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Calvin & Evelyn - Un petit retour au source [HOT] [Terminé] i'll be fine once i'll get it, i'll be good
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| | Jeu 3 Fév - 23:49 | |
| & Nickelback - This Is How You Remind MeJ'ai du écourter ma soirée de boulot, mais j'ai réussis a marchander quelques petites choses avec Matthew. Je lui dois au moins 50% de mes pourboires de la soirée et je vais devoir en temps et lieu le remplacer une soirée à son tour quand il va vouloir s'eclipser avec une poulette. Je crois que j'ai grimacer quand il m'a posé ses conditions même après lui avoir expliquer que ce n'était pas une question de "poulette" comme il dit, mais plutôt une question de santé, il ne m'a tout simplement pas cru. Je ne peux pas lui en vouloir parce que je quitte quand même mon boulot avec une fille et pas n'importe laquelle non plus. J'ai pris mes effets personnels en grande vitesse et je me suis retrouver à l'extérieur avec Evelyn. Quand même quelle soirée! Moi qui aurait cru qu'elle serait paisible! Je me suis tromper sur toute la ligne. Je me retrouve à aller reconduire mon ex petite amie chez elle....enfin je ne sais plus vraiment ce que l'on est maintenant et juste à y penser sa me donne mal à la tête. On s'approche tranquillement de ma voiture qui sommeille calmement à l'arrière du Bar. Je sors mes clés de ma voiture de ma poche et désactive l'anti-vole. Ça nous évite qu'une alarme épouvantable nous crève les tympans à tout les deux. J'ouvre la porte côté passager pour que Evelyn puisse se glisser à l'intérieur avant que je referme la porte doucement. Je respire un bon coup pour évacuer mon stress sans grand succès. Je dépose mon manteau de cuir dans le coffre avant de me diriger vers la porte côté conducteur.
Je me glisse sur mon siège en cuir et glisse la clé dans le contact. Le moteur se met à ronronner comme un gros chat. Le CD de musique se met à jouer ma musique classique: Debussy - Clair de Lune. Evelyn me lance un regard qui veut tout dire. Je hausse les épaules comme simple réponse. Je ne suis pas un grand fan de musique classique, mais depuis environ deux semaines j'écoute du Debussy pour me remémorer certains souvenirs. Ma main se glisse sur le bouton du son et je baisse la musique quelque peu. Je m'informe de la destination que l'on doit atteindre et ma compagne m'informe que c'est dans le Chinatown qu'elle habite. Ça me surprends un peu, ce n'est pas un quartier très riche en quelque sorte. À cette pensée je me gifle intérieurement, je suis un gosse de riche et j'ai parfois la fâcheuse habitude de l'oublier. La preuve la voiture que je conduis, l'appartement ou j'habite sont gracieuseté de mon paternel sans lui je serais probablement dans un appartement miteux. L'argent ne fait pas le bonheur malgré tout...
La voiture quitte le stationnement du bar et s'engage sur la route, direction le Chinatown. Une main sur le volant et l'autre sur le bras de vitesse même si ma voiture n'est pas manuelle, j'ai l'habitude d'installer mon autre main "inutile" à cette endroit. J'ai décider de ne pas pousser la voiture trop vite et suivre les limites de vitesse. Je suis fatigué et pas totalement a jeun non plus alors si en plus il fallait que l'on se fasse coller par une auto patrouille ça ne serait pas cool.
- Ça fait un moment que tu habites dans le Chinatown?
On ne va certainement pas passer le trajet dans le silence le plus complet non plus. C'est quand j'immobilise ma voiture à une lumière rouge que mon téléphone cellulaire décide de chanter.
- Ah! Merde!
Je fais des acrobaties pour récupérer mon Blackberry qui est coincer dans la poche arrière de mon jeans. Je réussis à l'extirper de sa cachette pour voir le visage de Nevy qui s'affiche sur mon écran. Je clique sur le bouton pour prendre l'appelle.
- Salut Nevy! Ah! Tu es au bar.....Quoi? Qu'est-ce que Matthew t'a dit?
Je marque une pause tandis que ma meilleure amie gesticule au bout du fil. Je pousse un soupire et geste des regards furtifs sur Evelyn qui ne réagit pas trop. J'espère juste qu'elle n'entends pas ce que Nevy me cris aux oreilles. Je sais que les deux femmes ne s'aiment pas du tout.
- Écoute! Je suis un grand garçon je fais bien ce que je veux ok? On se reparle quand tu seras calmer! Salut!
J'éteins mon cellulaire d'un coup sec pour ne plus recevoir d'appel pour le reste de la soirée. C'est pas le moment de me faire des remontrances sur ma manière de mener ma vie. Evelyn m'indique de tourner à droite bientôt, on arrive bientôt chez elle. Je me trouve une place pour stationner ma voiture en toute sécurité. J'éteins le moteur et me penche pour regarder l'une des fenêtre de l'appartement. Ça semble être assez correct comme endroit ça me surprends. Je sais je sais je suis un gosse de riche difficile de ne pas l'oublier. Ma compagne sors de la voiture et se dirige vers la porte de son appartement. Je prends ça comme une invitation à la suivre, au pire elle me claquera la porte au nez et je serais fixer sur la chose. De plus, je suis venu la déposer pour être sûr qu'elle sois sain et sauve. Je m'arrête sur le palier de la porte.
- Bon bien tu es rendu....
Pitoyable vraiment! On dirait un collégien à sa première date! Je glisse mes mains dans mes poches de jeans en attente de quelque chose, mais quoi? Qu'elle m'offre de rentrer pour un café ou autre chose? J'ai vraiment l'esprit tordu ma parole.....non seulement quelqu'un d'humain. |
| | | | Ven 4 Fév - 0:45 | |
| __ __ SOIT TU TE CASSES Soit tu m'embrasses Je restai un peu vaseuse malgré tout. Le fait qu'il veuille me raccompagner me fit tout drôle en effet mais bon, j'étais une grande fille. Ni une, ni deux, je sortis du bar pendant que mon « je ne sais pas quoi » allait parlementer avec son collègue. Je soupirai un instant avant de jurer intérieurement et de sortir une autre cigarette pour la fumer tranquillement. Alors, j'allais faire quoi ? L'inviter à entrer ? Lui 'offrir un verre' ou autre. Je passais une nouvelle fois dans ma longue chevelure rousse et tapai nerveusement du pied. Quel tic abominable. Il était beau, je l'aimais encore alors où était le problème ? Ah oui! Je lui avais brisé le cœur. « Pauvre conne, articulai-je dans un murmure. » Puis, je le vis revenir avant de le suivre vers sa voiture. Elle était magnifique et me rappelait que nous n'étions pas issues du même monde. J'étais d'origine plutôt modeste et j'aimais bien ma condition sociale. Et de toute manière, je n'avais pas le droit de conduire. Je jurai une nouvelle fois avant de monter dans sa voiture. Siège confortable, bel habitacle. Elle avait de la classe. Mais je la préférai en blanc.
Soudain, mon 'je ne sais quoi' démarra la voiture et j'entendis un air de Debussy. C'était ma chanson préférée. Bordel, c'était MA chanson préférée et il le savait. Et IL l'écoutait. Je tournai le regard vers lui à moitié haineux, à moitié attendrie avant de reporter mon attention sur la route. Je murmurai l'air de la chanson tout doucement avant de me laisser porter par la mélodie. Debussy m'avait bercé pendant toute ma jeunesse et je l'avais fait écouté à Calvin pour lui faire découvrir au moins une chose sur moi. Quand il me demanda d'un air étonné si j'habitai à Chinatown et haussai le sourcil. Je n'ai pas les moyens de me payer un grand appartement et les frais médicaux coûtent chers. Je m'abstins de tout commentaire car de toute façon son portable venait de sonner et je me faisais harceler de sms de la part d'une de mes amies. Je tapotai nerveusement sur mon téléphone en entendant Calvin jurer contre sa meilleure amie. A vrai dire, cette fille me détestait sans même me connaître et son idiotie me faisait ni chaud, ni froid. J'avais d'autres soucis en tête que cette fille. Je ne dis rien et me contentai de regarder le paysage pendant qu'il parlait et à vrai dire, je m'en foutais comme de l'an quarante de sa conversation.
Je le regardai éteindre son cellulaire puis me tus car nous étions arrivés. Alors sans un mot, je descendis pour me diriger vers la porte sans lui lâcher une syllabe. Moi qui étais bavarde, j'étais muette comme une carpe devant mon ex. Ou mon 'je ne sais quoi'. J'ouvris la porte de mon appartement qui était au rez-de-chaussé avant de siffler de manière discrète pour voir Debussy arriver. Il fallait que je sorte mon chien, alors, je choppai la laisse, lui mis son collier et me retournai pour rentrer en collision avec Calvin qui avait l'air d'un adolescent perdu. Je lui fis un sourire avant de me hisser sur la pointe des pieds pour lui déposer un chaste baiser. « La moindre des choses est de te remercier de m'avoir ramené. Je dois encore avoir une bière du dernier passage d'Evan dans le frigo. Je sors juste le chien et je suis à toi dans... Disons... deux minutes. Trois au maximum. » Debussy tira un bon coup et je sortis donc dehors en attendant que mon chien s'oxygène un peu.
Une fois, cette affaire conclut. Je rentrai à nouveau, l'invitant à me suivre pour balancer mon manteau sur mes valises, mon sac juste à côté et de jeter mes clés sur la table prévue à cet effet avant d'appuyer sur le bouton du répondeur. « Vous avez 3 nouveaux messages. » Je pars pendant deux heures et voilà, ce que je récolte. « Evy, c'est Hans, j'ai appris pour ma grand-mère. Je voulais juste te dire que si tu avais besoin de moi, je serai là pour toi. Et que je t'invitai à mon mariage qui aura lieu le 14 février. Marcy y tient et veut que tu sois sa demoiselle d'honneur. Bisous. Tu me manques. » J'appuyai sur le bouton de la suppression avant d'insulter copieusement le petit boitier noire. « Deuxième message. Evy, c'est Maman. C'est Papa qui viendra te chercher à l'aéroport. Elle nous manque aussi tu sais. Tiens le coup. Je t'aime. » Même rituel qu'auparavant et le troisième message était de la part de mon médecin qui disait que je devais bien prendre mes médicaments et compagnie.
Après que j'eus écouter tous mes messages, je me retournai vers Calvin avant de soupirer. « Fais comme chez toi, lui dis-je avant d'indiquer le canapé au couleur de l'Angleterre. » Ma décoration d'intérieur était à mon image. Assez colorée et beaucoup de papier jonchaient le sol. Beaucoup de photos également et je me dirigeai vers la minuscule cuisine avant de fouiller dans mon réfrigérateur vide. Je ne mangeai presque plus à cause des médicaments et j'avais un mal fou à remplir mon frigo à la fin du mois. Je choppai la dernière bière, la décapsulai et avant de revenir dans mon salon et de lui donner. J'avais dans mon autre main un verre d'eau. J'avais assez bu pour aujourd'hui. J'ouvris la table basse pour en sortir mes flacons de médicaments et de prendre ma dose nécessaire. « Bon, je sais que mon chez moi est étroit mais les frais médicaux coûtent chers... Et mes livres aussi. » J'éclatai de rires avant de reposer mon verre sur la table et de poser ma tête sur son épaule. J'étais contente de le retrouver et je pense que vivre avec des remords ne seraient pas de trop si je pouvais le garder avec moi. Lentement, je me glissai sur lui pour le regarder en face. A califourchon, en robe. Bravo Evy! De mieux en mieux. Oh et puis, ce n'est pas mon corps qui allait lui faire peur. J'avais peut être perdue plus de dix kilos, mais je restai désirable. Enfin, je croyais.
« Je ne sais pas ce que tu veux que nous soyons. Un couple, amis, amis de lit ou autres ? Mais après tout, faisons simple et ne soyons pas compliqués. J'ai déjà une vie assez complexe comme ça. Je suis malade, à sec au niveau finance et je dois partir en Allemagne pendant deux semaines pour voir ma famille. Certes, j'ai envie que nous soyons un couple. Un vrai cette fois-ci. Pas un de vacances. Mais c'est comme toi tu le sens. Je sais que je t'ai fait souffrir, je vivrai avec mes remords pendant mes quarante prochaines années et j'ai conscience que te demander une nouvelle chance est trop tôt. Mais, je ne pense pas survivre au coup d'une nuit. Voilà, je l'ai dit. Fais comme tu le sens. Pour ma part, je dois aller nourrir mon animalerie. Je reviens. » Je lui déposai un chaste baiser avant de me lever... Un peu trop vite d'ailleurs. Mes chats étaient couchés sur le comptoir et je leur déposai à chacun un baiser sur le haut de leur crâne pour les entendre ronronner et Debussy arriva dans la cuisine comme un boulet me faisant me retrouver par terre. Stupide chien. Stupide talons hauts. Je me relevai en agrippant au comptoir et d'injurier mon chien dans ma langue natale avant de lui donner sa gamelle. Ensuite, je me rendis vers la salle de bains où je choppai mon pic à cheveux et de remonter le tout sur le haut de mon crâne dans un chignon lâche laissant entrevoir la chute de mes reins due à ma robe échancrée. Je comprenais maintenant pourquoi il avait failli me sauter dessus. Mais il y avait une nette différence d'avec avant. J'étais plus maigre au niveau de la taille mais j'avais plus de poitrine mettant encore plus le décolleté. Je sortis donc en ôtant mes talons et en sortant une cigarette – endroit secret – avant de l'allumer et d'aller ouvrir la fenêtre pour revenir dans le salon. Je le regardai droit dans les yeux avec un de mes sourires aguicheurs. Oui mon petit! En trois ans, on choppe de l'assurance. Moi qui étais gentille et timide, j'étais devenue un monstre. « Alors deux solutions s'offrent à toi mon petit, dis-je d'une voix suave, soit tu prends la porte, soit tu te lèves et tu m'embrasses connaissant ainsi donc la suite. A toi de choisir. » Je tirai une nouvelle taffe sur ma cigarette détournant les yeux de lui et m'apprêtant à entendre la porte claquée. VDM.
