« Vous verrez cela avec les infirmières en arrivant au bloc, je pense qu'il n'y aura pas de soucis si vous avez le temps... sinon quelqu'un vous ramènera des vêtements de chez vous. » Bien. Parce que bon j'en ai marre de toujours retrouver la moitié de mes fringues découpé à chaque fois que je me retrouve à me faire opérer. Bon après c'est pas le prix qui me fait le plus chier c'est juste de devoir aller en racheter. J'hoche donc simplement la tête à ces mots. « Non ne vous en faites pas, je toucherais pas un seul scalpel, je serais dans une sale à regarder le chirurgien travailler... Mr Thompson , voulez vous que je prévienne quelqu'un ? Votre femme ? vos enfants ? » Je fronce les sourcils à ces premier mot... Le regardant alors un peu plus intensément … Nope c'est pas un infirmier mais c'est vrai que c'est toujours un gamin « hum .. .Okay bien que je m'en fiche que tu tiennes le scalpel au point où j'en suis et puis t'es qu'un gosse une erreur médicale ruinerait ta carrière alors qu'un grand chirurgien limite il s'en fou... et puis tu … tu... Tu t'occupe de moi depuis le début. » Je respire alors maudissant le vertige qui vient de me prendre. Baissant la tête je ferme les yeux un instant avant de l'observer à nouveau répondant à sa dernière question « J'ai ni femme, ni enfant, personne à prévenir tant fait pas pour ça... » et à nouveau je ferme les yeux ne les ouvrant que lorsque les infirmières me déshabillent, je les aide un peu comme je peux bien que je remarque que j'ai de moins en moins de force dans les muscles après ça je ferme à nouveau les yeux arrivant à peine à lutter contre la soudaine fatigue qui me prend.

Comme toujours je n'aime pas voir le stresse des patient, et lui c'est assez dur vu à quel point il a laissé sa mauvaise humeur en vue des évènements. Laissant les autres faire le boulot, je prend juste le dossier, le regard le couvrir d'une blouse pour le moment bien qu'il risque de ne pas la garder longtemps vu l'endroit où ils vont l'ouvrir. Mais je ne dis rien restant à ses côtés alors qu'une infirmière le perfuse. hum .. .Okay bien que je m'en fiche que tu tiennes le scalpel au point où j'en suis et puis t'es qu'un gosse une erreur médicale ruinerait ta carrière alors qu'un grand chirurgien limite il s'en fou... et puis tu … tu... Tu t'occupe de moi depuis le début. Je sourie à son raisonnement, le laissant respirer un coup alors que je reste là. Ne vous en faite pas, vous avez le meilleur chirurgien, il ne ferra rien à la légère. Je répond avec assurance en songeant à William sachant très bien que ce n'est pas un homme à juste opérer comme ça rapidement en s'en fichant complètement.
J'ai ni femme, ni enfant, personne à prévenir tant fait pas pour ça... Je l'observe fermer les yeux, ayant étrangement pas de mal à le croire quand il me dit n'avoir ni femme ni enfant. Après autant de temps d'attente, s'il en avait une, elle aurait débarqué depuis bien longtemps normalement. Je hoche donc la tête. Lui prenant doucement la main je l'observe, voyant alors le médecin arriver et se préparer à côté alors que je repose ensuite mon regard sur mr. Thompson. Je vais vous laisser. Et je vais aller regarder ce brillant chirurgien vous soignez de la salle là-haut. Et on se reverra en salle de réveil. Je répond doucement alors que l’anesthésique hoche la tête en m'entendant dire ça, injectant doucement le produit dans les tubes alors que je pose le masque respiratoire sur son visage l'effet ne tardant pas à se montrer alors que le patient glisse lentement dans ce sommeil artificiel et je quitte le bloc n'ayant pas le droit d'y être vu qu'il y a déjà un interne. Faisant le tour, je monte rapidement en salle d'observation. L'opération étant assez longue je dis m'absenter le temps de finir mes visites et consultations. Alors je passe la nuit à courir à droite à gauche finissant mon service en retard alors que je vais prendre de ses nouvelles, allant ensuite attendre son réveil en salle prévu à cet effet.

Ne vous en faite pas, vous avez le meilleur chirurgien, il ne ferra rien à la légère. » Hum... Mouais … Si il le dit. Je suis de toute façon bien trop fatiguer pour contester .. Je me contente limite de l'observer alors qu'il est à côté de moi. Bien que d'un coup je sente ma main se soulever légèrement et j'avoue que je ne peux que sourire en voyant qu'il me la tiens... Quoi il a peur que je me fasse pipi dessus ? S'il savait le nombre de fois où je me suis fait opérer. « Je vais vous laisser. Et je vais aller regarder ce brillant chirurgien vous soignez de la salle là-haut. Et on se reverra en salle de réveil. » J'hoche alors juste la tête n'étant pas capable de lui répondre de toute les manières alors que peu après je me retrouve sous un masque qui ne tarde pas à m'endormir... Pour le reste c'est le blanc total.
Me réveillant beaucoup plus tard, j'entrouvre les yeux, rapidement éblouis par la lumière je les referme en grognant .. Mon corps me fait alors tout le plaisir de me fait ressentir des douleurs qui me semblent venus de nul part. Et là … C'est la panique. J'ai comme l'impression d'être revenu au moyen orient je me met à respirer très rapidement ma cage thoracique me brûlant alors que j'ouvre en même temps complètement les yeux. Ne reconnaissant absolument pas l'endroit je me crispe la peur couvrant mon cerveau tout autant que la sueur commence à perler sur ma peau. La terreur me prend au tripe et je cherche autour de moi un visage connu « AMELIA ! » ouais parce que disons que là j'ai encore un peu oublié que la dite Amelia était six pieds sous terre.

