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give me your hand and i'll hold it (maël) i'll be fine once i'll get it, i'll be good
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| | Mer 24 Sep - 23:46 | |
| Maël et Svetlana, i'll be there, i'll be there for you. Les fragments de mon identité cachée s'assemblait sous l'effluve d'une affection inattendue. J'observais le puzzle de ma personnalité s'entremêler et s'agrandir alors que mes souffles me poussait vers une autre destinée. Plus lumineuse et chaleureuse, où les débris se sont transformés en brises tendres. De ces lambeaux décharnés sont nés des rêves plus grands et plus beaux, des nuits plus douces où la corrosion n'avait plus réellement sa place. Durant des années, j'ai vécu comme une damnée et les malédictions qui se sont tatouées à mon histoire n'ont plus la moindre importance maintenant que de nouveaux jours se sont levés. Oui, après des années à tourner dans l'amertume, j'ai baissé les armes et j'ai avancé. Maël fait partie de ces bribes d'espoir qui m'ont tenu et relevé lorsque les nébuleuses m'avalaient. Il est resté malgré mes complications tacites, malgré les hurlements et les saignements et il n'est jamais parti. C'était ironique car il est plus jeune que moi et la logique voudrait que ce soit moi qui m'occupe de lui et non l'inverse. À présent que mon coeur s'est calmé et que ma respiration ne court plus après la mort, j'aimerais pouvoir lui rendre la pareille. J'aimerais pouvoir l'aider ou le rassurer au moins un peu ; dans ces troubles et les morsures qui peuvent lui alourdir le muscle moteur. J'avais remarqué son tourment, à cause de son silence, à cause de signes représentatifs que quelque chose n'allait pas et c'est la raison pour laquelle je me trouvais devant sa porte aujourd'hui. Mon inquiétude protectrice avait tiré l'alarme et je me devais d'être présente. Aussi présente qu'il l'a été pour moi durant les atrocités d'un passé encore à mes trousses. Je patientais devant sa porte après avoir sonné, espérant qu'il était présent et qu'on pourrait avoir une discussion. Je savais qu'il aimait quelqu'un et que les choses ne se passaient pas réellement comme il le souhaitait. Cependant, il n'en parlait jamais vraiment. Je comptais bien changer cela. |
| | | | Sam 27 Sep - 20:20 | |
| give me your hand and i'll hold itQuand on ne sait plus où sont les limites, on peut compter sur ceux qui nous aiment pour nous retenir et nous ramener à l’essentiel. Mais quand les limites sont clairement définies et que malgré tout on les franchit, on prend le risque de ne pas pouvoir faire marche arrière.
La migraine. La gueule de bois. La fatigue. Les disputes avec Chaya ne m'allaient définitivement pas. J'avais tellement bu hier soir que j'avais appelé ma sœur pour venir me chercher. Elle avait un cancer et un bébé. Et j'agissais comme un con. Elle ne m'en avait pas voulu. Elle avait ri. Moi pas. Je m'en voulais. Je voulais la protéger et je faisais de la merde. Je ne faisais que de la merde, pour tout d'ailleurs. J'avais parlé à Blake hier. Ou plutôt il m'avait parlé. Me demandant gentiment de ne plus approcher Chaya, j'avais joué le mec prétentieux. En réalité je n'étais vraiment pas sûr que Chaya revienne vers moi tôt ou tard. C'était elle qui distribuait les cartes et choisissait les règles du jeu. Et là j'avais merdé grave.
J'étais donc relativement décidé à ne rien faire de particulier de ma journée. J'allais sans doute la passer à jouer aux jeux vidéos. J'aurais préféré que ma sœur m'ait laissé Joshua, il m'aurait fait sourire au moins mais non. Elle l'amenait chez le pédiatre. Ça crevait pourtant les yeux qu'il allait bien ce petit.
