Terminant le boulot plus tôt, j'étais rentrée chez moi rapidement, histoire de me changer. Le tailleur c'est joli, mais j'en avais un peu marre de le porter au bout d'une journée entière. Je prenais donc ma douche, pour enfiler un jean slim tout simple, un chemisier, des bottines, et hop, je ressortais de chez moi, laissant mon husky tout seul une fois de plus. Bichon, la prochaine fois promis je l'amène avec moi. Le trajet fut rapide, puisqu'il me mena directement chez Camil. J'avais envie de lui faire une petite surprise avant qu'il rentre du boulot, et puis vu qu'avait pas sa colocataire... j'en profitais pleinement. Ayant les clés, j'entrai facilement dans son appartement, laissant mon sac au salon, et me dirigeant ensuite vers la cuisine. Crêpes party, c'était ce que j'avais décidé de lui faire bouffer ce soir. Et sortant tout le pataquès, je me mis donc à cuisiner.

Boulot terminé. Laissant on ordinateur sauvegarder le tout, j'attrape un cartons de planches de dessin, ainsi que mes affaires quittant ensuite mon bureau. Direction celui de Mila alors que je passe la porte gardant mon sac sur une épaule posant mes papiers sur son bureau avec bordel et un sourire d'ange. Et oui ce soir jeune fille c'est toi qui bosse tard moi je rentre me défoncé la tête et jouer aux jeux vidéos. Peut-être appeler ma nana aussi, je verrais. Et je quitte donc le bureau alors que le ciel commence à s'obscurcir, sans que je n'ai froid appréciant la température d'octobre en simple chemise de travail. [...]
Passant par l'ascenseur pour une fois, j'en profite pour terminer de rouler "mon précieux" pour ensuite me poser sur mon sofa. Joint entre les lèvres, éteint, j'attrape mes clefs pour ouvrir la porte alors que la serrure tourne dans le vide... heu ok, j'ai pas fermé ce matin ?! J'ouvre donc surprit bien que le bruit dans la cuisine et le sac féminin m'informe tout de suite que oui j'ai pensé à fermer ce matin. Lâchant mon sac en l'envoyant sur le canapé, je longe le couloir coinçant mon joint derrière mon oreille pour plus de "discrétion" alors que je rejoins Denver dans la cuisine me glissant derrière elle en emprisonnant ses hanches avec mes bras. Dois-je appeler les flics pour éfraction pour une jeune femme qui me fait la cuisine ?!

Bon je savais pas trop si ça serait une bonne ou une mauvaise surprise pour Camil, mais moi je trouvais que c'était plutôt une bonne. Enfin, côté fille y'avait tout le truc mignon au possible, après côté mec, il pouvait penser ce qu'il voulait, peut être qu'il avait prévu autre chose ce soir et que j'allais lui pourrir ses plans. Bref, je verrais bien. Pour l'instant tout ce que je faisais c'était casser des oeufs, mettre la farine, le lait... enfin tout ce qu'il fallait pour une bonne pâte à crêpes quoi. J'étais à peine en train de commencer à mélanger le tout quand j'entendis la porte d'entrée s'ouvrir, ce qui me fit immédiatement sourire, sans pour autant que ça me perturbe dans ma cuisine. Je ne me retournai même pas entendant les pas de Camil s'aventurer dans le couloir jusqu'à l'endroit où je me trouvais, sentant aussitôt ses bras m'entourer les hanches, alors que je continuai à remuer. "Dois-je appeler les flics pour éfraction pour une jeune femme qui me fait la cuisine ?!" J'eus un léger rire avant de lever la tête en arrière, histoire d'apercevoir son visage sans pour autant bouger d'un pouce "Si t'appelle t'auras pas de crêpes... et pas de bisou non plus !" répondis-je en souriant avant de reposer mon attention sur mes instruments de travail du moment.