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| | | | Sam 5 Fév - 4:03 | |
| Un adolescent voilà comment je me sentais en ce moment même. Un adolescent qui n'était pas sur de faire un but. J'aurais voulu me prendre la tête entre les mains et hurler tellement cette situation était trop complexe pour moi. Je suis quelqu'un de simple qui n'aime pas se casser la tête pour des broutilles pareil. J'ai quand même réussis a me mettre dans un sacré pétrin. Je reste donc sur place les mains dans les poches sans rien dire, tournant des questions sans réponses dans mon esprit, bref je broie du noir j'en oublie presque Evelyn sur le coup. Elle me ramène sur terre avec un chaste baiser déposé à la va vite sur mes lèvres. Je cligne des yeux et mon regard alterne entre elle et son chien Debussy justement.
« La moindre des choses est de te remercier de m'avoir ramené. Je dois encore avoir une bière du dernier passage d'Evan dans le frigo. Je sors juste le chien et je suis à toi dans... Disons... deux minutes. Trois au maximum. »
Je hoche la tête de manière positive, je comprends après tout ce chien a du rester enfermer dans ce minuscule appartement pendant toute la soirée. Pauvre bête. Le chien tire un bon coup sur la laisse et je perds Evelyn pendant quelques minutes seulement. Ça me laisse le temps de faire le ménage dans mes idées sans grand succès. Quand Evelyn reviens, elle me fait entrer dans son appartement, on est loin de mon propre appartement. Ça quelques choses de coquet tout de même, mais je me passe de commentaire. Je ne ferais pas le foutu gosse de riche que je ne suis pas c'est pas dans ma nature, même si j'ai été habitué au luxe quand j'étais gamin. La lumière du répondeur s'allume et s'éteint de manière régulière signe de nouveaux messages reçue. Je me sens un peu mal à l'aise je me sens comme si je suis rentrer un peu trop dans la vie personnelle de mon ex.
« Vous avez 3 nouveaux messages. « Evy, c'est Hans, j'ai appris pour ma grand-mère. Je voulais juste te dire que si tu avais besoin de moi, je serai là pour toi. Et que je t'invitai à mon mariage qui aura lieu le 14 février. Marcy y tient et veut que tu sois sa demoiselle d'honneur. Bisous. Tu me manques. Deuxième message. Evy, c'est Maman. C'est Papa qui viendra te chercher à l'aéroport. Elle nous manque aussi tu sais. Tiens le coup. Je t'aime. »
Je grimace légèrement en entendant la voix de ce Hans, j'avais pu mettre un visage à la voix grâce aux photos sur Facebook. On est bien différent lui et moi niveau physique et bon c'est pas le mec le plus beau sur la terre non plus. C'est pas que je me trouve plus beau que lui! Non, c'est juste que je me demande bien qu'est-ce Evelyn a bien pu lui trouver. Mon hôte soupire avant de se tourner vers moi et me dit de faire comme chez moi. Super je commençais à avoir des fourmis dans les jambes à rester debout comme un piquet. Je m'écroule donc sur le divan que Evelyn me montre du bout des doigts. Il est confortable et j'en profite pour étirer mes jambes et autres membres de mon corps endolories. Je ferme les yeux pendant quelques secondes pour effacer un peu de ma fatigue. Je les ouvre à nouveau quand Evelyn revient avec la bière promise ainsi qu'un verre d'eau. Je murmure un maigre merci avant de lui prendre des mains et l'ouvrir d'un coup sec. Le pétillement habituellement du houblon se fait entendre. Je prends une bonne rasade pour me désaltérer un peu.
« Bon, je sais que mon chez moi est étroit mais les frais médicaux coûtent chers... Et mes livres aussi. »
- J'ai rien....pensé de.....
Ma phrase reste en suspens quand je me retrouve avec Evelyn en califourchon sur moi. Quel revirement de situation tout de même. Vu sur le décolleté plongeant, la robe est légèrement remonter sur ses cuisses ce qui me reste très peu à l'imagination. J'avoue j'ai avaler de travers et une certaine chaleur a envahis mon bas vente en même temps. Je crois que c'est le moment ou elle va vider son sac et je me suis pas tromper sur ce coup là!
« Je ne sais pas ce que tu veux que nous soyons. Un couple, amis, amis de lit ou autres ? Mais après tout, faisons simple et ne soyons pas compliqués. J'ai déjà une vie assez complexe comme ça. Je suis malade, à sec au niveau finance et je dois partir en Allemagne pendant deux semaines pour voir ma famille. Certes, j'ai envie que nous soyons un couple. Un vrai cette fois-ci. Pas un de vacances. Mais c'est comme toi tu le sens. Je sais que je t'ai fait souffrir, je vivrai avec mes remords pendant mes quarante prochaines années et j'ai conscience que te demander une nouvelle chance est trop tôt. Mais, je ne pense pas survivre au coup d'une nuit. Voilà, je l'ai dit. Fais comme tu le sens. Pour ma part, je dois aller nourrir mon animalerie. Je reviens. »
J'en reste bouche-bée, pour vider son sac elle l'a vidé, je suis sur le cul tandis que mon ex ou je ne sais plus quoi ce dirige vers la cuisine pour nourrir son animalerie. Je ne savais pas qu'elle avait d'autres animaux mise à part son chien enfin bref là n'est pas la question! Il y a plus urgent à débattre dans mon petit coco en ce moment! Pour elle le coup d'un soir, c'est pas son truc du moins pas avec moi, je crois que sa la briserais si je lui ferais un coup pareil. Ce n'était pas dans mes intentions à la base non plus, je ne suis pas du genre à me faire du mal pour rien. On évite les amis de lit sa ne fonctionnerais pas, l'amitié seulement? Impossible nous sommes trop en phase elle et moi pour voir que de l'amitié, on s'attire comme des mouches sur du miel (je sais l'imagerie n'est pas génial). Elle me demande une nouvelle chance, reste à déterminé si c'est le bon moment, si c'est trop tôt ou trop tard?! Qu'est-ce que j'ai fais pendant 3 ans pour l'oublier? Est-ce que secrètement j'espérais son retour? Pas de relation sérieuse, vieux garçon grincheux avec des amitiés assez platonique mise à part Milexie ou que sa se résume qu'à un jeu! Un jeu tout bête qui prendrait fin dès que l'un de nous deux serais caser! Evelyn reviens dans le salon avec un petit air que je ne lui connaissais pas....ma parole elle me tiens littéralement par les *bip*. Je lève les yeux vers elle en attente du verdict ou qu'elle me rit à la figure avant de me foutre dehors tiens!
« Alors deux solutions s'offrent à toi mon petit, soit tu prends la porte, soit tu te lèves et tu m'embrasses connaissant ainsi donc la suite. A toi de choisir. »
Jolie façon de me presser à choisir et pour de bon cette fois. Je prends une profonde respiration avant de me lever tout en déposant ma bière sur la table basse. Je regarde l'heure sur ma montre il n'est pas encore trop tard. Evelyn a détourné le regard de moi, par peur que je m'en aille et que la question sois close une bonne fois pour toute. Tout dépend de moi....
- Tu sais, moi les coups d'un soir ce n'est plus mon truc, ça l'a été pendant de nombreuses années, mais plus maintenant. C'est du sérieux que je cherche.
Cette fois c'est moi qui la tiens par les *bip*, mais je ne suis pas quelqu'un qui aime torturer allégrement. Je m'approche donc à petit pas d'Evelyn qui ne bronche pas une seconde et je m'arrête à sa hauteur assez proche pour sentir son odeur et la chaleur de sa peau. Mes doigts glissent doucement sur la peau blanche de ses bras. Elle frissonne bien malgré elle ça me sourire, mes bonnes vieilles méthodes fonctionnent toujours.
- Je ne suis pas idiot, ça ne seras pas facile, mais je crois que sa vaut le coup d'essayer...
Je glisse un doigts sous le menton de Evelyn pour qu'elle soit dans l'obligation de me regarder dans les yeux. Son regard en dit long et elle veut que se calvaire finisse.
- Toi et personne d'autre.....
Des mots qui veut tout dire, on n'est plus dans une cours d'école non plus. On va pas se demander mutuellement : Veux-tu être ma petite amie? Nan c'est pas sérieux! Mes lèvres se posent sur les siennes et on oublie les chastes baisers maintenant. Mes mains se font même un peu plus baladeuse. C'est comme si je ne l'avais pas quitter. Mes mains reconnaissent chacune des parcelles de son corps. On est bien obligé de s'arrêter quelques instant pour reprendre notre souffle. Evelyn en profite pour se débarrasser de sa cigarette. Tandis que moi j'enfouis mon visage dans le cou de mon amante retrouvée, baiser fugace dans son cou délicat et je remonte doucement vers son oreille. Je lui mordille gentiment le lobe d'oreille question qu'elle perde un peu le nord.
- J'ai envie de câlin....tu veux bien m'en donner?
Je la regarde mes yeux doivent pétiller de malice et de désir pour elle. Reste à savoir si l'appelle du câlin est forte chez elle, mais selon mes estimées je crois que mes chances son très bonne. |
| | | | Sam 5 Fév - 17:51 | |
| __ __ ESPECE DE SALAUD! Tu veux me faire craquer! J'étais en train de me demander ce que je foutais là. Mais j'étais chez moi et je ne voulais pas risquer une rupture avec lui. Trois ans. Nous nous étions rencontrés, avions appris à nous connaître – dans tous les sens du terme – et nous étions séparés sur des broutilles. Chacun avait sa part d'histoire là-dedans. Cependant, nous voilà, trois ans plus tard, dans la même situation que nous nous étions retrouvés à Madrid. Maintenant, je le sentais comme un adolescent incapable d'articuler un mot et je trouvai ça mignon. Sauf que le bourrin que je suis ne lui a pas laissé une once de chance à l'adolescent puisque je lui avais posé une sorte d'ultimatum. J'étais vraiment gonflée et j'aimais mettre les pieds dans le plat. C'est mon truc. Ou pas. « C'est du sérieux que je cherche. » Venant de la part d'un garçon qui m'a avoué quelques heures auparavant que je l'avais transformé en une sorte de glaçon, je restai bouche bée et regardai la ville qui s'illuminait devant mes yeux. Je reviendrai peut-être tout compte fait. Moi qui comptais rester à Hamburg pour ne plus revenir ici, je me suis rendue compte que j'avais une vie. Cherillynn, Evan et Calvin. Les trois plus importants dans ma vie. Par contre, je lui avouerai quand que j'avais couché avec son cousin, sans savoir que c'était son cousin ? Merde! J'enchaîne les gaffes décidément.
Je le sentis s'approcher de moi, je sentis sa présence derrière moi. Cela aurait été n'importe qui, il se serait pris une de ses baffes puisque je détestai qu'on fasse cela. Je tirai à nouveau sur ma cigarette, honteuse. Mais je voulais être certaine. J'étais déjà dans de beaux draps mais alors si en plus, je me demandai s'il m'attendrait à mon retour. Je l'entendis dire que cela n'allait pas être facile mais normal, sa meilleure amie ne pouvait pas me blairer et ferait tout pour casser notre couple. De plus, je n'étais plus aussi jalouse qu'avant et je le laissai pour deux semaines dès l'instant où nous sortions ensembles. Moi, je dis 'Respect!'. Quand ses doigts s'étaient posés sur ma peau, je me retins de sauter au plafond. Mon dieu qu'il avait les mains froides. Je fermai les yeux avant de baisser la tête. Je tremblai presque de la tête au pied et je serrai les dents. Puis, mon 'je ne sais quoi' glissa ses doigts sous mon menton. Je le laissai faire et le regardai suppliante, je ne devais pas perdre mon sang froid et lui hurler dessus comme une dinde d'accoucher de sa réponse. Une relation c'est comme une carotte, il faut lui laisser le temps de pousser.
« Toi et personne d'autre. » Et c'est à ce moment là que mon esprit hurla un gros « Yes » mais je me tus, me retenant d'exploser ma joie. J'ai vraiment l'air d'une gamine là. Une gosse de douze ans à qui son premier amoureux vient de demander d'aller au cinéma. Sauf que là, on était un peu plus grand et c'est pas au cinéma que voulait m'emmener Calvin. Il voulait m'emmener dans la chambre. D'ailleurs, son baiser en disait long sur ses intentions. Ainsi que ses mains qui se mirent à parcourir mon corps. C'est la robe ça. Je le répète depuis le début de la soirée et soudainement, je ne regrette plus de l'avoir mise pour sortir ce soir. Nous stoppâmes le tout pour reprendre un peu d'oxygène. Très important si on veut vivre et je jetai ma cigarette avant de fermer la fenêtre pour avoir un peu plus chaud. Je fumai décidément trop. Et Calvin aussi. D'ailleurs, il fait quoi lui là ? Espèce de salaud. Il essaie de me faire perdre mes moyens. D'ailleurs, mes mains s'étaient mises à trembler. Je devais me contenir plus que ça. Oh pis merde! Nous étions grands, majeurs et depuis longtemps vaccinés – d'ailleurs, j'en connais une qui sautera au plafond dès que je lui avouerai ce qui c'est passé ce soir (et une autre qui sombrera en dépression) – je pouvais donc me permettre d'avoir des relations charnelles avec mon « petit ami ». Pouvais-je le qualifier de petit ami au moins ? Je pense que tout avait été clair entre nous. Et ne nous mentons pas franchement, mais on savait tous les deux dès notre rencontre dans ce parc que nous étions voués à nous remettre ensembles. Enfin, je le savais et c'est pour ça que je l'évitai depuis tout ce temps.