M'installant sur un siège je profite de rester plus tard à l'hôpital pour remplir les dossiers que j'ai à faire alors que je reste silencieux dans cette salle qui n'a pour musique que le moniteur cardiaque de ce Sonic Thompson. Le temps passe donc lentement alors que je reste concentré. Bientôt distrait par une augmentation rapide de son rythme cardiaque. Je relève la tête regardant le moniteur qui me fait froncer les sourcils alors que e pose les dossier sur le siège à mes côtés m'avançant pour traverser la chambre. Ok il semble se réveiller... AMELIA ! Il me fait sursauter alors que je rejoins son lit rapidement. Mr Thompson calmez-vous. Vous êtes à l'hôpital de San Francisco, vous avez été transporté ici après l'accident du bus, vous vus en souvenez ? Je demande avec douceur et calme cherchant à lui apporter le plus d'information et de calme pour essayer e l'apaiser alors que je baisse le son du moniteur. Je fais alors le tour du lit allant regarder sa dose de médicament alors que je me penche ensuite vers lui, intrigué par le prénom. Oui c'est ça qui m'intrigue toujours chez les patients.. leurs vies. Ca me fascine de découvrir autant de personne à longueur de temps, de les aider, de les soigner tant bien qu'on le peut. Votre intervention c'est déroulé comme prévu...Comment est votre douleur ? Je demande en regardant le reste des informations sur le moniteur, son illusion provenant sans doute d'un stresse dû au réveille plutôt qu'à une conséquence de l'intervention qui s'est très bien déroulée.

« Mr Thompson calmez-vous. Vous êtes à l'hôpital de San Francisco, vous avez été transporté ici après l'accident du bus, vous vus en souvenez ? » Quoi ? Pardon ? Tournant la tête vers la voix je reconnais alors le gamin … Et tout me reviens d'un coup … C'est pas pour autant que je ne choppe pas sa main. Main que je serre un peu histoire de me mettre en tête qu'il est réel que je suis pas fou que le moyen orient est loin.. .Très loin... « Votre intervention c'est déroulé comme prévu...Comment est votre douleur ? » Douleur ? Je le fixe toujours reprenant alors un peu ma respiration tout en essayant de me … Remettre de mes émotions. Je lâche sa main « Désolé pour ça... » Puis je reste un temps à respirer me calmant une nouvelle fois .. Bordel mais faut que mon cerveau arrête de me jouer des tours me prenant la tête entre les mains je me répète que je suis à San Francisco et que tout va bien pendant une dizaine de seconde. Allez Sonic .. ça va .. .Tout ça .. C'est dernière toi c'est fini .. Allez respire .. Tout va bien.. Je regarde ensuite à nouveau le garçon à côté de moi. « ça va … ça va … ça .. tire un peu ça brûle aussi mais .. C'est normal c'est le post op. » je passe alors une main sur mon cou pour prendre mes plaques militaire ce qui a parfois le don de me calmer un peu plus .. Sauf que je les sens pas ..Je tapote alors cherchant à nouveau sans les trouver « mes plaques ? Elles sont où mes plaques ?! » .. Surtout pas de panique à bord.

Je reste donc calme essayant de le calmer à son tour alors que je le sens saisir ma main et me la broyer littéralement. Hé, mes mains sont faite pour devenir chirurgienne, faut pas me les abimé, j'y tiens à ça ! Cependant je ne dis rien restant à ses cotés alors qu'il me fixe l'air un peu déboussolé. Ce mec est réellement... étrange. Je le sens lâché ma main et intérieurement je soupire de soulagement bougeant doucement mes doigts alors qu'il se calme peu à peu, le moniteur derrière moi se calmant pour en effet montrer qu'il s'apaise un peu. Désolé pour ça... Je sourie doucement. Ne vous enfaite pas, c'est rien. Je rétorque alors en observant son visage, son regard semblant à la fois d'un extrême calme autant qu'un truc plus compliqué alors que son stresse semble cependant reculer peu à peu au fur et à mesure du temps. Il reste silencieux et j'en fais de même le laissant reprendre ses esprits alors qu'il respire fortement et doucement, preuve qu'il essaye de se maitriser. Bien. Du moment qu'il ne bouge pas trop pour ne pas faire sauter ses points de suture ou faire de plus gros dégâts moi ça me va. ça va … ça va … ça .. tire un peu ça brûle aussi mais .. C'est normal c'est le post op. Je hoche doucement la tête à sa réponse et sa conclusion. Ok, il est donc souvent à situation post-opératoire ou quoi ? Parce que si on se fit à sa réponse. Je sourie doucement. Seriez vous donc un habitué de ces services ? Je demande avec politesse. Préférant largement le voir maintenant que lors de notre "rencontre" et de son arrogance et sa suffisance à me m'énerver à chaque secondes de mon travail.
Je le vois alors bouger lentement et son regard reprend légèrement du vif le moniteur s'accélérant de très peu. mes plaques ? Elles sont où mes plaques ?! Je met quelques secondes à savoir de quoi il parle alors que finalement je me rappelle de son collier que les infirmières lui ont retiré pour son opération. Je fronce les sourcils me redressant pour regarder dans la pièce, avant d'aller trouver la boite avec ses affaires, trouvant son porte-feuille et sa montre alors que je me saisis alors de la chaine où en effet des plaques militaires y sont accroché. Vous êtes soldat ? Je demande alors, en venant les lui donner.

« Seriez vous donc un habitué de ces services ? » Un léger sourire vient se planter sur mes lèvres à ces mots. Il a pas dû bien regarder mon corps lui … Je compte même plus les cicatrices et les opérations. J'en suis arrivé au point où limite je commence à m'en foutre d'avoir le corps charcuter de tous les côtés. Relevant alors la tête vers lui je lui réponds avec un calme tout à fait relatif « Non .. Enfin disons que j'ai assez d'expérience dans ce domaine pour savoir ce que ça fait. » Puis viens le moment de panique quand je ne trouves pas mes plaques. J'ai tellement l'habitude de les avoir autours du cou qu'elles sont limite devenu un anti stress. Je le vois se diriger vers une petite boite de laquelle il sort mon collier. Je soupire alors de soulagement tout en tendant la main pour qu'il me les donnes « Vous êtes soldat ? » « Merci. » Les remettant alors autours de mon cou je les prends dans ma main jouant avec avant de répondre à sa question. « J'étais. » Enfin je suis toujours, disons juste que je ne suis plus un simple soldat mais bon disons que je préfère rester un tant soit peu discret à ce propos. Jouant un temps avec je finis par dire, histoire de justifier mon coup de stress. « C'est une habitude dont j'ai pas réussi à me défaire de les avoir autour du cou. Ça me sert d'anti stress. » Je soupire alors légèrement avant de lever à nouveau la tête vers lui histoire de l'observer .. Il m'avait pas dit qu'il était interne ? Parce que bon dans mes souvenir c'est plutôt les infirmière qui vont s'occuper des réveils de patient. Non pas que je me plaigne de sa présence bien au contraire l'effet assez apaisant qu'il a sur moi est même des plus sympathique mais bon... Je ne peux m'empêcher de lui faire remarquer. « Je pensais pas que c'était les affaires d'un interne de s'occuper des réveil des patients.... Serais-je un privilégié ? » Nouveau léger sourire alors que par la suite je ferme un temps les yeux la fatigue étant toujours assez présente malgré les heures que j'ai du passer à dormir grâce à l'anesthésie .. Nouveau regard vers le gamin.. Il a des cratère sous les yeux c'est limite fou .. « la soirée a dû être longue tu devrais éventuellement aller te reposer un peu... »

