Je ne sais pas trop ce qu'il se passait sur San Francisco depuis dimanche. Depuis cette fameuse coupure de courant. Au début je croyais que c'était bénin, que ça allait revenir. Je regardais la télévision quand ça s'était passé. J'avais juste pris un bon bouquin puis j'avais continué de passer l'après-midi tranquillement. Mais l'électricité ne revenait toujours pas, et la nuit arrivait. J'avais une faim de loup, je pouvais même pas utiliser mon micro onde... Le réfrigérateur ne marchait plus. Bref, c'était la catastrophe. Camil était venu m'apporter des bougies, mais ça s'arrêtait là. C'était étrange. Puis les jours étaient passés, sans que le courant ne soit revenu. Il régnait une ambiance assez bizarre dehors et on avait très peu d'informations, ou alors les seules informations étaient nettement flippantes... Facebook ne marchait plus, je ne pouvais que contacter Camil avec le peu de batterie que je gardais sur mon téléphone portable. Rien que pour aller au travail, j'avais l'impression que c'était le chaos. Je m'arrangeais depuis lundi à ce que je ne prenne pas la voiture, parce que la circulation était tout aussi horrible. Bref, depuis dimanche, tout était différent dans notre ville californienne.
On était mercredi, je descendais les marches de mon lieu de travail, pour rejoindre Camil. C'était 17h, les routes étaient bondées. J'avais demandé à mon copain de venir me chercher, parce que je ne me voyais pas rentrer seule, ni conduire dans ce chaos. Ca me faisait un peu flipper tout ça. Remarquant rapidement la grosse voiture de luxe du tatoué, je me faufilais entre plusieurs personnes pour entrer côté passager. Enfin, un peu de silence, et je me sentais déjà mieux en sa compagnie. Je me penchais vers lui pour l'embrasser, avant de boucler ma ceinture, Merci d'être venu me chercher... Je dis en soufflant un peu, posant mon sac entre mes pieds.

Froid glacial. C'est l'ambiance chaotique qui règne en ville qui te donne l'impression d'être dans une ville étrangère. Personne ne sait quoi faire, personne sait quand ça va se terminer. Plus de programme télé pour faire taire les mioches, plus de four électrique pour cuire le repas, plus de réseaux téléphonique pour ne pas céder à la panique. Douce impression d'une mort presque certaine pour les habitants. Et toi t'es là entre réjouissance et inconscience. Boulot très clairement ralentis, va faire des plans 3D sans ordinateur, vas contacter tes clients sans téléphone ni emails. Vous passer donc le temps à discuter, à jouer au babyfoot et avancer certaines dossiers en plan papiers. T'es là incapable de vraiment pouvoir bosser, occupant donc tes journées depuis lundi à décorer ton bureau, à dessiner et voir des amis. Pour toi, tel un enfant cette panne de courant est plus un avant goût de vacances.
Avant goût qui prend pourtant brutalement fin quand on t'annonce que les autorités ont décidé de fermer les "frontières" de la ville jusqu'à se que le groupe de "terroriste" soit identifié. Et vu les spéculations comme quoi la ville va passer les fêtes de fin d'année enfermer dans SF... ça ne te fait absolument pas rire. Tu avais prévus tes tickets de vol pour Londres, le groupe était attendu et vous aviez déjà tout prévu. Et là tu te retrouves bloqué, sans vraiment un espoir d'aller donc pour Noël là-bas. De quoi te foutre à l'envers ta journée.

[...] La portière s'ouvrant tu la laisses entrer l'embrassant un instant en lui laissant le temps de s'installer sur le siège. Merci d'être venu me chercher... Tu la laisses fermer la portière alors que tu lui tends un gobelet de thé encore chaud que t'as chopé en même temps que ton café avant de partir du boulot. Pas de problème, c'est la merde partout sur les routes... t'as passé une bonne journée ? Tu questionnes en démarrant rentrant bien difficilement dans la circulation qui stagne et kalxone beaucoup trop alors que tu ouvres un peu ta fenêtre pour fumer.

J'avais l'impression d'être dans un film avec tout ce qui se passait. C'est vrai que ça faisait très scénario de film hollywoodien. Je n'avais même pas voulu y croire quand les autorités avaient annoncé qu'ils mettaient la ville en quarantaine. Puis ce groupe qui se revendiquait en sortant des annonces qui voulaient presque faire peur. Au début, je pensais à une mauvaise blague. Mais plus les jours passaient, plus j'avais eu la désagréable sensation que tout ça était vraiment vrai. Et ça avait le don de me faire stresser. Au travail, on parlait que de ça. Quand j'étais chez moi, je me sentais plus seule que d'habitude, à toujours penser comment j'allais faire pour me faire à manger, ou juste me réchauffer la nuit. Je dormais avec plusieurs couvertures, même Snow était venu une nuit. Bref, le chaos total. J'attrape le gobelet chaud en remerciant Camil avec un sourire avant de le porter à mes lèvres, Pas de problème, c'est la merde partout sur les routes... t'as passé une bonne journée ? Tu m'étonnes que c'est la merde... Bof... on fait que parler de ça au travail, puis certains client ne viennent plus depuis lundi... Je réponds doucement, posant mes mains de chaque côté du gobelet, Et toi ?

