui est ma foi très désagréable.. Baissant la tête je la secoue un peu espérant retrouver une vision un peu moins flouté. « Ça va votre tête ? Encore envie de vomir ? » Vomir ? Non.. M'évanouir par contre c'est une autre histoire. Secouant la tête j'ai l'impression que mes jambes vont définitivement se dérober sous moi malgré son aide. Je fais un pas vers la machine, un deuxième … Finalement j'arrive à cette dernière me tenant au barre sur le côté je grogne contre le technicien lui demandant de faire vite. J'ai l'impression que mon cerveau se mettre en off et que je vais me casser la gueule d'ici peu aussi.. Mes bras me tiennent debout plus que mes jambes à vrai dire « Je vais tomber je tiendrais pas 30 secondes comme ça. » dis-je au gamin à côté de moi. Je suis quasi sûr que dès qu'il me lâchera je vais juste tomber par terre comme une merde ce qui ne risque pas d'arranger franchement mon état.
Avançant donc vers la plaque de radio, je laisse le technicien amener et approcher la machine et la régler alors que je maintiens monsieur Thompson du mieux que je peux, remarquant très clairement son teint totalement cadavérique. Et niveau cadavre quand on est en première année, on en connait un rayon pour avoir trainé un long moment à la morgue. D'ailleurs rien que d'y repenser je trouve ça morbide et glauque. Oubliant donc ses pensées je me concentre sur le fait de maintenir cet homme, aussi grincheux qu'il fût, debout se qui semble être ni une mince affaire pour lui ni une mince affaire pour moi. Au moins nous sommes deux dans cet état. Je vais tomber je tiendrais pas 30 secondes comme ça. Je sourie légèrement pour le rassurer alors que je redouble d'effort pour le soutenir. Je vous tiens ne vous en faite pas. Je réplique alors que j'observe le technicien retourner dans sa cabine alors qu'il me lance de l'autre côté de la vitre un regard que je comprend rapidement alors que j'attends qu'il règle tout alors que je me retourne de nouveau vers le patient. Je vais vous demander de tenir juste une vingtaine de seconde seul... je dois m'écarter pour la radio, je ne vais donc pas pouvoir vous maintenir. Essayer de vous tenir avec les bras... Je rétorque le lâchant alors que je le vois essayer de gérer seul et que je sors rapidement de la pièce ne rejoignant pas l'autre cabine alors que je reste près à réagir en cas de problème. Entendant le dernier bip , je réouvre la porte rejoignant l'homme plus que rapidement alors que je tire le brancard vers nous et que je le retiens comme je peux, c'est à dire durement. Allez-y je vous tiens... Mon collègue m'aidant à le réinstaller, je le laisse ensuite aller attendre le cliché dans l'autre salle. je vais aller voir vos résultat, je vous laisse deux minutes, ok ?
« Je vous tiens ne vous en faite pas. » … Well sans vouloir être méchant c'est pas forcement ça qui me rassure le plus. C'est pas que le gamin doit faire la moitié de mon poids mais un peu quand même … Posant mes mains sur les barres de la machine ensuite je dois quand même avouer que son aide reste très précieuse. « Je vais vous demander de tenir juste une vingtaine de seconde seul... je dois m'écarter pour la radio, je ne vais donc pas pouvoir vous maintenir. Essayer de vous tenir avec les bras... » Okay..Okay... J'hoche la tête alors n'étant pas tout à fait capable d’aligner des mots en plus de tous les effort qu'on me demande. M'accrochant donc au barre je tiens debout grâce à celle ci. La radio semblant durer une éternité. Quand enfin elle se termine je remercie quand même la rapidité du gamin .. On peut pas lui enlever ça il réagit vite. Me tenant à nouveau à lui j'hoche la tête à ces paroles « Allez-y je vous tiens... » Et après de nouveaux efforts je remonte finalement dans le brancard appréciant à sa juste valeur la position semi allongé. « je vais aller voir vos résultat, je vous laisse deux minutes, ok ? » J'hoche la tête simplement le laissant partir alors qu'ensuite je ferme les yeux un instant histoire d'essayer de récupérer un peu de force parce que bon c'est pas qu'être vulnérable comme ça me dérange mais un peu quand même … Bordel mais qu'est ce qu'ils m'ont injecté ces cons .. Je veux bien y'avait plein de monde à soigner .. Mais quand même merde … Entendant du bruit j'ouvre à nouveau les yeux pour voir le gamin revenir « Alors ? »
Le laissant se "reposer" sur ce brancard aprè cette radio assez difficile, je laisse la porte à moitié ouverte pour le surveiller alors que je rejoins l technicien qui tire une tête de six pieds de loin.Parlant à mi-voix je demande se qu'il y a alors que les images face à moi à l'écran parle d'elles même et... ce mec attend depuis des heures en se vidant de son sang à l'intérieur de ses organes. Bipant immédiatement le chirurgien que j'ai assisté dans la journée, je demande au technicien d'appeler le bloc pour leur dire que j'arrive rapidement avec un patient. Attrapant les radios qui sont imprimées j'attrape le dossier de cet homme avec un formulaire d'urgence, le dernier se trouvant dans la salle d'ailleurs. Et je reviens rapidement auprès de lui reprenant un visage neutre, enfin rassurant du moins. Alors ? Remontant les "barre" de chaque côté du lit pour le transport , j'ouvre la porte en grand pour faire sortir son brancard restant un instant dans la salle pour lui expliquer. Monsieur, on va vous transporter d'urgence en salle opératoire. Le choc que vous avez reçu a brisé deux côtes flottante, et une autre côtes qui a perforé votre rate. Ce n'est pas une erreur de produit injecté qui vous empêche de ressentir quoi que ce soit. L’hémorragie fait que le sang accumulé agit comme une masse vous empêchant de sentir le reste. J'explique calmement le mieux possible lui montrant l'endroit où ses côtes sont brisé et la tâche sombre sur son côté droit. Reposant les radios sur le côté du brancard je sors le lit dans le couloir une infirmière nous rejoignant avec une perfusion qu'elle attache juste au lit attendant le bloc pour la lui mettre. je vais vous demander de signer ses papiers d'intervention d'urgence. Vous allez être prit en charge par le meilleur chirurgien de cet hôpital vous n'avez rien à craindre. Je précise avec douceur laissant l'infirmière pousser le lit alors que je lui tend le carnet avec la feuille et un stylo.
