L'ayant enfin ramené dans sa chambre, je reste donc ayant dans l'idée de le calmer un peu, lui et ses idées d'évasion, avec un léger calmant histoire qu'il puisse dormir tranquillement et qu'il ne fasse pas foirer toute l'opération faite il y a quelques heures.
Lui expliquant se que je vais lui injecter j'ai la nette impression d'être en pédiatrie quand on doit tout expliquer aux petits patients et trouver comment les rassurer. Mais je ne dis rien de ma réflexion, n'étant pas sur qu'il le prenne très très bien. Quoi c'est vrai, cet homme semble réagir au quart de tour et être aussi ouvert d'esprit qu'une porte de prison. Cependant il finit, de mauvaise grâce ça se voit à sa tête, par tendre son bras. Je t'ai pourtant dit tout à l'heure que j'avais déjà assez dormi... Je ne répond rien serrant son bras au niveau de son muscle avec le garrot. Ok vu son corps cet homme a pas l'habitude de rester tranquille et doit pratiquer je sais pas combien d'heure de sport. Le corps met du temps à se remettre d'une chirurgie monsieur Thompson... si je vous dis de vous reposer c'est que j'ai étudier les effets de cela sur le corps humain avant d'arriver dans cet hôpital. Lui faisant très poliment comprendre que je suis le médecin, je sais de quoi je parle.

Tu vas pas m'aimer quand j'ai trop dormi. A moins que tu ne sois plus là demain ? Et donc tu me laisseras de mauvaise humeur à une autre pauvre personne qui ne sait pas ce qui l'attend.. J'espère que tu l'auras sur la conscience. Prenant l'aiguille je relève les yeux avec un demi sourire à sa phrase. je facilite surtout la vie des infirmières pour cette nuit... et pour le médecin qui vous aura demain, je ne fais que partager la diversité des comportements de nos patients... Je rebaisse le regard sur son bras insérant l'aiguille dans sa peau alors que je retire le reste reliant le tube du calmant et l'accrochant au porte perfusion à ses côtés. Voila. Maintenant, s'il vous plait, rester tranquille et ne forcer pas ces infirmières à appeler la sécurité.

« Le corps met du temps à se remettre d'une chirurgie monsieur Thompson... si je vous dis de vous reposer c'est que j'ai étudier les effets de cela sur le corps humain avant d'arriver dans cet hôpital. » Je soupire à ces mots me fichant bien de ce qu'il a pu apprendre. Tous les corps sont différant non ? Et bien je peux t'assurer gamin que je guéris plus vite que la moyenne. Et puis je déteste dormir. J'aurais tout le temps de dormir quand je serais mort. Pourtant je le laisse faire ne voulant pas que la sécurité débarque et me retrouver attacher au lit. « .je facilite surtout la vie des infirmières pour cette nuit... et pour le médecin qui vous aura demain, je ne fais que partager la diversité des comportements de nos patients... » Nouveau soupire. Il a plutôt intérêt à m'envoyer quelqu'un qu'il n'aime pas demain. Ou quelqu'un un peu moins pro qui me laissera signer des décharges et partir. Je me vois pas rester ici une nuit de plus déjà que celle ci n'était pas prévu au planning. Il fini de me mettre la perfusion alors que je jette un bref regard à l'aiguille planté dans mon bras. Je suis sûr que mes veines doivent être pire que celle d'un drogué à l’héroïne. « Voila. Maintenant, s'il vous plaît, rester tranquille et ne forcer pas ces infirmières à appeler la sécurité. » Nouveau soupire. Comme ça s'il a pas compris qu'il m'emmerde ça va être le cas maintenant. Cependant j'hoche la tête ne pouvant pas me soustraire à son autorité – à mon grand dam - « 'kay. » Par la suite je bouge légèrement dans le lit cherchant une position un tant soit peu confortable. Certes ces lits ne seront jamais pire que ceux de l'armée mais c'est pas du matelas 5 étoiles pour autant. J'arrive pas à croire que j'ai écouté un gamin cela dit. En tant normal j'aurais juste assommer ce foutu médecin et je serais parti. Damned je me fais vieux.

Seules réponse à mes paroles, des soupires. Génial j'ai l'impression de parler à une adolescente en pleine crise contre ses parents. Seulement ne souhaitant pas l'énerver plus qu'il semble déjà l'être et ne voulant guère qu'il essaye de nouveau de sortir de l'hôpital... j ne rétorque rien me contentant de lui mettre sa perfusion et de le laisser tranquille. 'kay. C'est la seule vraie réponse avec un semblant de mot que je puisse en tirer. Je sourie légèrement avant de le laisser s'installer lus confortablement sur son lit. Bonne nuit, reposez-vous bien. Je reprend mon sac et ma veste en ayant virer les gants stériles qui détonnait avec mon pantalon et ma chemise de civil mais bon.
Et je sors de sa chambre baissant au minimum le système d'éclairage pour qu'il puisse trouver le sommeil. Quant à moi je rentre à l'appartement ayant oublié mon sandwich dans la chambre de cet homme, je n'ai que trop la flemme de me faire à manger et donc je me couche immédiatement. Rêvant de cet homme grincheux qui s'invite dans mon sommeil. [...]