Quelqu'un sonna à la porte. A vrai dire, j'avais une idée sur la personne qu'était ce quelqu'un. Svetlana. Elle m'avait dit qu'elle passerait me voir. Je ne savais pas quand elle le ferait. Mais, elle était bien là, derrière ma porte. Svet était une amie précieuse, comme une sœur. Je savais que je ne pourrais pas prétendre que j'allais bien. Je ne pouvais pas tricher avec elle. Et c'était sans doute tant mieux. « Svet ! ». Avant même de la laisser entrer, je la prenais dans mes bras. Pas parce que j'allais mal. Mais parce que c'était elle. Et j'étais toujours rassurer de voir qu'elle tenait. Qu'elle s'éloignait de ses démons. « Entre je t'en prie... ». Je refermais la porte derrière elle. Ça me faisait plaisir de la voir. Même si je craignais un peu de parler de Chaya. J'étais pas très fier de moi. « Tu veux boire quelque chose ? ». Question de base quoi.
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| | | | Jeu 9 Oct - 14:22 | |
| Maël et Svetlana, i'll be there, i'll be there for you. Maël avait pris sans doute plus de place dans ma vie que je ne l’avais prévu à la base. Je ne sais pas ce qui m’avait touché le plus en lui. Peut-être l’étincelle dans son regard, débordant de bienveillance et de joie de vivre. Il était jeune. Plusieurs années nous séparaient l’un de l’autre et c’est certainement ce qui a enclenché mon instinct de protection envers lui. Sa bonne humeur et sa compréhension m’avaient grandement aidé lors des moments durs. Il avait été un ami exemplaire et même si je n’étais pas très douée en ce qui concerne les échanges humains, la communication en général, avec lui je prenais la peine de faire des efforts. Dans mon entourage, les bonnes personnes se faisaient rares mais il en a toujours fait partie et il ne m’avait jamais déçu. Pas même une seule fois. Ma présence ici était simple. Je voulais qu’il me parle, qu’il évacue peut-être ce qu’il n’a pas su exprimer ailleurs parce que le silence n’était pas une si bonne solution que ça et j’en avais souvent fait l’expérience. Lorsqu’il m’a ouvert la porte, il m’a pris dans ses bras. Avec un naturel qui pouvait paraître étrange mais qui sentait la sincérité à plein nez. Encore quelque chose dont je n’avais pas l’habitude mais qui me semblait évident avec lui ; la proximité physique. Sans ambiguïté, aucune.
Il ne me demande jamais rien. Il m’accepte simplement telle que je suis et de nos jours, j’ai bien conscience que c’est rare. D’accord, j’étais maladroite comme personne par rapport aux autres mais je pouvais écouter, comprendre et je voulais qu’il sache qu’il pouvait me faire confiance à tout moment.
J’ai serré son étreinte à mon tour, un sourire ravi sur les lèvres avant qu’il ne m’invite à entrer chez lui. Alors que je m’avançais jusqu’à son salon pour m’asseoir, il me proposa à boire. « Non, ça ira parfaitement. C'est gentil. » Une fois assise, je le fixais durant un moment sans me défaire du sourire qu’il avait réussi à dessiner sur mon visage. « Viens t’asseoir, on doit parler tous les deux. » Il n’avait pas beaucoup parlé ces derniers jours et s’était fait beaucoup moins présent qu’à l’habitude. Alors je voulais savoir ce qui le tracassait autant. « Il faut que tu me racontes ce qui ne va pas, tu sais ? » Je ne savais pas si je pourrais l’aider réellement mais je voulais au moins essayer.
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| | | | Dim 12 Oct - 9:29 | |
| give me your hand and i'll hold itQuand on ne sait plus où sont les limites, on peut compter sur ceux qui nous aiment pour nous retenir et nous ramener à l’essentiel. Mais quand les limites sont clairement définies et que malgré tout on les franchit, on prend le risque de ne pas pouvoir faire marche arrière.
