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 Calvin & Evelyn - Un vent nouveau [terminé]
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Anonymous
Invité
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Sam 5 Mar - 1:26

I love for ever
You're my life now

C A L V I N & E V E L Y N
Calvin & Evelyn - Un vent nouveau [terminé] 20927784172284_couple_amour_amoureux_italien


Je ne pouvais plus vivre sans lui, c'était indéniable. Alors, je le regardai d'un air énamouré pendant qu'il me dictait le programme de l'après-midi. « J'ai une meilleure idée, pourquoi on iraient pas chercher Debussy au chenil? Il doit vraiment s'ennuyer le pauvre. Après on ira à la maison et on prendra une bonne douche ensemble. Après on décidera d'un plan d'action pour ton emménagement. Enfin si tu le veux toujours? » Je lui sautai dans les bras en faisant attention à ne pas lui briser le dos, ni lui faire mal car mon doudou était comme un meuble ikéa, il était en kit. Je l'embrassai de nouveau à pleine bouche passant ma main dans ses cheveux entremêlés. « Bien sûr que je le veux toujours. Tu es la personne la plus importante pour moi. Je ne peux plus vivre sans toi... » Je ponctuai ma phrase d'un micro-baiser avant de le lâcher à contre cœur et de me diriger vers une de mes malles fétiche. Calvin allait avoir une attaque quand il verrait les nombreuses paires de chaussures que je possédais. J'ouvris celle qui contenait mes baskets et en sortis ma paire de Converses fétiches avant de retirer difficilement les miennes. Je mis la paire en laissant échapper une petite grimace puis, je pris mon sac, mes clés et cherchai mon cellulaire des yeux avant de me souvenir qu'il était en miettes dans la poubelle. Puis, Calvin sur les talons, je partis en saluant ma remplaçante qui avait l'air de croupir sous les demandes. Je n'avais personne moi auparavant, à croire que les clients ne venaient que quand je m'en allais.

Une fois dehors, je sortis le parapluie et forçai Calvin à se coller contre moi. La proximité de nos corps, le fait que cela soit lui et personne d'autre me donnait une envie irrépressible de capturer ses lèvres comme une sauvageonne – ce que je fis d'ailleurs – et une fois que je l'eus lâchée, je hélai un taxi avant de monter dedans et d'indiquer la direction du chenil au conducteur. Puis, je posai ma tête sur ses épaules tout doucement avant de prendre sa main comme une adolescente. Nous étions tous les deux des écorchés vifs, des maladroits de l'amour étant tous les deux des enfants lors de notre rencontre. Je m'en souvenais, je me souvenais de chacune de ses phrases comme ci c'était hier et je ne voulais pas oublier ne serait-ce qu'un moment passé entre nous deux à cet époque là.

F L A S H B A C K -


Nous venions tout juste d'arriver à Paris et étions tellement heureuses de commencer notre voyage ici que nous avions déjà visité la moitié des monuments en deux jours. Erika me suivait comme mon ombre et j'adorai sa compagnie, elle qui était si protectrice et si frivole à la fois. La blondeur de sa chevelure et les miens couleur feu, contrastaient clairement sous la lumière du soleil français et j'étais heureuse que nous ayons trouvé une petite auberge de jeunesse pour la nuit car comme ça, nous pouvions continuer de flâner dans les boutiques de luxe et dépenser sans aucune limite.

La journée touchait à sa fin et je fus surprise du programme qu'Erika avait prévu pour nous dans la soirée. Je la suivais donc comme son ombre, une sucette dans la bouche, mes tongs aux pieds et une robe assez légère pour tenue. Celle de la parfaite touriste avec les lunettes de soleil sur le nez. « Et si nous allions faire un tour au bar ? » Une proposition plus qu'alléchante étant donné que nous faisions la fête depuis deux jours non stop et que je comptais bien finir à nouveau bourrée ce soir là. Ma jeune amie partit s'assoir dans un fauteuil en hurlant champagne avec son chapeau de paille. Dans un bruyant éclat de rire, je m'approchai du bar pour me poster à côté d'un homme assez maussade et de héler le barmaid dans un grand sourire. « Je voudrais deux coupes de champagne, claquai-je dans un anglais grossier avant de m'accouder et retirer mes lunettes de soleil que je collai sur la tête. » Puis, je me tournai vers mon amie qui avait déjà sortie une cigarette et je lui pointai l'écriteau non fumeur du doigt avant d'éclater à nouveau de rire et de faire un geste brusque qui renversa la coupe de champagne sur mon voisin. « Oh mon dieu, hurlai-je presque hystérique avant d'essayer d'attraper une serviette pour éponger le petit accident. » Je baissai donc la tête pour regarder les dégats et ma tête se heurta à celle de l'inconnu. Ce n'est que quand je la relevai que mes yeux rencontrèrent ceux d'un noir d'encre de celui qui s'avérait être ma moitié. Sauf que je ne le savais pas encore.

