Okay… bon, ce type, il faut que je l’écarte. Les amis toxico, c’est pas vraiment ce dont Enora a besoin en ce moment, déjà qu’elle pète un câble à cause d’Edward. Je savais très bien qu’elle allait m’en vouloir si je me montrais désagréable avec l’un de ses potes, mais oh! Pas question que MA copine s’enfonce jusqu’au cou dans la drogue a cause d’un petit con qui se croit meilleur que tout le monde. Je sais qu’elle est influençable et que lui proposer un joint, c’est comme proposer un bonbon à un enfant. Parfois je me demande lequel de nous deux a 18 ans, vraiment!
Après avoir rapidement parlé avec elle pour obtenir l’adresse de Lust afin de pouvoir venir la chercher quand elle aurait terminé, je me détachais de l’écran tout en suivant du coin de l’œil ce qui se disait toutes les cinq minutes. Ah, ça y’est, j’étais énervé… il faudrait que je me canalise une fois sur place si je ne voulais pas jeter le mec dans les escaliers. Je sais que mes réactions sont parfois exagérées, mais c’est pas avec des petites punitions qu’on fait comprendre à quelqu’un que ce qu’il ou elle fait est mal. Et donner de la drogue à Enora, c’est mal. Proposer de l’héro, c’est encore pire.
Bref, ce fut très long de patienter jusqu’à ce que l’heure du rendez-vous arrive. Je suis sorti de l’appartement avec un manteau sur le dos et me suis dirigé jusqu’au bâtiment indiqué en enchainant les cigarettes. Une fois devant, mes yeux se sont levés sur les fenêtres d’où provenait de la lumière, et je n’ai pas pu m’empêcher d’afficher un petit sourire névrosé en pensant à la gueule du mec shooté. Deux minutes plus tard, mes jambes m’avaient amenées devant la porte indiquée par ma petite-amie, et je frappais quelques coups pour annoncer mon arrivée.
La drogue c'est mal. Je penses que j'en étais consciente. Je le savais déjà avant que je commence à en consommer quand j'étais plus jeune et je le savais encore plus depuis que ça m'avait niqué mes ovaires. Je n'étais pas très fière de moi, c'est pour ça que j'avais arrêté. Enfin disons que j'avais ralenti. Quand on veut, on peut, et avec de l'aide et un petit coup de pied au cul, c'était nikel pour arrêter. J'avais donc réduit ma consommation de cocaïne, crack, et ecstasy à zéro mais il m'arrivait encore de prendre des joints. Les joints, ça allaient non? Toutefois, ces derniers jours, j'avais littéralement pété un câble à cause de l'ex qui se ramène qui parle du défunt frère et tout le bordel. Je m'étais un peu laissée crever comme un sale rat des égouts qui n'a plus rien à manger et j'en étais même venue à appeler une ancienne connaissance pour qu'il me file quelque chose de fort. La méthamphétamine, avait été mon amie pendant deux jours et demi et bordel, j'en reprendrais plus jamais! J'avais fini plus mal que je l'étais déjà. Pendant ces deux-jours, j'avais vu défilé n'importe quoi devant mes yeux. Mais surtout d'affreuses hallucinations sanglantes, qui me tiraient encore un peu vers le passé que j'essayais d'oublier. Des comportements un peu violent et trois kilos de perdus avaient été au rendez-vous en plus des hallucinations. En tant que jeune femme - quasi - responsable j'avais fini par donner la drogue à Hadryin en lui disant de la jeter. On va dire que j'avais eu de la chance, de ne pas avoir goûter à la meth plus longtemps. Cette drogue rendait vraiment accro à ce que j'avais vu sur le net et je trouve que je m'en étais bien sortie. L'amour, le sexe et les joints ça aident mine de rien.