Il me demanda un câlin et je haussai le sourcil, le regardant perplexe. Devais-je ou pas ? Alors, ma chambre était rangée (normal, vu que je partais en voyage dans quelques jours), mon corps était soigné (je prenais toujours soin de moi) et j'étais à peu près d'attaque. Donc, why not ? Je pouvais toujours m'envoyer en l'air. « Rien que pour te frustrer je serai capable de te dire non. Mais je veux voir si tu as fait des progrès. » Sur ces belles paroles, je lui fis un sourire hautement pervers mais j'étais comme ça. Et on va dire que j'étais loin d'être un modèle de douceur. Ce n'est pas pour rien qu'on m'appelait la tigresse dans mes moments d'intimité. Et je me demandai si Calvin s'en souvenait parce que moi, je me souvenais de tout. « Tu te souviens de Milan ? Demandai-je d'un air détaché. Et des plaintes des voisins parce que nous étions trop bruyants. Là, j'ai par chance des personnes âgés qui sont sourdes pour compagnie. » Je l'attirai vers moi avant de l'embrasser à pleine bouche. Finie la chasteté mon gars. T'as demandé un câlin ? Bein, tu vas en avoir un à la hauteur de tes espérances (j'espérai ne pas être trop rouillée pour ça.) Tout en l'embrassant, je laissai mes mains parcourir son corps et remarquer qu'il s'était musclé. Calvin avait toujours été assez égocentrique, se prenant pour un vrai mâle et il est normal qu'en pseudo mâle dominant, on fasse de la musculation. Pour ma part, je faisais bien du fitness deux à trois fois par semaine.
Je me souvenais encore de mon enfance où j'étais une petite bouboule rousse et où tout le monde me surnommait Garfield. D'ailleurs quand j'avais rencontré pour Apollon, je n'avais pas osé l'aborder car je me trouvai beaucoup trop grosse pour lui. J'avais des rondeurs quoi. Une vraie bouteille d'orangina. Des hanches, pas de seins. Et maintenant c'était l'inverse. D'un coup, je me débarrassai de sa cravate. Pour la jeter négligemment sur le canapé. Vilaine fille. Je me détachai ensuite de lui pour le regarder en papillonnant des yeux. Je devais avoir l'air de dire « Je suis gentille et toute chaste. » Mais bien sûr ma fille. Je caressai doucement son visage, ne croyant pas à ce qu'il m'avait dit pendant un instant. « Wahou! Et dire qu'il y a encore quelques jours, on s'engueulait comme deux adolescents sur Facebook et maintenant, te voilà à visiter ma chambre. » Soudain, en disant le mot « chambre » j'eus une hésitation. Les photos! Elle était remplie de photos de nous, d'avec Erika, d'avec Cherry. Merde! Oh pis tant pis! Genre, il va porter attention à ce qu'il y a dans ma chambre alors que je serai devant lui. Quoique, c'est bien son genre de regarder ce genre de trucs. Il avait bien regardé mon téléphone.
Cessant toutes mes réflexions stupides, je me rapprochai de lui et je me mis à haïr ma petite taille. Il devait faire un bon mètre quatre vingts hors sans mes talons, je ne faisais qu'un mètre soixante. Très imposant le petit copain. « Grande asperge, dis-je avant de le serrer contre moi et de passer mes mains sous sa chemise. » J'adorai faire ça avant. Me mordillant la lèvre, je finis par la déboutonner tout doucement avant de m'arrêter faisant à nouveau ma chieuse. « Ah moins, que tu ne parlais pas de ce genre de câlins ? Je ne voudrais pas abuser de toi. » Je défis mes mains d'un coup, puis, je lui choppai le bras avant de l'emmener dans ma chambre. Au passage, je lançai un regard noir à mon chien qui avait fit mine de nous suivre, lui intimant de rester là en allemand. Enfin, j'entrai dans la chambre qui était bien décorée avec des photos sur tous les murs. Je m'assis sur le couvre-lit rouge avant de tapoter la place à côté de moi, commençant à défaire ma robe et laissant entrevoir une épaule dénudée attendant que Calvin daigne me rejoindre. Il avait essayé de me faire perdre mes moyens en m'embrassant dans le cou alors qu'il savait que c'était mon point faible. Hors, je me trouvai devant lui, dans une robe largement décolletée fendue jusqu'à la cuisse laissant entrevoir la jarretière de mes bas, une épaule dénudée montrant le début d'un soutien gorge noire, les cheveux pendouillant de tous les côtés couleur feu. Qui a dit que le diable n'était pas une femme ?
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| | | | Sam 5 Fév - 21:15 | |
| J'attends sa réponse à ma question tout en lui prodiguant des baisers rapide dans son cou couleur de neige. Je sais que je la torture et que c'est son point faible. Je sens qu'elle hésite à craquer sous la tentation que je lui fais subir. Est-ce qu'il a un risque? Je veux dire avec sa maladie pourrait-elle mourir juste parce qu'on fait des galipettes? Juste quand je pense aux mots galipettes j'ai une bouffé de chaleur, ça fait un petit moment que je n'avais pas goûté aux plaisirs charnelles et mon corps en réclame en ce moment même. Il ne m'en faudrait pas beaucoup pour basculer et oublier ma raison.
« Rien que pour te frustrer je serai capable de te dire non. Mais je veux voir si tu as fait des progrès. »
Je fais une légère grimace à sa remarque, je ne veux pas être frustré pas après tout ce temps. Je remarque bien rapidement qu'elle a repris le dessus sur la situation la vilaine fille. Elle veut voir si j'ai fais des progrès? J'imagine que oui, enfin aucune filles ne sait déjà plein de mes performances par le passé. Le sexe c'est comme le vélo ça ne s'oublie pas. Evelyn me fais un sourire très pervers, Oh l'aguicheuse tout de même et de sa voix la plus coquine elle me demande si je me souviens de Milan? Comment oublier cette endroit et ce qu'on avait passé le plus clair de notre temps à faire. Je n'ai pas beaucoup de photo de mon passage à Milan et ce n'est pas pour rien. Vu que je prends un certain temps à lui répondre Evelyn rajoute des informations pour me rafraîchir la mémoire.
« Et des plaintes des voisins parce que nous étions trop bruyants. Là, j'ai par chance des personnes âgés qui sont sourdes pour compagnie. »
- Comment je pourrais oublier? C'était la meilleure partie de notre voyage!
C'est pas peu dire, la réponse semble plaire à Evelyn, car elle m'attire à elle pour m'embrasser. On oublie la petite fille chaste, non c'est vraiment un roulage de pelle en règle et les mains baladeuse en extra. On se chauffe mutuellement, je peux sentir les mains d'Evelyn qui se balade allégrement sur ma chemise. Voilà ma cravate vient de tomber sur le sofa à la vu du chien. Je ne crois pas que je vais la retrouver dans un état parfait. Les lèvres de mon amante se plaque sur les miennes à nouveau tandis qu'elle détache bouton par bouton ma chemise avant de glisser ses mains sur ma peau. Woaaahh, elles ne sont pas chaude et sa me procure des frissons de la tête au pied. Je pousse un grognement quand elle se détache de moi et me regarde avec ses yeux qui papillote. Ah zut! Ne t'arrête pas nom d'un chien!
« Wahou! Et dire qu'il y a encore quelques jours, on s'engueulait comme deux adolescents sur Facebook et maintenant, te voilà à visiter ma chambre. »
Un petit sourire en coin vient orner le coin de mes lèvres. C'est vrai, on c'était engueuler sur Facebook il n'a pas si longtemps. Des adolescents idiots qui aime se compliquer l'existence. J'attire à nouveau Evelyn contre moi la sentir contre ma peau fait monter ma température corporel en flèche.
- Bah! Tu sais ce qu'on dit à propos des chamailleries de ce genre. La réconciliation est bien meilleur après.....
Evelyn termine de déboutonner ma chemise après m'avoir gentiment traiter de grande asperge. Je suis grand j'y peux rien si elle est minuscule ma chérie! Elle s'arrête en chemin et me regarde avec un de ses regards qui me fait bouillir le sang dans les veines.
« Ah moins, que tu ne parlais pas de ce genre de câlins ? Je ne voudrais pas abuser de toi. »
Un grognement de désir de ma part lui fait comprendre tout. Aucun sous-entendu sur ce que je compte faire et surtout lui faire. On se retrouve dans sa chambre, puisque je suis un observateur je remarque qu'elle a décoré la pièce avec tout un tas de photos. Je suis surpris de me retrouver sur ses photos, elle m'avait donc pas oublier? Enfin pas le temps de focusé sur la décoration hein! Surtout que Evelyn me fait signe de la rejoindre, la robe décolleté qui en laisse peu pour l'imagination, le tissus cache à peine les cuisses maintenant et je peux voir la bretelle d'un soutif noir. Non, je ne me ferais pas prier surtout que mes jeans commence à me serrer. J'enlève ma chemise qui se retrouve sur le plancher de la chambre. J'en aurais pas besoin de toute façon! Je me retrouve tout près de Evelyn et mes lèvres trouvent ses lèvres très facilement. En moins de deux je me retrouve sur elle en position de force! La robe commence à être un obstacle, il faut que je l'enlève du moins que je réussis a la faire glisser le long de son corps. Ce corps que je dois réapprendre à apprivoiser. Les brettelles glissent et je peux voir le soutif noir dans son entier. Plutôt jolie, j'aime le noir. Mes lèvres remonte doucement à ses lobes d'oreilles que je mordille allègrement avant de lui déposer des baisers dans le cou et descendre tranquillement à la naissance de ses seins.
- Je crois que les vêtements commence à être de trop....
Ma voix est rauque et je peux sentir les mains de Evelyn qui s'attaque au bouton de mon jeans. Oh la coquine! Elle réussit tant bien que mal à atteindre la marchandise. C'est plus fort que moi un petit grognement de plaisir sort de mes lèvres. Je soulève un peu mon amante sans que nos lèvres se lâche une seconde pour que je puisse d'une main détacher son soutiens-gorge. Une main agrippe l'un de ses seins tandis qu'avec mon pouce je fais de petit va et vient. Sans crié gare, je perds ma position de force pour me retrouver à mon tour en position de faiblesse. Mes jeans va rejoindre ma chemise ainsi que la robe au sol. Ma tigresse c'est réveillé on dirait bien! Un petit sourire apparaît sur mes lèvres à la vu splendide qui s'offre à moi.
- La tigresse c'est réveillée?
Ça risque d'être ma fête! Heureusement que les voisines sont vieilles et sourdes, mais elle en sont pas insensible au vibration d'un lit qui cogne dans le mur non plus. Enfin je crois... |
| | | | Dim 6 Fév - 14:05 | |
| __ __ DES FOIS, Il faut laisser certains plaisirs à l'homme... Il me rejoignit tel un fauve devant un gibier et j'esquissai un sourire quand il m'embrassa avec passion. Je dus faire des efforts surhumains pour ne pas lui sauter dessus comme une diablesse car c'est ce que j'étais généralement. Passionnée et aussi sauvage de lui. C'est pour ça que nous nous étions toujours entendus au niveau sexuel. Je caressai son torse de marbre avec mes mains parfois hésitantes et toute tremblante. Je devais tout recommencer à zéro et il me vint en mémoire notre première fois. Qui a été une expérience des plus marquantes pour moi étant donné que j'étais encore vierge lors de notre rencontre. Je savais que cela n'était pas son cas mais j'avais préféré occulter son passé douloureux ne laissant place qu'au désir que je ressentais pour lui à ce moment-là.
Revenant au moment présent, je vis que j'étais désormais dominée par mon amant, le laissant faire son travail de mâle dominant. J'avais toujours aimé ça chez lui. Mais je ne devais pas pour autant rester passive. D'une manière des plus redoutables, il retira ma robe faisant glisser le tissus sur mon corps prenant soin de ne pas en louper une miette. Je ressentais son désir, je sentis son membre gonflé tout contre moi ce qui me laissait échapper un hoquet de stupeur car je ne me souvenais pas de ça. Avide et emportée, j'entrepris de défaire son jean sans le moindre effort. Je n'ai pas perdu la main et que Dieu bénisse les blue jeans. Je l'avais toujours aimé en jean, lui en ayant acheté un ou deux moi-même afin de mettre ses petites fesses musclés en valeur. « Effectivement. Les vêtements sont parfois gênants dans ce genre de situations... » Ma voix s'était faite plus suave. Je sentis mes hormones se mettre en émoi et je devais vite remédier à la situation. Une vague de chaleur envahit tout mon corps le faisant convulser une fois. Je caressai donc sa virilité à travers son caleçon, faisant revenir ma jambe contre la sienne en mouvement régulier en sachant très bien qu'il perdait tout contrôle quand je m'y attelais. Ni une, ni deux, un grognement de plaisir s'échappa de sa gorge et je souris encore plus, mordillant quelque peu la peau de son cou sans pour autant lui faire mal. Enfin, je réussis à faire glisser complètement son pantalon en bas de ses jambes, m'en débarrassant finement et le mettant par terre.
Quand il enfouit son visage dans mon cou, je sentis son souffle tout contre moi et je laissais échapper un petit gémissement. D'une main (experte sans doute) il se débarrassait de mon soutien-gorge et je dus me retenir de lui ordonner d'y faire attention. Mais, le moment ne s'y prêtait vraiment pas et je sentis sa main baladeuse sur ma poitrine. Ha! Il devient plus audacieux mais je ne devais pas me laisser faire. D'un coup bref et calculé, je renversai mon amant pour finir sur lui en position de force. Je souris avant de l'embrasser dans le cou, laissant toujours libre court à mes mains luttant contre l'envie de lui ôter la dernière parcelle de vêtement qu'il restait sur lui. 'Prends ton temps, ma fille! Ne sois pas trop gourmande.' Je fus étonnée qu'il se souvienne encore de mon surnom alors, je ris à sa remarque profitant de son inattention pour retirer mes bas en douceur. Je les envoyai rejoindre ma robe. Ma tenue valait une fortune et je ne voulais pas risquer de craquer mes bas que j'avais eu un mal fou à trouver. « On dirait bien que tu as réveillé le fauve qui sommeille en moi mon amour, lui susurrai-je à l'oreille. » Je fis courir ma main droite sur son torse, épousant la forme parfaite de ses abdominaux. Ensuite, je descendis ma bouche parsemant chaque parcelle dénudé d'un baiser pour remonter doucement et l'embrasser avec passion.