Le réveil ayant été très dur le lendemain j'ai du mal à me motiver finissant au vestiraire à m'habiller difficilement alors que je finis par aller faire un suivit post-op de mes patients, passant donc par la chambre de ce charmant homme, qui à mon grand plaisir n'a pas refait son expérience de sortie. Bonjour mr Thompson.

Je ne le regarde pas partir me fichant bien de ce qu'il va faire de plus. Ce n'est que lorsque les lumières baissent un peu que je lui accorde finalement un regard... Sale gosse. Mon regard finit par capter quelque chose qui ne doit pas être dans ma chambre .. A savoir un sandwich. Je soupire en voyant que c'est celui du gamin. Bon et bien faut croire qu'il ne va pas manger ce soir. Déjà qu'il est maigre comme un clou, enfin bref ce n'est pas mon problème je vois pas pourquoi je m'en fais pour lui. C'est n'importe quoi … C'est son produit là qui me fait penser à n'importe quoi. Grognant dans mon demi sommeil contre moi-même et mes pensées je finis cependant par m'endormir dans une étrange tranquillité.

Me réveillant le lendemain matin, les courbatures qui me parcourent le corps me donne envie de tuer cet abruti de médecin qui m'a dit de rester ici pour la nuit. Bien qu'être chez moi aurait probablement eu le même effet ma colère passera sur lui. Ou plutôt d'abord sur l'infirmière qui m'apporte le déjeuner. Déjeuner que je termine bien trop rapidement d'ailleurs, c'est quoi ça ? Un déjeuner pour les fourmis ? Je suis un homme pas un gosse merde ! Cela dit je trouve à peine la force de me plaindre après tout ils seront peut être plus enclins à me laisser sortir rapidement si je ne leur fais pas trop chier. « Bonjour mr Thompson. » … Jeez. Lui encore ? Relevant la tête j'observe ce gamin revenir dans ma chambre. « Tu as oublié ton sandwich hier. Tu devrais savoir que c'est mauvais de sauter un repas. » Je me redresse alors un peu mieux dans mon lit ensuite l'observant un temps avant d'ajouter. « tu me laisses sortir aujourd'hui ? » Au moins je lui demande presque gentiment il doit bien m'accorder cela.

J'entre donc dans sa chambre le saluant avec politesse et la tête déjà un peu plus reposer que la veille. De quoi supporter encore ses énervements pour un petit bout de temps. Enfin je le crois... Tu as oublié ton sandwich hier. Tu devrais savoir que c'est mauvais de sauter un repas. Quoi que je l'ai pensé trop tôt. Aucun bonjour, aucune gentillesse, juste cette réflexion alors que je tire cependant un sourire pour ne pas me laisser atteindre. Je m'avance dans sa chambre attrapant son dossier pour voir les indications de la nuit, et savoir s'il s'est passé quoi que ce soit. Merci du conseil, je tacherais de m'en souvenir. Je réplique avec un peu de taquinerie alors que je relève le regard vers lui avec un sourire ne m'attardant pas la dessus pour passer à la suite alors que je regard la poche vide du calmant, la changeant avec une poche d'antibiotique.
tu me laisses sortir aujourd'hui ? Ah ba ça n'aura pas tenu longtemps avant de retrouver son envie de se tirer d'ici si rapidement, je soupire cependant ne m'énervant en rien, les quelques heures de sommeil m'ayant permit d'aborder ce jour sous un angle calme. Je termine mes gestes sur sa perfusion vérifiant ses constantes. Non pas aujourd'hui... vous pouvez vous asseoir que je vous ausculte ? en faisant attention à pas tirer sur vos points de sutures. Ça va votre ventre ? Vos côtes ? Je demande poliement.

