Des réponses. Des réponses. Que je sais pertinemment que je n'aurai pas. Mais que j'essaye d'avoir. Pour être plus sereine. En fait, j'ai juste peur qu'il fasse ça, puis qu'il me lâche après. Qu'il ait ce qu'il a envie d'avoir, pour finalement partir une nouvelle fois. J'espérai juste que ce n'était pas le cas. Car il n'était pas près de me répondre. Son haussement d'épaules veut tout dire. Et je suis un peu déçue pour le coup. Mais il reprend tout aussi rapidement mes lèvres que je n'ai même pas le temps de répliquer quelque chose. Collée contre lui, j'essaye de trouver un endroit pour poser mon verre aussi, que je n'ai pas terminé d'ailleurs. J'arrive à trouver un recoin, du moins ça en a l'air, pour poser mon verre. Me voilà enfin libre. Mes deux bras se retrouvent donc autour de la nuque de Camil, alors que je continue de l'embrasser, ne sachant pas tellement comment va se terminer cette histoire. Surtout qu'on est censé rejoindre Svet et Salazar très bientôt pour dîner.

Tu fais pas ça pour l'empêcher de répliquer mais... ok un peu quand même quoi. Mais tu t'en fou appréciant un peu trop le contact de ses lèvres alors que tu la sens distante un instant. Ok t'as fait une bourde ? Il semblerait que non quand tu sens ses deux mains libre venir sur toi. Libéré tout les deux de vos verres qui étaient encombrant tu souries un peu contre ses lèvres la faisant reculer contre la fenêtre alors que tes mains glissent de ses hanches à... ses fesses, remontant cependant le long de son dos pour pas te prendre une gifle cette fois-ci. Le dîner ? La tu n'y penses même plus. Seules ses lèvres sont dans tes pensées alors que tu te retiens de t'attarder sur la fermeture de sa robe. Tes lèvre quittent les siennes pour glisser le long de sa mâchoire jusqu'à son cou, son parfum te piquant le nez un petit peu étant trop présent sur son cou, tu reviens à ses lèvres avec envie.

C'est nettement mieux sans mon verre. J'arrive à mieux gérer, à mieux me laisser porter par les lèvres de Camil alors que mes doigts jouent avec l'arrière de ses cheveux qui ont quand même vachement poussés en plus. Je sens ses mains baladeuses, mais je ne dis rien pour le moment, sentant la fraîcheur de la vitre sur les parties où mon corps n'est pas recouvert de tissu. Ma tête bascule légèrement en arrière le temps qu'il s'attarde dans mon cou. Temps plutôt court alors qu'il reprend une nouvelle fois mes lèvres, sentant nettement que son envie est en train de grimper en flèche. J'entrouvre mes yeux, juste pour avoir le temps d'observer la pendule de l'autre côté de la chambre. Il va falloir l'arrêter. C'est ce que je fais essayer de faire, Camil... faut qu'on... y aille, ça va être l'heure... Je dis entre pleins de baisers, essayant de le ramener sur Terre.

Restant contre ses lèvres tu ne songes même pas à t'arrêter alors que tes doigts remontent dans ses cheveux un instant. Tu songes même plus à aller dîner, personnellement t'as plus vraiment très faim maintenant. Mais par contre y'a une brune contre toi qui y pense bien, alors que tu la sens un instant bouger et que tu ries un peu en l'écoutant parler contre tes lèvres entre deux baisers. Camil... faut qu'on... y aille, ça va être l'heure... Tu secoues la tête avec un rire et un léger son de non envie jetant un bref coup d'oeil à la pendule avant de revenir l'embrasser ton index glissant le long de son cou jusqu'à son épaule jouant avec sa bretelle de robe. On a encore vingt minutes Denv'... Tu répliques bougon contre ses lèvres, se qui est pas tellement compréhensible certes alors que tu attrapes sa lèvre entre tes dents l'observant un instant de si près avec malice avant de revenir encore une fois l'embrasser.

