vendredi, 20h” J'errais dans les rues de San Francisco, tenant des bouquins contre moi, et dire que je devais bien étudier chaque page de ces livres. Cette simple idée me faisait déprimer. Pas de vacances pour moi apparemment. Voir Lorenzo, travailler chaque jour sans arrêt et revenir toujours avec un large sourire aux lèvres me motivait à faire pareil. alors je passais mes journées à la librairie ou au starbucks du coin entrain d'étudier les différents matières dont j'aurai besoin pour passer le test et arriver à réussir ma première année en criminologie. Je ne savais pas du tout pourquoi j'avais choisi de changer de filière. Sachant que j'avais déjà étudié le journalisme et que j'étais plutôt bien lancé avec les différents stage dans de grands magazines de mode. Enfin ça a été compliqué, surtout après m'être faite virer lorsque je travaillais comme stagiaire à Londres. Ce n'était pas du tout facile pour moi d'encaisser la mort de ma mère, ma maladie et le fait que je n'avais plus de travail. C'est ainsi que j'avais repris la drogue. J'essaie d'arrêter en ce moment, de faire abstraction, ne plus y penser. Des crises nocturnes, beaucoup de crises qu'Enzo a dû endurer, mais tout va pour le mieux du moins pour l'instant. Après une longue journée passée à torturer mon cerveau. J'avais décidé d'aller rendre visite à Capucine. Un peu à l'improviste. Nous étions assez proches pour que je débarque comme ça sans prévenir. J'arrive donc devant chez elle et sonne à sa porte. ”
J'avais passé ma journée à ne rien faire, trainant dans mon lit, sur l'ordinateur, devant la télé. Je profitais de mon peu de temps de repos, qui ne durerait pas longtemps étant donné que je devais bientôt partir en voyage pour un photoshoot pour VS. Prenant mon courage à deux mains, je décida de me lever pour retourner dans ma chambre. En fouillant dans mon armoire, j'en sortie de la drogue. Lorsque Jaxton et moi étions séparé, je m'étais remise à me drogué en ayant eu de mauvaise fréquentation pendant que je m'étais exilé en France. Je pensais que j'aurais réussit à m'en sortir rapidement, que tout ça n'était que provisoire, que je n'en aurais pas besoin autant qu'avant. Mais j'avais pue remarquer que la drogue me faisait toujours autant perdre des kilos qu'auparavant et il faut dire qu'on devient vite accro à se genre de chose. Alors même après que tu ce sois arrangé avec Jaxton, je n'avais pas sue arrêter. Personne ne savait que j'étais retombé dedans et puis, tant mieux pour moi. Je n'étais pas prête à entendre leur leçon de morale. Qu'on me laisse moi et mes problèmes. Ce n'était pas la mort, que de la drogue. Je m'apprêta de me faire une ligne alors que j'entendais la sonnette retentir. Je n'avais pas prévu de voir qui que ce soit aujourd'hui, je m'inquiéta rapidement en me disant que ça pourrait très bien être Sofya qui rentré sans ses clefs. Je cacha le tout sous mon lit rapidement, jurant en me rendant compte de ma connerie. Je me dirigea alors rapidement à la porte, ouvrant à la personne qui se trouver derrière celle-ci. Je fus ravie de voir que ce n'était personne d'autre que Katsya. Je lui souriais alors grandement en lui faisant signe d'entré. « Comment tu vas ? Je ne m'attendais pas à te voir aujourd'hui. », je ferma la porte derrière elle, me dirigeant dans la cuisine. « Va t'installer dans la chambre, tu veux boire quelque chose ? »
vendredi, 20h” J'attendais quelque bonnes minutes avant de la voir m'ouvrir, un sourire radieux illuminant ses traits. Je souriais à mon tour, malgré la fatigue. J'entrais ensuite tranquillement, je n'avais qu'une hâte : poser mes livres quelque part pour ne plus avoir à les tenir. Chose que je fis immédiatement. « Comment tu vas ? Je ne m'attendais pas à te voir aujourd'hui. » Je ne l'avais pas prévenu, et j'aurais peut-être dû le faire. Un petit message sur son mur facebook n'aurait pas été de trop, mais j'ai toujours été comme ça. Un brin spontanée et tête en l'air. « je sais, enfin ta maison est sur le chemin du retour. J'étais à la librairie aujourd'hui.. j'ai trop l'air d'une intello à dire ça hein? » J'avais un peu changé ces derniers temps. Voulant faire ce qui était bien, voulant me prendre en main. Je ne savais pas du tout si ça allait durer, et j'en doutais fortement. Mais Enzo m'aidait beaucoup à croire en moi. « Va t'installer dans la chambre, tu veux boire quelque chose ? » Je la regardais malicieusement, avec un petit sourire en coin. « Tequila baby. » Je laissais échapper un rire ensuite avant d'ajouter. « Non mais rien, de l'eau ça ira. » Je m'installais ensuite dans sa chambre, faisant rebondir le lit. J'étais habituée à venir squatter chez elle. Je me redressais ensuite, contemplant le lieu. Je regardais le sol sans grand intérêt, mes yeux se sont figés à la vue, de deux petits points blancs. Je les scrutais avec une très grande attention, posant ma tête sur le sol pour mieux les inspecter. C'est là où je remarquais le reste de la drogue sous le lit. ”