Tu réussis enfin. Oui sport du jour, trouver comment te glisser entre deux voitures sur la route. C'est simple ce matin tu as mis réellement 2h45 pour aller à ton travail. D'habitude tu mets moins de vingt minutes. Et on ne peut blâmer la drogue et le fait que tu manques de réactivité pour cette fois, tu peux clairement prendre le volant après un fix' sans avoir à craindre les excès de vitesse ou autre. La ville qui est submergée par les voiture, c'est transformé en énorme embouteillage régit par des flics à peine concentrés. 2h45 à avancer à moins de trente à l'heure, où comment ne favoriser en rien ta manière de ne pas penser. L'inactivité ne te va pas. Tout le monde le sait. Tu ne peux pas rester dans un endroit sans rien faire ni bouger, gamin hyperactif transformé en adulte hyper stressé t'es le cobaye parfait pour les psy en quête de nouveautés. Bof... on fait que parler de ça au travail, puis certains client ne viennent plus depuis lundi... Tu sors de tes pensées tournant la tête vers Denver en souriant un peu. Ouais tu l'sais qu'elle est stressée, dimanche soir t'as pas été assez con pour la laisser seule avec ça préférant débarquer chez elle et l'amener acheter des bougies et de quoi au moins régler la question de lumière, et ensuite... T'as du passer la soirée à la rassurer comme quoi ça devait juste être des disjoncteurs qui avaient sauté, jusqu'à savoir que non. Toi t'es tressé de nature par des trucs mentaux, elle s'est la vie quotidienne. Et ça se voit à ses cernes. Buvant une gorgée de café tu t'arrêtes quand la file devant agit ainsi alors que tu profites pour passer ta main sur sa joue ton pouce glissant sur les cernes que son maquillage a du mal à cacher. Te stresses pas plus que de raison, on risque pas grand grand chose hormis de mourir d'ennuis sans télévision. C'est mauvais pour ton état en plus.. Tu répliques en la lâchant quand la voiture devant avance un peu l'imitant sans pour autant toucher ton volant vu la vitesse. Oui le stress en étant enceinte c'est pas top, alors ok y'a plus vraiment de risque de fausse couche, et t'es pas un crevard finit pour souhaiter réellement que ta copine en fasse une, mais quand même c'est mauvais pour son bébé. Et toi ? Tu hausses les épaules en songeant à ta journée plutôt sympa et non stressante. Peu stressante, on s'est fait un ping-pong avec les gars du webmarketing... enfin j'viens d'apprendre qu'on peut pas sortir de la ville et que ça semble pas près de changer... donc que je suis bloqué pour Noël... génial. Tu répliques avec un sourire nullement joyeux et plutôt sarcastique face à tes plans qui se sont réellement réduit en cendre en peu de temps.

Te stresses pas plus que de raison, on risque pas grand grand chose hormis de mourir d'ennuis sans télévision. C'est mauvais pour ton état en plus.. Je lui souris vaguement. J'aimerai bien ne pas stresser, mais là il y a trop d'évènements pour que j'arrive à rester calme. Déjà que je suis de nature stressée pour des choses futiles... Là c'est loin d'être futile. Je sais pertinemment que c'est pas bon pour le bébé, je n'arrête pas de me le répéter. Hier en me couchant je me suis même mise à faire des exercices de respiration pour essayer de me décontracter. Ca m'a moyennement aidée, mais au moins, je pensais à autre chose plutôt qu'à des idiots dehors qui s'amusaient à mettre San Francisco dans un terrible chaos. Je ne comprenais pas ce qu'ils pouvaient passer dans leur tête pour penser faire ça. Ils n'avaient vraiment rien à faire d'autres. Ils trouvaient des prétextes débiles pour justifier leurs actes face à des gens innocents et qui n'ont rien demandé. Moi je pense trop au bébé. Plus qu'à moi même. J'espère que ça va vite se calmer, j'ai pas envie de mettre au monde mon enfant dans cette ambiance là. Même s'il me manque quatre mois avant la fin de ma grossesse, je n'ai pas envie de continuer avec ce stress tous les jours. Et si mon médecin ne peut pas me recevoir... Pour mes échographies ou... Et si, et si, et si. Fallait que je respire. Vite, bois une gorgée de thé. Peu stressante, on s'est fait un ping-pong avec les gars du webmarketing... enfin j'viens d'apprendre qu'on peut pas sortir de la ville et que ça semble pas près de changer... donc que je suis bloqué pour Noël... génial. Fixant les voitures toutes entremêlées devant moi et tous les bruits de klaxons qui s'en dégagent, je tourne ma tête vers Camil en fronçant légèrement mes sourcils, Tu devais partir à Noël ? Je savais pas. J'étais pas au courant. Puis moi je voulais vraiment me persuader qu'avant Noël tout ça serait réglé... On pouvait pas rester comme ça en périodes de fêtes. Je pouvais pas continuer d'appréhender des choses comme ça, une semaine de plus... J'espérai juste que les autorités soient assez intelligentes pour stopper ça assez rapidement et qu'ils trouvent ces coupables.