Ok, peut être que j'exagère un peu sur l'heure. Mais il fallait que je le stoppe maintenant sinon ça serait encore plus compliqué après. Puis il serait plus frustré. Ou peut être tout autant. Mais je ne comptais pas planter Svetlana et son fiancé juste pour ça. Puis elle ne devait pas du tout se douter de ce qui était en train de se passer entre Camil et moi. On a encore vingt minutes Denv'... Je plisse mon nez, ne comprenant pas tellement ce qu'il me dit, sûrement que y'a encore du temps et qu'il ne veut pas arrêter. En tout cas, il n'arrête pas et revient m'embrasser autant qu'avant. Bon, ça n'allait pas être chose facile. Lâchant ses cheveux derrière sa nuque, je glisse mes mains jusqu'à ses épaules, les descendant légèrement au début de son torse, toujours dans le but d'essayer de le stopper peu à peu, Tu sais que j'aime pas être en retard... Je dis pendant un souffle.

Tu la sens bouger ses mains jusqu'à ton torse alors que tu dis rien finissant par la sentir éloigner ses lèvres. Frustrant ? Un peu c'est vrai. Tu te mors la lèvre envieux, l'écoutant cependant sagement. Tu sais que j'aime pas être en retard... Tu ries un peu hésitant sur le fait qu'elle veuille vraiment ne pas être en retard ou juste mettre fin à cela. T'en sais trop rien toi... Tu l'observes un temps avec une moue. Il faut cinq minutes pour descendre au restaurant... on a encore quinze minutes... tu cherches pas plutôt à fuir ma chambre ? Tu répliques avec amusement glissant tes lèvres dans son cou descendant ainsi tes baiser jusqu'à son épaule tes mains venant prendre les siennes pour les glisser de ton torse à tes hanches pour plus de faciliter à revenir contre elle. Remontant de nouveau à son cou tu manques de tousser un peu. Ton parfum va me faire mourir... Tu répliques contre sa peau l'odeur étant encore forte de part le si peu de temps passé depuis qu'elle l'a appliqué.

Je sais que je le frustre en disant ça. Mais j'y peux rien, c'est que je ressens vraiment. Et puis je sais pas non plus si c'est une bonne idée d'aller aussi loin avec lui, là, tout de suite. J'étais déjà réticente alors qu'il voulait m'embrasser, mais j'avais fini par accepter, mais là je sais pas... Puis dans la précipitation c'était pas tellement top non plus. Il faut cinq minutes pour descendre au restaurant... on a encore quinze minutes... tu cherches pas plutôt à fuir ma chambre ? Je me mordille la lèvre inférieure, ne répondant rien. C'est faux, je ne veux pas fuir. J'aime bien être avec lui. J'ai toujours bien aimé. Alors je reste silencieuse et je le laisse continuer. Mes yeux se referment quand ses lèvres reprennent le contact de ma peau, de mon cou, jusqu'à que je l'entende presque tousser, Ton parfum va me faire mourir... Je rouvre mes yeux, rigolant un peu à sa remarque, alors que je termine moi même par revenir prendre ses lèvres pour l'embrasser langoureusement. Ok, on a quinze minutes, mais pas une de plus.

Toussant à moitié tu l'entend rire à tes paroles alors que tu te laisse docilement ramener contre ses lèvres appréciant réellement ce genre de baiser qui te fait encore une fois oublier l'heure qui tourne. Tu restes contre ses lèvres l'embrassant avec envie et satisfaction tes mains ayant quitter son dos glissant le long d ses hanches jusqu'à ses cuisses peu recouverte par sa robe. Tu arrives vite à la limite de celle là, tes doigts passant en dessous en douceur le tissu remontant laissant sa peau se découvrir peu à peu. Tu reprends ton souffle une énième fois, déposant un bref baiser un instant sur ses lèvres l'observant une demi seconde alors que tu laisses ainsi juste de simples baisers sur ses lèvres histoire de reprendre un minimum ton souffle avant de revenir l'embrasser une énième fois avec envie caressant ses cuisses.