Je l'observe un moment n'ayant pas vraiment observer son corps sur le moment j'étais plutôt concentré sur ses blessures. De plus je me suis focalisé sur sa santé et c'est vrai que j'ai pas regardé. Non .. Enfin disons que j'ai assez d'expérience dans ce domaine pour savoir ce que ça fait. Ok son dossier médical doit pas être bien léger, néanmoins je ne dis rien du tout. Ne voulant pas paraitre indiscret avec des questions qui n'ont rien à voir avec son état je me contente donc de hocher la tête simplement sans rien y répondre.
Ensuite je vais lui chercher ses plaques me doutant qu'il doit être de l'armée, à moins que ce soit genre à son père ou un truc dans le genre... Où à son mec... Quoi j'hypothèse comme je peux, il a dit qu'il avait pas de femme ni d'enfant, il a peut-être un mec quelque part dans le monde... ou qui est décédé se qui justifierait qu'il porte ses plaques. Ok parfois je dois dire que j'ai l'imagination très fertile. Et j'espère sincèrement que c'est pas ça, n'aimant pas vraiment posé des questions qui blessent les gens en leur rappelant des souvenirs. J'étais. ... C'est une habitude dont j'ai pas réussi à me défaire de les avoir autour du cou. Ça me sert d'anti stress. Il sourit légèrement, bon au moins il est moins agressif que juste avant son intervention, se qui est assez plaisant. Pourquoi ne plus y être ? Oui je suis de nature curieuse.

Je pensais pas que c'était les affaires d'un interne de s'occuper des réveil des patients.... Serais-je un privilégié ? Son sourire accompagnant la phrase me gêne un petit plus que s'il l'avait dit de manière méchante, cependant je ne vois pas e quoi ça peut-être mal de s’inquiéter pour ses patient. Et puis juste avant l'intervention il avait l'être stresser... et seul. Je sourie légèrement à sa dernière question. Si je dis oui aurais-je le droit à ne plus vous voir de mauvaise humeur ?... Je demande avec un sourire polie et malin. Je me disais que ça serait plus sympa que de se réveiller seul dans une chambre...et puis j'avais des dossiers à finir... Ok, faudrait m'expliquer pourquoi je me justifie en mentant légèrement sur les arguments de la fin mais tant pis. J'suis serviable j'y peux rien. Il ferme les yeux et son visage se confond avec tous ceux des patients qui se réveillent d'une opération lourde. la soirée a dû être longue tu devrais éventuellement aller te reposer un peu... Que c'est gentil, c'est vrai qu'elle a été longue mais bon... Regardant son rythme cardiaque au moniteur, j'observe les autres données. Je comptais y aller ne vous en faites pas je vous laisse tranquille... Essayez de dormir un peu, les infirmières viendront faire vos soins dans peu de temps..

« Pourquoi ne plus y être ? » J'hausse un sourcil à sa question l'observant alors en retour. Tu penses tout de même pas que je vais te raconter ma vie mon petit ? A mon grand étonnement je ne l'envoie pas complètement chier lui disant simplement. « Tu es bien curieux... » Par la suite je suis à mon tour un minimum curieux lui demandant ce qu'il fait ici et si j'étais son petit préféré de la soirée « Si je dis oui aurais-je le droit à ne plus vous voir de mauvaise humeur ?... » Je souris un peu plus relevant les deux sourcils tout en le regardant semblant à semi étonné alors que je dis d'une voix amusé. « De bonne ou de mauvaise humeur je suis toujours un délice à vivre. » … Ou pas je vous l'accorde. « Je me disais que ça serait plus sympa que de se réveiller seul dans une chambre...et puis j'avais des dossiers à finir... » Mouais disons que ça se tiens un minimum … Bien que bon c'est tout de même étrange qu'il est choisi ma chambre. Mais bon... On va rien dire. « Hum... Okay … Pourquoi pas après tout. » Par la suite le contre coup de la fatigue se fait légèrement sentir ce qui me permet de remarquer qu'il est au moins dans le même état que moi. « Je comptais y aller ne vous en faites pas je vous laisse tranquille... Essayez de dormir un peu, les infirmières viendront faire vos soins dans peu de temps.. » Non mais je disais pas ça pour que tu partes voyons... Roh .. Ces jeunes ils interprètent tout mal... Je m'étire alors légèrement tout en faisant attention à ne pas faire sauter mes points de suture bien que je grimace un peu dû à la légère douleur. « j'ai déjà beaucoup trop dormi si tu veux mon avis, toi par contre tu as des cratère sous les yeux c'est pas le top pour ne pas faire peur au patient. » Et avec ça il a droit à un nouveau sourire.

Tu es bien curieux... Comment se faire remettre à sa place avec politesse. C'est déjà ça il l'a fait avec gentillesse et non pas sa brusquerie de ce soir. Enfin hier soir, vu l'heure tardive, ou plutôt matinal de ce nouveau jour. Je sourie légèrement hochant la tête. Veuillez m'excusez.. Je rétorque donc ne cherchant donc pas à en savoir plus, se qui m'attriste un peu. Oui je suis curieux, irrationnellement curieux. D'ailleurs c'est ça qui m'a surtout fait sauter mes deux années de mon parcourt scolaire, trop curieux, j'allais feuilleter les programmes futurs et je comprenais de manière fortement rapide. On m'a quelque fois traité de génie, se que je ne suis pas, je suis juste curieux, et passionné quand j'apprends de nouvelles choses qui me plaisent. Bref. Ensuite il pointe du doigt le fait que je sois présent et sur le coup je sais pas quoi répondre. Pourquoi je suis là ? J'en sais rien, sa mauvaise humeur et son côté "sale type" associé à sa coup de flippe avant l'opération m'ont sans doute interpellé. De bonne ou de mauvaise humeur je suis toujours un délice à vivre. Je rie à sa phrase sur le coup ne sachant pas vraiment si c'est une blague, enfin je l'espère parce que s'il le croit... Je me laisserais le droit de touer de cela...