Nous étions tous les deux à égalité, chacun avec un seul vêtement sur soi et une question vint titiller mon esprit. Où les avais-je mis ? J'étais certaine que Calvin n'en avait pas planqué une dans son caleçon. Je l'embrassai encore pour détourner son attention avant de tendre ma main vers ma table de chevet pour l'ouvrir doucement et en sortir un. Ni vue, ni connue. Je ne voulais pas me retrouver enceinte – bien que je prenais la pilule – et mieux vaut ne pas prendre le risque. Notre relation était déjà assez épique comme ça. Après cette petite aparté, je me collai un peu plus à lui pour profiter de sa chaleur et sentir sa virilité tout contre moi. Je caressai ses cheveux plein de gel avant d'enfouir ma tête dans son cou, le parsemant de baiser une main dans sa tignasse et l'autre un peu plus bas. D'un geste, je défis mes cheveux qui retombèrent en une cascade fauve le long de mon visage et chatouillant le visage de mon homme. Je ne voulais pas aller trop vite mais le temps, l'absence de sa compagnie et notre désir nous poussaient à aller le plus vite possible. Et puis, nous pourrions toujours recommencer après. D'ailleurs en voyant ses yeux, je savais qu'il pensait la même chose que moi. « Je crois qu'il y a un vêtement de trop sur ton corps magnifique mon ange, murmurai-je, mais je songe au fait que tu ne vas pas te laisser dominer par une faible femme. » Provocation, nudité, il ne serait pas insensible et je pourrais peut-être précipiter les choses. Un air coquin, provocateur sur le visage, je jouais avec l'élastique de son boxer avant de reprendre mes baisers endiablés et jouant avec mes jambes.
Puis lasse, je le refis basculer sur moi. Je préférai être dominer lors de la première fois et j'avouerai que ma petite crise tétanie tout à l'heure m'a fortement fatiguée donc, je fournirai des efforts en restant couchée. Je laissai échapper un petit cri quand je le sentis contre moi et je me dis qu'il ne restait qu'un petit carré de soie l'empêchant de me pénétrer. 'Gardes tes audaces pour toi, vilaine fille.' Saleté de conscience. Des fois, une jeune fille doit laisser à l'homme le privilège
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| | | | Dim 6 Fév - 20:59 | |
| - On dirait bien que tu as réveillé le fauve qui sommeille en moi mon amour.
Je ne peux que sourire à sa réponse, on a toujours été très connecté niveau sexuel, nos parties de jambes en l'air se terminait toujours avec beaucoup de plaisir et toujours en sueur. Vous voyez l'image hein? C'était comme si j'aurais fais le marathon New-yorkais une sensation qui me manquait depuis un moment. Les lèvres de mon amante retrouvé parcours mon la moindre parcelle de ma peau disponible avant de remonter pour m'embrasser à pleine bouche. J'ai ressens des frissons pleins le corps, je me sens tout simplement revivre dans ses bras. Elle s'immobilise pendant un moment, je remarque qu'elle chercher quelques choses. Dans mon esprit, l'image du préservatif s'impose de lui-même! Merde! Je l'ai oublier dans la voiture. La panique s'efface bien rapidement de mon esprit, quand je peux sentir le corps d'Evelyn contre moi. On oublie facilement nos objectif quand on a une fille sublime sur sois. J'en profite pour faire aller mes mains sur sa poitrine. C'est moi ou elle en plus que la dernière fois? Je sais c'est une pensée très macho, mais j'avoue que ce n'est pas pour me déplaire tout ça. Evelyn finit par trouver ce qu'elle cherchait et je suis bien obligé d'arrêter mes câlins buccales bien malgré moi. Mon amante se colle sur moi, je gémis légèrement en sentant ma virilité contre elle. Ses mains dans mes cheveux me rappelle comment j'ai été un peu trop fort avec le gel. Pourtant c'est un de mes points faibles me faire jouer dans les cheveux me rends toujours un peu gaga. Comme un chien quand on lui flatte le bedon.
« Je crois qu'il y a un vêtement de trop sur ton corps magnifique mon ange, mais je songe au fait que tu ne vas pas te laisser dominer par une faible femme. »
Un sourire carnassier prends naissance sur mes lèvres. Elle me connaît que trop bien, elle sait que je ne pourrais résister à ce genre d'offre de sa part. Elle me rends complètement fous à jouer avec l'élastique de mon boxer, avec ses jambes. Virement de situation, je me retrouve sur elle à nouveau avec seul obstacle deux petits bouts de tissus.
- J'ai envie de toi.....
Quelques mots à peine murmurer, mais je suis sûr qu'elle m'a très bien comprise. Je me débarrasse assez rapidement de mon boxer pour retrouver nue comme un ver. Pas de possibilité de rebrousser chemin. Me retrouver nu devant elle à nouveau, me fait tout de même tout drôle. La barrière de la gêne habituelle qui va être très facile à palier. Mes yeux se posent sur le visage de Evelyn qui n'attends qu'une chose que je lui fasse plaisir, le plus tôt sera le mieux. Il ne faut pas faire attendre la dame alors, doucement je soulève les jambes pour la libérer d'un bout de tissus inopportun. Jolie couleur, comme le soutif, je le fais tourner autour de mon doigt avec un sourire coquin avant de le lancer sur la pile de vêtement au pied du lit.
- Tu n'auras pas besoin de ça pour un bon moment....
J'accompagne mes paroles par des baisers fugace qui part du cou et qui descend tranquillement vers le point qui va devenir le plus sensible de son anatomie dans quelques instants. Elle se cambre légèrement sous mes caresses et je m'en donne à cœur joie, je vous l'assure! Ça me fait autant de plaisir que j'en lui fais à elle. Ses mains se plaque sur ma tête, elle aime bien contrôler la situation malgré tout. Une de mes mais remontent doucement sur sa poitrine, je crois que ce changement de grosseur je vais beaucoup aimer. Les gémissements devient un peu plus sonore, j'espère réellement que ses voisines sont sourdes parce que sinon elles ne dormiront pas les pauvres. Je remonte de ma petite expédition pour chercher ses lèvres pour un long baiser.
- Si on passait aux choses un peu plus sérieuse toi et moi....
Je l'attire à moi sans trop est rude comme je pouvais l'être. Dans le temps, j'ignorais tous de sa maladie et j'avais tendance à être plutôt sauvage. Il me suis venu à l'esprit si par le passé si je lui avait pas fait mal lors de nos prouesses? Enfin j'aurais le temps de méditer là-dessus plus tard dans un moment plus opportun. Il ne faut pas faire attendre une dame! Je rentre en elle très facilement vu le haut taux d'excitation dans l'air et le temps de préparation. Mon corps se crispe à cette sensation nouvellement retrouvé.
- Woahhh....
Impossible retenir cette petite exclamation ce qui fait sourire Evelyn. Ma douce tigresse m'encourage d'un coup de bassin de continuer le mouvement question que l'on puissent gagner le paradis. Les baisers ce multiplie tandis que l'on perds peu à peu le nord tout les deux. On est à nouveau ensemble et c'est très bon, adieu douleur et cœur brisé. Evelyn m'arrête entre deux, je la regarde incrédule, qu'est-ce que j'ai fais de mal? C'est à ce moment qu'elle me montre le petit bout de plastique de forme carré. Ah! Merde! J'ai failli l'oublier celui-là! Coquine elle me pousse gentiment pour que je me retrouve sur le dos, une légère frustration me gagne quand je suis bien obliger de sortir d'elle. Experte, elle applique la protection et j'en gémis de plaisir. Pour être doué, elle est douée! Je suis sur le point de reprendre ma position initial quand Evelyn décide de prendre les règnes et s'empare de moi.
- ....Evelyn...oh!
Je perdre le nord, je vais perdre le nord! J'empoigne Evelyn par les épaules pour la plaquer contre le matelas pour que je retrouve une certaine autorité. Ma douce se mordille les lèvres Arg! Comment résister à ça! Elle en veut toujours plus et vu les gémissements de plaisir qui sort de notre bouche on peut dire que la réconciliation est bien officiel! Evelyn m'appelle par mon surnom: Honey, elle ne l'a pas oublier, je l'embrasse à nouveau et accélère le mouvement question de monter un peu plus haut. On se rapproche du paradis ça ce n'est pas peu dire! Le plaisir de ma douche m'importe en premier et quand je peux sentir ses ongles me labourer les épaules je comprends assez vite qu'elle va cogner à la porte du septième ciel bientôt. Je l'a sens partir et les cris me confirme que c'est effectivement le cas, je ne tarde pas à la suivre à mon tour. Vivement que les voisines soient sourde! Je m'écroule à côté d'elle et je tente de rattraper mon souffle qui tente de se sauver.
- ....wow.....
Je sais je suis très peu loquace, mais sa fatigue un homme ce genre d'exercice! Evelyn vient se blottir dans mes bras et je l'accueil avec plaisir. Sa tête déposer sur mon coeur qu'elle peut entendre battre à cent milles à l'heure. D'une main je lui caresse les cheveux, les yeux dans la vague. Je peut me permettre de regarder la décoration de sa chambre de façon plus approfondis. Des photos de nous deux pendant notre voyage en Europe là ou tout à commencé.
- Oh....Evelyn.....tu ne m'as jamais oublié.....
C'est plus une remarque à moi-même qu'à elle en faite, je commence à peine à émerger de notre partie de plaisir. Le visage de Evelyn apparaît dans mon champ de vision ce qui a pour effet de me faire sourire. Je lui caresse doucement la joue avant de l'embrasser doucement.
- Je ne t'ai pas fait mal? J'ai perdu un peu le nord pendant un petit moment.... |
| | | | Dim 6 Fév - 22:51 | |
| [quote="Evelyn S. Zimmer"] __ __ QUEL CON! Et une baffe royale pour l'allemand, une. J'espérai vraiment que mes voisins étaient sourds car j'avais vu pas mal de petits vieux sortir ces derniers temps. Je me sentais fébrile, j'étais peut-être mauvaise. Enfin, il ne fallait pas non plus exagérer. Mais je n'avais pas eu foule d'amants dans ma vie et Calvin serait surement le dernier. S'il me quitte, je me fais nonne, y'a pas moyen. Lentement, je le sentis sur moi se débarrasser de son boxer. Ok, si tu veux hein. Moi personnellement, je garde mes yeux au plafond. Ne jamais regarder un homme au plus bas de sa nudité alors qu'on est en train de faire des galipettes. Il semblait pris de frénésie ce qui me fit sourire. Un homme est toujours indomptable pendant l'acte sauf les sadomasochistes et qui eux aiment se faire dominer. Les talons aiguilles et les fouets, cela n'était mais alors pas du tout mon truc. « J'ai envie de toi. » Merci, j'avais remarqué. Je ne dis rien et lui attrapai juste le cou pour le mordiller à nouveau. Nous étions deux fauves complètement déchaînés après une longue période d'abstinence. Je souriais comme je ne l'avais pas fait depuis des années. Depuis que nous nous étions quittés sur de brefs mots, de brefs promesses. Je le laissais me déshabiller comme une femme soumise. Saches mon gars que c'est bien parce que c'est notre première fois parce que je ne le suis pas habituellement et il le savait pertinemment. Mais je ne devais pas lui ôter son plaisir de mâle alpha. Après tout, tout le monde sait qu'il vaut mieux laisser un homme Il se remit à parler et je lui posai un doigt sur la bouche pour lui dire de se taire. Pas de paroles pendant ce genre de choses. Nous continuâmes de nous embrasser pendant un long moment, nos deux corps nus l'un contre l'autre. Puis, il entra en moi sans crier gare. Je poussai un gémissement étouffée car je me mordis la lèvre. Il était beaucoup plus viril qu'autrefois. Enfin, je veux dire que moi j'avais pris de la poitrine et lui son pénis avait quelque peu grandi. Ou alors serait-ce mon esprit embrumé qui me jouerait des tours. Quoiqu'il en soit, je ressentis une profonde chaleur monter en moi et mon corps commença à convulser. Je m'agrippai au plus à Calvin, enfonçant mes ongles dans sa chair et heureusement, il ne remarquai rien. Le sexe pour les épileptiques étaient plus intenses que pour les personnes normales et heureusement que je ne souffrais pas de crises éveillées sinon je crois que sa pénétration aurait pu en provoquer une. « Oh mein gott. » Mauvaise habitude de jouir en allemand mais n'était-ce pas ma langue d'origine. C'était une mauvaise habitude. Puis soudain, toutes mes pensées s'envolèrent d'un coup comme quand on brise une vitre d'un coup de marteau, je me laissai aller à cette extase qu'était la réunion de nos deux corps. Je donnai des petits coups de bassin rapide pour l'encourager à maintenir le rythme, à faire nos deux corps fusionner. Finis les engueulades et nos promesses de nous retrouver un jour à l'aéroport n'avaient pas été vaines puisque nous étions de nouveau réunies. Je l'embrassai avec passion, lui mordillant la lèvre à maintes tentatives. Je pouvais sentir son cœur (et autre chose) battre à l'unisson avec le mien. Et n'en demandais pas plus. Quand