Et ce tournis continue. Je me perds une nouvelle fois contre ses lèvres, sa langue jouant avec la mienne, indéfiniment. C'est comme si on reprenait nos habitudes, de quand on était ensemble. Sauf qu'il y a cette sensation étrange encore, présente en moi. On n'est pas ensemble. Et pourtant je suis en train de faire ça. C'est pas dans mes principes et je m'en veux un peu d'avoir cédé. Il n'y avait plus qu'à voir comment ça se déroulerait plus tard entre nous. Ses mains remontant sur mes cuisses ont le don de me faire frissonner. Alors que je commence à avoir chaud. Ses petits baisers saccadés me font rire, j'essaye même de poser mes lèvres en même temps que les siennes juste histoire de plaisanter un peu. Oui, un rien me fait rire. Puis on s'embrasse à nouveau, stoppant mon rire, alors que je resserre mon étreinte, me collant vraiment contre lui. Ses caresses me font toujours autant frissonner, mais je le laisse faire, encore, toujours.

Tu l'entends rire un peu se qui te fait sourire. Tu préfères entendre ça plutôt que de l'entendre râler. Quoi qu'elle râle pas énormément Denver comparée à d'autre. Peu importe, tu reprends à l'embrasser. Avec une envie qui est de moins en moins dissimulée alors que te finis par remonter sa robe jusqu'à ses fesses sans qu'elle proteste à cela. Tu souries ravis de cela tes doigts glissant sur ses fesses en appréciant de retrouver ce genre de chose, finissant par la soulever contre toi tu la bloques entre toi et la vitre, préférant cette hauteur entre vous deux corps. C'est pas qu'elle est petite mais... même en talons elle reste à quelques centimètres en dessous toi alors bon. Passant un bras sous elle pour la maintenir, tu glisses ta langue dans son cou ton autre main tirant sur sa fermeture l'amenant jusqu'au bas de son dos.

Qui l'aurait cru, alors que tout à l'heure je me défilais pour vite remonter dans ma chambre après un baiser volé, là j'étais presque et bientôt toute à lui. Son envie était bien trop communicative, et ça serait mentir si je disais que ses caresses ne me faisaient rien. Bien au contraire. Je le laisse me hisser contre lui et la vitre, laissant mes jambes l'entourer, virant au passage mes talons qui tombent par terre. La robe ne me colle plus, il finit par tout dézipper, et j'en profite pour l'aider à l'enlever, la virant aussi. Mes mains remontant sur son visage, je l'attrape pour l'embrasser à pleine bouche, mon envie commençant à se faire sentir aussi. Surtout que c'était pas comme si on avait toute la nuit. A temps restreint, faut faire les choses plus vite.

Tu finis de ouvrir sa robe alors qu'elle t'aide à l'enlever, séparant vos lèvres un instant alors que tu sourie ravis de l'aide. Oui à une main c'est difficile de la déshabiller. Ses lèvres revenant avec force tu soupires d'envie des doigts se crispant sur sa peau alors que tu restes collé à ses lèvres. T’oublies l'heure ok, mais pas le fait que Denver veut pas être en retard et que t'as plutôt intérêt à te dépêcher. Ça te plait plutôt bien alors que tu la décolles de la vitre fraiche la posant sur le mini bar alors que tu vires ton pull reprenant ses lèvres d'assaut avant même de l'avoir laisser tomber au sol. T'as envie d'elle et de manière réelle c'est réciproque vu la manière dont elle te presse autant que toi. Tu songes même pas aux nombres de mois passé depuis que vous avez fait ça pour la dernière fois. De toute manière tu aurais un peu de mal à te souvenir de la dernière fois, et puis là t'as pas les idées la dedans alors que tu tires sur son bas de sous vêtement le faisant glisser le long de ses cuisses tes lèvres glissant sur sa peau s'arrêtant à son soutien gorge dont tu ne prends pas la peine de te débarrasser. Tu reviens à ses lèvres l'attirant plus proche du bors du meuble contre toi tes lèvres s'accrochant aux siennes.