Me reprenant en lui disant que je vais donc le laisser tranquille, je jette un regard à ma montre. Relevant la tête je le vois s'étirer et je le surveille ayant pas vraiment envie qu'il foute en l'air le travail du chirurgien, cependant il semble y faire attention, une simple grimace venant perturber son visage. j'ai déjà beaucoup trop dormi si tu veux mon avis, toi par contre tu as des cratère sous les yeux c'est pas le top pour ne pas faire peur au patient. Oui j'ai compris j'ai des cratères sous les yeux, ça va j'y peux rien si je dors pas beaucoup entre mes gardes. Enfin pour une fois qu'on critique mon visage au lieu de me traiter de "mignon petit adolescent" ça change. Je hais quand mes collègues de la même années me disent ça. Je suis moins âgé certes, mais j'ai pas la tête d'un pré-pubère ! C'est le lot des médecins ça. Avoir des cernes et faire quand même le boulot. Reposez vous quand même l'infirmière viendra vérifier vos points de sutures et prendre votre tension. Restez calme les prochaines heures. Je répond avec un réelle sourire amusé, alors que je m'éloigne de son lit allant ranger les dossier sur le sièges.

« Veuillez m'excusez.. » Mouais disons que ça passe pour cette fois. J'hoche simplement la tête histoire de lui montrer que je ne tiens pas rigueur de sa curiosité. Après tout c'est un medecin et ces gens là ils avalent de l'info comme des petits pains. Tiens .. ça le fait rire que je trouve mon caractère des plus faciles... C'est qu'il pourrait me vexer... Enfin il faut quand même avouer que je n'ai pas forcement été des plus sympa avec lui cela dit pour ma défense c'est pas non plus mon rôle. « Je me laisserais le droit de touer de cela... » Je ris légèrement à mon tour. Il a pas tord il a pas tord... Le voyant regarder sa montre je me demande combien de temps il lui faudra encore pour trouver autre chose à faire que me tenir compagnie. Non pas que je ne sois pas intéressant bien au contraire quoiqu'il fait peut être parti de ces médecins qui n'ont de l’intérêt pour un patient que lorsque celui-ci peut leur faire vivre une super opération. Faut pas croire ils sont plus nombreux qu'on le croit. Enfin le gamin n'a pas l'air comme ça … Au contraire je pense qu'il est plus du genre à couver tous ces patients même les plus chiant. Et ça me tue de le dire mais j'en suis la preuve vivante. « C'est le lot des médecins ça. Avoir des cernes et faire quand même le boulot. Reposez vous quand même l'infirmière viendra vérifier vos points de sutures et prendre votre tension. Restez calme les prochaines heures. » Tiens en plus j'ai droit à un sourire. Enfin j'ai envie de dire. « Mouais, c'est pas moi qui vais te faire un cours sur les bien fait du sommeil de toute les manières.. Mes points ont l'air d'aller mais bon qu'elles vérifient toujours … » Quoique lui aussi aurait pu le faire vu qu'il était là.. Après tout ça lui prendra quoi... 2 minutes ? « Enfin dis moi... Je suis vraiment obligé de les attendre ? Tu peux pas le vérifier ? Si ça tenait qu'à moi je le ferais moi même mais bon si ça peut éviter que je perde encore du temps ici .. Non pas que je n'aime pas ta compagnie mais l'hopital c'est pas forcement mon endroit préféré sur terre. » Oouh moi je dois encore être un peu sous les effets du gaz ou de l'anesthésiant pour parler comme ça..

Le temps avait largement filé depuis ce matin où j'étais partit de la maison. ET je me rend clairement compte en jetant un regard sur ma montre alors que cet homme me conseil indirectement que je devrais aller dormir un peu. C'est pas faux, mais disons que pour "bien" dormir, il faut que je rentre jusqu'à mon appartement, ok qui n'est qu'à dix petites minutes à pied d'ici mais bon... parce qu'ici les salles de gardes, généralement faut croire que j'y suis toujours dérangé, une urgence, quelqu'un qui débarque et me réveille... où quelqu'un qui débarque "pour me réveiller et me tenir éveillé"... Bref.
Mouais, c'est pas moi qui vais te faire un cours sur les bien fait du sommeil de toute les manières.. Mes points ont l'air d'aller mais bon qu'elles vérifient toujours … Je soupire à la énième fois où il me tutoie tel un gain de dix ans. Je ne dis rien sur ce sujet ayant bien mit ça de côté depuis les urgences quand il a faillit me tomber dessus. Sa phrase m'amuse quelque peu alors que je regarde ses constantes. Oui, j'ai du en entendre parler quelque part en cours de médecine... Je répond simplement à cela. Je retourne onc vers mes dossiers les ramassant en tas les prenant alors que lui reprend la parole. Enfin dis moi... Je suis vraiment obligé de les attendre ? Tu peux pas le vérifier ? Si ça tenait qu'à moi je le ferais moi même mais bon si ça peut éviter que je perde encore du temps ici .. Non pas que je n'aime pas ta compagnie mais l'hopital c'est pas forcement mon endroit préféré sur terre. Je tourne le regard vers lui en l'observant. LE fait que je les regarde ne vous fera en rien sortir ce soir. Vous allez devoir rester jusqu'à minimum deux jours ici et ensuite revenir dans une semaine... Mon bipeur me faisant me détourner de la conversation, j'y observe le nom de Tim, un "collègue" dont je me passerais aussi bien de la présence que le fait que ça manquerait peut-être. Même si le cas de l'homo refoulé, arrogeant qui reconnaitrait jamais avoir prit son pied en salle de garde... c'est d'un ennui total quand il vous snob après. Bref. Je pose mes dossiers sur la table servant à ses futurs plateaux repas, alors que j'attrape une pair de gant près du mur pour revenir près de lui. Cependant vous pourrez ensuite être tranquille pour le reste de la nuit... je peux vérifier... allongez vous. Je dis doucement alors que je baisse légèrement la couverture de son lit remontant sa blouse d’hôpital sur le large pansement le long de son abdomen. Défaisant avec lenteur et soin le sparadrap je le soulève pour regarder la plaie refermé et à vif alors que mes doigts se posent avec une infinis légèreté dessus testant juste la solidité... restant silencieux un moment je termine cela, recollant avec douceur le pansement alors que mon regard croise dans le couloir la silhouette de Tim sortant d'une chambre de patient, le suivant un instant du regard, je remet la chemise en place de monsieur Thompson. Tout est parfait. Vos constantes sont correctes malgré votre stresse, et la cicatrice tient la route avec perfection. Je vais aller signaler cela aux infirmières pour qu'elles vous laissent donc dormir...