F I N – D U – F L A S H B A C K

Je revins à moi alors que je m'étais assoupie sur l'épaule de Calvin et que nous étions arrivés au chenil. D'un geste maladroit, je payai le taxi puis, je m'extirpai en m'étirant pour laisser Calvin se débrouiller avec la valise. Le bon point est que le chenil n'était pas loin de chez mon amoureux de ce que j'en avais compris. J'entrai donc dans le truc miteux qui était à côté du sexshop pour voir que les chiens avaient vraiment l'air malheureux. Comme je connaissais le chemin par coeur, je jetai un regard noir à la nana qui tenait cette endroit miteux pour voir mon chien et mes chats dans une austère cellule, comme en prison. « Je viens chercher Debussy, Pixie et June. Immédiatement. » La nana dut sortir la froideur dans ma voix car elle me ramena mon chien que je pris dans mes bras et couvris de baiser en jurant de ne plus l'abandonner et mes deux minous dans leurs caisses de transport.

Puis je me tournai vers Calvin qui était silencieux. Je passai devant lui en déposant un baiser sur son nez et je réglai le chenil avant de partir mon chien dans une main et les chats dans l'autre en claquant bien la porte. Plus jamais Debussy ne remettra les pieds dans cet endroit insalubre. Bien entendu, une fois devant, je m'arrêtai et je me tournai vers Calvin qui était presque transparent. Mon chien avait l'air d'être content de se trouver au grand air puisqu'il aboya et sauta sur Calvin. J'eus du mal à le retenir et je tombai dans les bras de mon amoureux et mes yeux rencontrèrent les siens. « Je ne mentais pas à la caméra quand je disais que je t'aimerai toujours, murmurai-je avant de l'embrasser en oubliant tout le reste autour de moi. » Cela avait toujours été que nous deux. Si Matthew avait vécu, nous aurions été trois mais nous ne sommes que tous les deux maintenant. Je l'aimais trop pour le laisser partir comme ça. Toujours dans ses bras, je constatai que Debussy s'était enroulé autour de nos jambes, nous liant l'un à l'autre dans le bon sens du terme. J'éclatai de rire. Et dire que quelques heures auparavant nous étions sur le point de rompre. Plus maintenant. Nous avions eu des hauts et des bas et je ferai en sorte que nous ayons que des hauts dorénavant. « Bon, je te laisse me guider maintenant car je ne sais pas où tu habites, dis-je dans un éclat de rires avant de l'embrasser à nouveau. » Je revivais enfin après trois ans d'absence. J'avais retrouvé ma moitié.
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Anonymous
Invité
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Sam 5 Mar - 8:02

[HJ: J'ai écris un pavé de la mort xD
Sorry r3456 ]


    La réaction de ma douce me surprends pas du tout même si je ne pensais pas qu'elle me sauterait dans les bras. Sentir son corps contre le mien me rappelle comment je suis chanceux d'avoir une jeune femme qui m'aime comme elle m'aime. Je referme mes bras autour de sa taille et enfouis mon visage dans son cou pour respirer son odeur. Son odeur qui m'a tellement manqué. Je suis bien obligé de me retirer de son cou, car elle prends possession de mes lèvres pour un long et agréable baiser. Sentir ses mains dans mes cheveux en pétard fait en sorte que mon corps est parcouru d'agréable petit frisson.

    « Bien sûr que je le veux toujours. Tu es la personne la plus importante pour moi. Je ne peux plus vivre sans toi... »

    Je lui souris, l'entendre me dire ces si belles paroles me fait un baume sur le cœur. Je me suis rendu compte aussi que je ne pourrais plus jamais vivre sans elle. Nous avons vécu trop de chose elle et moi pour que l'on se sépare à nouveau. Je la vois qui farfouille dans l'une de ses malles. Sa malle fétiche, car je me souviens de l'avoir vu lors de notre voyage en Europe. Enfin nos deux voyages en Europe. Elle en sort une paire de soulier propre et ultra confortable. Des converses, on ne peut pas faire plus confortable que ça. Je la laisse ramasser ses choses tranquillement avant de partir délivrer Debussy de son horrible chenil. Je la suis à l'extérieur de son bureau et on croise la remplaçante de ma chérie qui croule sous le boulot. Pauvre fille tout de même, elle ne risque pas de s'ennuyer cette après-midi. On se retrouve à l'extérieur de la bibliothèque sous la pluie encore une fois...