Impression de pas avancer, rester bloquer dans ce fatras impossible. C'est le truc auquel t'avais pas vraiment penser dimanche soir face au manque d'électricité. Tu t'es pas dit que même le trafic allait être autant perturbé. Tu observes donc les gens qui essayent de changer de file alors que tu restes coller à celle de devant observant les alentours qui avancent peu. Puis ça redémarre un peu et tu avances donc soupirant en te disant que vous n'êtes décidément pas rentré. Le pire c'est la nuit... Tu as pas tellement peur du noir pour la bonne et simple raison que tu ne dors jamais dans le noir. Tes volets sont jamais fermé, tu bosses une partie de la nuit sur ordinateur ou autre... Il y a toujours les bruits de frigidaire, de radiateur etc. Alors qu'avec cette coupure le calme plat dans ta maison est juste flippant. Non pas parce que tu t'imagines des choses dans cette obscurité, mais parce que ça te plonge dans tes propres méandres incompatible avec ce noir ambiant. T'es beaucoup trop taré dans ta tête pour être en plus entouré de noir. Alors tu en ries, mais ça t'emmerde autant. Tu devais partir à Noël ? Oui c'était prévu depuis des semaines, depuis la sortie du clip que tu as fait avec les gars,Magda avait réussit à vous avoir un concert à Londres pour le 27 Décembre. L'idée était donc d'aller passer les fêtes de fin d'année avec le groupe et ta petite soeur à Londres. Mais non... Ouais on a un concert à Londres fin décembre... Enfin on avait... j'en sais rien, les gars prient pour que la quarantaine saute avant Noël qu'on puisse partir.. Tu réponds avec un sourire à son adresse expirant la fumé de ta clope par la fenêtre en l'envoyant valser dehors une fois terminée.

Moi pour Noël, mes parents et ma soeur devaient venir ici, à San Francisco pour passer les fêtes. Mais vu comment allaient les choses, j'avais peur que ça ne soit pas le cas. Comme pour Camil et son histoire de partir pour Noël. Si la ville continuait à être en quarantaine pour encore une semaine... Ca allait être relativement compliqué. Et oppressant. Puis ma famille avait sûrement dû voir ce qu'il se passait ici depuis Philadelphie. Même si personne n'entrait ni ne sortait de la vie, l'information circulait. Ils n'avaient juste aucun moyen de me contacter. Et je n'avais aucun moyen non plus. Le néant total. Mais ça aussi, mon téléphone portable et sa batterie était tout un autre problème. Alors je l'éteignais après chaque utilisation, pour garder au maximum son autonomie. Même si je ne faisais rien de spécial avec, au cas où. On faisait tous avec les moyens du bord, et je me rendais compte qu'on n'était vraiment rien sans électricité. Cette simple chose de notre quotidien nous manquait terriblement. Et on s'en rendait compte que maintenant. Ouais on a un concert à Londres fin décembre... Enfin on avait... j'en sais rien, les gars prient pour que la quarantaine saute avant Noël qu'on puisse partir.. Ah, à Londres. Je m'abstenais de faire une remarque s'il allait voir l'autre tatouée ou non. De toute façon, j'étais persuadée qu'il allait sûrement la voir. D'un côté ça m'embêtait pour lui et son groupe, mais d'un autre je ne pouvais pas m'empêcher d'être rassurée du fait qu'il ne pourrait pas la voir. C'est comme ça, ça m'angoisse toujours ce sujet. Alors si je devais stresser pour un nouveau truc à chaque fois, j'étais pas sortie de l'auberge, Oui on verra... Je souffle, tournant le bouton du volume de la radio. Une des seules qu'on arrivait à capter. C'était vraiment horrible dehors. A pied on irait sûrement plus vite. Mais Camil n'abandonnerait jamais sa voiture chérie. Puis il allait bientôt faire nuit, c'était pas prudent de s'aventurer comme ça maintenant, Tu penses qu'on arrivera avant le couvre-feu..? Je demande, inquiète, observant des gens s'engueuler dans leurs voitures respectives en face de nous.

Oui on verra... On verra... Généralement c'est se que tu dis tout le temps. T'es un pro du "on verra"pour remettre les choses à plus tard, la vérité est que tu ne prévois jamais rien. Tu n'aimes pas penser à long terme, si on te dit qu'un truc doit se faire dans un an... t'es en train de te dire quand un an t'as le tant de crever de mille façon possible. De perdre ton boulot, de perdre un bras, de devenir SDF, de changer de pays, de tomber dans un coma irréversible. Tu es le mec le moins optimiste possible sur ton futur. Mais bon. Au pire je trouverais bien un moyens de soudoyer quelqu'un pour me faire passer la frontière... Tu répliques avec un rire bien que tu sois presque sérieux. T'es sur qu'il y a bien des gens qui vont entrer et sortir. Puis du moment que tu peux aller à Londres, tu veux bien être arrêter et suspecter à ton retour à SF.Tu n'as rien à te reprocher sur cette attaque "terroriste" de la ville alors bon. Ils vont pas te donner 15 ans de prison pour si peu. Au pire quelques semaines ou une caution astronomique. Oui tu es un mec qui a vraiment le sens des priorités. Tu penses qu'on arrivera avant le couvre-feu..? Tu jettes un regard à ton téléphone qui -tu as de la chance- était chargé à bloque et que tu recharge grâce à tes ordinateurs. Oui un grand avantage d'avoir trois PC chez soit c'est que tu as deux pc sur batterie, et deux autres au travail. Un grand soulagement même si tu sais que d'ici deux jours tu aurais plus de batterie sur le dernier restant si tu cumules les heures d'autonomie de chacun. Regardant le ciel déjà assombrit tu reposes ton téléphone. Y'a peu de chance... mais de toute manière on est en voiture et vu le monde qu'il y a sur les routes ils vont pas nous arrêter sois tranquille... Tu rétorques avec un sourire.