« Merci du conseil, je tacherais de m'en souvenir »  Hum. Tu parles ça doit pas être le premier repas que tu loupes mon gars c'est pas à moi que tu vas faire illusion. Le voyant toucher à la poche vide de calmant je me tends légèrement n'aimant pas vraiment le fait qu'il m'injecte autre chose. J'ai rien demander à personne moi. D'ailleurs je n'hésite pas à vite lui refaire comprendre que je n'ai qu'une envie, celle de sortir d'ici. « Non pas aujourd'hui... vous pouvez vous asseoir que je vous ausculte ? en faisant attention à pas tirer sur vos points de sutures. Ça va votre ventre ? Vos côtes ? » Quoi ? Pourquoi pas aujourd'hui ? J'ai passé la nuit tranquillement comme il me l'a demandé ! Il va pas me garder encore plus ! « Pourquoi je peux pas sortir aujourd'hui ? Je t'ai disque je pouvais même signer une décharge je m'en fou je sais que j'vais bien. » dis-je dans un soupire un peu blasé. Pourtant je finis par me redresser à sa demande m'asseyant sur le bord du lit en faisant « attention » à mes points de sutures. C'est bon c'est pas comme si ça sautait comme ça. Enfin bref.. « Mon ventre ça va tout comme mes côtes rien de bien dramatique à part quelques courbatures et légère douleur quand je bouge mais je t'apprends rien en te disant que c'est normal. » je le fixe légèrement ensuite, le détaillant de la tête au pied. Ce type devrait vraiment dormir un peu plus ..

Je vois bien que ma réponse ne lui convient pas, mais bon c'était à s'y attendre. Vu le mal ue j'ai déjà eut à le garder une seule nuit à l'hôpital, le garder durant les trois jours va être une mission impossible. Trois jours c'est pas la fin du monde quoi ?! Y'a pire comme endroit qu'un hôpital, au moins il est en sécurité il faut dire. Moi l'hôpital j'en suis dingue, depuis la première fois où je suis entrée après mes examens, j'en suis tombé amoureux. Les urgences, les blouse, l’odeur des produits, le claquements des gants stériles... Pourquoi je peux pas sortir aujourd'hui ? Je t'ai dis que je pouvais même signer une décharge je m'en fou je sais que j'vais bien. Je ne dis rien à son soupire blasé alors que je m'occupe de son bras, ne me démontant pas d'un seul pouce. Vous allez bien et j'aimerais que ça continue tout comme votre chirurgien. Rester ici vous permet d'être sur place s'il y a la moindre complication... le médecin qui vous a opéré va venir tout à l'heure vous voir vous pourrez en parler avec. Je réplique ravis d'avoir vu qu'en effet je suis encore dans ce service pour la journée donc je vais avoir de grande chance d'aller au bloc dans la journée.
Mon ventre ça va tout comme mes côtes rien de bien dramatique à part quelques courbatures et légère douleur quand je bouge mais je t'apprends rien en te disant que c'est normal. Je sourie en ne disant rien sur le coup l’auscultant avant de passer doucement mes doigts le long de son dos restant à l'écoute de ses réactions. Bon il semble pas avoir mal dans le dos... remontez votre chemise au lieu de me réciter se que je sais déjà Je réplique avec un sourire amusé le regardant en le laissant remonter le vêtement venant toucher les alentours de sa cicatrices ne m'en approchant pas trop pour pas lui faire mal testant juste la rigidité de son estomac. Bon au moins...vous semblez sur la bonne voie de la guérison...

« Vous allez bien et j'aimerais que ça continue tout comme votre chirurgien. Rester ici vous permet d'être sur place s'il y a la moindre complication... le médecin qui vous a opéré va venir tout à l'heure vous voir vous pourrez en parler avec. » Je soupire à nouveau. Remarque que ce dit médecin pourrait être moins borné que lui et me laisser sortir... J'ai toujours le droit d’espérer. J'avais des trucs à faire aujourd'hui.. Comme j'en ai à faire demain j'ai vraiment pas de temps à perdre à rester dans un lit d'hopital et j'aimerais bien que ce petit dork le comprenne. Enfin bref, je me laisse faire par la suite le laissant observant mon corps sous toute les coutures. Ce qui ma foi n'est pas forcement désagréable. D'ailleurs c'est bien malgré moi que je ressens un léger frisson quand ces doigts passent dans mon dos. Meh avec un peu de chance il va pas le remarquer. « remontez votre chemise au lieu de me réciter se que je sais déjà » Nouveau léger soupire bien que je fasse à nouveau ce qu'il me dit l'observant tout autant que lui le fait avec ma blessure. Il a vraiment pas une gueule de medecin.. mais bon je dois bien avouer qu'il a l'air de savoir ce qu'il fait. Sans lui je serais peut être pas dans un si bon état à l'heure qu'il est. Bien que j'aurais sans doute su me debrouiller tout seul. Enfin passons. « Bon au moins...vous semblez sur la bonne voie de la guérison... » Ah ah ! Tu vois que je te l'avais dis. Affichant un air semi victorieux je souris à demi lèvre.  «  Ouais il faut plus qu'une petite opération pour m’ébranler. Je suis sur de pouvoir marcher et même courir maintenant. Y'a aucune raison de me garder ici. » Dis-je en bougeant légèrement sur le lit dans le but de sortir de ce dernier.