L'entendant rire, je lui jette un regard quand elle tourne un peu sa tête alors que je sourie à ses paroles. Si t'appelle t'auras pas de crêpes... et pas de bisou non plus ! Quelle est mignonne. Déposant mes lèvres dans son cou je rie doucement en gardant mes bras autour de son corps jetant un regard à la pâte à crêpe. Tu as fais la plus grosse moitié du travailles... je saurais les faire cuire.. Je répond avant de déposer un baiser sur sa joue et la lâcher pour m'attraper une bouteille de bière au frigidaire lui sortant un verre pour elle. J'ouvre ma boisson avant de la poser sur le plan de travail et entre-ouvrir ma chemise pour la virer entièrement n'aimant pas être habillé comme ça à l'appart. T'as passé une bonne journée ?... T'es là depuis combien de temps ? Je vais balancer ma chemise dans ma salle de bain attrapant un vieux tee-shirt au passage pour l'enfiler et revenir à la cuisine boire une gorgée fraiche. Tu bois quoi ?

Je frissonne doucement sentant ses lèvres dans mon cou. Pas de déconcentration ! "Tu as fais la plus grosse moitié du travailles... je saurais les faire cuire.." Je souris, me laissant embrasser sur la joue, avant de continuer de remuer, histoire qu'il n'y ait pas trop de grumeau dans la pâte. J'ai jamais été une grande cuistot, mais les crêpes ça, je maîtrise ! "T'as passé une bonne journée ?... T'es là depuis combien de temps ?" Me poussant de la table de travail pour attraper encore un peu de lait avant de le verser dans la pâte, je jette un coup d'oeil à Camil torse nu, ce qui (obligé) m'arrache un plus grand sourire. "Ouais j'ai fini un peu plus tôt aujourd'hui... et ça doit une trentaine de minutes que je suis là !" dis-je en attrapant à nouveau mon fouet (pas celui là roh !) pour battre la pâte une nouvelle fois, laissant Camil vaquer à ses occupations, puis revenir alors que j'essuie mes mains sur un torchon qui traîne par là. "Tu bois quoi ?" Lâchant le torchon sur la table de la cuisine, je m'avance vers lui avant de lui piquer sournoisement sa bouteille de bière que je porte à mes lèvres, en buvant une bonne gorgée. "Ça." répondis-je tout simplement en souriant, avant de lui remettre la bière dans sa main. "Et toi ta journée ? Au fait, j'espère que t'avais rien prévu de spécial ce soir..." dis-je en faisant une petite grimace, me mordant la lèvre inférieure.

Je reviens donc à la cuisine vers elle l'observant faire la cuisine avec un sourire amusé. Sexy ma girlfriend me faisant le repas. Bon ok c'est juste des crêpes, mais bon... Ouais j'ai fini un peu plus tôt aujourd'hui... et ça doit une trentaine de minutes que je suis là ! Je hoche la tête alors que je bois une gorgée de bière, lui demandant se que je lui sert... Et la réponse ne tarde pas alors que je sourie la laissant me piquer de la bière, mon dieu Denver buvant de la bière, je l'amène vraiment du mauvais côté. Oui j'exagère toujours. Je récupère ma bouteille quand elle me l'a tend m'étirant légèrement. Et toi ta journée ? Au fait, j'espère que t'avais rien prévu de spécial ce soir... Sortant le sac de croquette de Havard,j'attrape sa gamelle en répondant à Denver. Tranquille, j'ai pas grand chose sur quoi bosser en ce moment...je refile tout à Mila pour qu'elle prenne ses repères. Refermant le sac je l'envoie derrière le frigo avant d'attirer la brune à moi avec un sourire. T'en fais pas, j'avais juste prévu de jouer en me fumant un truc... et peut-être un porno en fin de soirée... JE dis avec un sourire malin aux lèvres venant lui voler un baiser. Rien qui puisse concurrencer avec toi en somme.