Ce soir-là, je me trouvais chez mon ami Lust. Je terminais ma fin de semaine paisiblement. Mon début de semaine avait été un désastre et petit à petit je m'étais remontée, j'avais mangé plus d'un sucre la journée, et je recommençais à voir du monde. Rien que ça, ça me faisait plaisir. Je n'avais jamais vraiment eu une grande confiance en moi et savoir que j'étais capable de remonter la pente (avec un peu d'aide quand même), j'étais fière de moi. Good job Nora. Enfin, là, à cet instant, j'étais couchée sur le sol du salon du brun, j'étais plus trop fière de moi. Lust arrêtait pas de me faire chier avec le fait que je devais essayer l'héroïne. Non, non, non, NON! JAMAIS! Je n'essayerai pas cette merde! Dis-je en me levant difficilement. Je m'appuyai contre le mur, en tenant mon quatrième (?) joint entre les doigts. Je l'observai se faire rentrer la seringue dans le bras. Mon coeur se serra, et j'eus un coup de chaud. C'était vraiment... Ah non, moi tout ce qui était aiguille je ne pouvais pas. Les tatouages c'était différent ->[] J'avais fait ma première prise de sang en septembre et j'avais cru que j'allais finir par tomber dans les pommes. Je soufflai un coup, et respirai la fumée de mon spliff. J'attendis gentiment qu'il finisse son affaire et j'en profitai pour regarder l'heure de mon portable. Noooon, mon petit ami allait bientôt venir me chercher. C'était passé tellement vite. Bon, en même temps heureusement qu'il venait me chercher, parce que j'étais capable de me perdre dans la ville comme un gros boulet et dormir avec un clochard.
Je levai les yeux vers Lust, il avait finit. YEAAAH! Je traînais les pieds jusqu'au canapé où il reposait, et je m'écroulai sur lui. Heureusement que je n'étais pas lourde. Oups, je voulais juste te faire un câlin, pas t'écrabouiller. Câlin qui fut très court, puisqu'on frappa à la porte. J'ARRIVE! Criai-je. Je tirai sur mon joint et donnai la fin au jeune homme. Je me frottai les yeux en avançant lentement de la porte d'entrée. Il me fallut un petit moment avant de bien choper la poignée dans la main et la tourner. DRAKE! Comme si je m'y attendais pas qu'il allait venir. Je le tirai vers moi et voulu l'embrasser sur les lèvres, sauf que ma bouche dériva plus à la commissure de ses lèvres. Le sens d'orientation n'était pas mon fort.
Mes doigts roulaient agilement le joint contre la petite table du salon. D'une façon j'étais fière de moi d'être encore capable de le rouler droit et non de travers. Mon regard qui traversait mes pupilles complètement dilatées devenait de plus en plus flou au file des secondes. Rien de surprenant vu la quantité que je m'avais déjà injecter dans les veines en a peine quelques heure voir quelques minutes. Il avait pas une centaine de raisons pour lequel Enora passait l'après-midi avec moi. Midnight et Sevan était officiellement en couple sous les yeux de toute le monde ça me rendait légèrement violent à l'intérieur. Je les vu tout de suite que j'avais fortement besoin de décompresser. Quelque part en dedans moi une rage montait de plus en plus , mais aussi je refusais de tant vouloir m'attacher à une personne même si ma tête me dit qu'il est à moi. J'ai déposé ma marque j'en suis certaine. Au fond je suis celui qui l'a initier qui l'a presque emmener avec moi dans mon monde. J'avais porter de voir Enora. Petite droguée qui essaie d'arrêter alors que moi je lui montre de continuer . Comment arrêter une tel extase qui te fait sentir bien. Qui te déconnecte totalement de la réalité. Cette petite rousse c'est une des rares femme à qui j'apporte tant d'attention et comme je voulais qu'elle vienne fumer de quoi avec moi je devais accepter de servir de calinours. J'en avais pas nécessairement envie , mais cette fis si ça me dérangeait pas tant. Je me mis à rire alors que j'harcelais les pauvres oreilles de mon amie. Mes mains attrapèrent la seringue que je lui tendis pendant quelques secondes. Peur des aiguilles ? L’héroïne c'est le meilleur voyons. «Ta pas idée de ce que tu rates ma chère !»Je n'attendais pas à ce qu'elle se retourne pour m'enfoncer cette dernière dans ma chaire regardant la drogue se déverser dans mon sang. Comme à chaque fois je lâchais un soupire de plaisir et d'une manière soulager en même temps. À peine que j'avais déposer l'objet plus loin le petit corps de mon amie me dégringola dessus. Bordel ! Ça me coupa le souffle qu'une millionième seconde vu son poids de plume , mais elle m'avait plus pris par surprise comme mes prunelles ne font presque plus le contact avec la réalité. Je passais tout de même mes bras tatoués autours de son petit corps frêle avec un sourire idiot. Un bruit sourd cogna dans ma tête celui de la porte. Je arquais un sourcil. À travers la journée je crois que j,avais perdu quelques détails , car je me demandais bien qui se trouvait derrière la porte. je ne pu m'empêcher de rire de plus belle la voyant valser sur ses deux pieds et l'embrasser maladroitement. «Hey.. !». Je fis un signe de main et je restais affaler sur le sofa ne voulant pas tester l'expérience de me lever sur mes deux membres beaucoup trop tremblant.