L’auscultant avec sérieux et concentration j'essaye de lui faire le moins de mal possible bien que son corps semble trahir légèrement sa douleur lorsque je le vois frissonner. Je ne dis rien, songeant surement pas à le mettre encore plus en rogne, bien que cependant son caractère se soit vraiment métamorphosé par rapport à la veille. Ba finalement c'était peut-être que dû à l'accident son humeur de chien...
Songeant un peu à cela je finis par constater que son corps se porte aussi bien qu'il le pourrait suite à uen opération de la sorte alors que je retire mes doigts de sa peau le laissant rabaisser le tissu. Ouais il faut plus qu'une petite opération pour m’ébranler. Je suis sur de pouvoir marcher et même courir maintenant. Y'a aucune raison de me garder ici. Le voyant faire un mouvement pour sortir de son lit je pose une main sur son torse le repoussant en douceur "vers" le lit pour lui signifier qu'il n'ait surement pas question qu'il en descende. C'est hors de question monsieur Thompson. Vous ne sortirez pas aujourd'hui, enlevez-vous ça de la tête. Je le laisse alors reposant son dossier sur le table près de la porte alors que je regarde l'heure relevant ensuite la tête vers lui. Le docteur ne devrait pas tarder à arriver, j'ai d'autre suivit post-op' à faire donc je vais vous laissé l'attendre seul. Je repasserais dans la journée. Reposez-vous. JE répond avec un sourire sincère avant de m'éloigner et quitter la pièce songeant un temps à ce patient plus que détestable mais au fond... plutôt agréable il faut le reconnaître.

Liberté ô liberté tu es si près mais pourtant si loin.. Sentant la main de ce fichu doc-interne sur mon torse je retiens un soupire. Il me laissera décidément pas sortir ni lui montrer les « exploit » que je peux faire sur mes pieds. Donc je me retrouve de nouveau allonger sur le lit ayant – à ma grand surprise- pas fait de scandale pour autant. Qu'est ce qu'il m'arrive bordel ? J'aurais du lui mettre la tête dans le mur sûrement pas le laisser me contrôler comme ça. « C'est hors de question monsieur Thompson. Vous ne sortirez pas aujourd'hui, enlevez-vous ça de la tête. » … Ça par contre mon grand c'est dans tes rêves si je sors pas maintenant tu peux être sur que je sortirais avant que la nuit tombe. « Le docteur ne devrait pas tarder à arriver, j'ai d'autre suivit post-op' à faire donc je vais vous laissé l'attendre seul. Je repasserais dans la journée. Reposez-vous. » Nouveau soupire de ma part. C'est vraiment nul cet hôpital sérieux qu'est ce qu'il comprends pas dans 'je vais bien j'ai pas envie de rester là ?' merde quoi. Je suis sûr qu'il renvoie des patients pour moins que ça. Ils sont pas censé être en pénurie de place d'ailleurs? Bref … il finit par sortir et de nouveau je me retrouve seul mettant mes projets d'escapade à plus tard j'attends ce dit docteur. Docteur qui me répète un peu plus tard les mêmes mots que mon cher interne. Blablabla pas de sortie avant deux jours et nani et nana. Sauf que manque de bol lui n'a absolument aucun « effet » sur moi. Donc je suis plutôt mauvais quand je lui réponds ce qui me conduis à me retrouver avec les poignets attaché. Ce qui est ma foi complètement injustifié ! Depuis quand on attache des gens parce qu'ils ont juste voulu montrer qu'il pouvait marcher courir sauter … sonner un médecin pour détourner son attention...nan franchement je comprendrais jamais les hôpitaux et leur règles si strict. Tout ça pour dire que maintenant je me retrouve sur la liste des patients à tendance violente et qu'encore une fois ils ont trouvé ça sympa de m'injecter un calmant. Ah je vous jure tout cela est d'un ennuie.. Ils pourraient innové de temps à autre quand même.

