Le dîner s'était bien passé. Enfin plus dans la fin que le début. C'était compliqué de cacher quelque chose qui venait de se passer. Enfin bon, on avait bien mangé, bien bu, bien discuté. J'avais apprécié la soirée. J'embrassais Svetlana puis Salazar pour leur dire bonne nuit, puis je laissais Camil faire de même, vu qu'on n'était pas situé au même étage. Les portes se referment alors que j'appuie sur le bouton de notre étage, laissant le silence planer entre nous deux dans l'ascenseur. C'était sympa non ? Je termine par demander à Camil, l'air de rien.

Tu finis par te lever de table rejoignant les filles à l'entrée du restaurant continuant et finissant de discuter avec Salazar. Tu peux plus rien avaler c'est certain, et puis pareil niveau alcool. Sans avoir été dans l'excès vous avez pas mal bu avec le fiancé. Tu l'aimes bien comme vieux en faite, il est sympa. Classe. Et vous avez trouvez des sujets sympa de discussion... On se voit demain à neuf heure Sssalazar.. Tu dis avec un sourire en les saluant allant appeler l'ascenseur laissant Denver saluer son amie. Tu as envie d'une clope mais tu la fumeras dans ta chambre. Attendant donc tu rentres quand les portes s'ouvrent rejoint rapidement par la brune qui est au même étage que toi. Hasard ... ? C'était sympa non ? Appuyant sur le bouton tu t'appuies contre la parois au fond. c'était... long. mais sympa ouais, ils sont cool... Tu répliques alors dans tes pensées.

Une bonne soirée qui se terminait. J'allais tranquillement rentrer dans ma chambre, dormir, puis demain rebelote dans le spa, il me restait des choses à faire. Je voulais encore faire l'aquagym, même si c'est un truc de vieux. Moi j'aime bien. Puis j'avais rendez vous pour un soin de visage, et puis le reste je le passerai à la piscine, avant de revenir chez moi, et de recommencer une semaine de travail. Ca serait passé vite. c'était... long. mais sympa ouais, ils sont cool... Je lance un regard en biais à Camil qui est presque affalé contre la paroi de l'ascenseur. Moi j'avais bien aimé. Long ? Moi j'ai pas trouvé... Je dis en haussant les épaules alors que le bruit de l'ascenseur indique qu'on est arrivés à l'étage annoncé. Je sors donc, attendant que Camil sorte aussi, pour prendre nos chemins respectifs. Je termine par me mettre face à lui, hésitant un peu pour savoir de quelle façon j'allais lui dire bonne nuit, Hum... je te souhaite une bonne nuit... Je dis finalement, souriant légèrement.

Tu regardes les étages passer rapidement. Long ? Moi j'ai pas trouvé... Tu souries un peu en haussant les épaules. C'était pas que ça n'avait pas été intéressant... mais certains sujets ne t'intéressaient pas autant que les filles. Bébés, mariages et fringues... non tu as tes limites en bisexualité quand même. Puis la cage s'arrête et les portes s'ouvrent de nouveau alors que tu laisses sortir Denver sortant à sa suite laissant la boite se refermer derrière ton dos. Hum... je te souhaite une bonne nuit... Tu observes le couloir un instant avant de hocher la tête avec un sourire. Oui bonne nuit, on se voit demain... Tu répliques avec un éclaire de malice rompant un instant la distance pour poser furtivement tes lèvres sur les siennes avec un léger rire avant de tourner les talons et chercher la carte d'ouverture de ta porte allant jusqu'à celle-ci.

Je sais pas tellement quoi faire, lui dire bonne nuit normalement, l'enlacer, ou juste lui faire un signe. Moi j'optais plutôt pour le bonne nuit normal à vrai dire, histoire de ne pas trop passer pour la fille indécise, qui ne sait pas trop quoi penser de tout ça. Même si c'est le cas. Et que j'y ai pensé pendant tout le dîner. Oui bonne nuit, on se voit demain... J'hoche légèrement la tête, prête à partir, mais je le vois s'approcher pour m'embrasser rapidement sur mes lèvres. Puis me tourner le dos et partir en rigolant. Moi je reste complètement arrêtée, je ne bouge pas, je le regarde juste fouiller dans ses poches. Je croyais que c'était qu'une envie passagère tout à l'heure. Je décide de dire assez fort pour qu'il l'entende, continuant de le fixer, perplexe.