soudain, une pensée revint et c'était plus fort que moi. Suffocante, je l'arrêtai pour poser ma main sur la table de nuit. Le préservatif ? Nous l'avions oublié. Je me remis sur mes deux bras, le surélevant ainsi donc. Le pauvre devait se demander quoi. Je le fis donc basculer avant de prendre le petit carré dans mes dents, déchirant ainsi donc l'emballage sans abimer le préservatif. Ensuite, je me retirai légèrement pour lui appliquer. Bien qu'il soit trop tard, je ne voulais pas qu'il jouisse en moi. Je ne savais pas si ma pilule était efficace à cent pour cent avec mes médicaments, je fis donc glisser le latex tout doucement, le déroulant en prenant garde à ne pas le déchirer avec mes ongles. Ouf, je n'avais pas perdu la main. Ensuite, je l'embrassai à pleine bouche pour le pousser d'un coup à revenir en moi. Nos langues, nos sueurs s'entremêlaient l'une avec l'autre et je savais que nous étions faits pour être ensembles en dépit de certaines choses. Je savais que mon corps ne pouvait trouver la parfaite harmonie qu'avec lui. Puis souhaitant redevenir un mâle dominant, il me refit basculer me plaquant contre le matelas. Nous n'avions jamais faits dans la finesse et je sentis son corps puissant sur moi. Sous le coup d'une impulsion, je sentis ma respiration se bloquer et je me mordis la lèvre agrippant à nouveau ses épaules, enfouissant mes serres dans sa peau immaculée pour retenir les convulsions. Comme pour me forcer à reprendre mon souffle, je hurle son surnom, bien que ce n'est qu'un murmure qui sort de ma bouche. Je sentis mon corps vibrer, ne pouvant retenir un orgasme qui montait en moi. Mes serres se refermèrent sur ses épaules mais je savais qu'il n'avait pas mal. Je peinais à respirer et des étoiles vinrent danser devant mes yeux. Je savais que c'était fini. Mais je devais essayer de reprendre mon souffle. Les larmes me vinrent aux yeux tellement j'avais mal au thorax mais c'était une des plus douleurs des plus douces, pas comme celle que j'ai d'habitude. Alors, comme s'il avait deviné ce que je traversai mon amant accéléra le rythme donnant de grands coups de bassin et je l'accompagnai comme prises de frénésie. Puis, une fois le but ultime atteint, mon corps se cambra un bon coup sous l'impulsion. Puis dans un hurlement général tout fut fini. Je pus donc redescendre en paix, peinant toujours à respirer. Des étoiles dansaient toujours devant mes yeux et la lumière se fit rare. Il n'y avait décidément qu'avec lui que je ressentais ça. Parce qu'avec les autres, le sexe était pas mauvais mais avec Calvin, c'était époustouflant. Surement parce que nous étions compatibles sexuellement. Oui, cela doit être ça. Je le sentis se retirer et j'eus une douleur vivace qui s'alluma à nouveau dans mes jambes. Je dus me mordre la lèvre pour ne pas laisser échapper un juron. Enfin, je sentis son corps endolori ou fatigué retomber tout contre moi. Je vins donc me blottir avec beaucoup de mal dans ses bras pour mettre ma tête sur son cœur. « Ich liebe dich, murmurai-je avant d'embrasser l'endroit où était positionné son cœur. » Et je le pensais réellement, pas comme une nana le dirait à un mec juste après l'avoir baiser. Puis, je fermai les yeux un instant tentant de reprendre mes esprit quand j'entendis Calvin dire que je ne l'avais jamais oublié. Bien sûr que non crétin eus-je envie de lui hurler mais j'étais trop fatiguée. Alors, je me contentai de dessiner des cercles sur ses abdominaux. Je sentis sa main caresser mon visage avant de m'embrasser légèrement. C'était un de ses moments magiques dont on ne voudrait pas qu'on nous sorte. Mais nous ne sommes pas dans un Jane Austen et il y a toujours quelque chose qui vient nous sortir de notre bulle. En ce qui me concerne, c'est le téléphone. Bien entendu, cela aurait pu être mon cellulaire mais il y a fallu que ce soit le fixe. « Et merde! Murmurai-je avant de sortir du lit. » J'embrassai Calvin en lui disant que c'était surement l'Europe qui m'appelait. Alors, je pris sa chemise et l'enfilai avant de filer dans le séjour. Si c'est Hans, il allait se prendre le savon de sa vie. Et si c'était ma mère, bon, je serai un peu plus douce qu'avec mon ex. Traversant la pièce comme une tornade, je décrochai en hurlant un allô à peine audible. C'était Hans, évidemment. Ce bougre m'appelait à une heure pareille. - Qu'est-ce que tu veux encore ? Hurlai-je à moitié avant de m'assoir sur le canapé. - Juste te présenter mes condoléances... - T'en as jamais rien eu à foutre de ma vie, Hans. Alors accouches avant que je ne m'énerve et te foute une royale baffe quand j'arrive. - Visiblement, je dérange... - Oui. Je me mis à jouer frénétiquement avec une cigarette avant de l'allumer pour voir que Debussy avait encore déchiqueter quelque chose. Quand je disais que ma vie était pourrie, je le pensais réellement. - Bon magnes, je ne suis pas seule. - Ah! Tu t'es trouvé un copain ? Félicitations! Je vais le tuer! Je vais le tuer! - MAGNES! - Tu viens à notre mariage ? - Oui. Fais moi pas chier! Je raccrochai le téléphone furibonde avant de me lever pour aller prendre un verre d'eau et l'insulter copieusement en allemand. Cette empaffé m'avait mise dans un état tel que j'en avait oublié Calvin et surtout le fait que je venais de fournir un sacré effort. Alors sans crier gare, mes jambes me lâchèrent une nouvelle fois et je me retrouvai à terre dans la cuisine. Ne voulant pas alerter Calvin... Le pauvre allait croire que c'était de sa faute, je chopai mes médicaments pour les prendre. Sauf que ma respiration se coupa d'un coup. Ma vue se brouilla et je sus que je faisais une nouvelle crise. Forcément, je la sentais venir celle-là puisqu'elle avait failli se produire au 1015. Le médecin m'avait prévenue que je risquerai d'en refaire quelques-unes même éveillée suite au traitement. Je me mis donc des grands coups de poing dans le thorax pour me forcer à respirer mais en vain. Alors, je m'enfournai les médicaments de force dans la gorge avant de les recracher. Et merde. Nouveau traitement + alcool + sexe = mélange explosif Les larmes me vinrent aux yeux et je suffoquai de plus belle. Alors, je me relevai péniblement, haletante. Je sentis tout ce que j'avais ingéré remonter en moi pour me mettre à tout vomir dans la poubelle, charmant. Une fois tout fini, je retombai à terre, recroquevillée sur moi-même, pleurant toutes les larmes de mon corps. Réaction normale après une crise. Sauf que je n'étais pas seule cette fois-ci.
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| | | | Lun 7 Fév - 4:05 | |
| L'entendre me dire qu'elle m'aime me fais un bien fous, je ne suis pas très doué en Allemand, mais c'est trois petits mots je l'ai connais très bien. Ces doigts font de petit rond sur mes abdominaux et nos caresses sont plutôt apaisante. Pas le moment de se brusquer, l'agressivité est passé et nos corps assouvis du moins pour le moment. Je pose mes lèvres doucement sur les siennes, un moment magique qui veut tout dire, mais malheureusement briser par l'horrible sonnerie du téléphone. Je me retiens pour ne pas jurer, mais ma douce tigresse s'en charge pour moi.
« Et merde! »
Je n'aurais pas pu dire mieux que ça. Elle me plaque ses lèvres contre les miennes et m'explique que c'est probablement un appel outre-mer. C'est vrai elle vient de perdre sa grand-mère. Je suis trop lent pour l'empêcher de ce jeter sur le téléphone. Elle a enfilé ma chemise pour se couvrir un peu ça me flatte. C'est officiel, c'est vraiment ma petite amie. Je roule sur le dos et pousse un long soupir de satisfaction. Cependant mon plaisir est de courte durée quand j'entends la conversation d'Evelyn. Elle n'a l'air du tout contente. Je porte une attention sur ce qu'elle dit et je ne manque pas une miette de la conversation.
- Qu'est-ce que tu veux encore ? - T'en as jamais rien eu à foutre de ma vie, Hans. Alors accouches avant que je ne m'énerve et te foute une royale baffe quand j'arrive. - Oui.
Evelyn fulmine et c'est pas peu dire, je me redresse près à intervenir si sa ce chauffe trop. Je fouille la chambre des yeux pour retrouver mon boxer pour l'enfiler après avoir retirer la pellicule en latex qui recouvre ma virilité. J'étais franchement du vu la quantité de liquide que je retrouve. Au moins je n'aurais plus des serrements désagréable dans les pantalons. Je suis sur le point d'intervenir, mais ma douce à déjà raccrocher avec rage le combiné. Elle a besoin d'être seule c'est évident, autant la laisser respirer un peu. Je décide donc d'explorer la pièce, je trouve des photos de nous un peu partout et sa me rappelle même des souvenirs. De très agréable souvenir. Je suis debout à moitié nu en train de rêvasser quand j'entends un drôle de bruit dans la cuisine.
- Evelyn?!
Je fronce les sourcils, le bruit s'intensifie et je connais ce son pour pouvoir l'entendre assez souvent au bar. C'est quelqu'un qui régurgite. Oh! Merde! Pourquoi je n'ai pas réagis plus tôt? Si je l'ai ramener chez elle en premier c'est à cause qu'elle avait fait un malaise non!? Son chien déboule dans la chambre et semble très agité tout à coup. Je sors de la chambre avec une certain anticipation de ce qui ce passe ou ce qui c'est passé.
- Evelyn?!
Aucun réponse voilà ce qui est inquiétant! Des pleures se fait entendre et c'est quand j'arrive dans la cuisine que je la découvre dans un piètre état. Je m'accroupis auprès d'elle en jurant contre Hans, je suis sûr que c'est lui qui l'a mise dans cette état. Je prends délicatement Evelyn dans mes bras, ça doit lui faire horriblement mal. Enfin c'est ce que les informations du site Internet m'avait appris. Le plancher est froid, mais je réussis tout de même à nous faire glisser contre le mur. Question que j'aille un appuis, je sens Evelyn qui s'accroche à moi comme si j'étais une bouée de sauvetage. J'ai toujours détester voir une fille pleurer et encore plus celle que j'aime. On ce sens idiot et on perds tout nos moyens. Les larmes des femmes sont de redoutable armes à destructions massives. Je me contente de la tenir dans mes bras sans la serrer trop pour ne pas la faire crier de douleur cette fois-y. Maudissant cette maladie qui lui pourris la vie. Il fallait que je m'y attendre après tout, je savais que sa ne serait pas facile. Je la berce doucement dans mes bras question pour amoindrir sa peine.
- Je suis là.....ça va aller....calme toi....
Des mots murmurés doucement pour calmer ses pleures, sa devaient être terrifiant d'avoir ce genre de crises seules. Comment avait-elle pu endurer tout ça. Je lui caresse doucement les cheveux pour l'apaiser, ses pleures se calme peu à peu. J'efface doucement avec mon pouce ses larmes sur ses joues avant de lui glisser un léger baiser sur la joue. Je ne sais pas combien de temps on reste ainsi dans les bras l'un de l'autre, l'appartement est drôlement silencieux. Ma douce tente de prendre une position plus confortable dans mes bras, elle réussit à lever la tête vers moi en essuyant les dernières larmes sur ses joues. Je ne voulais pas qu'elle soit désolée, désolée que j'ai été témoin d'une crise. Je devrais apprendre à vivre avec ça! C'est ma petite amie après tout je dois l'accepter comme elle est. Un petit sourire rassurant comme juste moi à le secret apparaît sur mes lèvres. Une caresse sur la joue et c'est gagner. Pas besoin de mot pour se comprendre.
- Je t'aime.
Un je t'aime sincère comme elle m'avais gratifier après l'amour. La position dans laquelle on se trouve n'est pas la plus confortable et je commence à avoir des courbatures. La fatigue me gagne aussi peu à peu. On ne va certainement pas dormir dans la cuisine! Je me soulève légèrement et elle comprends que je tente de me lever, difficilement elle recule pour que je puisse me retrouver sur mes deux jambes en moins de deux. Je me penche pour soulever avec précaution mon petit bout de femme. Je dois avouer que je la trouve vachement sexy dans ma chemise. On se retrouve dans la chambre en moins de deux. Je la dépose délicatement sur le lit.
- Je reviens dans deux petites secondes.
Je la laisse s'installer dans son lit, tandis que je retourne dans la cuisine pour faire rapidement un brin de ménage et lui coule un grand verre d'eau. Je reviens dans sa chambre et dépose le verre sur sa table de chevet. Elle a retrouvé un peu de couleur sa me rassure. Je contourne le lit et me glisse à mon tour sous les couvertures. Je n'allais certainement pas rentrer chez moi! Je l'attire contre moi comme je le faisais si souvent. La tête accouder contre ma main, je la contemple sans rien dire seulement un léger sourire sur les lèvres. Je retrouve bien vite mes vieilles habitudes!
- Dors mon ange, je suis là...