Là, il m'avait vraiment eue. Tout ce que je voulais, j'y sautais à pieds joints maintenant. Et je ne pouvais pas faire machine arrière. Ses lèvres étaient comme une addiction. Ce goût que je reconnaissais tellement me donnait des frissons. J'étais contente de le retrouver. Un peu trop contente. Et je me rendais maintenant compte que ça m'avait peut être manqué. Que je n'avais jamais vraiment oublié. Je m'agrippe un peu plus à lui quand il me porte pour me poser sur le mini bar. Il vire son pull, et mes mains veulent vite retrouver son visage pour qu'il m'embrasse à nouveau. Ses doigts descendent ma culotte, et je ne donne aucun signe pour qu'il arrête. Mes mains sur son visage terminent par descendre, le long de son torse qui a bien pris en muscle depuis la dernière fois, jusqu'à trouver son jean que je m'empresse de défaire, le laissant glisser au sol. Mes lèvres toujours occupées à embrasser les siennes, mes doigts viennent à leur tour enlever son unique sous vêtement, mes jambes terminant par entourer son corps une nouvelle fois.

Si encore tu pensais craquer en la draguant ou en dépassant quelques limites. Là c'est de loin le truc auquel t'aurais pas vraiment pensé arrivé, le genre de truc à des millénaire des limites plutôt fixées. Mais t'es connus pour ça, ne pas en avoir, de pas les respecter même tes limites à toi. Et puis vous êtes consentant tous les deux, aucune substance altérant votre jugement. Alors tant pis. Alors au diable. Et si c'est mal tu t'en fous, la de suite tu te fou vraiment de tous. Tu aviseras après, plus tard, vous verrez t'en sais rien. Toi se qui t'importe ce sont ses lèvres, son corps, sa langue. Tu restes contre ses lèvres avec un besoin presque addictif alors que tu frissonnes un peu en sentant ses doigts descendre jusqu'à ton ventre. Tu la laisses gérer ton jean, tes doigts glissant de ses fesses à son cou alors que tu aides un peu ton jean à descendre jusqu'à tes genoux. Tu hais porter tes trucs si "moulant" pour ce genre de raison mais bon. Pas ton problème principal. Non vraiment pas en la sentant venir se coller à toi une fois ton boxer rendu au même endroit que ton jean. Tu soupires d'envie, de plaisir, d'aise alors que tu la lâches d'une main essayant d'attraper ton sac posé sur le meuble plus loin. Tu galères un moment entre trop de passion dans vos baisers, tes gestes arrivent pas à se coordonné jusqu'à se que tu réussisse à attraper ton porte-feuille récupérant se que tu as besoin avant de reporter l'attention aux lèvres de Denver tes mains glissant entre vous juste un bref instant pour vous protéger alors que tu la soulève légèrement observant un instant son visage, reprenant un bref , très bref instant ton souffle. Juste le temps pour cela avant de revenir à ses lèvres, passant à la suite des choses en la pénétrant en ayant la vague impression d'être vraiment drogué à ce genre de chose.

Mon désir ronfle à l'intérieur de ma gorge. Il y a des moments où je pensais vraiment que Camil pouvait faire ce qu'il voulait de moi. Ca avait souvent été le cas. Et il le prouvait encore aujourd'hui. Même si j'étais consentante, même si je le voulais vraiment aussi. Il gardait cette chose en lui et j'étais attirée comme un aimant. Irrévocablement. Je n'ai pas envie de quitter ses lèvres, même quand il essaye de trouver de quoi nous protéger. Mes mains ne quittent pas son visage, ses cheveux, mes lèvres en demandent toujours plus. Nos regards finissent par se croiser un instant, alors qu'il me soulève légèrement, je soupire entre ses lèvres quand il est finalement en moi, mes doigts se resserrant dans sa touffe de cheveux. Mon désir grimpe un peu plus rapidement alors que j'entame des mouvements de bassins. Et c'est repartit pour un tour.