    Heureusement pour moi, ma douce sors un parapluie colorée et elle m'attire contre elle pour qu'on soit bien au sec sous le parapluie. Je lui fais un petit sourire comme juste moi a le secret. Vous savez le genre de sourire mi coquin, mi amusé qui fait craquer environ toute les filles. D'ailleurs ma chérie craque et m'embrasse d'une façon plutôt sauvage. Je me laisse faire et je réponds a son baiser avec une certaine ardeur. Difficile de tenir un parapluie dans ses conditions. Après un long et profond baiser on est bien obligé de se lâcher un peu si on veut être capable d'attraper un taxi. Evelyn en hèle un et un bolide conduit par un Africain s'arrête juste devant nous. Evelyn me pousse gentiment à l'intérieur et elle se glisse à coté de moi par la suite. Elle donne des directives très clair à propos du chenil et je suis surpris que le chenil en question est tout proche de mon appartement. Je suis sur le point d'en faire part à ma chérie, mais cette dernière dépose sa tête sur mon épaule et me prends la main et la serre. Elle le faisait autrefois quand elle avait peur que je l'abandonne dans le train par exemple. Je porte la paume de sa main à mes lèvres pour y déposer un baiser. Ça le dons de la rassurer, je sens que sa respiration est plus calme signe qu'elle c'est assoupie. J'en ferais bien autant, mais je me sens pas assez en confiance dans ce taxi. Surtout avec tout ce qui se passe à San Francisco, un malade qui rôde, je me l'aurais jamais pardonné si il aurait arriver un malheur à Evelyn.

    Le conducteur du Taxi ne dit rien, surprenant d'habitude ils sont toujours très bavard. Un regard sur moi et Evelyn il a comprit que nous avions passés un sale quart d'heure. Nos vêtements sont négligés et on ne sens pas très bon. Je crois ce qu'il l'inquiète le plus en ce moment c'est si on va être capable de lui payer le petit voyage en taxi. Finalement la voiture ralentie avant de s'arrêter complètement. Mes lèvres se déposent dans les cheveux de Evelyn, je l'embrasse sur le haut de la tête avant de lui murmurer tout bas que nous sommes arrivés. Elle émerge de son sommeil et paye le chauffeur qui se calme d'un seul coup quand il sent les billets dans la paume de sa main. Je laisse ma chérie le soin d'aller récupérer son chien et ses deux chats, tandis que je me débrouille avec sa valise. Je la rejoins à l'intérieur quelques instants plus tard. Quelle endroit miteux!!! Je ne pensais pas qu'il avait ce genre de commerce dans le coin de Sunset District.

    « Je viens chercher Debussy, Pixie et June. Immédiatement. »


    La jeune femme qui tiens le chenil ne bronche pas et va immédiatement chercher Debussy et compagnie. Je vois ma chérie qui cajolent ses animaux de compagnie comme si elle avait quelque chose de grave à ce faire pardonner d'eux. Je ne dis rien et la laisse faire ce qu'elle a faire. C'est quand elle passe à côté de moi et qu'elle m'embrasse sur le nez que je ne peux m'empêcher de rire de cette agréable attention. Elle paye les frais et on se retrouve de nouveau à l'extérieur. Prochain arrêt notre chez nous. Ça fait drôle de penser que ma petite amie va habiter avec moi maintenant. Je suis sortie de mes pensées quand Debessy aboie et tente de me sauter dessus pour me donner des câlins à sa manière. Evelyn tente de l'empêcher et elle perds prise pour se retrouver dans mes bras. Debussy fait le tour de nous en aboyant et nous sommes ficeler l'un contre l'autre.

    « Je ne mentais pas à la caméra quand je disais que je t'aimerai toujours »

    Je lui souris tendrement tout en glissant une de ses mèches rebelles derrière son oreille. Elle m'embrasse doucement et je réponds à son baiser avec beaucoup d'attention.

    - Je sais....On va s'aimer encore, au travers des doutes, des travers de la route et de plus en plus fort. On va s'aimer encore, au travers des bons coups, au travers des déboires, à la vie, à la mort on va s'aimer encore. Je te le promet....