Au pire je trouverais bien un moyens de soudoyer quelqu'un pour me faire passer la frontière... Je lui jette un coup d'oeil limite "avertissement". Je sais qu'il est capable de faire ça en plus. J'espère juste qu'il n'est pas tellement sérieux et qu'il aura l'intelligence et la sagesse de voir par lui même que c'est complètement stupide comme idée. Si la ville est en quarantaine, c'est pour une bonne raison. Une bonne raison qui fait flipper, mais une bonne raison quand même. Comme cette histoire de couvre-feu. On se croirait en temps de guerre. Chose que j'ai jamais vécu -encore heureux- mais qui a l'air de se manifester ici. En tout cas, les personnes qui sont derrière tout ça doivent vraiment jubiler, leur plan marche à merveille pour l'instant. J'espère juste que les autorités de San Francisco seront assez compétentes pour au moins pouvoir ramener l'électricité. Je pensais à mon pauvre Snow qui allait bientôt se retrouver dans le noir tout seul. Avec mon voisin, on s'était mutuellement passés les clés, au cas où. Je savais que si il y avait un problème, je pouvais compter sur lui. Y'a peu de chance... mais de toute manière on est en voiture et vu le monde qu'il y a sur les routes ils vont pas nous arrêter sois tranquille... Mes yeux toujours braqués sur les gens en face de moi, je vois des bras sortir, complètement énervés. Ca sent presque la bagarre. Les gens peuvent devenir fous avec tout ce qui se passe. C'est pas vraiment le fait d'être arrêtés qui me fait peur... Je dis doucement, fronçant mes sourcils quand je vois un des mecs sortir de sa voiture, bientôt suivi par l'autre.

Tu surprends son regard sur toi alors que tu ries un peu de la manière dont elle le fait. Non mais sérieusement elle pense que ce genre de regard va t'arrêter dans ton idée ?! Quoi ? ... ça doit bien pouvoir se faire, obligé. J'ai déjà des trucs de réservé là-bas, je tiens à mon argent... Tu répliques en riant, parce que bon... tu te feras sans doute rembourser si tu ne peux pas y aller. Mais toi t'es un peu du genre enfant pourri gâté, t'aimes pas quand on te dit non. Puis au moins tu veux essayer, si tu te fais arrêter avant de quitter la ville... ba au moins tu auras tenté. Tu ne peux pas juste rester là à dire "oui" à tous se que disent les autorités. Tu veux sortir, tu veux aller à Londres, tu veux faire ce concert ou au moins passé Noël en Europe, tu t'en réjouissais d'avance. Puis tes pauvre grands-parents que tu devais aller voir en Grèce avant de revenir à San Francisco... Ok non là c'est une excuse.
C'est pas vraiment le fait d'être arrêtés qui me fait peur... Tu regardes le ciel encore bleu songeant qu'il reste encore une petite demie heure de clarté. Puis observant Denver tu fronces les sourcils. [color=teal T'as peur de quoi ? Le couvre feu sert juste à ne pas qu'il y ait des dérapages le soir, il doit y avoir plus de flics à l'affus on risque pas grand chose...[/color] Tu répliques pour la raisonner et essayer de stopper son inquiétude alors que tu observes les gens débiles sortir de leur voiture pour gueuler sur d'autres devant. Tu dis rien restant tranquille en trouvant ça stupide. Quand ça va avancer d'ici deux minutes ils devront courir à leur voiture ces débiles. Ce sont juste des embouteillages ne stresses pas... puis si tu t'ennuies j'ai un millier d'idée pour t'occuper.Tu répliques en tournant le regard vers elle avec un regard malicieux.