Tu retournes donc près de ta porte trouvant la carte dans ta poche arrière alors que tu la sors. Je croyais que c'était qu'une envie passagère tout à l'heure. Tu souries en l'entendant derrière toi t'arrêtant contre ta porte un moment. Passagère ? Voudra vraiment revoir la notion de temps. Passagère ? Tu te retournes t'appuyant contre ta porte en la fixant un moment. Elle reste là au milieu du couloir sans avoir bougé de devant l'ascenseur. Passagère peut-être mais toi tu penses toujours à sa petite culotte. Enfin c'est une manière de résumer les choses. Le passager a réussit à survivre tout au long du dîner faut croire.. Tu répliques avec un mince sourire aux lèvres en l'observant.

Passagère ? Je ne dis rien, l'observant se retourner alors que moi je reste toujours au même endroit, je n'ai pas bougé de ma place dans le couloir. C'est ce qu'il m'avait semblé de toute façon. Il avait eu ce qu'il voulait, il m'avait eue. Puis là il partait se coucher l'air de rien. Enfin, en m'embrassant quand même. Le passager a réussit à survivre tout au long du dîner faut croire.. Je fronce mes sourcils. J'hésite un instant, avant de m'approcher tranquillement vers lui, croisant mes bras sur ma poitrine, jusqu'à arriver à une distance correcte entre lui et moi, Qu'est-ce que tu veux dire par là ? Je demande, plissant légèrement mon front.

Tu l'observes, heureusement - ou pas- le couloir est désert et peu fréquenté à cette heure. Il n'y a peut-être que le risque de voir une personne filer se coucher. Votre dîné c'est étiré durant quelques heures sans pour autant vous lassez de conversation. Cependant le temps se faisant tard et Svetlana dans son état se fatiguant un peu, vous avez abrégé. A ton grand plaisir parce que si avec le repas ton envie et tes pensées c'étaient plus ou moins calmé ça devenait quand même un peu... long. Sur ce sujet Denver repart alors qu'elle s'avance vers toi sourcils froncé. Qu'est-ce que tu veux dire par là ? Tu souries sans rien répondre durant un temps la laissant dans le silence un moment. Puis tu te décides quand même à faire l'effort de répondre un minimum. T'as vingt cinq ans.. j'suis obligé de te faire un dessin ? Tu lances avec malice restant dos à ta porte alors que tu inserres sans mal et à l'aveugle ta carte dans la porte pour ouvrir.

Je ne savais plus dans quel état je devais me trouver. Soit ignorer complètement tout ça et aller me coucher, soit continuer à chercher des réponses. Sauf que je ne pouvais pas ignorer tout ça. C'était impossible. Pas la façon dont il me fait ce genre de sourire, avec son air malicieux. Comme s'il voulait vraiment savoir à quel point il pouvait me tester. T'as vingt cinq ans.. j'suis obligé de te faire un dessin ? Je me pince les lèvres. C'était donc ça. De toute façon, c'est Camil, je n'aurais pas pu espérer autre chose de sa part. Je soupire, passant une main dans mes cheveux, alors que je le vois ouvrir la porte de sa chambre. Tu vas rentrer dans ta chambre alors ?