Comme quoi avoir peu de temps pour aider à rapidement très rapidement faire monter les passions. Enfin là t'es dans l'équation et avec ou sans limite de temps tu peux parfois être assez rapide à t'échauffer. Et puis là c'est Denver quoi, vous avez quand même un sacré passé comment maintenant depuis presque deux ans. Et tout se précipite entre baisers, vêtements qui virent et rapidement va et vient. Un truc qui se résume plutôt bien, alors que le plaisir monte par vague ta chambre désormais plus que troublée dans son silence par vos bruits de plaisir. Et le meuble qui tape légèrement contre le mur, navré les voisins, pas de chance d'être tombé sur cette chambre. Enfin ça tu t'en contre fou. Ayant du mal à garder un souffle régulier, des mains agrippent sa peau alors que tu restes proche de ses lèvres finissant par cesser un instant de l'embrasser pour reprendre un minimum de respiration continuant tes mouvements en elle plus rapidement. Les minutes passant alors que tu peux guère tenir plus longtemps tu songes à la manière dont ta chambre c'est brutalement réchauffé avec ce genre d'activité. Tu tiens un moment, pour son plaisir à elle, mais y'a un temps où c'est plus possible finissant par te laisser aller avec un soupire de satisfaction. Ok tu apprécies définitivement bien les spas.

Et c'est ainsi que se termine la chose. Vite fait, bien fait comme on peut dire. Ma douche n'aura servie à rien du tout, vu que je transpire presque maintenant. Je laisse échapper un dernier gros souffle de plaisir alors que Camil termine par arrêter. Le lâchant peu à peu, je passe une main tremblante dans mes cheveux vu comment mes muscles étaient tendus au cours de ces cinq dernières minutes. Je reprends mon souffle, sautant du mini bar pour enfiler ma culotte. Jetant instinctivement un regard à l'heure sur le mur de la chambre. Il reste une minute. Mes yeux s'agrandissent d'un coup, alors que je me retourne vers Camil, Dépêche toi on est en retard ! Je m'exclame, le bousculant sans faire exprès alors que j'essaye d'atteindre ma robe et mes chaussures qui sont restés de l'autre côté vers la fenêtre. Je m'empresse de m'habiller, allant jeter un coup d'oeil dans le miroir. Mon dieu mes cheveux. Mon maquillage a l'air de tenir à peu près le coup, alors que j'essaye d'aplatir ma crinière indomptable, allant rattraper mon sac en même temps. C'est bon t'es prêt ? Je lance à Camil, alors que je suis prête à ouvrir la porte de la chambre.

Reprenant un peu tes esprits tu souffles pour cela, encore un peu secoué par tant de... rebondissements en si peu de temps. Dépêche toi on est en retard ! Te poussant un peu tu recules surprit en la laissant redescendre au sol admirant pour autant la vue. Hé... Sidéré de sa manière de gérer les choses à peine une minute après avoir terminé, tu vires la capote l'envoyant au sol. Tu finis par remonter ton boxer et ton jean plutôt calme. En faite ça te fait plutôt marrer de la voir expédier votre partie de jambe en l'air aussi vite face à l'idée d'être en retard. Tu attrapes un tee-shirt l'enfilant avant de passer ton pull voyant déjà Denver refaire surface de ta salle de bain en essayant de se coiffer les cheveux. C'est bon t'es prêt ? Oui ba deux secondes un peu c'est pas la fin du monde. Terminant d'enfiler tes bottines sans les fermer tu attrapes tes clopes et ton porte-feuille cherchant ton téléphone des yeux. J'me sens utiliser comme un sextoy... Tu répliques avec amusement finissant par l'attraper ce maudit téléphone et de filer avec Denver alors que tu refermes ta porte rattrapant la brune qui est déjà partit appeler l'ascenseur. T'as même pas eut le temps de te remettre de tes émotions, et ta chaud avec ton pull après ce genre d'efforts. Arrivant dans l'ascenseur tu te passes une main dans les cheveux les remettant correctement en te regardant dans le miroir. Tu m'as mis plein de rouge à lèvre partout ! Tu protestes effaçant les traces de rouges autour et sur tes lèvres. Bon ça va toi t'as l'air plutôt potable, cheveux en bataille mais un peu comme toujours de toute manière. Jetant un regard à Denver qui arrange toujours ses cheveux bien que ça semble surtout être dans sa tête tu ries légèrement en passant derrière elle finissant de remonter la fermeture de sa robe. ça va déstresses t'es impeccable. Tu lances avec un rire en voyant la porte s'ouvrir laissant des gens entrer alors que vous sortez face au restaurant.