« Oui, j'ai du en entendre parler quelque part en cours de médecine... » Je me contente de soupirer alors, après tout il fait ce qu'il veut ce gamin. Enfin peut être pas, s'il prend l'habitude pas dormir comme ça, son bloc opératoire ça va devenir une boucherie. Cela dit malgré son manque de sommeil je suis quasi sûr qu'il peut vérifier cette foutue nouvelle cicatrice comme ça avec un peu de chance je pourrais retourner à la maison … « Le fait que je les regarde ne vous fera en rien sortir ce soir. Vous allez devoir rester jusqu'à minimum deux jours ici et ensuite revenir dans une semaine... » … Quoi ? Pardon ? Je reste sur le coup un peu sans voix face à cette mauvaise nouvelle. J'ai pas envie de rester là deux jours moi ! J'ai mieux à faire merde ! Je soupire alors à nouveau complément blasé alors que son bipeur sonne et qu'il fini par déposer des dossiers sur la table... Allez vas y dis moi que tu bluffais et que je peux sortir ce soir... « Cependant vous pourrez ensuite être tranquille pour le reste de la nuit... je peux vérifier... allongez vous. » Crap. « C'est complètement con je suis en état de rentrer sérieusement … » Par la suite cependant je m’exécute m'allongeant sur le lit pour qu'il vérifie. En voyant la taille du pansement je fronce les sourcils avant de soupirer une nouvelle fois. Encore un boucher qui s'est occupé de moi apparemment. J'en ai marre.. Il enlève le pansement me tirant au passage quelques grimaces de douleur je sursaute même légèrement quand il touche la cicatrice c'est que ça fait mal cette connerie ! Voyant qu'à un moment il semble distrait je tourne la tête vers la source de sa distraction... Okay un autre medecin … Pourquoi pas après tout. Par la suite il remet tout en place à mon plus grand malheur. « Tout est parfait. Vos constantes sont correctes malgré votre stresse, et la cicatrice tient la route avec perfection. Je vais aller signaler cela aux infirmières pour qu'elles vous laissent donc dormir... » Je soupire à sa dernière phrase. Bien que je suppose que je devrais le remercier pour avoir fait quelques choses qu'il n'avait pas à faire … En même temps à la base il n'était même pas censé être là. Je relève alors simplement le regard vers lui. « Y'a vraiment pas moyen que je sorte aujourd'hui ? Vous renvoyez des patients chez eux pour moins que ça … Même si je dois signer une decharge j'm'en fiche. » Bah quoi ? On peut toujours essayer de négocier. Et puis c'est pas comme si je voulais vraiment dormir dans un foutu hopital déjà que chez moi j'ai énormément de mal à garder un sommeil un tant soit peu calme alors ici..

C'est complètement con je suis en état de rentrer sérieusement … Mais oui bien sur, il sort d'une opération lourde et non préparé, il vient de se réveillé il y a même pas dix minutes et il pense sincèrement qu'il va sortir aussi vite ? Je me demande quels hôpitaux il a fréquent avant celui-ci mais j'espère sincèrement pour l’Amérique que ce n'est pas dans ce pays qu'il a pu sortir si vite d'intervention médicalisées. Vous êtes encore sous morphine, croyez moi vous vous sentiriez en moins grande forme si je vous l'enlevais... Je me contente de répondre sur ce point là, et non pas sur l'autre parce que de toute manière je ne vais surement pas accepter sa sortie de l'hôpital alors qu'il sort tout juste du bloc.
Je m'occupe donc de vérifier si pour le moment sa cicatrice tient le coup alors que je rabaisse ensuite sa chemise d'hospitalisation lui remettant poliment les draps, de toute manière s'il y a un problème ça ne se verra que dans les heures à venir voir demain, pour le moment je ne peux pas faire grand chose de plus. Y'a vraiment pas moyen que je sorte aujourd'hui ? Vous renvoyez des patients chez eux pour moins que ça … Même si je dois signer une decharge j'm'en fiche. Mais c'est qu'il ne vas pas lâcher l'affaire, à croire qu'il a jamais apprit se que veut dire "non", où alors on ne lui a jamais dit non, mais dans tout les cas ici c'est un non formel. Irrévocable ! Je sourie en allant reprendre ma pile de dossier au bout du lit observant l'homme, ses traits tiré par la fatigue de l'opération n'aidant surtout pas à changer d'avis. On ne renvoi personne sortant de chirurgie dans un si bref délais monsieur Thompson. Maintenant reposez-vous... Un médecin passera vous voir dans la mâtiné. Bonne nuit. Je termine de noter le contrôle que j'ai effectué sur ses points, sur son dossier, et je reprend mes dossiers sortant de sa chambre en abaissant un peu l'intencité de la lumière pour lui permettre de se reposer tranquillement.