HJ: ah ben... il réagit pas comme je l'avais imaginé D:
Bienvenue dans l’antre des drogués, Drakounet! La porte s’ouvrit, et je me reçus une violente odeur d’herbe à la figure. Oh la vache, c’était de la bonne celle-là. Enora, quant à elle, était venue m’accueillir à sa manière que je n’approuvais pas trop dans l’immédiat, même son bisou partait de travers. C’est dans ces moments là où malgré tous mes efforts, j’ai un peu honte de ma copine même si je devrais pas, puis-ce qu’elle était pas bien ces temps-ci et qu’il lui en fallait peu pour se laisser avoir. Hum… ouais, mais elle était grande, elle pouvait refuser, non? Ou éviter de garder un gars comme Lust dans son cercle d’amis. Y’a des jours où j’avais envie de me tirer une balle, soyons honnêtes. J’étais trop gentil avec cette fille, trop patient, trop… RAH!
Rien que de penser à ça me fit grimacer et serrer les dents, alors automatiquement, mes mains se posèrent sur les épaules de la jeune femme que je repoussais plus ou moins sans délicatesse sur le côté avant de pénétrer plus dans l’appartement pour rejoindre le salon où se trouvait « l’ami ». Mon regard d’acier se posa sur lui, puis sur la pièce en général, où trainaient doses en tout genre. Y’avait des seringues qui trainaient, j’avais pas envie de choper une MST en restant là, et pas envie qu’Enora en ait une non plus. Non, sérieusement, j’allais vraiment la gifler un jour, et je plaisante pas. J’étais peut-être plus sympa comparé au début de l’année, mais y’avait quand même des limites à ma sympatitude, et là je commençais à les atteindre. Je n’étais pas patient non plus, c’est juste que je savais faire des efforts.
Mais là… là… j’arrivais au bout du rouleau. Là, même Nora m’exaspérait, je n’étais pas fait pour la trainer en avant alors que j’étais plus jeune qu’elle. Elle préférait se détruire avec un gars comme ce toxico qui se prenait pour un mec plus intelligent que les autres quand il s’exprimait sur facebook? Okay, parfait, mais qu’elle ne s’étonne pas si je décidais de la larguer un de ces quatre. Et je pouvais même pas faire ça parce qu’elle serait capable de déprimer et de se droguer encore plus. Tu me fais chier Enora, tu me fais chier, vraiment… j’étais venu régler son compte à Lust à la base, l’intimider un coup, mais là je n’en avais même plus envie après ce que je venais de voir, c’est donc après avoir fixé le type pendant quelques secondes que je retournais vers l’entrée pour attraper la jeune femme par le col pour la redresser et la planter bien face à moi.
« Tu vas arrêter tes conneries maintenant! Qu‘est-ce que tu fous avec lui, hein?! C‘est comme ça que tu veux finir ta vie? Va mettre ta veste tout de suite et on sort de là. Putain… »
Je la relâchais avant de croiser les bras et de lâcher un gros soupir. J’passais pour un méchant gars? Ben je m’en fiche puis-ce que c’est un peu la vérité, je suis pas plus gentil que ça. Et pourtant j’ai fais des efforts pour cette fille… mais j’ai pas l’impression qu’elle en faisait autant pour moi.