Elle se pince les lèvres avec ce regard désapprobateur. Elle t'amuse te faisant presque penser aux têtes de tes maîtresses devant tes réactions. Celles d'école, t'es pas tellement branché maitresse n'ayant jamais été marié. Elle t'amuse à agir comme ça même si tu sais que tu l'énerves toi. Mais son air presque sévère... t'y peux rien ça t'excite. Tu vas rentrer dans ta chambre alors ? Tu l'observes un instant seulement. Non définitivement ça t'excite ! Tu la tires alors sans geste avant coureur la coinçant contre le bord de ta porte en venant l'embrasser avec une envie furieuse. Tu sais pas tellement quoi penser du reste, pas du tout même mais fallit pas qu'elle te fixe avec ce regard un peu blasé de tes esquives, un peu trop sérieux, un peu trop "au dessus" moulée dans sa robe noire alors que tu sais très bien se qui se cache dessous.

S'il allait rentrer dans sa chambre, sans vraiment vouloir discuter, tant pis j'irai aussi dans ma chambre. Une bonne douche m'attendait, un bon démaquillage et un bon dodo. Parce que mine de rien, même si ce n'était pas du travail, cette journée m'avait quand même assez fatiguée. A force de rien faire... puis trop d'émotions pour la fin d'après-midi. Sauf qu'il ne me répond pas et à la place de ça, je me sens tirée sans autre forme de procès vers lui, retrouvant ses lèvres sur les miennes avec beaucoup plus de force que tout à l'heure. Il est jamais rassasié, c'est un truc de dingue. Coincée dans le cadre de la porte, j'essaye de bouger un peu, ne voulant pas trop que quelqu'un nous voit. Une fois un peu plus à l'intérieur, j'essaye de calmer Camil en posant mes mains sur son torse pour me décoller de lui, Tu veux encore le faire ? Je demande, alors que je ferme la porte pour que définitivement plus personne ne nous voit.

Tu la sens bouger et tu suis le mouvement restant un temps contre ses lèvres alors que ses mains sur ton torse te donne envie de soupirer bien que tu le fais pas entendant ta porte se refermer. Tu souries sur cela. Tu veux encore le faire ? Tu poses ton index sur tes lèvres pour la faire taire attrapant ton pull pour le virer en même temps que ton tee-shirt le virant au sol avant de revenir contre elle revenant à ses lèvres alors que tu remontes sa robe à nouveau tes lèvres glissant le long de son cou jusqu'à son décolleter. Encore, oui. Tu finis pas répliquer avec du retard à sa question revenant de nouveau à ses lèvres avec une envie furieuse.

Il a l'air de carrément s'en foutre que je veuille l'arrêter. Son index sur mes lèvres me rend perplexe, alors que je finis par me taire, le regardant s'enlever son pull et son t-shirt tout seul. Ah oui quand même, il est sacrément pressé, et il en a sacrément envie. J'ai même pas le temps de lui reposer la question -même si visiblement, elle ne sert à rien vu que j'ai déjà la réponse vu son envie-, que ses lèvres reviennent à l'attaque. J'arrive pas à lutter, pourtant je voudrais, mais ma robe remonte déjà entre ses mains, Encore, oui. Ah bah il a terminé par répondre. Et me revoilà encore prisonnière de ses lèvres. Je voulais juste une douche et mon lit moi... Mes mains terminent par retrouver son torse, sans vraiment le repousser, je sens ses muscles sous mes doigts, et je termine par indéniablement les caresser. J'ai déjà le souffle coupé, j'essaye de reprendre mon souffle, posant mon front contre le sien.

Non tu consulteras jamais pour cette dépendance au sexe. T'es pas dépendant, t'aimes juste ça. C'est pas ta faute, sérieusement pourquoi serait mal de trouver du plaisir... à se faire plaisir ? Stupide de consulter pour cela. Vraiment. Et toi t'es de nouveau contre ses lèvres sentant ses mains sur ta peu sans qu'elle semble vraiment encore dans l'idée d'y mettre fin. Elle en crève d'envie, ça crève les yeux. Bon peut-être pas autant que toi c'est vrai. Mais en même temps t'as jamais vu Denver arriver face à toi pour t déshabiller sans te laisser parler. Donc c'est pas comparable. Continuer de l'embrasser sur la sens poser son front contre toi alors que tu remontes sa robe jusqu'à son ventre te décalant d'elle juste pour la faire passer par dessus ses bras et sa tête. Même pas besoin d'ouvrir la fermeture éclaire. Tu reviens contre contre elle frôlant ses lèvres avec une envie impossible te retenant pour autant de l'embrasser un instant. Dis moi seulement que t'en as pas envie toi aussi.. Tu dis dans un souffle tes doigts remontant déjà le long de sa peau jusqu'à son dos.