Elle ferme les yeux douloureusement, difficile de se détendre après une telle soirée. Je la veille doucement malgré ma fatigue, je suis un oiseau de nuit de toute façon. Je roupillerais plus tard! Sa respiration est saccadé au début, mais devient de plus en plus régulière à force. Elle finit par s'endormir contre moi. Rassurer, je peux m'endormir à mon tour même si je risque de me faire réveiller à un moment ou un autre de ma courte nuit. |
| | | | Lun 7 Fév - 18:13 | |
| __ __ RIEN DE MIEUX QUE LE PIANO Pour se sentir de nouveau d'attaque. J'en avais plus que marre. Pétrifiée sur place, je tremblais de tous mes membres maudissant mon médecin de m'avoir donné ce traitement et me maudissant moi-même de ne pas avoir pris plus de précautions. J'étais épileptique bon sang et j'étais sortie en boite. Toujours en position fœtale, je crus entendre quelque chose mais je ne discernai qu'une voix au loin. Cela devait être Calvin. Merde, merde, merde! Me voilà devant lui à faire une crise alors qu'on venait tout juste de se mettre ensembles. Je le sentis s'approcher de moi mais je peinai à lever la tête. Comme s'il avait su quoi faire, Calvin me prit dans ses bras en m'arrachant un gémissement... de douleur cette fois-ci. Le pauvre, il devait être désemparé mais je m'accrochai à lui comme on s'accroche à sa survie. Il était ce que j'avais de plus précieux à part quelques amis et ma famille. Je me contentai juste de poser ma main sur son torse avant de voir qu'il était presque entièrement nu. « Tu dois avoir froid, murmurai-je en fermant les yeux et essayant de calmer les tremblements incessants de mon corps. » Les larmes coulaient toujours en abondance mais c'était uniquement parce que j'avais mal aux yeux. « Je t'aime. » De simples mots qui ont un impact massif sur moi. Certes, je lui avais déjà dit mais le fait qu'il me les dise dans ce genre d'endroits et vu la situation actuelle, je restai estomaquée et tout s'estompa. Le médecin m'avait dit ne pas rester seule pendant ce genre de crises. Et je ne l'étais pas. Lentement, je m'écartai pour le laisser se lever avant qu'il ne me reprenne dans ses bras telle une poupée de chiffons pour m'emmener dans la chambre. « Je reviens dans deux petites secondes. » Oh merde! Il allait fuir. Calmes-toi ma fille, calmes-toi, il va surement prendre une douche. Je fouillai donc – encore quelque peu tremblante – dans ma table de chevet avant d'en sortir ce maudit médicament miracle qui ne ferait effet que dans une semaine. Génial, je serai en Allemagne à ce moment-là. Je décapuchonnai la petite fiole avant de sortir un petit comprimé blanc. Calvin revint avec un verre d'eau et je l'accueillis avec un sourire. Je devais lui faire peur, le pauvre garçon. Resserrant les pans de la chemise, je pris le médicament attendant qu'il se glisse dans le lit pour le rejoindre. Une fois que mon aimé m'eut rejoint, je me pelotonnai contre lui comme un petit koala et l'embrassant légèrement dans le cou. J'avais toujours mal mais au moins, mais il était là. Je le regarde un instant avant de fermer les yeux. J'avais tellement peur que tout ne soit un mirage que je gardai une main posée sur lui malgré le fait que j'étais endormie. […] Le jour venait surement de se lever car je sentis quelqu'un me tirer le pied hors du lit. Sans avoir à ouvrir les yeux, je sus que c'était Debussy qui avait faim. Faisant attention à ne pas faire trop de grabuge car visiblement, je ne suis pas seule, je sortis du lit en me faxant pour tomber à terre comme une gourdasse en étouffant un cri. Je me relevai donc toute victorieuse pour reporter l'attention sur mon lit et voir Calvin qui dormait comme un bébé. La soirée me revint donc en mémoire et j'esquissai un sourire victorieux avant de me pencher et l'embrasser doucement sur la joue. Je savais que mon petit ami – ça fait tellement de bien de dire ça – était un oiseau de nuit alors que moi, je vivais surtout le jour. Je lissai les pans de sa chemise – très confortable – avant de me diriger vers la cuisine. La lumière m'aveugla pendant un moment et je vis qu'il y avait un beau soleil qui brillait au dans le ciel. Mais pendez-moi! Me voilà penser comme Laura Ingalls. Je pris donc le sac de croquettes pour chien avant d'en remplir sa gamelle. Mes chats vinrent se frotter contre mes jambes et je leur sortis leur boite de thons pour en verser dans un ramequin avant de remettre le peu qu'il restait dans le réfrigérateur sortant mon jus de fruits multivitaminé par la même occasion. Ensuite, j'en pris une grande rasade avec mes médicaments et partie sous la douche. Je serai forcée d'en reprendre une en rentrant de mon jogging hebdomadaire mais là, je venais de m'envoyer en l'air avec mon petit copain – jouissance suprême – et donc, je devais donc me débarrasser du surplus de sueur qui s'amassait sur mon corps. Je partis donc dans la salle de bains comme une grosse bourrine avant de fermer la porte et de mettre ma chaine hi-fi – sans musique, je suis perdue – et l'allumai pour entendre les Plastiscines. Un groupe français talentueux qui chantait ma chanson du moment « Bitch ». Je me mis donc sous le jet d'eau en murmurant les paroles massant frénétiquement mon corps et faisant mes étirements quotidiens car j'avais mal aux jambes suite à ma crise précédente. Une fois mon corps immaculé, je sortis pour m'assoir sur le bord de ma baignoire en serviette et vérifier que tous mes membres fonctionnaient correctement. Ce qui était le cas. J'avais un ou deux bleus mais rien de grave. Ensuite, j'éteignis la musique et retournai dans ma chambre pour chercher mes affaires de jogging. J'enfilai donc des sous-vêtements adaptés vérifiant que Calvin dormait toujours pour mettre mon collant et ma tee-shirt par dessus, laçant mes baskets et appelant Debussy dans un murmure. Je m'assis sur le bord du lit pendant que je mettais la laisse à mon énorme chien et me penchai vers mon amant, caressant doucement son visage. J'avais déjà pris cette habitude, il y a trois ans. Hyperactive, je l'épuisai le soir pour ensuite me lever tôt le matin, aller visiter les villes dans lesquelles nous étions arrêtées, faire du shopping avec ma carte de crédit limitée et faire mon sport pour revenir fraiche et disponible, repartant avec lui pour revisiter ce que j'avais fait le matin et me permettre de le déconcentrer quand il prenait des photos de monuments ou autres. Mais le soir quand j'étais fatiguée, c'est lui qui me trainait dans toutes les fêtes montrant les dents dès qu'un homme m'approchait de trop près. Je me relevai donc avant de prendre de passer dans le salon et de voir mes deux chats mangeant comme des cochons et aussi que Debussy avait encore joué avec un de mes coussins tout neufs. Soupirant un bon coup, je rangeai le tout en un éclair avant de prendre mon bloc de post-it pour lui écrire où j'étais passée. Je suis partie faire mon jogging. Si tu veux rentrer chez toi pour te changer ou autre, mon double des clés est sur le clou juste au-dessus de ta tête. Bisous, je t'aime. Je revins ensuite dans la chambre à pas de loup et lui collai le message sur sa main. Qu'il ne dise pas que je ne l'avais pas prévenu comme je l'avais fait plein de fois. En plus, il avait de la chance, je ne retournai pas bosser aujourd'hui. Le mardi était mon jour de congé et ma mère m'avait laissé un message ce matin pour me dire que l'enterrement était le lundi prochain tout compte fait. Donc, je prenais l'avion Samedi. Je fermai la porte tout doucement, mis mes écouteurs et partis en courant. D'habitude, je me dirigeai vers Sunset District traversant toute la ville en bus mais je n'avais pas envie de le laisser trop longtemps. Mes chats pourraient avoir la mauvaise idée d'aller sur lui pour lui mordiller les doigts car ils avaient faim. Je ris à ma remarque avant de bifurquer au coin de la rue, remontant ainsi l'avenue principale me dirigeant vers la mer. Je la prenais toujours comme point de repère. Bien entendu, j'avais une bonne moyenne quand je courais donc, je ne vis pas le temps passé et ce n'est que quand je fus arrivée à la bibliothèque. Sortant ma carte de membre, j'accrochai mon chien à un poteau pendant deux minutes pour rentrer et aller saluer ma supérieure. Elle était assise sur sa chaise et je lui fis un grand sourire tout essoufflée. « Tu peux aller me chercher Raison & Sentiments s'il te plait, lui dis-je, j'ai envie de le relire. » Après une énième remarque car c'était la trois cent cinquante septième fois que je le lisais, elle me tendit mon exemplaire préféré et je partis le tenant à la main pour rebrousser chemin. Heureusement que je n'étais pas fatiguée parce que tout se retaper étant crever, je ne me voyais pas le faire. Et sortir mon cellulaire pour appeler Calvin et dire « Chéri viens me chercher! », non merci. Laissons le dormir. Une demi-heure plus tard, j'étais en train de baver devant le McDo et je fus donc obligée de passer me prendre un bigmac avant de rentrer paisiblement à mon domicile chez les chinois. Quand j'ouvris la porte, Debussy entra pour prendre sa place sur le canapé. « Ah bein ça va, tu t'emmerdes pas, lui dis-je les poings sur les hanches. » Je passai dans la cuisine pour faire réchauffer mon hamburger. Oui, manger des hamburgers à neuf heures passés du matin c'est fun. Je me mis donc sur le comptoir afin d'englober le tout et de faire passer le café car je connaissais Calvin, il voudrait quelque chose à boire. J'avais envie de jouer ce matin. Je voulais faire du piano et jouer du Debussy mais j'allais le réveiller et il est encore trop tôt. Je partis donc encore une fois dans la salle de bains pour une douche express avant de me poser devant mon piano – cadeau de mes parents – mais je n'avais pas mon casque sous la main. Alors, je mis encore l'appartement sans dessus dessous pour essayer de le trouver mais en vain. Oui, j'avais un tout petit appart mais j'avais trouvé le moyen de caser mon piano – droit pas à queue, il était resté en Allemagne celui-là – une télévision et tout le reste sans que cela fasse trop encombré. J'avais par ailleurs des partitions partout et celles que je voulais était justement dans ma chambre. Tant pis, pas de Debussy ce matin. Je jouerai autre chose et sans le casque. Je réveillerai donc Calvin qui serait surement de mauvais humeur. Evelyn, tu es un boulet. Cherchant donc encore une fois mes partoches, je laissai échapper un juron en me cognant l'orteil contre le coin de la table avant de reprendre vite fait mes esprits. Mon chien ne trouva rien de mieux que d'aboyer et je lui intimai de se taire avant de me poser devant mon piano et de l'accorder sous un air de Yiruma. C'était les seules partitions que j'avais retrouvé, je ne pouvais donc jouer que ça. C'est donc d'un air peu assuré que j'entamai « Love me » que je n'avais pas faite depuis au moins deux ans. Ma mère avait dit à mes huit ans que je pouvais jouer de n'importe lequel des instruments que je voulais. J'avais donc choisi le piano mais peu de personne savait que je jouais et tout le monde croyait que mon piano servait à faire joli. Je ne me souvenais même pas l'avoir dit à Calvin. A vrai dire, nous parlions peu il y a trois ans ou seulement de ce que l'on visitait sur le moment. Cela m'attristait d'ailleurs. Etant hyperactive, quand j'étais enfant, mes parents m'avaient inscrit à foule d'activité. Kickboxing, piano, cours de chant, cours de cuisine. Merci, j'étais une formidable machine à repasser le linge, à faire la vaisselle et à cuisiner et tout ça en une seule Evelyn prête et disponible mais sans le mode d'emploi. Une fois, la chanson finie, je tournai la page pour enchainer sur « It's your day ». Je sentis quelque chose m'effleurer la tête alors, je la relevai pour voir mon chat couché sur l'étagère et agiter sa queue en panache. Je continuai de jouer malgré le fait que je n'avais plus les yeux posés sur le clavier et c'était tant mieux car ni une, ni deux, la sale bête me sauta dessus et je me retrouvai en arrière avec un chat sur la poitrine qui ronronnait et tricotait dans mon pull noir assez décolleté. Je me mis à rire bêtement quand soudain, j'entendis du bruit. Me relevant en vitesse, je me recoiffai en vitesse, lissant ma jupe comme je le pouvais. Cruche adolescente. Ensuite, je pris place de nouveau au piano l'air de dire « non, je n'ai rien entendu. » Après tout, peut-être n'est-ce que le fruit de mon imagination non ?
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| | | | Mar 8 Fév - 4:33 | |
| Dormir, roupiller, c'est ce que j'adore le plus faire le matin. J'ai vaguement conscience que le corps chaud que j'étreignais me quitte. Je pousse un grognement dans mon sommeil et attrape un oreiller que je cale dans mes bras pour palier ce manque. Je retombe dans un sommeil plus profond ou les rêves les plus loufoques ce succèdent. J'avoue que de me retrouver dans un distributeur de gomme et de voir mon meilleur ami avec une tête d'orignal me dire: Luke je suis ton père m'a vraiment perturbé! Je suis mort de rire dans mon rêve et la scène se transforme peu à peu par la guerre des mondes version rêve à la Calvin. Adieu meilleur ami l'orignal Luke, car il vient de ce faire pulvériser par un rayon laser! Tandis que moi je dois courir comme un demeurer si je veux survivre à cette folie. Je sens quelque chose sur ma joue c'est chaud et agréable avant de sentir quelque chose de froid et collant sur ma main.
- ahmm hm mm
Je me tourne sur le côté pour sommeiller encore, je devais être un ours dans mon autre vie. Je survie à la guerre des mondes version rêve de Calvin. Pour me retrouver dans un endroit que j'aime encore moins. Ma chambre enfin plutôt ma cellule du centre ou j'ai séjourner pendant quelques années. Le retour des sevrages, de la camisole de force, me fait revivre des émotions très pénible. Notre inconscient à un fort pouvoir sur notre cerveau. Je suis donc recroqueviller dans un coin de ma cellule blanche avec une forte envie de me piquer quand une musique douce se glisse à mes oreilles. La porte de ma cellule s'ouvre brutalement et je peux voir ma mère apparaître.
- ...maman....
Merde! C'est jamais bon quand elle apparaît dans mes rêves, soit que je me met à chialer ou que je hurle! Comme souvent dans mes rêves je suis témoin de son accident d'automobile et je peux vous assurer que je rêve en couleur. Je hurle dans mon rêve tandis que dans le monde réel je me retrouve sur le dos en bas du lit. Quel réveil brutal ma parole. J'ouvre difficile les yeux et bon ça me prends un certain moment pour me rendre compte ou je me retrouve. Je cligne les yeux pour effacer mes rêves désagréable.
- Putain.....
Je regarde ma main ou je peux voir un jolie post-it qui pendouille avec un message inscrit dessus. Je reconnais l'écriture d'Evelyn qui m'indique qu'elle est partie faire du jogging. Pourtant je suis sûr qu'elle est revenue, car j'entends de la musique qui provient du salon. Du piano pour être précis, je ne savais pas qu'elle en jouait. Je me lève difficile du sol avant d'empoigner mon jeans, j'ai besoin d'une douche. Juste à me renifler un peu je sens le sexe à un mille à la ronde. Des souvenirs beaucoup plus agréable me vienne à l'esprit maintenant. Je me glisse difficilement en dehors de la chambre, j'ai encore les yeux bouffis de sommeil et je me les frottes allégrement.