Passant la journée entre les urgences et le bloc opératoire je n'ai pas une seule minutes à moi ou presque. La seule heure que j'ai de libre... je termine en salle de garde à tout faire sauf me reposer. Les heures passent ainsi alors que dehors le soleil fait son tour dans le ciel sans que nous, médecins, ne prenions le temps d'observer sa course lente. Non trop occupé à opérer, recoudre, pincer, clamper, sauver, réanimer et toute autres actions qui à la fin de la journée nous fait nous rendre compte qu'on a peut-être perdu quelque chose, mais on en a sauver beaucoup. La journée est une des journées où j'ai presque pas le temps de penser, à peine le temps d'avaler quelques chose d'autre qu'un sandwich au midi.
Il est vingt heure passé lorsque je prend mon plateau à la cafétéria pour rejoindre Stan à une table où Margaux est déjà. Discussion animée qui s'apaise un peu de la part de mon collègue masculin quand je prend place alors que Margaux elle, file rejoindre sa salle d’opération enfin surtout l'a salle pour regarder l'opération qui s'y déroule. Bref. Quant à Stan au bout de deux minutes son bipeur le fait achever son repas et je me retrouve seul à table en soupirant face à mon plateau même pas entamé. Bon allez tiens allons manger dans la chambre de Stella. Une vieille femme adorable avec qui j'ai sympathisé depuis quelques temps. Je traverse donc les couleurs avec mon plateau journalier avant de m'arrêter et revenir sur mes pas en fronçant les sourcils. Revenant à la porte de chambre de cet homme si pressé de sortir... et attaché. L'observant avec un léger sourire amusé je reste dans l'encadrement de la porte. Qu'est-se qui s'est passé pour que vous vous retrouviez ainsi ?

Restant allonge ainsi je passe mon temps a absolument ne rien faire si ce n'est observer le plafond. Faut dire qu'avec les poignets attachée faire autre chose peut s'avérer difficile. Enfin au moins le temps passe dans un calme tout relatif jusqu'au moment où.. "Qu'est-se qui s'est passé pour que vous vous retrouviez ainsi ?" je ne peux pas m'empêcher de sourire en entendant sa voix. Je sais c'est étrange mais c'est comme ça ... Je me redresse alors sur mon lit pour voir mon interne préfère dans l'encadrement de la porte avec un plateau repas .. Oh couper en plein repas . Je lui souris donc avant de répondre un peu taquin " je te le dit si tu finis ton plateau repas .. " hey ! C'est que mine de rien je m'inquiète un peu pour sa santé a ce gamin ...

Je le vois baisser la tête et je croise son regard... et son sourire. Ok alors il doit bien être le seul à sourire d'être attaché. En faite, il devrait vraiment être en psychiatrie. Bien que cela est compliqué avec son intervention mais il semble vraiment bien avoir sa place en psychiatrie. Je fais un pas dans sa chambre alors qu'il finit par me répondre. je te le dit si tu finis ton plateau repas .. Il n'arrête donc jamais ma parole. Je sourie en jetant un regard sur mon plateau qui n'attend que d'être terminé avant de l'observer. j'avais bien l'intention d'aller le finir en compagnie d'une vieille dame fortement aimable...Je répond en venant le poser sur une table près du mur de sa chambre attrapant sa feuille de soin pour savoir se qui a bien pu se passer par ici. Bon il a en plus été mit sous calmant... Regardant la poche vidé je comprend que celle-ci est vide depuis un temps et donc qu'il n'est plus réellement sous calmant. Bon... s'il est attaché même sous calmant, je devrais peut-être y aller là, non ? Néanmoins... il est vraiment vraiment dur de résister au fait d'avoir sa version des faits et de discuter avec lui est un peu trop... grande. Attrapant une chaise je m'assois dessus reprenant mon repas... face à ce mec attaché, sympa la situation. Alors... que s'est-il passé ? je demande avec un sourire.

Tu peux le regarder ton plateau mon grand tu ne risque surement pas d'y échapper .. C'est fou quand même ce nombre de médecin qui sont les premiers à vous faire la moral et qui ont un mode de vie absolument dégueulasse. Je mettrais ma main à couper que ce type ne dors pas plus que moi la nuit. "  j'avais bien l'intention d'aller le finir en compagnie d'une vieille dame fortement aimable. " ... ? Il va manger avec les vieille dame ? Il est sérieux ce type ? Je savais que j'avais desseller un accent anglais mais là quand même.. Je ne peux m'empêcher de lever les yeux au ciel avec un sourire. Cet homme est vraiment impossible. Le petit gentleman en kit. Le voyant regarder mon dossier je le laisse me demander s'il allait deviner tout seul que j'avais "secouer" un peu l'un de ces collègues. Et bien il faut croire que non ou alors il est trop poli pour partir une fois d'être entré ce qui est une possibilité aussi. "  Alors... que s'est-il passé ?" J'attends un petit instant au moins qu'il est avalé l'un de ces légumes. Il est bien mignon ce petit mais je doute qu'au final il finisse son plateau. " Il se pourrait que dans une de mes nouvelles tentative de départ anticipé j'ai un peu bousculer l'un de tes collègues... Et il a moyennement apprécié donc je me suis retrouvé attaché. " En même temps ce type avait un air pédant que j'aimais pas, donc on peut dire dans un sens qu'il l'avait bien cherché.