Je reprends mon souffle juste un instant. J'essaye de remettre en place les idées dans ma tête, mais je n'y arrive pas, je n'y arrive plus en fait. Il me perturbe tellement que je sais plus ce qui est bon ou pas bon là dedans. Son souffle m'hypnotise. Je suis docile, je me laisse complètement faire, même si je suis toujours aussi paumée. Ma robe tombe. Pour la deuxième fois de la soirée. Mes yeux parcourent rapidement le corps de Camil, juste le temps avant qu'il ne revienne contre moi. Rien que de le sentir aussi près, j'en ai encore le souffle coupé. Dis moi seulement que t'en as pas envie toi aussi.. Je remonte mes yeux vers les siens un bref instant, croisant son regard, avant de reprendre ses lèvres. Mais à ma façon, de façon plus douce, sans pour autant enlever la passion. Je m'agrippe à lui alors que je me déchausse, enlevant mes talons et me retrouvant naine. Encore.

Tu restes contre elle, à attendre sa réponse que pourtant tu connais. Elle peut trouver un million de raison pour te repousser mais si elle l'a pas fait plutôt tu sais très bien que c'est parce qu'elle en a autant envie que toi. Seulement il y a tes manières... et celles de Denver totalement différentes dans tous les sens possible. Tu croises son regard sans avoir de réponse, souriant en sentant ses lèvres venir à toi. Plus douces... Mais bon y'a des moments où t'arrives pas vraiment à calmer tes hardeurs, tu sais même pas comment elle fait elle pour être aussi... comme ça. Peu importe, tu as ta réponse et la sentant diminuer en taille tu as peu de mal à comprendre la cause, te pliant un instant pour l'attraper aux cuisses la soulevant avec aisance contre toi. Tu restes contre ses lèvres avant d'aller dans son cou, sentant ses jambes autour de toi tu gardes donc qu'un seul bras sous elle ton autre main remontant dans son dos rencontrant ses cheveux long détaché. Tu quittes l'entrée de ta chambre arrivant jusqu'au lit alors que tu la poses dessus virant tes chaussures avant de passer au dessus d'elle de nouveau à l'embrasser avec fureur.

On a des façons différentes d'embrasser. Et pourtant les deux veulent dire qu'on en a envie. Moi j'ai toujours été comme ça, plus douce. Sauf qu'il y a des moments, je n'arrivais vraiment pas à contrôler l'envie de Camil et ça en devenait presque un sport de le suivre dans ces baisers toujours de plus en plus demandeurs. Pour l'instant j'essaye d'imposer ma marque de bisous, mais je sais que bien vite il retournera à l'attaque. Me laissant hisser, je me colle contre lui, le laissant m'inonder de baisers avant d’atterrir sur le lit. Tant mieux, largement plus confortable que le mini bar de tout à l'heure. Et comme par hasard, la tornade des baisers de Camil ressurgit. Comme j'ai un peu l'habitude, je le laisse faire, prenant son rythme alors que mes mains se baladent dans ses cheveux, les tirant légèrement sans lui faire du mal, avant de les descendre le long de son dos, passant ensuite sur son ventre, m'attaquant une nouvelle fois à son jean. L'impression de déjà vu tout ça.