Quoi ? ... ça doit bien pouvoir se faire, obligé. J'ai déjà des trucs de réservé là-bas, je tiens à mon argent... Je tiens à mon argent, je tiens à mon argent. Haha. Bien sûr, il pouvait se faire rembourser de toute façon. Ou il reportera ça plus tard. Ou il ira pas. J'ai pas envie qu'il lui arrive quelque chose, qu'il se fasse choper, qu'on le traîne quelque part. Non. Je serais encore plus morte d'inquiétude. Je voulais pas avoir ça en plus sur la conscience. Malheureusement, mon copain n'était pas le plus raisonné dans sa tête pour ne pas penser à faire une chose pareille. Je priais juste pour qu'il ne le fasse pas. Regardant devant mon pare brise, je guettais les gens qui pétaient des câbles, continuant de boire mon thé qui me réchauffait un peu mieux et me faisait nettement du bien. Au moins, j'avais l'impression d'être en sécurité dans cette voiture, puis aussi avec Camil. T'as peur de quoi ? Le couvre feu sert juste à ne pas qu'il y ait des dérapages le soir, il doit y avoir plus de flics à l'affus on risque pas grand chose... J'hausse mes épaules. J'ai peur de tout ce qui pourrait arriver de nouveau. Des gens qui deviennent fous, comme en face de nous, des nouveaux voleurs qui en profitent... Je sais pas, de tout et n'importe quoi. Je voulais tellement retourner quand il n'y avait rien de tout ça. Même les décorations de Noël ne pouvaient pas s'allumer dans les rues. Tellement triste tout ça. Ce sont juste des embouteillages ne stresses pas... puis si tu t'ennuies j'ai un millier d'idée pour t'occuper. Lâchant les gens du regard, je tourne la tête vers Camil, en fronçant les sourcils, perplexe, Ah ouais ? Et quoi par exemple ? Je demande, curieuse de savoir ce qu'il allait me sortir.

Tu l'observes attendant sa réponse sur ses inquiétudes qu'elle puisse avoir la dessus. Ok les gens s'énervent, mais ça va pas se transformer en guerre civile si facilement, d'ici deux jours si ça revient pas... là ok tu commenceras aussi à craindre des débordements mais là... cette nuit tu étais dehors avec Caleb et y'a rien eut d'horrible. Oui non, toi l'histoire de couvre feu tu n'as pas compris le principe. Puis Caleb aussi voulait voir se que ça donnait une ville vide la nuit, dans le noir alors voilà. Tu la vois hausser les épaules et répondant par un signe vague alors que tu soupires trouvant ça pas cool pour elle de stresser autant. Et pourtant ta copine a beau être une névrosée de service, ça te fait plus rire qu'autre chose. Tu pourrais être emmerdé par ce genre d'aspect mais non toi ça t'amuse ou ça t'attendrit. Ah ouais ? Et quoi par exemple ? Cette fille... parfois tu te demande si elle te connait réellement. Riant à ses sourcils froncés et sa manière de t'interroger totalement innocente tu lèves les yeux au ciel en te penchant vers elle glissant tes doigts dans sa nuque pour l'attirer contre tes lèvres et l'embrasser simplement. Au moins c'est moins chiant que d'être seul dans la voiture. Nettement moins chiant alors que tu retrouves au moins ce plaisir qui te vide un peu l'esprit de ta journée plutôt merdique sur la fin.

Même si le volume de la radio est assez élevé, on entend aisément le bruit de dehors. Les cris, les klaxons, les gens qui en ont marre et qui veulent rentrer chez eux après une dure journée de travail. Au moins je peux voir que je ne suis pas la seule à être aussi préoccupée par ce genre d'évènement. Il n'y a que Camil qui semble prendre ça à la légère. Comme une passade. Comme un jeu. en même temps, c'est Camil. Et j'essaye pertinemment d'être dans le même mood que lui, mais je ne suis pas comme lui. Moi je panique pour rien, je stresse pour rien. Alors là, je peux pas faire mieux. Le regardant avec son sourire malicieux, je suis presque sûre à quoi il peut penser. Ou du moins je pense. Les idées de Camil dans toutes sortes de situations, les plus sordides, les plus cocasses. Il arrive à me faire sourire aussi pour le coup. Surtout quand je le vois se pencher vers moi pour retrouver mes lèvres. Il m'embrasse et je ne peux que répondre à son baiser, posant ma main sur sa joue. Au moins, ça me fait oublier ce qui se passe dehors, ce qui se passe dans notre ville. Ouais, ça a le don de m'apaiser, il réussit à faire des choses comme ça Camil.

Tu oublies aisément l'ambiance extérieur de la ville, toi t'es pas du genre à t'énerver pour rien. Enfin sauf si ces débiles approchent et abimes ta bagnole... Oui tu es paradoxale, t'es pas le mec branché bagnole qui connait tout et qui en est fan. Mais ton Audi depuis mars dernier tu en es juste amoureux. Réellement amoureux. Personne, hormis Magda, a pu la conduire, pas par manque de confiance mais juste parce que c'est ta voiture quoi. Bref. La c'est pas la question tu te calmes un peu de ce surplus de réflexion contre ses lèvres. Peut-être pour ça que tu es tant accro au sexe, c'est un des moment où ton cerveau fonctionne pas de trop, que ton corps n'est pas cette cage qui retient prisonniers tout ce trop plein d'émotions que tu gardes en toi. Tu devrais en discuter avec un psy... mais la seule psy que tu aimes bien c'est Svetlana et pas sur que la meilleure amie de ta copine ait envie d'entendre ça. Appréciant le contact et ce genre de retrouvailles malgré les embouteillages qui n'en finissent pas tu restes ainsi ta main glissant de son cou à sa cuisse alors que tu remontes lentement sur sa peau avec un sourire contre sa bouche.