Délaissant donc l'idée d'aller manger avec la petite vieille dame adorable, je me pose sur un siège de sa chambre à lui pour attraper ma fourchette en plastique cafétéria, et la porter à mes lèvres mangeant ce repas pas des plus mauvais il faut le reconnaitre. On pourrait penser que je mange quasiment rien mais c'est faux, quand j'ai le temps -comme aujourd'hui- d'aller à la cafétéria je mange bien, mais certes parfois entre plusieurs patients j'ai pas le temps, c'est tout. C'est pas la fin du monde. La faim du monde... ok je suis un peu comique dans l'air aujourd'hui ma parole. Bref, mangeant en attendant sa réponse je l'observe jetant un regard à ses constances qui sont stable, bon ça doit aussi être en grande partie par les calmants de tout à l'heure qui font doucement de moins en moins effets mais garde son corps au calme.
Mes pensées partant un instant un peu ailleurs, je me gifle mentalement m'enlevant de cette partie de la tête le terme de "son corps". Keenan sérieusement, t'es avec un patient qui a genre... l'âge de ton père, ou presque, et tu divagues dessus.J'ai besoin de sommeil faut croire. Quoi que non, en même temps suffit de voir ce mec pour comprendre... Il suffit d'entendre mes collègues internes féminines être jalouse que je sois dans ce service juste pour l'avoir lui comme patient. Il se pourrait que dans une de mes nouvelles tentative de départ anticipé j'ai un peu bousculer l'un de tes collègues... Et il a moyennement apprécié donc je me suis retrouvé attaché. Je relève le regard stupéfait. Il a ... quoi ?!!! Vous avez attaqué votre chirurgien.... juste parce qu'il refusait de vous faire sortir ?! Je le fixe surprit mais vraiment calme pourtant, ne songeant même pas que peut-être, pour ma sécurité, je devrais sortir de là.

Je ne peux que sourire un peu plus à son regard stupéfait. Il s'imaginait quoi en même temps ? Que j'avais demandé à me faire attaché ? Qu'une infirmière avait voulu jouer avec moi ? - quoique ça aurait pu être drôle. - Il est vraiment chou ce petit homme. « Vous avez attaqué votre chirurgien.... juste parce qu'il refusait de vous faire sortir ?! » Attaquer Attaquer... C'est un bien grand mot je l'ai juste un petit peu bousculer... Il en est pas mort non plus. J'hausse donc les épaules en faisant mine de réfléchir à ce que je pourrais bien dire pour ma défense. Sauf que pour le coup je réussi juste à me faire avoir un frisson de douleur. Foutu côte. Continuant d'observer l'interne je suis étonné de son calme face à mon espèce d'aveux.. Après tout c'est vrai il aurait dû réagir en s'énervant ou quelque chose comme ça après tout c'est lui qui tenait à tout prix à me garder ici... « Je ne l'ai pas attaqué.. Et puis c'était pas le chirurgien c'était un autre médecin, le chirurgien a pu se libérer. Je crois que tu le connais en plus hier tu en parlais. Yanock machin chose bref. Et puisque tu n'as pas demandé sache que ce pauvre monsieur n'a rien je l'ai vraiment juste un peu bousculer c'est lui qui tenait pas sur ces jambes. Ce qui ma foi est un comble puisque c'est censé être moi le blessé ici. » Et ce que je viens de penser à voix haute ? Hum. Faut vraiment que je sorte plus souvent de mon labo moi je pourrais passer pour un fou si ça continue.

Je ne l'ai pas attaqué.. Et puis c'était pas le chirurgien c'était un autre médecin, le chirurgien a pu se libérer. Je crois que tu le connais en plus hier tu en parlais. Yanock machin chose bref. Et puisque tu n'as pas demandé sache que ce pauvre monsieur n'a rien je l'ai vraiment juste un peu bousculer c'est lui qui tenait pas sur ces jambes. Ce qui ma foi est un comble puisque c'est censé être moi le blessé ici. Ok... ce mec à un grain. Sérieusement, il est pas bien. Il devrait se soigner ou je ne sais pas encore. Mais non, il m'explique cela comme si c'était normal d'agresser un médecin. Et même si je déteste Yanock pour beaucoup beaucoup et encore beaucoup de chose. De là à le "bousculer"... Vous n'auriez pas du faire cela, maintenant c'est une certitude que vous ne quitterez pas l'hôpital avant le délais de trois voir cinq jours mr. Thompson. Peu importe votre état. Je réplique avec sincérité en continuant mon repas l'observant quand même. Ok il est violent, et à l'air d'un réel psychopathe. Je suis persuadé qu'il doit énormément boire et être horrible ivre, ça se voit à beaucoup de détail. Merci Cameron pour les cours de psychologie corporel. Mais malgré ça il a un truc qui depuis le début me fait garder mon calme et rester à essayer d'être sympa. Quoi ? Bonne question. Vous devez vraiment vous calmer si vous ne voulez pas changer d'étage pour la psychiatrie ...