Tu reviens à l'assaut, c'est pas de ta faute si tu arrives pas à garder son rythme. Pas faute d'essayer mais bon là de suite maintenant la douceur gentille c'est pas forcément ton délire. Déjà tu penses au lit, parce que si ça n'avait été que toi, ça aurait sans doute été contre la porte ou au sol. Bien plus drôle que ton lit. Mais après tout il est là alors autant s'en servir non ?! Sentant Denver glisser ses doigt sur ta peau tu frissonnes à cela appréciant la sensation que ça te procure alors que tes doigts arrivent sans peine à décrocher son soutient gorge sous elle, tes doigts remontant sur sa poitrine avec satisfaction. Et quand elle s'attaque à ton jean t'es vraiment pas contre te détachant d'elle juste pour virer son soutient gorge de ses bras avant de te redresser un instant. Attends deux secondes.. Tu murmures en lui volant un baiser te redressant avec souplesse avant d'aller chercher dans ton sac se qu'il te faut, virant au passage tes chaussettes tu finis par trouver se que tu veux revenant vers elle en passant une main dans tes cheveux pour les remettre en arrière retournant à l'assaut de son corps avec un rire tes lèvres glissant dans son cou puis plus bas.

Il m'a eue pour la deuxième fois. Moi qui croyais qu'on allait le faire qu'une fois et qu'après on laisserait tomber. Non. Deux fois et dans la même soirée. Limite une première pour moi. Preuve à quel point il peut me faire faire n'importe quoi. Suivant un peu ses mouvements, je continue donc de l'embrasser, mes mains essayant de défaire l'attache de son jean. Mais même si je suis une fille, des fois j'ai du mal à coordonner mes mouvements pour faire deux choses différentes, à la fois. Surtout quand il m'enlève mon soutien gorge en même temps. Attends deux secondes.. Le laissant partir, je me retrouve quelques instants toute seule, sur le lit, presque toute nue. Je regarde un peu au dessus pour voir ce qu'il fait, avant qu'il ne revienne à l'attaque, je souris en entendant son rire alors que ses baisers recommencent, me laissant des frissons un peu partout. Mes mains retrouvent son jean, le faisant finalement descendre, alors que j'essaye de reprendre ses lèvres, me redressant en m'asseyant presque. Mes mains toujours en bas, je termine par commencer à descendre son dernier tissu, me rallongeant une nouvelle fois en l'attirant vers moi.

Ton jean finit par descendre le long de tes jambes et tu l'éjectes avec l'aide de tes pieds restant contre ses lèvres avec avidité. Deux fois. En une soirée. Tu l'avais pourtant dit à Svetlana que si tu venais avec eux au spa tu finirais par provoquer un truc du genre. Bon t'étais loin de penser à aller si loin, et encore moins à la refaire après. Mais toi... tu connais pas les limites, pires tu passes ton temps à passer par dessus. T'aimes trop suivre tes envies, et savoir jusqu'à où ça va. Et si tu pensais que la limite de ton envie serait la résistance de Denver, tu t'es trompé vu à quel point vous en têtes maintenant alors que tu la sens tirer sur ton boxer suivant son mouvement quand elle se redresse alors que tu laisses ton dernier vêtement tomber au sol sans un seul regret. Tu reviens au dessus d'elle quand elle t'attire de nouveau et l'attrapant par les hanches tu la fais remonter plus "haut" sur le lit tes doigts parcourant son corps alors que tu lâches sa bouche pour aller retirer son bas le faisant glisser le long de ses jambes, te privant pas pour laisser ton regard parcourir son corps avec une envie nullement dissimulée.

Il n'a plus rien. Je lui ai tout enlevé, et je le tire jusqu'à moi. Nos lèvres qui s'attirent comme des aimants. Nos langues qui ne veulent pas se quitter. J'ai envie de le serrer contre moi et de ne jamais le laisser partir. C'est ce que je ressens en ce moment même. Mon envie grimpe en flèche alors que je le laisse se débarrasser de ma culotte. Je rouvre mes yeux alors que je le regarde un instant. Je souris, le laissant regarder je ne sais quoi sur mon corps, avant de prendre son visage pour le ramener vers le mien, reprenant ses lèvres. Je l'embrasse langoureusement, mon corps épousant les formes du sien, mes jambes caressant les siennes. Puis lâchant son visage, je cherche à tâtons le petits sachet qu'il a posé à côté. J'arrête de l'embrasser deux secondes, histoire de l'ouvrir et d'en sortir la petite protection. Mes lèvres repartent à l'assaut, alors que je baisse mes mains pour les occuper plus bas, un petit moment, jusqu'à y laisser ladite protection.