Ça me faisait du bien de voir Svetlana. Je n'avais pas voulu l'embêter avec mes histoires. Mais elle était venue à moi. Et quelque part je la remerciais sincèrement. Je la laissais s'installer. Et je lui proposais à boire. « Non, ça ira parfaitement. C'est gentil. ». Je lui adressais un sourire. Je savais qu'elle voulait savoir ce qui se passait. J'allais devoir lui dire. Mais je ne me sentais vraiment pas fier de cela. « Viens t’asseoir, on doit parler tous les deux. ». Je m'approchais d'elle pour m'asseoir sur le canapé à ses côtés. J'étais déjà anxieux. Le culpabilisais vraiment de ce que j'avais dit à Chaya. Et j'avais peur d'en parler à Svet. Parce que j'avais peur que ça change son regard sur moi. J'avais peur qu'elle me confirme à quel point j'avais merdé. « Il faut que tu me racontes ce qui ne va pas, tu sais ? ». J'inspirais. Svet était une amie précieuse. Il fallait que je lui dise simplement et que je raisonne. Elle n'était pas du genre à me juger comme ça. Elle s'inquiétait simplement pour moi. Alors, je devais la rassurer, lui dire. La laisser être là pour moi. Comme j'avais pu être là pour elle.
« J'ai merdé avec Chaya... ». Svet savait à quel point j'aimais Chaya. C'était la seule fille dont je lui parlais. Parce que ça faisait quand même quelques années que j'étais amoureux d'elle. Et je ne parvenais pas à passer à autre chose. « Je me suis battu avec un mec qui la draguait à la sortie du club de strip-tease... ». Le strip-tease... rien que d'y penser ça me rendait dingue. « ça m'a énervé et j'ai été odieux avec elle... ». Odieux, oui c'était le moins que l'on puisse dire. J'avais quand même été méchant à mes yeux. Même si au milieu de ça je lui avais dit que je l'aimais. « Je me sens trop mal, Svet. ». Oh ça oui. Mais elle devait le voir. Le ressentir. C'était presque écrit sur mon visage pour le coup.
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| | | | Lun 13 Oct - 20:51 | |
| Maël et Svetlana, i'll be there, i'll be there for you. Après quelques minutes, Maël est venu me rejoindre dans le canapé. Son air grave et tendu ne faisaient que confirmer les suppositions que je me suis faites au sujet de son état. Tout en restant silencieuse, j’attendais qu’il crache le morceau tout en me disant que ça le soulagerait peut-être d’une façon ou d’une autre. Mais je me rendais bien compte que cette idée était assez naïve. Lorsque le prénom de Chaya s’infiltre dans mes oreilles, mes neurones ne tardent pas à assembler les pièces de puzzle en me donnant ainsi des réponses que je connaissais déjà inconsciemment. Maël m’en avait souvent parlé et je savais à quel point il tenait à cette jeune femme. La suite de ses explications m’a fait tendrement sourire. L’amour rend souvent les gens stupides. La perte de contrôle fait partie de l’équation. Il m’avoua ensuite se sentir très mal par rapport à son comportement. Je soupirais brièvement tout en me calant un peu plus dans le fond de son canapé. « Maël, je pense que tes sentiments t’ont fait réagir de façon excessive. » Je le regarde quelques secondes avant de reprendre la parole. « Elle n’a pas dû comprendre ce qu’il t’arrivait, surtout si ça ne s’était jamais vraiment produit auparavant. » Ce genre de schéma était assez classique. Au fond, ça ne devait être qu’un malentendu.
« Malheureusement, je ne connais Chaya personnellement mais je pense que tu devrais lui expliquer que tu as réagi comme ça à cause de ce que tu ressens et qu’au fond, tu n’es pas là pour la blesser mais au contraire, l’aider à évoluer et à aller mieux. » Je ne voyais pas ce qu’il pourrait faire d’autre après tout. À part être présent pour elle, la soutenir et l’encourager à vivre une vie plus saine. L’amour ne sauve pas les gens et j’ai toujours pensé que nous étions maîtres de nos actes. « Tu ne pourras pas la changer du jour au lendemain. Il faudrait que ça vienne d’elle, qu’elle agisse de par sa propre volonté sinon c’est une perte de temps et c’est perdu d’avance. » Je conclus, sincère et sérieuse dans mon raisonnement. Certaines personnes ne sont pas faites pour être dirigées ou influencées par les autres et Chaya, tout comme des milliers d’autres personnes devait apprendre de ses erreurs par elle-même. « Elle ne doit pas encore se rendre compte de la chance qu’elle a de t’avoir dans son entourage. » Car oui, malgré toutes ces années, il était encore épris d’elle.