"Tranquille, j'ai pas grand chose sur quoi bosser en ce moment...je refile tout à Mila pour qu'elle prenne ses repères." C'est bien d'être un peu le chef parfois. J'avais hâte d'atteindre ce genre de niveau dans mon boulot, mais bon j'en étais pas encore là. Même si j'étais douée dans mon domaine, je devais encore faire mes preuves pour diriger un cabinet à moi toute seule. Je n'ai même pas le temps de continuer dans mes pensées que je sens Camil m'attirer contre lui, ce qui me ôte totalement de n'importe quelle pensée. "T'en fais pas, j'avais juste prévu de jouer en me fumant un truc... et peut-être un porno en fin de soirée..." Tout lui quoi, m'étonne même pas. Pas trop le temps de répliquer pour rigoler qu'il m'embrasse, "Rien qui puisse concurrencer avec toi en somme." Ce loveur. Mais ça me plaisait d'entendre ça. Quoi c'est vrai, j'aurai pu être vraiment vexée s'il m'avait foutue dehors. Sauf s'il avait un truc important à faire. Bref, j'en étais pas là. "Tant mieux..." dis-je en jouant avec ses cheveux entre mes doigts alors que je l'observais avec un sourire. "Bon si tu veux, on pourra quand même jouer après manger... mais bon, le porno je t'avoue que c'est pas vraiment mon truc." ajoutai-je en riant légèrement, alors que mes doigts descendaient sur son visage, y dessinant des trucs un peu abstrait sur ses joues, doucement, calmement.

La voyant sourire je l'observe en silence alors qu'elle joue avec mes cheveux coupé court depuis quelques jours. Ouais ba faut dire que parfois je prend le temps d'aller chez le coiffeur. Non ok je les ai coupé moi même et ça se voit, mais chut. Bon si tu veux, on pourra quand même jouer après manger... mais bon, le porno je t'avoue que c'est pas vraiment mon truc. Je rie en gardant mes bras autour d'elle m'imaginant mal regarder un porno avec Denver. Bon déjà avec ma "meuf" pas trop, mais encore... quand je sortais avec des filles à moitié aussi tarée que moi ok, mais avec Denver... je pense que ça pourrait même rapidement me gêner. C'est même sur et certain, ça serait trop malsain. Ok, pas de porno ce soir. Je dis faussement triste, parce que bon j'en ai rien à calé de ça si elle dort ici. Mes doigts glissant sous son chemisier dans son dos je caresse doucement sa peau. T'inquiètes, on peut aussi se poser devant un film, je peux jouer une autre fois. Je finis par la lâché récupérant ma bière en allant poser mon joint au salon ouvrant le balcon à Harvard pour qu'il aille faire ses besoins.

"Ok, pas de porno ce soir." Oui tant mieux. Je n'ai jamais vu ça de ma vie, et je crois que ce n'était pas aujourd'hui que j'allais commencer, encore moins avec Camil. Qu'il le regarde tout seul ça me dérangeait pas. J'ai jamais vraiment compris ce que les mecs recherchaient dans ce genre de films mais j'avais pas envie de savoir non plus. "T'inquiètes, on peut aussi se poser devant un film, je peux jouer une autre fois." Je lui fais un sourire, hochant la tête alors que je le laisse s'éloigner de moi, le voyant partir direction le salon. Quand à moi, je reste un instant encore en cuisine, préparant un peu tout pour la garniture des crêpes, du salé et du sucré, histoire d'en faire pour tous les goûts quoi. Une fois la pâte mise dans un coin pour qu'elle puisse se reposer avant qu'on la cuise, je sors enfin de la cuisine, m'étirant un peu, alors que je rejoins Camil dans le salon. Le voyant de dos, j'ai une irrésistible et stupide idée sur le coup. Je prends un peu d'élan, et je fonce sur lui, sautant dans son dos en m'agrippant un peu là où je peux, autrement dire son t-shirt. Je ne peux m'empêcher de rire une fois sur lui, agrippée comme un singe à un arbre. "Je te lâche plus maintenant !"