Lorsque Denver m'a parlé de spa, j'ai tout de suite accepté sa proposition puisqu'elle tombait vraiment à pic. Ma semaine avait été longue et clairement, la grossesse me fatiguait bien plus que je ne pouvais me l'imaginer. Donc me détendre dans un lieu tel que celui-ci ne pouvait que me ravir. Nous devions partager ce week-end toutes les deux. Du moins à la base. Puisque Camil et mon fiancé se sont vite ajoutés à l'équation. Même si Camil avait été hésitant à nous rejoindre et qu'il n'avait pas hésité à m'en faire part. Après réflexion, je m'étais dit qu'il n'avait pas tort. Que ça n'était peut-être pas aussi clair pour lui que ça l'était pour Denver, même si j'ai toujours su que le tatoué avait et a toujours une importance assez considérable dans la vie de mon amie. Pour moi, ce n'était qu'une sortie comme une autre. Sans ambiguïté, aucune, puisque je m'y rendais avec mon fiancé. Par contre, pour eux deux, c'était une autre histoire même si d'après Denver, tout était bel et bien terminé. Dans tous les cas, nos premières heures de détente s'étaient relativement bien passées. On avait discuté de tout et de rien, entre massages et sauna. Les tensions s'étaient toutes évaporées. Puis Denver et moi, nous nous étions séparées. Et j'avais passé le reste de la journée avec Salazar pour finalement nous retrouver dans le restaurant d'en face. Je m'étais habillée assez simplement. Un pull à manches longues de couleur crème et un skinny jeans noir. Les robes de soirée moulantes en étant enceinte, ce n'était pas vraiment le top niveau confort donc j'avais zappé cette option. Salazar lui avait opté pour une chemise blanche. Déjà installés à la table qu'on avait réservée, je discutais avec mon fiancé en jetant quelques coups d'oeil à la porte d'entrée pour voir si les désirés arrivaient sans pour autant rester focalisée dessus. Lorsque j'ai aperçu mon amie, suivi de près par Camil, j'ai levé mes deux bras en l'air pour qu'ils nous repèrent plus facilement en affichant un large sourire. Ok, Salazar n'était pas fan de mon initiative... Et ça a eut le don de me faire rire légèrement.

J'me sens utiliser comme un sextoy... J'aurai pu rire à sa remarque si j'avais pas été aussi pressée de sortir de cette chambre. Genre moi, me servir de quelqu'un comme un sextoy... Pas vraiment mon genre. Et encore moins avec Camil. Une fois la porte ouverte, je fonce pour aller appeler l'ascenseur, n'attendant pas Camil pour l'instant. Il allait bien arriver. Tu m'as mis plein de rouge à lèvre partout ! Je ris un peu, trop concentrée à essayer de mettre mes cheveux comme il faut. J'espère que ça ne se voit pas tellement, parce que moi je me sens complètement pas prête. J'ai chaud, je transpire, je brille... Mes cheveux ne ressemblent à rien, bref. ça va déstresses t'es impeccable. Je me retourne vers lui, lui souriant un peu, avant de souffler un petit Merci... alors que les portes s'ouvrent. Je sors de l'ascenseur, suivie de Camil, avant d'entrer dans le restaurant, voyant mon amie me faire de grands signes. Je souris, et je m'avance vers la table, Hey ! Je dis, l'air de rien, avant de prendre place en face de Svetlana, laissant la chaise à côté pour Camil, Désolée pour le retard ! On a eu un léger... contre temps. Je termine par dire.