Hum... Okay il a pas l'air au mieux de sa forme le p'tit mec là comme s'il avait vu un fantôme. Le laissant faire ce qu'il veut de mon brancard j'attends tout de même une réponse... Et là c'est le drame. « Monsieur, on va vous transporter d'urgence en salle opératoire. Le choc que vous avez reçu a brisé deux côtes flottante, et une autre côtes qui a perforé votre rate. Ce n'est pas une erreur de produit injecté qui vous empêche de ressentir quoi que ce soit. L’hémorragie fait que le sang accumulé agit comme une masse vous empêchant de sentir le reste. » … Ah. Well.. Okay d'accord tout s'explique. Bien incapable de réagir comme il le faudrait en les traitant tous d’incompétents par exemple je soupire. Plus blasé par l'idée que je vais devoir rester ici plusieurs jours que par le fait que j'aurais pu crever quoi. Et accessoirement que je le peux encore. C'est bien que le sang ne monte plus vraiment au cerveau ça... On avance enfin plutôt il avance avec le brancard dans l'hopital et je regarde devant moi voyant à peine l'infirmière « je vais vous demander de signer ses papiers d'intervention d'urgence. Vous allez être prit en charge par le meilleur chirurgien de cet hôpital vous n'avez rien à craindre. » Je relève alors la tête en voyant les papiers prenant le stylo qu'il me tend je gribouille plus que je signe ayant de toute manière le bras qui tremble je soupire alors à nouveau lui redonnant le papier avant de me rallonger « dis moi … Est ce que c'est possible que j'enlève mes fringues plutôt que vous me les coupiez … C'est cher. » Ouais... Le sang monte plus au cerveau c'est un fait pour que je pense à mes fringues avant ma santé … Me redressant ensuite à demi je regarde le gamin « c'est toi qui va m'opérer ? » Ouais j'ai pas saisi que meilleurs chirurgien ça devait pas être lui.
Alors qu'on se dirige vers les ascenseur pour aller le plus rapidement au bloc, je lui tend les papiers à signer alors avec un stylo, observant son teint qui semble encore plus blanc que tout à l'heure. Ok je dois dire que c'est brutal comme information à digérer comme ça, surtout après avoir attendu des heures dans le calme avant de s'entendre dire etre transporté en urgence, mais je n'ai guère le choix. Je le laisse signer remarquant son état et ses tremblements je récupère le dossier en le laissant sur le côté du lit continuant d'avancer avec eux alors qu'on s'engouffre dans l'ascenseur. dis moi … Est ce que c'est possible que j'enlève mes fringues plutôt que vous me les coupiez … C'est cher. Je tourne le regard vers lui asez surprit qu'il pense à ses vêtements là tout de suite . Vous verrez cela avec les infirmières en arrivant au bloc, je pense qu'il n'y aura pas de soucis si vous avez le temps... sinon quelqu'un vous ramènera des vêtements de chez vous. Je répond avec un sourire alors que je regarde mon biper le délaissant quand les portes de l'ascenseur s'ouvrent et que nous sortons. c'est toi qui va m'opérer ? Je sourie à sa question avançant rapidement tout en veillant à rester à hauteur de son brancard pour rester dans sa vision et lui parler. Non ne vous en faites pas, je toucherais pas un seul scalpel, je serais dans une sale à regarder le chirurgien travailler... Mr Thompson , voulez vous que je prévienne quelqu'un ? Votre femme ? vos enfants ? Je demande alors qu'on arrive au bloc et que les infirmières y étant , lui vire ses chaussures et son pantalon, alors que je demande si elle peuvent ne pas abimer ses vêtements.
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