« Vous êtes encore sous morphine, croyez moi vous vous sentiriez en moins grande forme si je vous l'enlevais... » Je soupire. Blasé. Au pire il n'a qu'à m'en prescrire de la morphine et ça ira tout aussi bien. Je laisse pas tomber donc redemandant à partir peu après... Et vu son air et son léger sourire ça va toujours être non je crois... « On ne renvoi personne sortant de chirurgie dans un si bref délais monsieur Thompson. Maintenant reposez-vous... Un médecin passera vous voir dans la mâtiné. Bonne nuit. » Nouveau soupire de ma part. Il abaisse l'intensité de la lumière alors que je le regarde partir. «  Bonne nuit à toi aussi ouais.. » Je pose ensuite à nouveau ma tête contre l'oreiller fermant un temps les yeux je réfléchis … Ils m'ont même pas complément ouvert … Je vois pas ce que je fous encore là sérieusement. Je me redresse finalement dans mon lit regardant au alentours .. Pas de médecin. Pas d'infirmière. Parfait. J'enlève alors mes perfusion .. J'éteins le moniteur pour pas qu'il commence à biper comme pas permis quand j'enlèverais les émetteur. Émetteur que j'enlève quelques secondes plus tard avant de me mettre en position assise prenant une grande respiration avant de poser mes pieds par terre me tenant au lit pour me redresser je grogne quand la douleur me parcours de part en part .. Putain de cote de merde … Attrapant un piquet qui sert à se balader avec les perfusions je fais quelques pas … Parfait je marche. Enfin .. Presque. M’entraînant quelques minutes dans la chambre je finis par virer ma blouse aussi enfilant mes vêtement qui sont avec mes affaires non sans difficulté .. Le tout doit au moins me prendre une bonne heure … Et puis je sors de la chambre … N'ayant vraiment pas bonne mine et encore moins une démarche assuré .. Je marche cependant dans l’hôpital quitte à me tenir au mur de temps à autre. Sauf que bien entendu tout ne pouvait pas aller aussi bien … Au détour d'un couloir je tombe nez à nez avec le gamin... Du coup je soupire. « Je te l'avais dis que j'allais bien... Et t’étais pas censé dormir toi ? » Bah .. On peut toujours essayer ..

Bonne nuit à toi aussi ouais. "bonne nuit à VOUS ! " à vous bordel ! Mince alors cet homme ne peut-il pas être polit ? J'ai l'impression qu'il s'adresse à un gamin. Mince je suis son médecin tout de même . Cependant encore une fois je ne dis rien, parce que finalement... je le trouve assez sympa en dehors de ça. Au fond il a l'air d'être un râleur un peu attachant non ? Je quitte donc sa chambre allant ranger les dossier quasiment terminé au secrétariat et rejoignant la salle des internes alors que je vire mes fringues enfilant pantalon " de costume" , enfin pantalon habituel et slim et un tee-shirt plus ou moins froissé vu le temps qu'il a passé au vestiaire plutôt que sur moi, ma veste et mes chaussures et je file. Me passant une main dans les cheveux e passe devant le distributeur m'achetant un sandwich qui me fera office de dîner et ça sera très bien. Je mangerais mieux demain midi à la cafèt c'est tout. Et je marche donc dans les couloirs pour rentrer à l'appartement m'étaler sur le canapé parce que oui une fois m blouse enlever, la fatigue tombe réellement quand j'ai plus la pression de ma garde et je suis juste HS.

Marchant tranquillement je tourne à l'angle d'un couloir manquant de me percuter dans un des patients alors que je fais un pas en arrière revenant à la réalité.... et à son identité. Non mais il est sérieux là ?! Je te l'avais dis que j'allais bien... Et t’étais pas censé dormir toi ? Je le fixe avec désaccord. Oui j'y serais si mes patients jouaient pas aux gamins à vouloir sortir en douce ! Je claque ma langue regardant le couloir en appelant une infirmière lui demandant de loin un fauteuil roulant. Exaspérant ce mec ! Vous êtes pas censé être dans un lit à vous reposer de votre chirurgie vous ?! Je vais vous faire attacher. Je préviens réellement capable de demander en effet à la sécurité de le faire, pour son propre bien. Je serais au lit si chaque patient n'était pas du genre à demander encore plus d'attention. Venant près de lui, je le soutiens alors, remerciant l'infirmière qui m'aide à le poser dans son fauteuil. Si vous voulez sortir dans peu de temps tenez vous tranquille Mr. Thompson, sinon je vous jure que ça ne sera pas deux ou trois jours qu'ils vont vous garder.

Oh boy .. Vu son regard il va définitivement pas faire comme si il m'avait pas vu … Nouveau soupire de désespoir quand il claque sa langue appelant au passage une infirmière .. Infirmière que j'essaie de renvoyer d'un signe de la main … et qui ne m'écoute pas d'ailleurs. Diantre. « Vous êtes pas censé être dans un lit à vous reposer de votre chirurgie vous ?! Je vais vous faire attacher. » Moi ? Sortir d'une chirurgie ?! Nan mais non voyons c'est la fatigue qui vous monte à la tête mon bon monsieur … En plus il me menace de me faire attacher et j'avoue que sur le coup je ne peux empêcher un petit sourire de venir sur mes lèvres. « Mais non voyons il faut pas prendre de tel mesure … » Dis-je dans un calme tout à fait relatif. « Je serais au lit si chaque patient n'était pas du genre à demander encore plus d'attention. » Moh c'est mignon il fait attention à moi... Quand il passe à mes côté je lève les yeux au ciel surtout en voyant le fauteuil peu après «  ça va … je peux marcher je t'assure … J'ai pas léviter de ma chambre à ici tu sais... » Rien à faire il me fou quand même dans le fauteuil ! C'est fou ça ! Et les souhaits du patient on en fait quoi hein ? On les fous à la poubelle ?! Mais quel honte ! Dans quel monde vit on je vous le demande ! « Si vous voulez sortir dans peu de temps tenez vous tranquille Mr. Thompson, sinon je vous jure que ça ne sera pas deux ou trois jours qu'ils vont vous garder. » J'affiche alors un air semi outré un peu surjoué. «  Que de menace venant de la part d'un si joli visage. Mais tu sais Dearie je ne pense pas que tu veuilles me garder trop longtemps... » Après tout c'est pas que je sais être chiant mais un peu … Le regardant je vois le sandwich qu'il a à la main soupirant une nouvelle fois « Tu sais c'est pas avec ça que tu vas te nourrir mon vieux. » Bah oui il m'a chopé je vais retourner dans mon chambre donc j'ai le droit d'être chieur.

Mais non voyons il faut pas prendre de tel mesure … Vas-y abuse de ma gentillesse mon bon monsieur, amuses toi donc. Je reste silencieux ne rétorquant rien à ses paroles alors que j'attire donc le fauteuil à moi et qu'on s'attache à le mettre dedans. ça va … je peux marcher je t'assure … J'ai pas léviter de ma chambre à ici tu sais.. Je soupire demandant à l'infirmière de m'amener à sa chambre un quitte de perfusion et des calmants alors que je reviens à son visage l'observant en fronçant les sourcils. On vous a pas apprit l'obéissance à l'armée, hum ? Je demande cependant avec politesse ne m'emportant en rien alors que je coince le sandwich dans ma poche de veste poussant sn fauteuil dans le couloir reprenant le chemin jusqu'à sa chambre.