JE referme ensuite la baie vitré de moitié, juste pour qu'Harvard puisse rentrer une fois ses besoin finis. M’apprêtant à faire demi tour le choc du saut de Denver me fait avancer de deux pas en avant alors que je m'arrête juste avant de rencontrer la vitre. Moins une. L'entendant rire dans mon dos, je la sens se cramponner. Je te lâche plus maintenant ! Je grogne légèrement pour reprendre ma respiration parce qu'elle serre vachement mon tee-shirt qui m'étrangle, une fois le tee-shirt un peu relaché, je passe mes mains derrière, sous ses fesses, la remontant mieux sur mon dos avec plus ou moins de facilité. C'est pas la position que je préfère mais pourquoi pas... Je dis avec humour alors que je ne fais rien pour la faire descendre. Je m'éloigne de la vitre jusqu'au sofa alors que je prend ma bière pour boire un coup, la posant sur la table avant de me laisser tomber sur le canapé, Denver sous moi. Toujours pas décidé à lâchée ?

"C'est pas la position que je préfère mais pourquoi pas..." Je ris un coup. Toujours la phrase, toujours le mot pour qu'il y ait un rapport sexuel avec n'importe quelle chose que je pouvais lui dire. Sacré copain que j'avais. Quant à moi, je continue de le cramponner faisant quand même attention à ne pas l'étrangler, ça serait con. Ses mains sous mes fesses m'aident à me tenir un peu mieux sur lui et j'essaye de prendre une bonne position quand... baaaah, écrasée ! Malgré un petit cri étouffé que j'ai pu lancé sentant quasiment tout le poids de Camil sur moi, j'éclate de rire, encore. "Toujours pas décidé à lâchée ?" Essayant de reprendre ma respiration en rigolant toujours, je réponds un petit "Nooooooon" alors que je sens déjà qu'il va m'écraser encore plus. Mais tant pis, ça me fait rire.

Restant au dessus d'elle, je l'entend rire me répondant d'une voix un peu étouffé se qui me fait rire, me laissant aller contre elle de tout mon poids pour l'écraser sans trop bouger pour ne pas lui faire de mal. Toujours pas ?! Mes doigts s'emparant de ses mains cramponnées à mon tee-shirt, je lui fais lâcher doigts par doigts le bout de tissu, riant en la voyant se débattre bien que bon, déjà écrasé par mon poids, elle a pas ses chances. Je finis par tenir ses mains entre les miennes avec amusement sentant ses jambes autour de ma taille. Je pivote entre celle-ci sans soucis me retrouvant face à elle entre ses jambes alors que je sourie avec malice gardant ses mains prisonnière j'ai aucun mal à nous allonger sur le canapé, restant au dessus d'elle, ses mains coincé au dessus de sa tête. t'es pas très douée dis donc...

"Toujours pas ?!" Je ne réponds pas, mais je rigole toujours autant, à croire que c'est une énorme blague. J'essaye de résister, de m'accrocher, mais Camil fait tout pour m'en empêcher. Malgré l'envie de laisser mes doigts agrippés à son t-shirt, je le sens vouloir les enlever un par un... et il faut dire que je ne peux pas faire grand chose, que mes mains sont déjà hors de son atteinte, englobées dans les siennes. Bon manquait plus que mes jambes pour m'accrocher à lui, je n'allais pas flancher ! Bon, le truc que j'avais pas trop prévu c'était qu'il se retourne et que je me couche sous lui du coup et les mains en l'air. Sur le coup, il avait gagné, et c'était moi qui était coincée et carrément dans son emprise. "t'es pas très douée dis donc..." Je l'observe en souriant avant de lui tirer ma langue, "T'es qu'un tricheur c'est tout !" répondis-je pour me défendre. Bon, tant qu'il me faisait pas de chatouilles sous les bras ou sur les côtes, ça allait.