Air libre, tu ranges ton téléphones et le reste dans tes poches en passant les portes du restaurant souriant au serveur qui vous tient la porte. Jetant un regard dedans tu le trouves assez chic sans que les gens soient tous en tenues de soirée. Tu fais pas tâche et heureusement. Voyant Denver avancer tu suis son regard jusqu'à la able où une blonde fait des gestes. Svetlana. Et en avançant tu remarques qu'elle est habillé très normalement, ok pour la soirée tu vénères cette psy. Bon son homme... chemise blanche et air de... bon il a quarante ans en même temps tu aurais mal vu ce mec porter un tee-shirt abimé dans un restaurant. Désolée pour le retard ! On a eu un léger... contre temps. Tu lèves les yeux au ciel à sa réplique prenant place à côté de Svetlana et face à Vladimir. Salazar ! Tu arrives pas à retenir son nom. Je retrouvais plus la sortie de la piscine et Denver a du venir me chercher ! Tu répliques avec humour avant de sourire. Merci Svetlana, je me sens cruellement moins seul en jean. Tu lances pour effacer ce léger petit retard de même pas cinq minutes. Denver est une psychopathe, sans elle toi tu serais arrivé bien dix bonnes minutes en retard donc bon... c'est pas tellement un retard non ? T'installant bien sur ta chaise, t'as quand même du mal à passer de la scène de sexe en haut, à ce dîner simple dix minutes plus tard. Ton attention vrillant sur les pensées de se qui vient de se passer plutôt que sur le présent.

Ils ne tardent pas à nous rejoindre à table. Denver face à moi et Camil face à Salazar. Silencieusement, je les observe tour à tour, un peu amusée par le contraste entre le tatoué et mon fiancé. Il est vrai que ce sont deux mondes différents mais sous ses apparences assez classes, Salazar avait une ouverture d'esprit assez folle alors je n'étais pas aussi perturbée que ça. La remarque que Denver fait sur leur léger retard m'interpelle et forcément, les idées fusent rapidement. Cependant, je ne les évoque pas. Cinq minutes, ce n'est pas dramatique et je ne m'en étais même pas rendue compte. T'inquiètes Denver ! Je réponds automatiquement. C'est vrai qu'elle n'aimait pas être en retard mais pour moi, ce n'en était pas un. J'écoute Camil en croisant son regard, toujours le sourire aux lèvres. Sa justification était une possibilité probable, c'est vrai. Je me contente d'acquiescer tout simplement avant de répondre à la suite de sa tirade. Mais je t'en prie, Camil. Tu connais Denver, elle aime bien être classe en toutes circonstances. Puis j'attrape le regard de mon fiancé car il est pareil que mon amie sur ce point. Mon attention retourne ensuite sur nos deux convives. J'étais contente que Camil ait changé d'avis, l'air de rien. Et sinon ? Votre fin d'après-midi s'est bien passée ? Première idée de conversation en attendant les cartes de menus, pas terrible je sais.

Je retrouvais plus la sortie de la piscine et Denver a du venir me chercher ! C'était quoi cette excuse bidon. J'étais presque sur le point de lancer un regard à Camil, mais de toutes mes forces j'ai su garder une espèce de pokerface étrange pour que Svetlana n'y voit que du feu en souriant tout bêtement. En même temps, je la connaissais, elle devait se poser des questions. Puis j'étais bonne actrice mais pas à ce point non plus, surtout après ce qu'il venait de se passer. Et mon dieu, que j'avais chaud. Ma robe me collait plus que d'habitude, j'avais envie de prendre une bonne douche bien froide. Et j'essayais au maximum de ne pas croiser le regard de Camil. Je me concentrais plutôt sur mon amie qui disait gentiment que j'avais besoin d'être classe en toutes circonstances. Vrai. Et puis ça va, je n'avais pas dégainé la longue robe de princesse pour un dîner, c'était juste une robe noire simple. Et trop serrée là. Et sinon ? Votre fin d'après-midi s'est bien passée ? J'avais tellement envie de tout raconter à Svetlana. Lui mentir et lui omettre tout ce qui venait de se passer, je n'aimais pas tellement ça non plus. Mais là j'étais obligée, je n'allais pas sortir devant son mari que Camil et moi venions de s'envoyer en l'air sur un mini bar. Passant une main dans mes cheveux, je prenais donc la parole la première, Oui oui très bien, le jacuzzi est super cool ! T'as essayé ? Je demande l'air de rien, bénissant le serveur qui vient nous donner les menus alors que je me cache derrière la carte assez rapidement.