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| | | | Sam 18 Oct - 11:09 | |
| give me your hand and i'll hold itQuand on ne sait plus où sont les limites, on peut compter sur ceux qui nous aiment pour nous retenir et nous ramener à l’essentiel. Mais quand les limites sont clairement définies et que malgré tout on les franchit, on prend le risque de ne pas pouvoir faire marche arrière.
Je suis un mec. Et pourtant je suis quelqu'un de romantique. Est-ce mal ? J'en sais rien. Ce que je sais c'est qu'avec Chaya ça ne fonctionne pas. Que l'amour qui me semblait si beau me semble soudainement bien noir. « Maël, je pense que tes sentiments t’ont fait réagir de façon excessive. ». ça c'était certain même si déjà à la base j'étais protecteur. « Elle n’a pas dû comprendre ce qu’il t’arrivait, surtout si ça ne s’était jamais vraiment produit auparavant. ». Si seulement, ça serait beau, vraiment. Mais je savais qu'elle avait parfaitement compris. Parce qu'elle savait. Tout le monde le savait. Et ce soir-là, je lui avais même dit. « Je crois que ça n'excusera pas ce que je lui ai dit. Je lui ai clairement balancé qu'elle était faible parce qu'elle était pas fichu d'assumer quoique ce soit dans sa vie... je pense qu'elle avait pas envie d'entendre ça. ». Pour autant, ce n'était pas faux, mais c'était un autre débat.
« Malheureusement, je ne connais Chaya personnellement mais je pense que tu devrais lui expliquer que tu as réagi comme ça à cause de ce que tu ressens et qu’au fond, tu n’es pas là pour la blesser mais au contraire, l’aider à évoluer et à aller mieux. ». C'était peut-être mieux qu'elle ne la connaisse pas. Chaya avait rarement de bonne relation avec les autres filles et c'était à se demander ce que Maël pouvait bien lui trouver. « En fait... je lui ai dit que je l'aimais, même si elle savait déjà. Et elle avait juste rien à foutre Svet... je crois que c'est ça qui me blesse le plus. ». Bien sur, il n'y avait pas que Chaya pour être blessée dans cette affaire. Ça faisait un moment que cette histoire me faisait du mal. « Tu ne pourras pas la changer du jour au lendemain. Il faudrait que ça vienne d’elle, qu’elle agisse de par sa propre volonté sinon c’est une perte de temps et c’est perdu d’avance. ». Oh ça, j'en avais rêvé, j'aurais pu prier pour ça si j'avais été croyant. Mais Chaya n'avait toujours pas ce déclic. Des fois, je me disais que ça serait mieux si elle n'avait jamais rencontré Cale, mon meilleur ami. Par la même, elle ne m'aurait pas rencontré. Nos vies auraient été différentes. Sans doute meilleure. Mais on ne refait pas le monde « si ». Alors, j'aimerai juste qu'elle se réveille. Qu’elle se rende compte du temps qu'elle perd dans elle pense en profiter. « Je sais mais, je peux pas la laisser tout foutre en l'air. ». Parce qu'elle finirait pas souffrir. Et j'en souffrirai aussi.
« Elle ne doit pas encore se rendre compte de la chance qu’elle a de t’avoir dans son entourage. ». J'affiche un sourire, un peu flatté qu'elle me dise ça, même si pour Chaya ça ne suffira jamais. « Et je continue de m'accrocher. ». C'était peut-être le plus triste en fait. « Et toi Svet, tout se passe bien ? ». Bien sûr il ne pouvait pas s'empêcher de s'inquiéter pour elle, malgré tout.