Sa langue me fait rire autant que sa réaction alors que j'oublie la fatigue d'une journée de boulot face à elle. Bordel, toujours le même effet cette nana. T'es qu'un tricheur c'est tout ! Je rie un temps en l'observant la gardant coincé sous moi sans aucun soucis alors que je finis par me calmer un petit peu. Tu as attaqué un homme dans le dos... c'est pire. Je riposte avec un ton sérieux bien que je sourie se qui contredit mes paroles. Gardant ses mains dans une des miennes, je glisse mes doigts le long de son bras descendant lentement jusqu'à son épaules alors que je caresse doucement sa joue. C'est de ta fautes si maintenant y'a des tonnes d'idées qui se mettent à fleurir dans ma tête en te voyant à se point sans défense.. Je reprend avec un sourire venant mordre doucement sa lèvre.

"Tu as attaqué un homme dans le dos... c'est pire." Non, je lui ai juste sauté dessus, nuance. Mais je dis rien, continuant de sourire comme un débile en l'observant. Je ne me débats même plus sur le coup, je reste tranquille, gardant mes jambes autour de sa taille et laissant mes mains à sa merci. Bon s'il tente un truc chelou, bien sûr que je me défendrai. Mais pour l'instant, je suis curieuse de voir ce qu'il va faire. Me caresser tout le bras puis ma joue ? Mignon. Je ne le quitte pas des yeux, laissant mon sourire hilare au coin de mes lèvres. "C'est de ta fautes si maintenant y'a des tonnes d'idées qui se mettent à fleurir dans ma tête en te voyant à se point sans défense.." C'est vrai que là, à part mes jambes, je pouvais pas bien faire grand chose. Je ne bougeais donc pas, le laissant venir mordiller ma lèvre un moment avant de refermer les miennes sur les siennes en l'embrassant un petit moment avant de me retirer pour mieux l'observer "C'est pas bien de t'attaquer à une femme sans défenses... t'es pas un gentleman." C'vrai quoi, je pouvais même pas enrouler mes mains autour de sa nuque pour l'attirer vers moi.

M'amusant avec sa lèvre, je sens les siennes venir finalement et me faire cesser mon jeu alors que l'on s'embrasse un temps. C'est très amusant moi je trouve de l'avoir à ma merci. Ok non mais quoi, je dis pas que je fantasme sur une fille attacher, c'est faux, mais là c'est drôle et c'est pas grand chose. La sentant s'éloigner je relève un peu la tête pour l'observer me mordillant la lèvre avec amusement. C'est pas bien de t'attaquer à une femme sans défenses... t'es pas un gentleman. Je sourie à ses paroles lui volant un baiser avant de glisser mes lèvres sur l'arrête de sa mâchoire. J'oubliais que j'ai une pro de la loi juste coincée sous moi... Je reprend en riant lui lançant un regard amusé avant de reprendre mes baisers... Alors dites moi, madame l'avocate, se que je risque si je m'aventure à faire... cela .. Je termine en glissant mes lèvres dans son cou avec lenteur, déposant des baisers sur sa peau, remontant à son oreille avant de redescendre, ma langue s'amusant sur sa peau, alors que je descend vers sa clavicule.

Si on continuait dans ce sens là, on irait jamais bouffer mes crêpes. Mais bon, là je m'en foutais un peu. Avoir Camil sur moi, je préférai ça, même si j'avais pas de liberté sur mes mouvements. Pour l'instant, rien que l'embrasser ça allait. "J'oubliais que j'ai une pro de la loi juste coincée sous moi..." Je rigolais un peu, me laissant aller sous ses baisers. Et ouais, qu'il fasse gaffe. Combien de fois j'avais pu le sortir de la merde hein ? "Alors dites moi, madame l'avocate, se que je risque si je m'aventure à faire... cela .." Encore une fois, et pire que tout à l'heure, toutes mes pensées s'envolèrent alors que je sentais les lèvres et la langue du tatoué se balader sur mon cou, et jusqu'à l'oreille. Je soufflais doucement, fermant les yeux alors que mes mains se resserraient autour de la sienne qui les maintenait, alors qu'il continuait son chemin un peu plus bas. "Tu risques gros..." arrivai-je simplement à dire, rouvrant un peu les yeux pour le regarder.