- Bjour....
Je sais que ma douce est dans le salon et que je devrais aller l'embrasser, mais je sens pas très bon et j'ai vraiment besoin du douche. Je suis sûr qu'elle comprends tandis que je zigzag jusqu'à la salle de bain. Je me débarrasse de mon boxer et me retrouve sous la douche, sous l'eau presque froide question de me réveiller et sa marche! Je me secoue comme un chien tandis que je cherche le savon pour les cheveux et le cœur. Salle de bain de fille hein! Je trouve du gel douche à la fraise, hmm je vais sentir bon! Je me lave les cheveux pour me débarrasser de l'excédent de gel et de sueur. Quinze minutes plus tard je suis propre comme un sous neuf. J'enfile mes boxer et mon jeans à défaut de ne pas avoir autre chose. Je n'ai pas retrouvé ma chemise, Evelyn doit savoir ou elle est probablement encore sur sa petite personne. Ça me fait sourire, je me frotte les cheveux avec la serviette pour enlever l'eau et j'ai les cheveux vraiment en pétard. Rien de nouveau! Je passe mes doigts dans ma chevelure et sa suffit pour les peigner. Je sors de la salle de bain la serviette autour du cou.
- Bon matin mon ange.
J'accompagne ma remarque avec un baiser que je lui donne sur la joue. Je sens l'odeur de café qui m'appâte aussitôt. Elle me connaît bien, je ne peux pas vivre sans un café le matin. Je m'en verse une tasse et revient dans le salon pour voir Evelyn qui est toute en beauté je dois l'avouer. Elle ne semble pas avoir de séquelle de la nuit dernière.
- Bien dormi?
Je m'installe sur son canapé la tasse de café fumante à la main. Je la regarde quelques instants assise à son piano. Je sais que sa ne prendra pas beaucoup de temps avant qu'elle vienne ce blottir contre moi. En effet, je n'ai pas tort, car elle vient me rejoindre le sourire aux lèvres. Tiens elle sent la fraise elle aussi! Je l'embrasse doucement et lui mordille l'oreille au passage. Une habitude que j'avais prise par le passé. Je prends une très longue rasade de ma boisson chaude. Je ne sais pas qu'elle heure il est et pour une fois je m'en fiche éperdument! Je suis enfin bien après 3 ans de vie sentimental assez merdique. Si on m'aurait dit qu'un jour je retrouverait Evelyn j'aurais ri à la figure de la personne! Mon regard s'arrête sur un bout de tissus très mâchouiller et visqueux de bave. Je le prends entre deux doigts pour mieux identifier la chose. Ah! C'est ma défunte cravate! Debussy a eu raison d'elle visiblement. Evelyn me fait un sourire désolé, des condoléances pour ma cravate perdue.
- Ce n'est pas grave, qu'elle est ton programme de la journée?
Curieux de savoir si elle va me foutre à la porte de chez elle plus rapidement que je le crois. |
| | | | Mar 8 Fév - 19:22 | |
| __ __ UN COMBLE J'me fais virer de chez moi. VDM. Je vis la porte s'entrouvrir un peu brutalement pour voir Calvin apparemment toujours dans le cirage. « Bonjour, répliquai-je reprenant la lecture de mes partitions visiblement en mal avec certaines gammes. » Comme habitué par sa présence – qui m'avait laissé un vide pendant trois ans – je le laissai aller à la douche. Pendant que je m'énervai sur une partie de la partition. Mon chat avait repris sa place initiale au-dessus de ma tête et je levai la tête pour le regarder suspicieuse. « Attention à toi où tu vas finir en manchons. » Je repris donc mes exercices quand je perçus le son d'une douche que l'on faisait couler au loin. Ah! Mince, je savais que j'aurai du faire quelque chose. Reposant la partition sur mon pupitre, je me levai comme une furie, arrêtant la machine sinon le café serait trop serré, ensuite, je repartis dans la chambre où je chopai sa chemise et la posai sur le dessus du canapé. Elle était un peu chiffonnée. Je devrais peut être la repasser. Prise de flemagite aigue, je retournai m'assoir devant mon instrument de malheur avant de reprendre. Je pris donc une nouvelle musique afin de la travailler bien que cette dernière était assez complexe. Munie d'erreurs en plus. C'était quoi cette partition erronée. Un crayon dans les cheveux, je la corrigeai de temps à autre pendant que Calvin se douchait toujours. Une vraie fille. Je le charriai tout le temps quand nous étions en Europe. Parce qu'il dormait plus que moi et qu'ensuite fallait attendre que Monsieur se prépare pour sortir. Un air de Chopin connu se mit à résonner dans la pièce pendant que je m'acharnai sur le clavier. Je ne sus combien de temps exactement car j'étais vraiment absorbée dans ce que je faisais et c'est uniquement quand le facteur vint sonner que je m'arrêtai pour aller lui ouvrir. Un lettre recommandé ? Je la pris, signant le petit papier avant de m'assoir doucement pour l'ouvrir avec le coupe-papier. Qui ne coupe pas que le papier d'ailleurs. « Aie, murmurai-je après m'être entaillée la main comme une grosse maladroite que je suis. » Je portai ma main à ma bouche pour calmer la plaie. Alors depuis ce matin, je m'étais cognée – boitant donc comme un canard – j'avais reçu un chat en pleine figure et je venais de me couper. Et bien, comme on dit 'jamais deux sans trois'. Blasée, je posai une serviette dessus avant de lire la lettre. Mademoiselle Zimmer, suite au non règlement de votre loyer, nous nous voyons en droit de vous expulser [...] Merci de votre compréhension. Je tenais toujours la lettre entre mes mains pendant un moment. « Mais où vais-je aller ? » Maintenant, que je savais ce que j'avais, je pourrais toujours me prendre un autre appartement – toujours dans Chinatown, j'aimais cet endroit mais un petit peu plus grand. Je ne voulais pas aller dans Sunset District puisqu'il n'y avait que des bourgeois et je ne supportais plus ces gens-là. Me mordillant la lèvre, je reposai le morceau de papier sur la table quand j'entendis la porte s'ouvrir. Comme ci ne rien n'était, je retournai m'assoir à mon piano – en me cognant au passage – et accueillir Calvin avec un grand sourire. Oh god! Ce mec ressemblait à un Dieu grec et le pire, c'est que c'était mon mec. Enfin, le meilleur. J'accueillis son baiser sur la joue en haussant le sourcil avant de le voir aller s'assoir dans le sofa... Torse nu. Il veut m'assassiner ou quoi ? Je retrouvai cependant tout mon calme avant d'aller me blottir dans ses bras. Bon j'avais peut-être perdu mon appartement, j'avais gagné un copain – que je connaissais déjà bibliquement – mais quand même. « J'ai bien dormi. Un peu agité car j'ai rêvé de comptes bancaires toute la nuit mais sinon ça va. Et toi ? » Je le regardai un moment avant de voir qu'il avait l'air d'avoir été écrasé par un bus et je sus qu'il avait mal dormi. « T'as encore fait des cauchemars ? » Pris d'un élan de compassion, je l'embrassai légèrement avant de lui faire un énorme câlin. Quand ce n'était pas moi qui suffoquait pendant mon sommeil, c'était lui qui faisait des cauchemars, il y a trois ans. Le nombre de fois où je l'avais retrouvé devant une fenêtre à regarder le sol complètement perdu. Visiblement, ses vieux démons le hantaient toujours. Comme mes créanciers. Je soupirai un moment, me demandant ce que j'allais faire avec une situation catastrophique comme la mienne. J'avais trois bouches à nourrir – mon chien et mes deux chats – plus la mienne. J'étais mal barrée. Calvin m'embrassa à son tour avant de me mordiller l'oreille. Je ris un instant en repensant à cette vieille habitude. « On ne perd pas les vieilles habitudes à ce que je vois, murmurai-je avant de me mettre à califourchon sur lui et de l'embrasser. » Je caressai un instant son visage. Cherry n'arrêtait pas de me répéter depuis deux semaines que je devais retourner voir Calvin et me remettre avec lui mais je ne voulais pas la croire. Je croyais que si je me tenais le plus loin possible de lui, il irait mieux et n'aurait pas à se soucier de moi. « Je n'aurai jamais cru admettre ça à moins d'être sur mon lit de mort, mais j'en dois une à Cherry. Elle n'arrêtait pas de répéter que nous étions faits l'un pour l'autre. Comme deux aimants qui ne pouvaient pas se fuir pendant cent ans et que le fait qu'on se soit retrouvés dans ce parc, il y a deux semaines était le coup du destin. Je ne pense pas non. C'est plutôt due à mon chien qui aime bien ce parc. Donc si on est ensembles aujourd'hui, c'est grâce à ma boule de poils de soixante quinze kilos qui... » Et là, mes yeux se posèrent sur une chose mâchouillée. Je la pris dans la main avant discerner ce que c'était. Sa cravate. « a mangé ta cravate. Ouais, bein au moins, il trouve que tu as une bonne odeur. Mais je maintiens que tu aurais du choisir une petite amie blonde, complètement siliconée avec une grosse poitrine – quoique la mienne a bien augmenté et c'est naturel – et riche. Pas une rouquine malade qui se fait harceler par ses créanciers et virer de son appartement. » C'était plus fort que moi, quand je paniquai, je parlais toujours super vite et cela faisait ressortir mon accent allemand, du coup, personne ne comprenait ce que je disais. Prise de panique, je me levai pour aller m'avaler un grand verre d'eau en vitesse. Quand Calvin me demanda ce que j'allais faire de ma journée, je restai perplexe car c'était mon jour de congé. Alors, je fis mine de réfléchir. « Heu... Faire l'amour avec toi autant de fois que mon corps le permettra. Appeler mon père pour qu'il me fasse virer de l'argent. Faire mes cartons et chercher un nouvel appart' car je dois être dégager d'ici avant de partir pour l'Allemagne. Te laisser partir pour que t'aille te changer et travailler et ensuite, me suicider parce que je suis malade, fauchée et sans aucun espoir de gagner de l'argent à moins que ma grandmèrem'estléguéetoutesafortune. » Je parlais encore trop vite. Je me calmai donc avant de prendre un de mes médicaments. Pourquoi étais-je hyperactive ? Je venais de courir pendant plus d'une heure et je crois que j'aurai pu recommencer encore et encore sans être fatiguée. D'ailleurs, Calvin devait se souvenir de ce détail car c'est moi qui l'épuisai totalement et que pendant qu'il dormait. Je l'embrassai dans le cou avant de sentir qu'il avait un parfum de fraise. Contrôles tes hormones Eve. Je relevai donc la tête difficilement avant de le regarder avec un sourire colgate blancheur – vive mon dentiste. « Et toi ? T'as prévu quelque chose de spécial aujourd'hui ? »
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| | | | Mer 9 Fév - 4:17 | |
| Je tente de me remettre de ma bonne/mauvaise nuit après tout avec le temps j'aurais du être habitué à ses cauchemars, mais non! Ce n'est pas une habitude que l'on peut prendre. On peut les supporté comme on le peut, mais c'est sans plus. Rare son les nuits ou je ne me réveille pas au beau milieu de la nuit en hurlant. Seulement quelques ex petites amies dont Evelyn on été témoin de ce genre de truc. Chacun ses démons hein! Vous comprenez pourquoi je suis un oiseau de nuit? Je redoute le sommeil. Mon problème reste toute de même très psychosomatique. Je préfère dormir le jour, car sa m'apporte un sommeil plus paisible et rarement avec des cauchemars, dormir la nuit pour moi peut s'avérer périlleux. Je contourne donc mon problème en dormant que le jour. Je demande à ma douce comment c'est passé sa nuit, sa réponse m'arrache une légère grimace cependant.
« J'ai bien dormi. Un peu agité car j'ai rêvé de comptes bancaires toute la nuit mais sinon ça va. Et toi ? »
Observatrice comme elle est, elle va vite voir que mon sommeil n'a pas été aussi paisible. Je tente d'avoir une expression sur mon visage la plus décontracté que possible, mais c'est peine perdue.
« T'as encore fait des cauchemars ? »
Je pousse un profond soupir, elle a deviné, elle peut lire en moi comme un livre ouvert c'est pas croyable quand même. Elle me cajole et m'embrasse doucement pour me faire oublier mes malaises. Agréable, car elle réussit à adoucir mes émotions qui me tiraillent. Elle le faisait par le passé, elle m'a vu plusieurs fois dans un piètre état. Avec le temps j'ai réussis à m'endurcir. Je lui fais mon sourire le plus rassurant possible pour la remercier et surtout pour pas l'inquiétée plus que nécessaire. Je sais comment régler mon problème, mais je manque juste de cran pour le faire. Mon père m'a de nombreuses fois offert de payer des séances avec un psychologue, mais j'ai toujours vivement refuser. Je suis orgueilleux et j'aimerais bien me débarrasser de cet épineux problème par moi-même. Ce n'est pas gagné d'avance cependant.
- Oui, mais ça va mieux maintenant.
Ce qui n'est pas faux! Je me sens beaucoup mieux à cause d'elle. Elle a toujours réussit à me tempérer par le passé et je suis heureux que ce petit tour de passe-passe fonctionne toujours sur moi. Je lui mordille le lobe d'oreille au passage pour la taquiner un petit peu.
« On ne perd pas les vieilles habitudes à ce que je vois...»
Pourquoi je perdrais mes vieilles habitudes quand elle sont des formules gagnantes! Je sens tout à coup ma chérie bien nerveuse pour une raison que j'ignore. Elle m'enjambe sans préambule pour s'installer en califourchon sur moi. Elle me caresse doucement le visage tout en débitant un flot de parole que mon cerveau encore dans les brumes à de la difficulté à analyser. Je tente d'être le plus attentif possible.