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| | | | Ven 24 Oct - 13:45 | |
| Maël et Svetlana, i'll be there, i'll be there for you. Je ne suis pas du genre à me mêler de ce qui ne me regarde pas mais le fait que ça affecte autant mon ami m’avait beaucoup trop alerté pour que je ne demande pas d’explications. En l’écoutant me répondre, je me demandais pourquoi les gens ne satisfaisaient jamais de ce qu’ils avaient devant eux, pourquoi ils étaient constamment en demande d’autre chose, oubliant complètement les possibilités bénéfiques qui ne faisaient que les attendre. Souvent, ça me laissait complètement perplexe mais après réflexion, je n’étais pas forcément mieux. Voire pas du tout. Je connaissais ce sentiment de vouloir dévorer le monde entier, jusqu’à se dissoudre en lui complètement. Cette sensation m’avait habité tellement de fois que je ne pouvais pas proclamer que j’étais un parfait exemple. Mon jugement était aveuglé par mes ressentiments actuels. Être stable, être heureuse ; ça altérait totalement ma raison. Ma personnalité même. Ça avait étonné beaucoup de personnes dans mon entourage. Ce changement soudain, cette rédemption brutale et anarchiste. Quelque fois, il m’arrivait de ne pas me reconnaître. J’étais tellement habituée à mon mode de vie, à la déchéance constante de mon être que l’apaisement qui emplissait ma vie à l’heure actuelle m’apparaissait parfois comme étant la chose la plus étrange et obsolète du monde. On pouvait prendre ça pour de l’ingratitude, pour un manque de respect aussi. Pourtant, j’étais loin de le faire exprès. Il m’a fallu du temps. Sans doute qu’il m’en faut encore pour accepter l’idée d’être heureuse, l’idée que ça me soit finalement arrivé aussi.
« Pourquoi est-ce que tu crois que tes paroles ont forcément étaient négatives ? Je veux dire, si elles étaient justes, c’est forcément une bonne chose que quelqu’un ait osé lui dire ses quatre vérités. Et qui sait, ça l’a fait peut-être réfléchir à l’heure actuelle. » Peut-être que je me trompais totalement. Peut-être pas. À vrai dire, je n’en savais pas grand chose mais je pense que parfois, il vous faut quelques claques pour savoir avancer dans la vie et arrêter de s’enfoncer encore plus. Maël n’avait sûrement pas eu tort de la secouer de cette façon, même si ça n’a pas dû être simple à entendre et si elle n’était pas assez mature pour se rendre compte de ses propres erreurs, lui n’y était pour rien. Chaya apprendra par elle-même, d’une façon ou d’une autre. C’est la seule chose que je pouvais affirmer. « Tu es certain qu’elle n’en avait rien à foutre ? Je ne veux pas te faire de faux espoirs mais les personnes ayant des difficultés avec les sentiments ont tendance à les rejeter pour s’en protéger. Ce n’est pas pour autant qu’elle n’a pas été affectée par l’aveu de ton amour pour elle. » C’était ma conclusion par rapport à leur histoire. Maël l’aimait depuis longtemps et il avait toujours été présent pour elle d’aussi loin que je me souvienne. Ce qui m’inquiétait le plus dans cette histoire, c’est qu’il soit le seul à essayer de faire fonctionner un temps soit peu les choses. D’ailleurs, il en été de plus en plus affecté.
« Tu peux rester présent pour elle mais je crois que tu devrais te laisser vivre toi aussi. Ne pas te focaliser uniquement sur cette relation, surtout si il n’y a aucun retour de sa part. Je veux dire, tu mérites d’être aimé toi aussi. D’être aimé réellement. Personne ne devrait courir après quelqu’un qui ne porte pas d'intérêt à ce que l'on ressent pour elle. » Je dis en haussant les épaules et en réfléchissant à la suite de ce que j’allais dire. « Ne te prive pas si jamais tu rencontres quelqu’un qui te plaît. Tu ne peux pas l’attendre indéfiniment. » Et peut-être que j’étais un peu trop détachée dans mes paroles mais je savais pertinemment ce que ça faisait d’attendre quelqu’un qui ne nous compte pas dans ses projets futurs. Maël est quelqu’un de formidable et c’était assez révoltant de savoir qu’il était traité de la sorte. « Tu devrais prendre du recule. Vraiment. Ça te fait plus de peine que de bien. » Son sourire me rassure un peu, même si je sais que ce n’est pas encore suffisant. « Je vais plutôt bien de mon côté. Tu n’as pas à t’en faire du tout. » Et je ris légèrement à la fin de ma phrase, parce que pour une fois je ne mentais pas.
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