Je reste contre ses lèvres, mon stress diminuant un peu. Mes pensées allant sur autre chose. Il a le don de m'apaiser, c'est indéniable. Ou de m'énerver comme pas possible. Camil est le seul à réussir à me faire passer d'un extrême à un autre. Il est doué dans son genre. Mais là, je préfère ça. Parce qu'une dispute de plus, je ne supporterai pas. J'en aurais pas la force. Alors je me laisse aller contre ses lèvres, doucement, simplement. Puis ça va, on fait que s'embrasser. Les gens sont trop occupés à faire autre chose pour nous regarder. Tant que les voitures n'avancent pas, moi je le lâche pas. En même temps, je n'ai pas tellement envie de regarder ce qu'il se passe devant. Si c'est pour retomber dans le stress, non merci. Alors je laisse mes doigts caresser lentement sa joue, sentant le début de sa barbe pousser. J'espère qu'il avait des rasoirs mécaniques et simples pour se raser, je voulais pas le voir débarquer avec une grosse barbe moi. Camil avec une grosse barbe. Bref. Continuant de l'embrasser, je sens ses doigts venir sur mes cuisses alors que je frissonne légèrement à son contact. Mais je le laisse faire, c'est rien de bien méchant, ma main quittant sa joue pour rejoindre ses cheveux. Le seul truc chiant, c'est la séparation entre nous qui va me donner un torticolis d'un moment ou un autre. Mais bon.

Restant contre ses lèvres ton esprit lui reste beaucoup moins pur et chaste que cela. Même si tu pourrais te contenter de sa langue et ses lèvres faut dire que là de suite t'as déjà les idées un peu plus avancées. Il t'en faut peu c'est vrai, mais quitte à être coincé dans une voiture... autant rendre ça plus intéressant. Finissant par quitter ses lèvres pour reprendre ton souffle tu croises son regard, déjà trop envieux en venant descendre tes lèvres dans son cou savourant la douceur de sa peau et son parfum, un peu trop entêtant, auquel tu t'es fait et ton l'odeur te fait maintenant penser qu'à elle. Jetant un regard à la route tu vois que les voitures ont pas forcément énormément avancé hormis de peut-être un mètre alors que tu te soucie guère de l'avancement. Ton pied appuyant juste un peu sur l'accélérateur tu reposes ton attention sur la jeune femme avec un sourire amusé tes doigts remontant déjà sous sa jupe avec presque lenteur..

Retrouver ses lèvres me fait indéniablement du bien. Ca me fait penser que j'ai pas envie qu'il tente de s'échapper pour aller à Londres. Puisque mes parents et ma soeur ne pourront sûrement pas venir, je n'ai pas tellement envie de me retrouver toute seule pour le réveillon de Noël et le jour de l'an... Ca faisait un peu égoïste mais je m'en foutais. Bon ok, je trouverai sûrement des personnes avec qui le fêter, mais je n'avais pas envie de l'imaginer trop loin de moi, sans avoir le moindre contact avec lui, ni Facebook, ni téléphone portable... Non, je pourrais pas. Croisant son regard quand il se sépare de moi, je referme mes yeux en le sentant aller dans mon cou. Si le type dans la voiture de devant se mettait à regarder dans son rétroviseur... Rouvrant mes yeux, je sentis la voiture avancer à nouveau, avant que les doigts de Camil avancent de nouveau sous ma jupe aussi. Lui lançant un regard, je voyais très bien où il voulait en venir, Tu veux pas plutôt attendre qu'on soit à la maison pour ça..? Je demande sans pour autant l'arrêter dans son chemin, mes cuisses se contractant légèrement sous l'effet de ses caresses.

Tu immobilises de nouveau la voiture derrière le 4x4 devant vous, un gros truc noir énorme qui te rappelle énormément se que tu avais avant comme voiture. Oui passer d'un immense 4x4 à ta voiture luxueuse a été un changement de confort niveau place, et surtout niveau "tout terrain" mais peu importe. Et puis la de suite le confort tu t'en fous un peu, continuant cela tu observes la brune qui semble pas forcément décider à t'envoyer chier. Tu veux pas plutôt attendre qu'on soit à la maison pour ça..? Tu te mors la lèvre en secouant lentement la tête de gauche à droite comme signe de négation alors que tu reviens frôler ses lèvres avec provocation. Nan, c'est plus excitant ici.. Tu répliques avec un sourire tes doigts continuant de glisser sous sa jupe glissant du dessus de sa cuisse lentement vers l'intérieur de ses cuisses alors que tu songes vraiment à remercier ce genre d'embouteillages pour vous mener à ce genre de situation.