Levant le regard vers elle, je sourie intérieurement en la voyant ainsi les yeux fermé, alors que ses doigts se crispent sur ma main qui les retient prisonnier. Tu risques gros... Je rie en croisant son regard mes lèvres descendant vers le haut de sa poitrine , m'attardant à la frontière de son chemisier un temps. Puis mes doigts font sauté son premier bouton un sourire malin s'accrochant à mes lèvres.. Tu connais mon gout des risques... plus je risque gros... plus ça m'attire. Je reprend ma langue glissant lentement entre ses seins jusqu’à son soutiens gorge alors que je reste au dessus d'elle, ma main tenant toujours sans relache les siennes. Ses jambes m'entourant ne semblant guère non plus décidé à se déplier... Oui bonjour relations basée à 99% sur le sexe avec moi, j'ai tendance à vite me laisser emporter par rapport au reste si on me redescend pas sur terre, encore plus face à Denver..

Ce petit accro au sexe qu'était Camil. Et je pouvais rien lui refuser. Parce que bon, on allait pas se mentir, j'avais toujours envie de lui aussi. Il allait me rendre accro aussi si ça continuait ! Bon en fait, j'étais déjà accro à lui. Tellement que des fois ça me faisait un peu peur. Je n'avais jamais été aussi attachée à quelqu'un. Domenico avant peut être... mais là. Fallait juste voir comment il pouvait me rendre juste en m'embrassant dans le décolleté ! "Tu connais mon gout des risques... plus je risque gros... plus ça m'attire." J'eus un léger rire, alors que je refermai mes yeux. Ca c'est vrai, toujours à tester les limites... On s'était bien trouvés tiens, "T'es un hors la loi.." En tout cas, je le laissais tout faire, en même temps prisonnière comme j'étais, je ne pouvais pas faire grand chose. Je desserrai juste mes jambes autour de sa taille, parce qu'au bout d'un moment, j'en pouvais plus. "Et tu comptes me tenir les mains jusqu'à la fin...?" murmurai-je entre deux souffles, toujours yeux fermés.

Je rie quand elle me traite de hors la loi, trouvant ça plutôt fun comme qualificatif. Je vais me faire appeler Camil le hors la loi. Où Cam-hors-loi... c'est cool ça, j'aurais pu être chef de clan lors d'une rebellion. Anyway, riant simplement contre sa peau, je déboutonne son chemisier avec une seule main se qui complique la tâche sans la rendre impossible. Mes doigts glissant ensuite sur son ventre, passant sur son nombril, je continue d'embrasser sa peau, jusqu'au de dessus de son soutif. Et tu comptes me tenir les mains jusqu'à la fin...? Relevant le regard je sourie avec malice , remontant le long de son cou alors que mes doigts déboutonne son jean avec une fierté réelle dans la provocation. Hum... ça peut être une idée... Je réplique en venant frôler ses lèvres ma main glissant dans son sous-vêtement...

Bon en même temps, j'aurai nettement pu me débattre pour me retirer de son emprise. Il n'avait qu'une main pour éloigner les deux miennes, ça pourrait être facile... Mais je le faisais pas, ça me faisait plutôt rire cette situation. C'est dingue comme on peut virer en deux secondes avec Camil. J'avais le contrôle sur rien, et je me laissais carrément faire. J'entrouvre à nouveau mes yeux, l'apercevant revenir près de mon visage alors que sa main libre s'attarde sur le bas de mon ventre, "Hum... ça peut être une idée...". Sentant sa main passer la barrière du tissu, je referme à nouveau mes yeux en soufflant doucement, longuement, me mordant la lèvre inférieure, avant de me rapprocher à nouveau du tatoué pour l'embrasser. Bah oui, dans ma situation, je peux que faire ça ! "C'est pas juste..." je réussissais à répondre entre deux baisers. Il avait carrément tout le pouvoir sur moi.