Ni une, ni deux l’accueil de mon petit copain fut de me pousser gentiment sur le côté. C'est dans ces moments-là que je me disais qu'heureusement que je ne m'appelais pas Dehlila Whright, sinon je serais tombée sur le sol à cet instant et ouverte quelque part sur le corps et Drake aurait fini en taule. Ouais, ouais... Non. J'étais pas aussi lamentable qu'elle, et j'étais plus costaud, et je savais garder l'équilibre (malgré que dans cet état c'était plus dur). D'ailleurs cette idée me fit penser que je me demandais comment Drake faisait pour me supporter par moments. J'avais l'air d'une gosse de cinq piges, qui avait bien besoin de se refaire recadrer non? La sombre idée de violence conjugale m'effleura l'esprit. Bwah honnêtement je ne sais pas s'il serait capable de me frapper. Dans tous les cas, s'il le faisait... Je le frapperais en retour. Il devait vraiment avoir de la patience parce que si j'avais eu des parents normaux à ce stade-là j'aurais déjà fini sous la douche froide avec un coup de pied au cul. Drake Kennedy Malefoy, j'suis fier de voir ce que tu es devenu, et je suis fier de voir que t'arrives à me supporter, encore. J'étais consciente que si je déconnais encore une fois, j'allais finir comme une vieille chaussette pourrie et mon cas s'aggraverait. Eh eh, difficile de se séparer de moi, n'est-ce pas?
Je commençai à glisser vers le sol en regardant toute souriante les deux garçons, mais je ne terminai pas ma chute lente vers le sol comme je m'y attendais. Le brun ténébreux c'était emparé de mon col pour me redresser. Olala doucement. Pas de stresse. Peace. Il me planta devant lui, et même si à mon stade la concentration ce n'était plus mon truc, je faisais l'effort de le regarder et de l'écouter. Tu vas arrêter tes conneries maintenant! Qu‘est-ce que tu fous avec lui, hein?! C‘est comme ça que tu veux finir ta vie? Va mettre ta veste tout de suite et on sort de là. Putain… » Il avait raison, totalement raison encore une fois. Je fis une petite moue boudeuse avant de dire Non, je ne veux pas finir comme ça. Franchement, j'avais l'impression d'être en face de mon père (bien que mon père n'aurait jamais fait ça), ouais face d'une père en colère pour sa fille. Je posai ma main sur celle de Drake qui me tenait et la lui tapota gentiment. Cool man. Je me dégageai de son emprise et sans broncher j'exécutai ses ordres. Pourquoi devrai-je me rebeller? J'avais encore ma tête et même si je nageai actuellement dans les nuages de l'herbe, j'étais consciente de ce que je devais faire là maintenant. J'étais vraiment trop influençable sur la drogue, comme je l'étais par rapport à mon copain. J'attrapai ma veste que j'enfilai - toujours lentement - et pris mon sac avant de me diriger vers l'ami drogué qui gisait sur le canapé. Aurevouar Loust. Je souriai. Je regardai la seringue posé sur la table et eut un long frisson. T'as un peu l'air d'un cadavre, mais bon c'est cool. Je levai mon pouce en l'air. Non ce n'était pas cool, là, j'avais été ironique. Argh, j'étais vraiment contre cette héroïne de mes deux. Je lui tapotai gentiment la tête comme un chien, et tournai les talons pour retourner près de mon amoureux.
«Oh du calme mec elle fait que s'amuser !». Il la secouait asser d'une façon violente , quelque part ça me faisait rien , mais d'un autre Enora avait quand même la propre liberté de ce dont elle mène sa vie. Il a une chose que je supporte pas dans mon appartement c'est les cris. j'avais l'impression de voir Midnight à travers Rainbow qui revenait gentiment vers son maitre la tête baisser après c'est fait être réprimander. Moi je continuais de rire sur mon sofa , entortillant un joint entre mes doigts observant la scène. J'avais réussi à la faire changer de capte le temps de quelques heures et je compte bien le faire encore quand son copain n'aura pas le nez dans nos affaires. Ces petites jambes balançaient son corps frêle complètement dans les vapes pour venir me tapoter la tête en disant qu'elle partait. Je glissais un petit bisous sur sa joue et un joint dans sa poche discrètement même si les yeux de son copain me lançait de nombreuse éclair. « Au revoir petite rousse et mon cher j,espère que la prochaine fois tu te joindras à nous.». J’élevais une main bien haut dans les aires pour lui dire au revoir. J'avais attiser un peu la situation et je sentais son âme qui était totalement sur les nerfs , mais c'est le genre de choses qui m'amuse complètement. Peut-être il allait partir ans se préoccuper de mes paroles tout simplement énervante et faire en sorte que sa copine ne mettre plus les pieds dans mon appartement ou soit une partie violente de lui sortirait pour me dire de ne plus jamais l'approcher. Je me laissais glisser pour me retrouver sur le dos et tirer quelque taffes de la drogue au bord de mes lèvres. Elle reviendra un jour ou l'autre plonger dans cet univers.