« Vous n'auriez pas du faire cela, maintenant c'est une certitude que vous ne quitterez pas l'hôpital avant le délais de trois voir cinq jours mr. Thompson. Peu importe votre état. »Je soupire à ces mots bien que je ne pense pas qu'ils vont réussir à me garder autant de temps qu'ils le veulent, il est vrai que je ne suis pas au mieux de ma forme .. Mais j'étais pas non plus au mieux quand j'ai échappé aux irlandais.  Pourtant je suis sûr qu'il est plus difficile de ce défaire de ces cafard roux que des médecins. En faite il semblerait qu'au final j'apprécie un tout petit peu cet endroit. Mouais. Ça doit être ça. « Vous devez vraiment vous calmer si vous ne voulez pas changer d'étage pour la psychiatrie ... » Là par contre je n'arrive pas à me retenir j'éclate de rire. Rire rapidement suivi par de léger gémissement. Gémissement couper par des rires. Bref je ne sais plus où j'en suis avec mes émotions. « Aie .. Nan arrête c'est pas drôle de faire rire quelqu'un qui a des côtes brisés. Je savais pas que t'étais sadique ! » dis-je avec un énorme sourire. Non sérieusement ce gosse pense qu'ils peuvent m'enfermer en psychiatrie ? «  T'es trop innocent c'est trop mignon. » Alalala. Il me tue ce gamin il me tue. Bien que je vais devoir lui expliquer pourquoi je trouve cela hilarant. « Vous êtes pas les premiers hôpital à vouloir me transférer un psy .. Tous on échoué avant vous. J'en ai peut être pas l'air comme ça mais tu sais je suis saint d'esprit. Faut juste pas me foutre en rogne. » Ouais .. ou pas.

Lui indiquant qu'il va finir en psychiatrie s'il continue ainsi, je l'entend éclater de rire alors que je redresse brutalement la tête encore une fois comprenant pas se qui se passe. J'ai dis quoi de drôle. Je le fixe me redressant vivement en l'entendant gémir de douleur face à son rire qui doit en effet ne pas être très agréable pour ses côtes et sa cicatrice. Aie .. Nan arrête c'est pas drôle de faire rire quelqu'un qui a des côtes brisés. Je savais pas que t'étais sadique ! Je me mors la lèvre sur le cou m'en voulant quand même un peu, le pauvre quoi, surtout qu'il peut même pas se redresser vu qu'il est attaché à son lit comme un criminel. Je l'observe alors. Je n'ai absolument rien fais... mais j'en suis désolé quand même. Je répond alors en restant sur mon fauteuil bien que sur le bout des fesses seulement. T'es trop innocent c'est trop mignon....

Ok. Je rêve où il vient juste de dire que je suis mignon ?! Pire "trop mignon". Genre, adorable ? Mignon c'est... sur le coup je bloque la dessus ne prenant même pas cela mal tellement ça m'étonne. Ok... Keenan tous le monde n'est pas homosexuel et faut que j'arrête de délirer la dessus. Il continue de rire et je sors de mes pensées à la suite de ses paroles, laissant de côté cette focalisation étrange sur le fait qu'il m'ait qualifié de mignon. Vous êtes pas les premiers hôpital à vouloir me transférer un psy .. Tous on échoué avant vous. J'en ai peut être pas l'air comme ça mais tu sais je suis saint d'esprit. Faut juste pas me foutre en rogne. Pas les premiers ? Ok c'est qui cet homme ? Un militaire ok... enfin ex militaire. D'un seul coup je me met à m'interroger sur le pourquoi il n'y est plus. Serait-il un taré à ce point ? ... cependant la fin de sa phrase me fait sourire alors que je termine ma fourchette qui glisse entre mes lèvres. Un fin sourire ressemblant beaucoup à de la provocation voir... plus je l'observe. Ahoui ? On risque quoi sinon ? ...

« Je n'ai absolument rien fais... mais j'en suis désolé quand même. » Rien que son air pourrait me redonner un fou rire nan sérieusement ce type est tellement chou à limite s'en vouloir alors qu'au final il a raison .. C'est pas censé rendre les gens mort de rire ce genre de phrase. Oups on dirait que lorsqu'on lui dit qu'il est mignon il ne fonctionne plus normalement. Mince j'ai cassé le petit ! Bien qu'il semble se reprendre assez rapidement sa curiosité doit reprendre le dessus. Cela dit même si je l'apprécie je ne risque sûrement pas de lui raconter toute ma vie. « Ahoui ? On risque quoi sinon ? … » Je ris légèrement à nouveau surtout à son petit air. Ah mais je le trouve vraiment sympathique ce petit bonhomme. Je me redresse alors légèrement, du moins autant que je peux tout en étant attaché comme cela. « Pourquoi tu vas pas te renseigner toi même ? Tout doit être écrit sur mon dossier médical. Je pensais que tu l'aurais parcouru depuis que je suis arrivé.. Moi qui te croyait curieux. » Je lui souris alors un peu plus.