La file ne semble pas avancer devant, j'ai l'impression qu'on va vraiment mettre deux heures alors que d'habitude, en vingt minutes top chrono on est chez moi. Non là, c'est bien partit pour durer. Mais j'y pense que très rapidement. Ca ne fait qu'un tour dans ma tête, car les doigts de Camil remontant sur ma cuisse m'extirpent toutes mes pensées. Pour moi, c'était nettement plus confortable d'attendre qu'on soit arrivés... Puis il n'y aurait personne qui pourrait nous voir, et là, il devrait plutôt être concentré sur la route. C'est dingue comment il pense à ça H24 et sept jours sur sept. Sacré Camil. Je le revois avancer son visage vers moi alors que je retiens vaguement mon souffle, Nan, c'est plus excitant ici.. Mh. Tu m'étonnes. Sentant ses doigts s'aventurer au milieu de mes cuisses, je ferme mes yeux posant mon front contre le sien en soupirant légèrement, Il y a des gens qui pourraient nous voir... Je tente une nouvelle fois. Pour le raisonner. Mais raisonner Camil sur ça, impossible. Soufflant encore un peu en sentant le plaisir débuter, j'attrape ses lèvres une nouvelle fois, ma main tirant doucement sur son pull.

Tes yeux observant son visage tu t'attardes un moment à son regard posé sur toi. Ça te fout en vrac les gens qui continuent de te traiter de connard qui ne respecte pas Denver. T'es là les yeux trop accrochés à elle, perdu dans cette couleur que tu connais trop bien et ce genre de manière sur son visage auxquelles tu es trop accro. Et on te dit jouer avec elle en te mettant sous une relation libre qui n'arrange que toi, et on te dit te foutre d'elle en couchant avec tout se qui bouge, on te traite d'égoïste en ne voulant pas éduquer avec elle son bébé... Et pourtant t'es sacrément amoureux d'elle. Ok dans ta tête c'est Bagdad et que t'as des sentiments pour ton ex. Ok t'es trop accro au sexe pour rester véritablement fidèle dans ce genre de relation de couple trop idéaliste... Mais en rien ça enlève que cette fille te trotte dans la tête depuis plus d'un an maintenant. Il y a des gens qui pourraient nous voir... Tu souries à sa phrase qui semble pas tellement être encore une fois une réelle manière de t'arrêter alors que tu souries observant son visage. On s'en fout on est pas sur la voie publique... Tu répliques avant de sentir ses lèvres venir de nouveau se coller aux tiennes. Non décidément tu veux pas attendre d'être arrivé. Puis dans un sens là tu penses à son plaisir, même pas au tient. Pas si égoïste que ça finalement... Tu finis par remonter jusqu'au bord de son sous vêtement commençant à la caresser alors que tu glisses de nouveau dans son cou jusqu'à son oreille. Et de toute manière les vitres sont teintées. Option obligatoire pour tes choix de voiture.. on se demande pourquoi. Et tu reviens à ses lèvres alors que tu te détaches cependant pour pouvoir être plus à l'aise pour l'embrasser. Finit la préoccupation de la circulation.

On s'en fout on est pas sur la voie publique... Bon point. Même si techniquement, il y a plein de monde autour de nous. Et que d'habitude ça me bloque. Pour moi ce genre d'acte c'est intime, on ne doit être qu'être deux, tranquilles. J'ai quand même quelques principes... Mais Camil restera presque toujours le seul qui pourrait me convaincre à sauter ces principes. Dans la limite du raisonnable tout de même. Je ne pourrais jamais faire tout ce qu'il fait. Mais si je devais sauter le pas à chaque fois, c'était avec lui que je voulais le faire. Qu'avec lui. Revenant l'embrasser, je profite tranquillement de ses lèvres, me détendant de plus en plus. Je pourrais rester des heures contre lui, à profiter de ça. Je sens ses doigts s'aventurer un peu plus, alors que ses lèvres retrouvent mon cou, Et de toute manière les vitres sont teintées. Je souris. Mais le pare-brise ne l'ai pas. Les gens qui passent devant peuvent voir. J'essaye juste de ne pas m'en préoccuper, ses lèvres attrapant les miennes une nouvelle fois. Entendant sa ceinture se détacher, je fais de même. Plus confortable. Mes deux mains retrouvent son visage, caressant le bout de ses cheveux. Soufflant un peu contre ses lèvres à cause de ses caresses, j'en oublie vraiment la circulation pour le coup. T'es vraiment pas croyable... Je murmure contre ses lèvres, continuant de l'embrasser alors que je laisse une main descendre dans son pull. Bougeant un peu dans mon siège, je me rapproche un peu plus de lui. Ça serait plus pratique sur la banquette arrière en fait. Ou m'asseoir sur lui. Mais ça serait pas pratique pour la circulation. Alors je laisse ma main ressortir de son pull pour s'aventurer plus bas.

Tu la sens se détacher elle aussi alors que tu souries à sa geste identique au tien. Bon dans un sens tu préfèrerais ne pas être sur la route et pouvoir réellement te concentrer sur elle et son corps. Mais bon quand on a l'idée de chauffer sa copine dans un putain d'embouteillage, il faut assumer. Et tu es du genre à parfaitement assumer ce genre de chose en effet. T'es vraiment pas croyable... Tu ries à ses paroles et sa manière de les dires. C'est sur que t'es du genre à la pousser, un peu en dehors de ses habitudes à elle dans ce domaine. Tu la forces en rien et jamais t'irais râler parce qu'elle refuser quelque chose. Même c'est sur que t'es du genre à tenter souvent le diable étant un perpétuel créatif et chercheur dans le domaine. Et ça t'amuses toi de repousser ses limites. Je sais... Tu répliques en t'éloignant à peine de ses lèvres souriant en sentant ses mains glisser sous ton pull. Tu t'occupes même plus de voir si devant ça avance descendant légèrement son sous vêtement de très peu en tirant dessus tes doigts passant en dessous. Quittant un instant ses lèvres tu t'amuses à juste regarder sa réaction te mordant la lèvre en continuant de chercher à faire monter son envie.. et son plaisir.