« Tequila baby. », j'entrais alors dans la cuisine, tout en riant légèrement suite à sa réplique. « Non mais rien, de l'eau ça ira. » Une fois dans la cuisine, j'ouvris le frigo, tout en y sortant une bouteille d'eau puis je pris deux verres que je remplis. Je les prend alors, me dirigeant dans ma chambre. Arrivé dans celle-ci, je remarqua Katsya, la tête sur le sol en train de contempler le dessous de mon lit. J'inspirais un grand coup tout en la regardant, restant silencieuse durant quelques secondes avant de déposer les verres sur le lit. Il fallait que je fasse comme si de rien n'était, peut-être qu'elle aussi, fera de même. Je m'installais sur le lit, les jambes croisés sur celui-ci tout en gardant mon regard posé sur elle. « Qu'est-ce que tu regardes..? », mon regard était bloqué sur elle. J'attendais que le moindre sons sortait de sa bouche. Je savais très bien dans quelle position je venais de mettre Katsya. Elle qui essayait d'arrêter la drogue, il ne fallait pas qu'elle craque. Pas par ma faute, je ne me le pardonnerais pas. Je la regardais, sans rien de plus.
[hj: c'est vraiment court là mais je me rattraperais à la prochaine. ]
vendredi, 20h” De la drogue donc. Je ne bougeais pas, je ne clignais même pas des yeux. Cette poudre blanche, avait failli détruire toute ma vie, et elle me tente toujours autant. Est ce que Capucine, celle qui me conseillait toujours d'arrêter, venait elle-même de tomber dans ce genre d'addiction? Je peinais vraiment à y croire. Nous étions toutes les deux très proches, et elle arrivait à me confier ses plus sombres secrets, de même pour moi. Alors pourquoi me cacher une telle chose? Au point même de me donner des conseils, un peu comme si elle n'avait jamais touché à la drogue. Je fini par prendre le mini sachet qui se trouvait devant mes yeux. « Qu'est-ce que tu regardes..? » Elle s'assit ensuite sur le lit. Je me redressais, la drogue toujours en main. Je ne savais pas du tout comment j'étais arrivée à résister et ne pas en prendre à cet instant. Je n'en avais pas consommé depuis plusieurs semaines déjà, j'avais l'impression que ça avait duré des années. Un sourcil bien arqué, la bouche un peu entrouverte de stupeur. « t'es.. sérieuse Capu ? Alors tu te drogues toi aussi? » Je m'assis juste à côté d'elle, tentant de bien comprendre ce qui se passe. « depuis quand exactement? » ”
Crispée. Voilà ce que j'étais actuellement. Je perdais tout mes moyens. Je ne m'attendais à tout, sauf à ça. Jamais je n'aurais pensé que quelqu'un finirait par être au courant de mon penchant renaissant pour la drogue. Je ne voulais pas avoir ce regard de pitié que j'avais souvent eu auparavant. Capucine, la mannequin drogué. Quel cliché ! Bien évidemment, me voir retomber dans la drogue avait été étonnant pour moi. Moi qui faisait la morale aux autres. Ils pouvaient rire de moi. Katsya était elle aussi, étonnée d'avoir trouver de la drogue chez moi, dans ma chambre, sous mon lit. Katsya, ma Katsya que j'avais si souvent pousser à l'arrêt totale de la drogue. Que devait-elle pensé de moi à l'heure actuellement ? Je me demande bien. « t'es.. sérieuse Capu ? Alors tu te drogues toi aussi? », je restais silencieuse quelques secondes. Peut-être pour chercher à nouveau une excuse. Mais je n'en trouvais pas. J'étais prise en flagrant. Je me devais d'assumer. « Je.. Je vais tout t'expliquer. », lançais-je pour ma défense. « depuis quand exactement? », elle s'assit à côté de moi, mon visage tourné face à elle, je pris mon courage à deux mains. « J'en prend pas beaucoup tu sais.. C'est juste.. de temps en temps.. J'ai repris quand je suis partis à Paris. J'ai pas eu de très bonne fréquentation, puis tu sais bien, j'étais pas au top de ma forme. »