Je le regarde avec une réelle curiosité bien que se soit surtout de la taquinerie lorsque je lui demande se que je risque s'il se met en rogne. Toujours à chercher la petite bête, à chercher se qui va arriver, à titiller légèrement. Bien que là je n'oublie pas que c'est un patient et donc que je ne dois pas dépasser les bornes. Et puis il est vieux. Je rie un peu intérieurement à ses pensées, parce que je pense pas qu'il apprécierait. Enfin bon vieux ou pas... j'dirais pas non. Mon dieu Keenan là tu divague totalement et tu oublies toute éducation inculquer dans ta petite tête. Je vire ça de ma tête... enfin je met ça de côté. Pourquoi tu vas pas te renseigner toi même ? Tout doit être écrit sur mon dossier médical. Je pensais que tu l'aurais parcouru depuis que je suis arrivé.. Moi qui te croyait curieux. Je le fixe avec un moment de silence avant de tirer sur son dossier que j'avais laissé dans sa chambre seule les infirmières venant dans ce service. Alors qu'un sourire étire peu à peu mes lèvres ayant en effet déjà feuilleté son dossier. En faite... ça fait surtout mention de vos nombreuses visites ... très nombreuses aux hôpitaux... Je tourne les page, une vraie bible sont dossier médical.. Bon ça date que de pas si longtemps étrangement il n'y a pas son adolescence et là je voudrais savoir pourquoi. Pas mal d'ailleurs le coup de la balle dans la poitrine. Il vous ai arrivé quoi ? Je demande avec un sourire bien que vaguement sérieux de part ma curiosité... ba fallait pas me lancer la dessus moi.

Le voyant prendre mon dossier j'ai un léger sourire. Il était pas si loin celui là dis donc..  L'observant alors qu'il le feuillette je ne peux m'empêcher de remarquer son sourire au fur et à mesure qu'il tourne les pages. " En faite... ça fait surtout mention de vos nombreuses visites ... très nombreuses aux hôpitaux... " héhé. C'est à mon tour de sourire un peu plus franchement. Très voir trop nombreuse, je pourrais être ami avec tous le monde ici si j'avais pas un si mauvais caractère les trois quarts du temps. Quoique non c'est eux qui joue avec ma patience et ne me donne jamais ce que je veux.  "Pas mal d'ailleurs le coup de la balle dans la poitrine. Il vous ai arrivé quoi ? " Ah alors c'est ça qu'il retiens dans la longue liste des cicatrices que je peux avoir sue le corps j'hausse légèrement les épaules du moins autant que je le peux vu la douleur que cela provoque et mes mains attachés. " C'est pourtant simple... Je me suis pris une balle dans la poitrine. J'ai été soldat ... Fait le rapprochement " dis-je en souriant toujours ajoutant un peu plus tard sans vraiment le regarder le disant plus pour moi-même. "'J'espère qu'un jour on pourra me l'enlever ce fichu débris "

C'est pourtant simple... Je me suis pris une balle dans la poitrine. J'ai été soldat ... Fait le rapprochement. Adorable. Vraiment ce type est le symbole même de la délicatesse, la finesse d'esprit, la gentillesse... Je le fixe en soupirant, ok ça je m'en serais douté Einstein ! Soldat, armes, balles, blessures. Je suis médecins, pas débile. Non se que j'aurais voulus c'est savoir comment ça c'était passé, quand exactement , où ça et tout le reste. Savoir un peu, un morceau de sa vie. Étrangement ayant envie d'en savoir justement sur ça. Sa vie. Hum... merci j'avais pas saisis le rapprochement. Je répond le plus naturellement du monde comme si c'était vrai justement. Nullement vexé par sa phrase juste avant, ni même ne me démontant face à ça. Je l'observe donc... J'espère qu'un jour on pourra me l'enlever ce fichu débris Je relève mon regard de mon plateau repas finissant ma bouche -parce que je suis bien élevé oui maman, même en refusant l'argent de papa et toi, je garde la bonne éducation- juste avant de reprendre la parole. Ele vous fait mal ? Je demande à la fois curieux vis à vis de lui, mais aussi par cet aspect tout aussi médicale. Me redressant pour l'observer alors qu'il est moitié relever bien que les lanière sur le lit le maintienne fermement cloué ici. Vous voulez que je vous libère de ça ? JE demande au bout d'un temps montrant d'un geste de montant ses entraves.