Que de menace venant de la part d'un si joli visage. Mais tu sais Dearie je ne pense pas que tu veuilles me garder trop longtemps... Je lève les yeux au ciel continuant d'avancer en secouant la tête. En même temps c'est sur que s'il fait ce genre de cirque chaque soir et que je suis de garde, en effet je ne vais pas apprécier le garder longtemps dans ces lieux. Mais j'ai pas mon mot à dire et le bienêtre des patients passe avant le reste.. Je voudrais surtout que vous guérissiez bien pour vous renvoyer en bonne santé chez vous. Je rétorque avec diplomatie et politesse. Tu sais c'est pas avec ça que tu vas te nourrir mon vieux. Je passe la porte de sa chambre amenant l fauteil près du lit alors que je pose mon sandwich et ma veste sur le fauteuil plus loin. Avec tout mon respect, de nous deux je me demande qui est le plus vieux.. Je ne peux m'empêcher de répondre alors que je le laisse remonter sur son lit l'aidant quand même un peu. Vous avez besoin d'aide pour vous déshabiller ?

« On vous a pas apprit l'obéissance à l'armée, hum ? » Je rie à ces mots. «  Well ils ont essayé. » Par la suite j'ai même droit à une ballade en fauteuil pousser par ce ô combien merveilleux médecin au cheveux blond indomptable. Ahhh faut croire que je l’énerve un peu vu comme il lève les yeux au ciel ce qui me fait sourire encore plus. « Je voudrais surtout que vous guérissiez bien pour vous renvoyer en bonne santé chez vous. » Blablabla. JE SUIS EN BONNE SANTE ! Ne le vois t-il pas ? J'ai -presque- toute mes capacité, je repond au question, je suis gentil … Sérieux qu'est ce qu'il lui faut de plus ? Je m'inquiète même pour sa santé quand je lui parle de son sandwich ! « Avec tout mon respect, de nous deux je me demande qui est le plus vieux.. » … Pardon ? Qu'est ce qu'il veut dire là ? Hey... Il se foutrait pas de moi par hasard ? Sale gosse. Tous pareil. On est gentil et voilà ce qu'on récolte. Je remonte cependant dans mon lit sans rien ajouter le regardant ensuite alors que je remonte les couverture sur moi . « Vous avez besoin d'aide pour vous déshabiller ? » God no.. je soupire fortement. «  Il faut vraiment que je me déshabille encore ? Je préfère dormir avec mes fringue qu'avec la blouse … » Au moins avec ça mon magnifique fessier n'est pas à l'air.

Well ils ont essayé. Et bien je les plains fortement alors ! Non mais sérieusement c'est quoi ce mec là ?! Où alors il s'est fait virer de l'armée parce que justement il ne respectait pas assez les règles ? Quoi je suis curieux et ses plaques métallique de tout à l'heure me revienne un bref instant en tête. Un instant seulement. Parce que bon il me donne pas vraiment le temps de réfléchir à plein de chose, vu que c'est pire qu'un gamin que l'on doit surveiller ! Soupirant en le ramenant donc dans sa chambre je n'appelle pour le moment pas la sécurité bien que si je veux m'en aller dormir, je sens que soit deux mecs se postent pour le surveiller soit ils vont l'attacher et dans les deux cas, n'étant pas vraiment dans le genre extrême, j'aime pas trop ces solutions. Je les aime pas du tout non plus. Mais il le chercher aussi, généralement les gens attendent deux jours avant d'être pénible ! Mais non, lui il a encore de la morphine dans le sang et pourtant il est pas possible. Mince j'ai pas tellement envie de voir se que cela sera dans deux jours. Espérons qu'il ne redevienne pas réellement méchant comme en début de soirée.

Le laissant s'asseoir sur son lit je propose de l'aider à se déshabiller. Il faut vraiment que je me déshabille encore ? Je préfère dormir avec mes fringue qu'avec la blouse … C'est à mon tour de soupirer le regardant avec un sourire un peu blasé, finalement il le chercher vraiment à jouer avec mes nerfs ?! Je devrais peut-être laisser les infirmières gérer, 'est leur rôle, non ? La question monsieur Thompson n'était pas de savoir si vous voulez vous déshabiller, mais si vous avez besoin d'aide. Enlevez votre pantalon et votre tee-shirt. Vu leur état je pense pas que ce soit des plus hygiénique en plus du confort pour vos blessures. Je reprend l'aidant à ôter son tee-shirt alors que j'attrape sa blouse soupirant intérieurement en me rendant compte que c'est absolument pas mon boulot ça.

Oh tiens enfin un soupire d'agacement. C'est qu'il est pas aussi calme qu'il y paraît le petit jeune. Je souris alors. « La question monsieur Thompson n'était pas de savoir si vous voulez vous déshabiller, mais si vous avez besoin d'aide. Enlevez votre pantalon et votre tee-shirt. Vu leur état je pense pas que ce soit des plus hygiénique en plus du confort pour vos blessures. » Rah … Tu parles mon t-shirt est très bien pour dormir .. Mon jean aussi... Franchement c'est quoi le truc qu'ils ont pour tous nous garder à moitié nu comme ça … Je soupire me retrouvant limite ensuite avec le gamin qui me déshabille. Mais genre vraiment sans gêne ce type du coup une fois mon t-shirt enlever je le regarde récupérer la blouse lui disant avec mon plus beau sourire. «  Tu sais les seules personnes qui ont le droit de m'enlever mon t-shirt comme tu l'as fais sont des personnes avec qui j'ai couché. » … C'est pas sorti comme je voulais que ça sorte .. Ouh cette morphine a de drôle d'effet sur moi du coup je relève un peu plus la tête vers lui « Mais je suis pas un pedophile t'as pas à t'inquiéter. Bien que tu sois pas mal je dois l'avouer. » … Ca non plus c'est pas sorti comme je le voulais. Ahhhh les joie de la morphine ! Ou pas.

