T'es bien loin d'habiter dans ce genre de quartier, disons que ton habitation ressemble plus à un modeste à appartement, sans prétention. Tu n'envies pas cette vie de riche, à la rigueur c'est peut-être leur vie de débauche que tu envies. Pouvoir faire tout et n'importe quoi, juste en claquant des doigts parce qu'on a du fric, ouais pas mal. Avoues-le Sian. Ses lèvres viennent trouver les tiennes dans un baiser suave, sauvage, respirant l'envie de sexe, de plus, encore, toujours. Sa main dans ta tignasse fait basculer ta tête en arrière. Tu t'agrippes à sa taille, enfonçant tes doigts dans sa chair, son son tee-shirt. Tu lui mordilles la lèvre, oubliant même que vous êtes en pleine rue, à la vue de tous. Il t'attire à lui, tu le suivrais partout à cet instant. Il fait le tour de la maison à la recherche d'une brèche, d'un endroit où passer sans se faire remarquer. C'est une petite fenêtre innocente qui retient son attention. Retirant son tee-shirt pour se protéger, il brise le verre laissant ainsi une opportunité.  « welcome home babe.  » dit-il en te soulevant sur le rebord de la fenêtre. Tu ris, pourquoi t'en sais rien. Mais tu passes tes bras autour de son cou, entourant sa tailles de tes jambes, l'incitant à se coller à toi. Tu contemples son torse, nu, en te mordillant la lèvre. « t'es sexy comme ça.  » et puis tu le lâches, faisant passer tes jambes de l'autre côté, tu tombes dans un décor à couper le souffle. De beaux rideaux, de beaux meubles luxueux, modernes, un canapé XXL. Tu as un regard malicieux. Et comme une folle, tu te mets à courir, puis à sauter sur le canapé. « putain t'as vu ce truc, ça doit valoir une blinde !  » rapidement, il te rejoint, se trouve face à toi. Et sur un coup de tête, tu lui sautes dans les bras, passant tes mains sur son crâne, tu le presses pour que vos lèvres se rencontrent.

Son souffle mélangé au tien, ses mains sur tes fesse, tout te rend dingue chez lui. C'est facile d'être soi même de temps en temps. Tu n'as pas besoin d'être quelqu'un d'autre, parfois même ton côté sombre te laisse tranquille pour apprécier les moments simples comme celui-ci. Même si simple n'est pas forcément le mot adapté. Fou, délirant, excitant. Il y aurait tellement de mots pour décrire ta relation avec Hahdrim. En moins de deux, il est allongé au dessus de toi, tes jambes serrent toujours son corps, tatoué, ferme. Tu te délectes de la vue. Ses doigts glissent sous ton tee-shirt pour te l'ôter. « t'as pas besoin de ça avec moi babe. » Regard pervers, mordillage de lèvre. T'es excitée, impatiente. Tes doigts s'aventurent sur sa ceinture puisqu'il est déjà torse nu. « tu n'auras pas besoin de ça non plus . . » ajoutais-tu en lui ôtant mécaniquement, comme si tu connaissais le refrain par cœur. Puis lentement, il découvre, ou plutôt redécouvre ton tatouage, son tatouage. Frais de seulement quelques jours. Tu voulais quelque chose qui puisse souligner tes formes. « t'as vraiment bien fais pour ce tatouage chaton, t'es encore plus sex'. Ca me fais bander deux fois plus. » et tu avais réussi. Ses mots te faisaient bondir, faisant réagir tes mains comme électrochoc. « putain viens là, tu m'excites trop. » et tu l'attirais à toi par la ceinture de son jean. Tu l'embrassais à nouveau, mélangeant vos salives, vos souffles, vos langues s’entremêlant. Tu venais mordiller son oreille. « crois moi, on va baiser dans chacune des pièces de cette baraque . . » murmurais-tu sensuellement. Tu venais plaquer ta main entre ses cuisses, pile à l'endroit qui était déformé par une bosse dans son pantalon et tu le regardais avec un air aguicheur. Puis, tu le poussais de façon à te retrouver à califourchon sur lui. La bouteille s'était égaré sur la table basse, tu l'attrapais, buvant gorgée après gorgée avant de le forcer à boire à son tour. Tu rigolais comme une folle et tu ne savais pas vraiment pourquoi, c'était dingues. Vous étiez dingues, et ce soir encore vous alliez le prouver. T'avais en tête de fouiller chaque tiroir à la recherche de quelques billets, bijoux, objets de valeur. Il ne fallait pas faire les choses à moitié.