« Je n'aurai jamais cru admettre ça à moins d'être sur mon lit de mort, mais j'en dois une à Cherry. Elle n'arrêtait pas de répéter que nous étions faits l'un pour l'autre. Comme deux aimants qui ne pouvaient pas se fuir pendant cent ans et que le fait qu'on se soit retrouvés dans ce parc, il y a deux semaines était le coup du destin. Je ne pense pas non. C'est plutôt due à mon chien qui aime bien ce parc. Donc si on est ensembles aujourd'hui, c'est grâce à ma boule de poils de soixante quinze kilos qui... »
Sur le coup je serais plus d'accord avec Cherry, non pas que j'ai un côté romantique ultra développé, mais qui aurait cru vraiment qu'on ce serait revu dans un parc au beau milieu de San Francisco. Les chances sont plutôt mince, il doit avoir certainement une part du destin là-dedans. Mes yeux s'arrête sur ma cravate qui a été mâchouiller, il n'en reste plus grand chose malheureusement. Evelyn l'a prends entre ses doigts avant de débiter un autre flot de parole.
« a mangé ta cravate. Ouais, bien au moins, il trouve que tu as une bonne odeur. Mais je maintiens que tu aurais du choisir une petite amie blonde, complètement siliconée avec une grosse poitrine – quoique la mienne a bien augmenté et c'est naturel – et riche. Pas une rouquine malade qui se fait harceler par ses créanciers et virer de son appartement. »
Je cligne des yeux, mes doutes sont confirmés elle est vraiment paniqué par quelques choses qui m'échappent complètement. Elle se lève d'un bon comme si elle avait pris un électrochoc, pour prendre des médicaments dont j'ignorais la fonction. J'ai de la difficulté à comprendre ce qu'elle me dit, car quand elle est dans cette état son accent Allemand prends le dessus et bon mon Allemand n'est pas trop encore au point. Je lui demande d'une petite voix qu'elle est sont programme de la journée. Je veux savoir si elle veut se débarrasser de moi le plus vite possible ou si elle désire ma présence un peu plus longtemps chez elle.
« Heu... Faire l'amour avec toi autant de fois que mon corps le permettra. Appeler mon père pour qu'il me fasse virer de l'argent. Faire mes cartons et chercher un nouvel appart' car je dois être dégager d'ici avant de partir pour l'Allemagne. Te laisser partir pour que t'aille te changer et travailler et ensuite, me suicider parce que je suis malade, fauchée et sans aucun espoir de gagner de l'argent à moins que ma grandmèrem'estléguéetoutesafortune. »
Elle revient se blottir tout contre moi, je peux toujours la sentir nerveuse. Je dois avouer que son programme de la journée m'intéresse, mais il a un autre sujet qui vient de faire son chemin dans mon cerveau. Est-ce que j'ai bien compris que Evelyn va se faire mettre à la rue? Mes yeux s'agrandissent comme des billes à cette nouvelle. Ma douce la remarque et elle perds tranquillement son sourire quand elle me demande ce que je compte faire. Je sais qu'elle déteste qu'on lui fasse la charité, elle est une battante et elle n'a pas besoin de l'aide de personne pour ce genre de chose, mais je m'inquiète tout le monde. Je vais donc tenter un truc.
- Je sais que tu détestes les quartiers riches, mais je m'inquièterais trop de te savoir sans endroit sûr pour vivre.
Le retour du petit ami un peu trop protecteur est de retour, mais je suis comme ça et la porte de mon appartement est toujours ouvert aux personnes que j'aime. Mes amis sont souvent venu crécher chez moi pour un oui ou pour un non. Je n'accorde pas non plus trop d'importance aux matériels. Pour moi ce n'est qu'un lieu pour dormir, manger et ce laver point. Mon père à juste voulu que je sois le plus à l'aise possible. Je sais je suis venu au monde avec une cuillère en argent dans la bouche. Ma vie n'a pas été rose pour autant sa prouve que l'argent ne fait pas le bonheur. Enfin passons il a plus urgent.
- Je ne te parle pas de venir emménager avec moi, je ne veut pas te brusquer, mais je suis près a te prendre avec moi pour un moment le temps que tu trouves quelques choses de mieux dans le secteur. Je suis près même à t'aider à trouver un appartement!
Evelyn doit reconnaître ma générosité passée. J'ai toujours été comme ça non? J'attends anxieux sa réponse. C'est à mon tour d'être nerveux au possible et pour détendre un peu l'atmosphère. J'attire Evelyn sur moi pour qu'elle retrouve sa place assise en califourchon.
- Je suis plutôt d'accord pour faire l'amour jusqu'à nos corps ne soit plus capable de supporter.
J'accompagne ma remarque avec un sourire coquin et d'une main je joue avec le bord de sa jupe. Mon regard rencontre celui de ma douce et un sourire charmeur apparaît sur mes lèvres.
- ....Si tu es toujours d'accord......et bien sûr après le boulot je pourrais te sauver d'une mort atroce et t'emmener à nouveau au paradis quand penses-tu?
Quand tu as des mois d'abstinence, quand l'occasion de faire l'amour avec la personne que tu aimes ce présente. Tout moment est une excuse pour s'amuser. Reste à savoir si ma douce est du même avis que moi. |
| | | | Mer 9 Fév - 15:59 | |
| __ __ HABITER AVEC TOI Ça reste à voir pour le moment. Je le regardai un instant perplexe. Il venait de me proposer quoi là ? De venir habiter avec lui ? Je le regardai avec des yeux effarés et je n'en revenais toujours pas de ce qu'il venait de me proposer. Il était aussi phobique que moi de l'engagement. Enfin, il a quand même proposé à ce que je vienne aux États-Unis et j'avais fui. Là, pendant un instant, je me mis à reconsidérer l'offre de prendre la porte et de hurler comme une dératée. N'importe quelle fille serait contente que son copain lui propose d'emménager mais pas moi. Pas au bout d'une journée – même pas – de relations. Cependant, je n'avais aucune option et j'étais complètement fauchée. Je fis une grimace et Debussy vint me voir la queue entre les jambes. « Oui, je sais mon vieux, lui murmurai-je en lui prodiguant maintes caresses, nous sommes dans de sales draps parce que je suis malade. » J'appuyai un moment ma tête sur mon meilleur ami à quatre pattes quand je regardai mon chat toujours perché sur l'étagère au-dessus du piano. Ce qui était bizarre c'est que mes chats étaient tous les deux roux. Tout le monde se moquait de moi parce que je les avais pris en fonction de ma couleur de cheveux mais c'était faux, j'adorai les chats roux obèses. June descendit donc de son perchoir en chat magistral et vint se poser sur la table devant nous en miaulant. Je le caressai doucement le prenant sur moi un moment et il ronronna en regardant Calvin. Seule Pixie manquait à l'appel mais je savais très bien où, elle était. Devant sa gamelle entrain de manger. Vraie pense à bouffes.
« Si tu es prêt à accepter un chien de soixante quinze kilos et deux chats, dis-je en soupirant, t'as de la place pour mon piano ? Je sais que je n'en ai jamais parlé mais quand je suis tombée malade, il m'a réellement aidé. J'en fais un peu tous les matins en me levant. C'est disons mon petit secret. » Je lui souris quand June se leva toujours en miaulant pour aller se coucher entre les pattes de Debussy. Aussi incroyable que cela paraisse, mes animaux s'entendaient tous bien. Mais j'allais vivre dans les quartiers riches. Parmi les snobs. Certes, j'avais des vêtements de marque mais c'était parce que j'avais beaucoup d'amis et que je m'entendais bien avec tout le monde. Sauf cette salope de Nevaeh mais elle n'était qu'un détail. D'ailleurs comment allait-elle réagir si j'emménageai avec Calvin ? Je ne voulais pas être à l'origine de la fin d'une amitié entre une blonde superficielle et mon petit ami. Je me mordillai donc la lèvre. Je devais décliner son offre. Au moins, pour pas que ses amis qui me détestaient, le détestent aussi par la suite. « Je pense que ce n'est pas une bonne idée. Tu vas déjà avoir des problèmes avec elle parce qu'on s'est remis ensembles. Imagines si au bout d'une seule journée, tu m'accueilles chez toi. Elle va croire que je n'en veux qu'après ton argent et compagnie alors que c'est faux. Je ne suis pas une profiteuse et encore moins, une squatteuse. Je me débrouillerai par moi-même. Après tout, je suis une grande fille. Je peux m'en sortir. »
C'est vrai, merde. J'étais grande et je n'aimais pas qu'on me fasse la charité même si Calvin était quelqu'un de très généreux. J'avais toujours aimé ça chez lui. Je devais essayer de paraître décontractée. Affichée un regard neutre alors que c'était faux, c'était dur mais je l'avais fait pendant longtemps donc, je servais à Calvin mon regard du « je peux assurer, tu sais que c'est faux mais fais semblant de me croire. » en sachant pertinemment qu'il allait insister pour que j'aille chez lui et que devant ce regard ténébreux, je ne saurai résister à la tentation de me blottir contre lui toutes les nuits. C'était déjà comme ça avant. Sauf pendant nos disputes qui étaient généralement violentes et où chacun faisait la gueule à l'autre avant de se réconcilier sur l'oreiller. C'était une perspective assez réjouissante mais le fait que notre ancienne relation reposait sur ça, et presque uniquement ça, me gênait quelque peu. Je m'entendais bien avec Calvin mais je ne le connaissais pas vraiment au fond. Et peut-être que la perspective de devenir un vrai couple me fasse peur. Du « Tu rentres à quelle heure chéri ? ». Je restai là, estomaquée avant de continuer à caresser mon chien qui reniflait la cravate mâchouillée afin de la reprendre délicatement pour se barrer avec. Calvin ressent un peu ma maladresse et m'attire tout contre lui de sorte à ce que je me retrouve de nouveau à califourchon sur lui.
Je pose mes mains sur ses épaules avant de le regarder fixement dans les yeux. Merde, Eve! Tu as plus de volonté que ça.... Ou pas. Je descends mes mains le long de son torse dénudé tout doucement. N'a-t-il pas remarqué que la chemise était derrière lui ou bien est-ce parce qu'il s'est que je ne peux pas résister devant une once de peau dénudée. Surtout la sienne. Je papillonne des yeux pour m'acclimater à la décharge massive de désir qui venait de monter en moi et suffoque un peu. Alors là, il sait presque quoi faire pour me faire changer d'avis. Je ne résisterai pas longtemps. « Je suis plutôt d'accord pour faire l'amour jusqu'à ce que nos corps ne soient plus capables de le supporter. » Je gémis un peu avant d'enfouir ma tête dans son cou qui sentait bon la fraise, le parsemant de baiser. Puis avec un sourire à la fois provocateur et coquin, je dépose un léger baiser sensuel sur ses lèvres avant de lui murmurer « Je te déteste. ». Je le disais tout le temps auparavant car il y avait une telle tension sexuelle entre nous que certains étaient embarrassés de se retrouver en tête à tête avec nous. Surtout les autres couples. On nous qualifiait de nombreuses fois d'obsédés et à chaque fois, nous échangions des regards complices pour se dire 'Chéri, on monte ?' Déjà là, j'avais beaucoup de soucis et j'envisageai même la facilité pour pouvoir m'envoyer en l'air H24 avec l'homme que j'aimais.
Mes mains continuaient de parcourir son torse délicatement tandis que je l'embrassai. La chaleur envahit mon corps et tout particulièrement mon entrejambe qui ne résistait jamais longtemps au charme de Calvin. Je savais que je lui faisais de l'effet aussi. Je le sentais. Et le voilà qui me parlait de passer la soirée avec moi. Lui qui ne pouvait même pas me voir la veille au soir et qui avait failli tomber des nus quand j'ai débarqué dans le nightclub où il bossait. Je posai de nouveau ma tête contre son épaule, collant ma poitrine vertigineuse contre la sienne et rapprochant donc mon bassin sur le point fatidique comme on pouvait l'appeler. « M'emmener au paradis ? Qui te dit que tu m'emmènes au paradis ? Susurrai-je d'une voix rauque. D'ailleurs, tu parles de venir me voir ce soir... Mais comment tu m'appelais hier avant que je n'entre au 1015 ? Your personal hell ? » Je parlais très très mal anglais ayant un accent à couper au couteau. Victorieuse, je me levai pour retourner m'assoir devant mon instrument et m'appuyer tout contre, regardant Calvin avec un air des plus détestables sur le visage. Je savais qu'il ne pouvait pas résister à mes parades et j'étais devenue encore plus sadique et joueuse avec l'âge. Je croisai donc mes jambes, en laissant entrevoir une partie. J'avais toujours eu de longues jambes. Une filiforme, on m'appelait quand j'étais plus jeune. Pas de poitrine, pas de fesses mais de longues jambes. Maintenant, j'avais des seins – merci la pilule – des fesses – merci les abdos fessiers – et toujours de longues jambes bien blanches et impeccables. « Bon on commence par quoi ? Les cartons ou les travaux pratiques, clamai-je en entortillant une mèche rousse autour de mon doigt, d'un air négligé. » Décidément oui, j'étais bel et bien son Enfer personnel.
Quand soudain, j'entendis mon portable sonner. Je me levai subitement avant d'échanger un des baisers les plus chaleureux avec mon petit ami. C'était un SMS de mon médecin qui devait me voir tout de suite. Perplexe, je posai mon portable avant de pianoter nerveusement sur la table avant de retourner m'assoir à côté de Calvin. « Je suis désolée mais je dois te mettre dehors. J'ai quelques problèmes à régler. A commencer par aller chez le médecin. Mais on se retrouve ce soir si tu veux. » Je l'accompagnai jusqu'en bas pour finir par le quitter sur un baiser avant de m'éloigner vers l'hôpital. J'étais sur mon petit nuage mais pour combien de temps ?
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| | | | | | | | Calvin & Evelyn - Un petit retour au source [HOT] [Terminé] | |
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