Dîner. Bon en faite maintenant t'as faim, la piscine et l'exercice ayant réveillé ton appétit. " Mais je t'en prie, Camil. Tu connais Denver, elle aime bien être classe en toutes circonstances." Tu relèves le regard vers la blonde avec un léger rire sans rien répondre à ça. De toute manière ce sont pas tes affaires si Denver eut s'habiller ainsi, elle a tout les droits. De toute manière pour le moment tes pensées restent tournées vers autre chose alors que tu entends la blonde demander comment c'est passé votre après-midi. Oui oui très bien, le jacuzzi est super cool ! T'as essayé ? Tu te mors la lèvre aux paroles de Denver, ne pouvant le nier. Jacuzzi, super excitant surtout, elle devrait tester avec Salazar. Oui super cool le jacuzzi.. Tu répliques simplement récupérant la carte que le serveur vous donne tour à tour alors que tu observes un moment Denver. Non définitivement tu vas avoir du mal à te concentrer. Tu décides donc de te focaliser enfin d'essayer sur autre chose. Dis moi Ssalazar, ça te dirait d'aller courir demain matin ? Y'a plein d'arbre autour ça peut être cool. Non tu te moques pas de son prénom, t'es en admiration total. C'est plus original que Camil quoi. Pire, Bastien, le truc trop français alors que tu l'es même pas. Non et puis t'as besoin de bouger tu peux pas rester enfermer un week-end entier, en plus vous pourrez discuter. Autant t'es immature au possible par moment, autant t'es jamais contre faire de nouvelle connaissance, et puis il est peut-être super intéressant comme homme lui. Bref attendant sa réponse -où qu'il consulte Svetlana sur leur occupation- tu regardes la carte encore une fois trop concentrer sur le corps de ton ex copine à côté de toi.

Quelque chose dans l'attitude de Denver me paraissait un peu étrange. Après avoir vécu avec quelques mois, c'était assez simple de savoir quand elle n'était pas à l'aise et mon intuition me disait que c'était le cas présentement. Enfin, il était inutile d'amplifier le malaise donc mes pensées restaient sagement à leur place dans mon esprit sans se transformer en interrogatoire intense. Quoi, c'était mon amie après tout. Sa vie m'intéressait. Je décidais de calmer ma curiosité en me disant que si Denver avait quelque chose à me dire, elle n'hésiterait pas. Son sourire un peu sorti de nulle part, un peu crispé pour une raison qui m'est inconnue pour le moment me fait doucement rire. Elle est mignonne Denver quand elle s'y met. Elle me parle d'abord du jacuzzi et Camil confirme très rapidement. Je prends la parole à mon tour alors que je saisis une des cartes que le serveur nous a ramenées. Oui, j'y ai été mais pas assez longtemps à mon goût. J'y retournerais sûrement demain. Vous y êtes restés longtemps ? J'ai lancé ça comme ça, sans arrières pensées ou presque. Décidément, je ne peux pas m'empêcher de les observer, tentant un peu étrangement d'y déceler quoi que ce soit. Je reste toujours aussi discrète malgré tout en feignant de lire le menu. Salazar voit bien que je suis intriguée mais il ne dit rien, se contentant de répondre à la proposition de Camil de façon positive, tout en me demandant si ça ne me dérange pas par la suite. Non, ça ne me dérange pas. Vous pourrez faire un peu plus connaissance comme ça. Répondis-je avec un regard enjoué. Denver, cachée derrière son menu, semble un peu ailleurs. Tout va bien Denv' ? Autant demander pour éviter un quelconque drame, hein ?