Attrapant la blouse d’hôpital je la remet à l'endroit avant de me tourner vers lui... Ah il sait sourire ?! Vraiment, j'aurais aimé avoir ce genre de chose plus tôt dans la soirée, histoire d'éviter de m'en prendre plein la gueule. Tu sais les seules personnes qui ont le droit de m'enlever mon t-shirt comme tu l'as fais sont des personnes avec qui j'ai couché. Pardon ?! La sur le coup je ne peux m'empêcher de le dévisager un peu perdu. Ouai enfin je pense pas qu'il me fasse des avances, j'suis pas sur qu'il est une seule fois joué au jeu de la bouteille et qu'il soit tombé sur un mec alors bon... Cependant je m'attendais pas à avoir ce genre d'humour un peu bizarre et louche. Il y a une première fois à tout alors. Et non je ne parle pas d'une première du genre ... un homme et un homme. Non mais c'est faux et puis d'ailleurs pourquoi je pense que ça pourrait être prit dans ce ses là ?!!! Il a dit que généralement les gens qui faisaient ça avaient couché avec lui, ba une première qu'on le lui retire sans sexe. C'est tout d'abord !
Mais je suis pas un pedophile t'as pas à t'inquiéter. Bien que tu sois pas mal je dois l'avouer. Ok d'accord je vais revoir mon idée de ne pas appeler la sécurité, parce que là... ça commence à devenir un peu bizarre. Je rie légèrement bien que sachant pas trop se quel pied danser alors que je lui tend la blouse ne l'aidant pas à la mettre ni à virer son pantalon. Tant mieux alors. Les enfants ont leur sexualité sauves. J'ironise légèrement alors que je jette un regard à la porte, soupirant intérieurement de soulagement à l'infirmière qui arrive avec le kit de perfusion et les calmants qui devraient le faire se reposer. La remerciant elle s'en va et j'attrape des gants prenant le tout. Vous vous allongez s'il vous plait ?

Ah aha … ahah... Merde. Vu son air le pauvre petit a l'air tout simplement choqué. Oh puis ça va si y'a que ça pour le choquer c'est qu'il doit être bien innocent le pauvre garçon. « Il y a une première fois à tout alors. » Well au moins il a un minimum de reparti. Et moi je m’enfonce dans ma merde un tout petit peu après … Ce qui lui fait encore avoir des sueurs froides qui me ferait presque rire si j'étais pas dans un état aussi faible. C'est vrai quoi regardez le … Pauvre petit … Il me tend la blouse style de rien et je la prends souriant toujours à ce médecin un peu à part. « Tant mieux alors. Les enfants ont leur sexualité a sauves. » Je ris légèrement tout en enfilant la blouse virant mon jean peu après bien que ça m'ennuie de me retrouver encore à moitié nu comme ça. Je suis pas exhibo moi. Remontant les couvertures sur moi par la suite je le regarde alors fronçant les sourcils en le voyant avec ces gants et le kit qu'il a en main. « Vous vous allongez s'il vous plaît ? » Je me renfrogne. « Pourquoi ? C'est quoi que tu vas m'injecter ? » Ah c'était trop beau pour être vrai ! La paranoïa reprend le dessus et mon corps le montre clairement. Je suis bien plus tendu que tout à l'heure. Prêt à ne pas me laisser faire. C'est pas que j'aime pas les piqûre c'est juste que moins j'ai de produit dans le sang mieux je me porte.

Il finit par enfiler la blouse et virer son pantalon alors que je vais poser ses affaires à côté pour ne pas encombrer le lit. Mince, j'suis censé être médecin pas nourrice quoi. Pourtant je n'en dit absolument rien continuant d'être polit et serviable l'infirmière me proposant de le faire bien que je lui dit ensuite que je vais m'en occuper. Elle repart donc tranquillement dans le couloir alors que je m'approche du lit de ce cher monsieur Thompson adorable patient rescapé d'un accident de moto qui aurait pu lui causer la mort. Rescapé ok, mais pas la peine d'être si énervant et enfantin. Mais encore une fois je garde mes réflexions pour moi, je sais très bien qu'en temps normal je ne penserais même pas à ça. La fatigue parle d'elle même il faut dire. JE m'approche ensuite prenant les gants et amenant la petite table de soin proche de son lit.

Pourquoi ? C'est quoi que tu vas m'injecter ? Sa voix sur le coup brutal me fait relever le regard vers lui surprit. Heu ok, on ne lui a pas non plus apprit à demander gentillement sans agresser les gens ? L'observant cependant je remarque son regard fixant l'anguille alors que je discerne une légère appréhension. Oh alors ça c'est amusant l'ancien militaire qui a peur des aiguilles... Je le regard restant calme alors que je lui montre la poche de liquide transparent. Un simple calmant pour la douleur, parce que la morphine va bientôt arrêter de faire effet. Et aussi pour vous apaiser et dormir tranquillement. Je prend alors un garot prenant doucement son bras pour le serrer au niveau de son muscle.

 Hiss hiss ! Recule avec cette aiguille ! J'aime pas les piqûre. J'y peux rien c'est plus fort que moi. Et puis il a pas l'air de la meilleure humeur du monde donc dieu seul sait ce qu'il aurait pu mettre dans sa foutu seringue... Ça m'est déjà arrivé de tomber sur un gros sadique qui après a prétendu s'être trompé de produit. Ce fût loin d'être drôle vous pouvez me croire ! Enfin tête d'ange ne serait pas du genre à faire cela … Si ? Cependant vu comme ma soudaine attitude agressive semble le surprendre je doute qu'il est voulu m'empoissonner ou quoique se soit. Il me montre la poche de liquide, ce qui ma foi n'est pas franchement utile jusqu'à preuve du contraire je ne sais pas en regardant un liquide ce qu'il contient. « Un simple calmant pour la douleur, parce que la morphine va bientôt arrêter de faire effet. Et aussi pour vous apaiser et dormir tranquillement. » Ah. Je tique légèrement à ces mots n'aimant pas plus que ça tout ce qui est calmant et compagnie... Pourtant je finis par lui tendre mon bras pour qu'il me mette un garrot. « Je t'ai pourtant dit tout à l'heure que j'avais déjà assez dormi... » C'est vrai quoi ! Entre l'opération et le réveil j'ai dû au moins dormir 8h c'est plus qu'il n'en faut pour un adulte. « Tu vas pas m'aimer quand j'ai trop dormi. A moins que tu ne sois plus là demain ? Et donc tu me laisseras de mauvaise humeur à une autre pauvre personne qui ne sait pas ce qui l'attend.. J'espère que tu l'auras sur la conscience. » dis-je dans un demi-sourire, pas vraiment sérieux m'enfin ce gamin et le second degrés ça a l'air de faire deux.