La voyant dans cet état je rie fier de moi, alors que je reste contre elle venant m'amuser contre ses lèvres... jusqu'à sentir bientôt Denver bouger et venir carrément 'embrasser. Je vais surement pas dire non à ça ! Y répondant avec envie et plaisir, mes doigts restent où ils sont commençant à la caresser. C'est pas juste... Je rie contre ses lèvres ma langue revenant contre la sienne alors que je continue un moment finissant par soupirer contre ses lèvres à contre coeur... et lâcher ses mains ayant besoin de mes deux mains pour descendre son jean en même temps que sous sous vêtement n'étant pas du genre à m’embarrasser d'un deuxième tour. Mes doigts remontant sur ses cuisses dénudé je l'embrasse toujours.

Je me sens bien. Trop bien. Je l'embrasse comme si c'était la dernière fois que je pouvais toucher ses lèvres, ses caresses me font frissonner doucement... jusqu'à que je sente la poigne de Camil se détacher de mes poignets. Oh, j'étais libre ! Je souris, hilare, contre ses lèvres, sentant le froid d'un coup vu que Camil m'enlève rapidement mon jean et ma petite culotte. Mais le sentiment de froid s'enlève aussi rapidement, alors que je peux à présent passer mes mains autour de sa nuque pour venir le coller contre moi, reprenant ses lèvres. Je laisse mes mains descendre le long de son dos, avant de les passer devant, cherchant à l'aveuglette le bouton et la fermeture éclaire que je détache illico presto, faisant glisser son pantalon pour qu'il aille rejoindre le mien par terre. M'attardant ensuite sur son sous vêtement, je reprends un petit coup de respiration "Les crêpes attendront... hein ?" en rigolant légèrement avant de reprendre ses lèvres.

Je suis ravis de sentir ses mains sous mon tee-shirt alors que je reste scotché à ses lèvres caressant sa peau avec une envie nullement dissimulé autant dans mes gestes que... physiquement. Ravis de la sentir s'intéresser à mon jean je me décolle un peu d'elle pour qu'elle virer mon pantalon plus facilement, me retrouvant en boxer contre elle. Les crêpes attendront... hein ? Je sourie contre elle sans répondre, ma main longeant l'intérieur de sa cuisse pour revenir la caresser comme tout à l'heure... chttt.. Seules paroles alors que je la colle contre elle, seulement séparé par mon bras s'étant glisser entre nous deux pour lui faire du bien. Oublier le boulot, la fatigue de la journée et l'envie de jouer à fifa, que dalle.

"chttt.." Ok, je me la ferme. C'était tout moi ça, à parler dans les moments les plus intimes. Bon je parlais pas de tout et de n'importe quoi quand même, mais ça m'arrivait de dire des trucs. En plus, là, il fallait mieux que je me taise alors que je sentais la main de Camil revenir à l'attaque comme tout à l'heure. Il savait y faire ça, oh que oui. Je reste donc silencieuse, enfin, pas vraiment en fait. Je me crampe légèrement, laissant retomber ma tête sur le canapé, me mordant la lèvre, toujours yeux fermés. Quant à mes mains, je les laisse se balader le long du dos de Camil, n'osant pas retirer son t-shirt tout de suite pour ne pas le déranger dans son travail. Elles remontent, puis redescendent, puis s'attardent à nouveau au boxer du tatoué, les faisant jouer avec la barrière élastique derrière, puis devant... le faisant glisser lentement.