C'est quand même complètement invraisemblable de faire ce genre de chose autour d'un véritable chaos autour de nous. Mais je ne pouvais plus reculer, et je ne voulais pas vraiment. Mine de rien, ça faisait un certain moment qu'on n'avait pas eu ce genre de moment intime. Il y avait eu son accident, cette semaine écoulée sans se voir. Puis quand on s'était revus, il n'avait voulu rien faire. Chose complètement étrange quand on pense que c'est Camil qui avait dit ça. Donc normal, ça m'avait manqué et j'en avais envie. Même si l'endroit n'était pas le plus pratique et le plus confortable. Je m'en foutais. J'étais avec Camil, c'était le principal. Je sais... Mes yeux se rouvrent sur son visage que je connais par coeur. Je réponds à son sourire, l'observant un instant. J'avais envie de l'enlacer, d'être plus proche de lui. Je ne cille pas son regard alors que ses caresses continuent de plus en plus. Mais je finis quand même par enfoncer ma tête dans le siège, fermant mes yeux, laissant mes lèvres entrouvertes pour pouvoir exprimer le plaisir qui se dégage. Ma respiration se fait plus saccadée. Ok, là je suis plus vraiment maître de moi même. Camil avait raison, c'est nettement différent dans une voiture. Je peux plus trop me retenir, je me tortille dans mon siège, ma main sous son pull décidant de descendre plus bas, passant sous son jean, puis sous son sous vêtement, trouvant son semblable.

Tu l'observes avec un sourire, un sourire bien trop satisfait aux lèvres comme un môme fier de sa connerie. T'es comme ça, immature au possible sur bien des points. Mais tu t'en fous, est-ce immature sérieusement de vouloir donner du plaisir à sa nana ? Pas vraiment non. Tu l'observes se crisper sur son siège alors que juste ce genre de situation à le don de t'exciter. Bon ok les mauvaises langues diraient qu'il t'en faut de toute manière peu pour cet effet, mais bon. Tu continues donc de la caresser plutôt content d'au moins retrouver ce genre d'intimité avec elle. T'as été pas mal chiant et distant ces derniers temps, cette dernière semaine ayant été des plus... casse tête avec l'accouchement de Magda qui t'as beaucoup plus touché que ça n'aurait du. Mais de chaos et cette situation de quarantaine dans la ville semble au moins avoir le don d'éloigner ce genre de pensées et de profiter pleinement de ta copine. D'ailleurs tu sens la fraicheur de sa main défaire ton jean alors que tu te mors la lèvre avec un rire. Maiis... c'est moi qui voulait te chauffer...Tu répliques avec un rire sans pour autant l'arrêter alors que ton autre main tire sur son chemiser pour le faire revenir à tes lèvres alors que tu l'embrasses avec envie. D'elle, de son corps, de beaucoup. Tu apprécies au moins sa manière de se cambrer pouvant aller "plus loin" dans tes caresses alors que restant contre ses lèvres un temps tu t'en détaches à peines. Tu veux m'épouser ? tu finis par lâcher contre ses lèvres dans un hors sujet total.

Il a un don Camil, c'est indéniable. En même temps, avec l'expérience qu'il a... Je préférerai qu'il n'en ait pas autant, c'est vrai, mais là je ne peux qu'apprécier. De toute façon, il me connait par coeur, il sait ce que j'aime et comment le faire. Alors là, il est en plein dedans. Du coup, ça me donne envie de lui faire plaisir aussi. Normal, donnant-donnant. J'ai pas envie qu'il fasse tout le travail non plus. Enfin "travail". Bien grand mot, vu le regard qu'il me lance à chaque fois. Maiis... c'est moi qui voulait te chauffer... Je ris, mon rire se mêlant au sien. Mais il ne m'arrête pas pour autant, et je continue dans ma lancée, bien partie pour moi aussi donner du plaisir à mon copain. Je regarde même pas la route. Mais si il y avait un problème, je suis sûre que la voiture de derrière nous klaxonnerait. Alors, on continue. Je me laisse emporter une nouvelle fois sous ses baises quand il me tire vers lui à nouveau. Je m'en lasserai jamais. Soupirant contre ses lèvres, j'y réponds avec la même envie, continuant mon travail de mon côté aussi. Tu veux m'épouser ? Et là, tout s'arrête. Ma main dans son jean, les baisers... Je rouvre mes yeux sur son visage, restant un moment proche de lui avant de m'y détacher légèrement pour mieux le regarder. Le regarder avec un air de... surprise totale. ... Quoi..? C'est pas un quoi de j'ai rien compris. Parce que oui, j'ai bien entendu.