Tu retrouves ce corps absent de toute trace d'encre noire si ça n'est la plume juste sur ses côtes que tu lui as tatouée pour son anniversaire l'an passé. Sacré souvenir d'ailleurs. Tu t'amuses à retrouver ce genre de souvenir de son corps presque "imberbe" du passage de la dermo' sur sa peau. Totalement opposé au corps de Magda tu éjectes ça de tes pensées Denver te ramenant contre ses lèvres en même temps, et tu oublies le restes retournant à ses lèvres avant de l'observer attraper se que tu as ramener, tu la regardes l'ouvrir tes lèvres jouant à venir sur son épaule un moment avant de comprendre se qu'elle fait. Tu te mors la lèvre appréciant le geste autant que la présence de ses doigts si bas la laissant faire en jouant, ta langue glissant sur ses lèvres avant de revenir à l'assaut de la sienne. Attrapant ses cuisses en la remontant un peu contre toi tu l'embrasses encore tes doigts glissant entre ton corps et le sien pour glisser en elle.

La laissant donc à sa place, je remonte lentement mes mains, longeant tout le corps de Camil, laissant une de mes mains passer le long de son bras, caressant donc son biceps, avant de les retrouver toutes les deux sur sa nuque, reprenant ses lèvres. Me crampant légèrement en sentant où s'aventurent les doigts de Camil, je soupire sur ses lèvres entre deux baisers, mes jambes se cramponnant autour de son corps. Je pourrais trembler tellement tous mes muscles sont en éveils, tous mes sens sont réveillés. J'ai presque encore plus chaud que tout à l'heure, le désir me brûle la gorge alors que mes lèvres cherchent toujours avidement celles du tatoué. Maintenant on a plus le temps que tout à l'heure, et j'essaye de profiter de chaque moment, mes doigts attrapant ses cheveux, m'y perdant littéralement dedans.

Tu continues un moment ainsi, sentant la brune particulièrement apprécier cela. Oui tout à l'heure elle avait placé la barre de temps à quinze pauvres minutes avant le dîner. Là tu t'en fous royalement du temps alors que tu profites de ses lèvres tes doigts continuant de jouer à faire monter le plaisir. Tu lâches ses lèvres descendant dans sa nuque puis sur sa poitrine, ta langue glissant sur sa peau alors que tes baisers dévient sur sa hanches avec provocation. T'es pas tellement pressé, enfin si ok t'as envie d'elle de suite maintenant... mais t'aimes bien jouer à faire durer les choses, à la sentir se contracter comme cela au moindre de tes gestes, à chaque mouvement de tes doigts en elle. Sérieusement ça te plait ça aussi alors que sa langue glisse pour remplacer bientôt tes doigts entre ses cuisses.

Plus il continue, plus je sens mes muscles se contracter, plus je sens l'envie monter en moi. Mes yeux fermés, j'enfonce ma tête dans l'oreiller, le laissant s'aventurer, continuant de caresser ses cheveux. Chacun de ses baisers commencent vraiment à me rendre folle. Je ne peux m'empêcher de soupirer de plaisir quand il fait l'échange. Mes doigts quittent ses cheveux et c'est presque si je dois m'agripper à la couverture du lit. Ma tête enfoncée dans l'oreiller, je la tourne sur le côté, essayant de garder un minimum dans ma gorge, cette vague de plaisir qui veut s'exprimer. Finalement, au bout d'un petit moment, je laisse mes lèvres s'entrouvrirent, laissant le plaisir s'exprimer au même rythme que mon souffle saccadé.