    C'était les paroles d'une chanson qui m'a marquer dans les derniers jours de mon voyage en Chine. Je l'avais mémoriser pour pouvoir dire ses mots à Evelyn. Ma petite chérie éclate de rire quand elle se rends compte que son chien nous a ficeler l'un contre l'autre comme des saucissons. Son rire est comme de la musique à mes oreilles. Une agréable musique d'ailleurs.

    « Bon, je te laisse me guider maintenant car je ne sais pas où tu habites. »

    - C'est à quelques rues d'ici en faite, un bon 10 minutes de marches nous attends, presque rien.

    On se défait de la laisse de Debussy et je glisse mon bras autour de la taille d'Evelyn. De cette manière rien de fâcheux pourrait lui arriver. Debussy tire sur la laisse comme un forcené il a bien hâte de voir son nouveau chez soi j'imagine. Espérons qui ne saccage pas tout. Plus que l'on avance dans le quartier du Sunset District plus que les maisons, les voitures, les gens qui y circulent transpire la richesse. Ça ai même parfois écœurant! Un regard nerveux ce pose sur ma douce, mais elle semble être trop aux anges pour se soucier des choses qui l'entoure. On s'arrête devant un immeuble a logement enfin c'est des condos pour être précis, tout en haut c'est un penthouse de plusieurs millions de dollars, mais ça je vais garder cette information que pour moi.

    - C'est ici que je vie....

    J'entraîne ma chérie à l'intérieur de l'immeuble, on se retrouve dans l'entré qui sert d'accueil. Tout est en marbre et il a même un gardien de sécurité à l'entré. Je sors ma clé pour la boîte aux lettres, je dois prendre mon courrier. J'y trouve beaucoup de publicité, mais aussi quelques comptes comme celui de mon cellulaire. Le gardien de sécurité lève la tête de son journal pour me voir et un sourire apparaît sur ses lèvres.

    - Monsieur Sullivan! De retour de voyage! Je suis bien content de vous revoir, vos animaux ont été des anges! Vous êtes en compagnie d'une bien jolie demoiselle!


    - Oui merci, Evelyn je te présente Jake, Jake voici Evelyn ma petite amie. Elle va habiter avec moi alors ne lui bloque pas l'accès à l'immeuble.

    - Aucun problème Monsieur Sullivan!

    - Merci Jake, bonne fin de journée.

    Le gardien me gratifie d'un sourire et on peut gagner la section des ascenseurs. J'habite aux troisième étages. Je n'ose pas trop regarder ma chérie, elle doit être complètement écœurer de toute cette richesse. Un serrement de sa main contre la mienne me rassure aussitôt et je peux me permettre de lui sourire. La porte de l'ascenseur s'ouvre on s'y engouffre, je pèse sur le bouton 3 pour le troisième étage. Les portes se referment et l'ascenseur ce met en marche. Je n'ai jamais aimer ses engins, d'habitude je prends les escaliers, mais avec Evelyn qui est blessé au pied. Mon calvaire se termine quand les portes s'ouvrent à nouveau et que l'on se retrouve au bonne étages. Je sors ma clé d'appartement pour la glisser dans la porte numéro 30.

    - J'espère que tu vas aimer ton nouveau chez toi.

    J'ouvre la porte sur ses bonnes paroles, je laisse Evelyn passer devant moi avec Debussy et je rentre par la suite. Je referme la porte derrière moi doucement. Mes chiens m'accueille en aboyant joyeusement. Je me penche doucement vers eux et leurs grattouilles le ventre. Evelyn n'a pas dit un mot et se content de regarder la pièce dans lequel elle se trouve. J'enlève mon manteau que je dépose sur la patère de l'entré.

    - Tu veux que je te fasse visiter?

    Ma chérie me fait un hochement de tête en signe de réponse, alors commençons la visite. Au détour du couloir on a accès au grand salon et cuisine qui sont à air ouverte. Je crois que la pièce maîtresse de cette pièce est l'énorme baie vitrée duquel on peut voir une bonne partie de San Franscico ainsi que des couchers de soleil à couper le souffle. La cuisine se trouve dans un coin, elle est petite, mais fonctionnelle. Je prends la main de Evelyn et on emprunte un autre couloir qui mène à la salle de bain et aux chambres. Evelyn s'arrête dans le corridor pour voir de nombreux cadres photos accrochés. Il en a de nous, mais aussi de ma famille et un de ma mère.

    - C'est ma mère quand elle avait mon âge, on dit que je lui ressemble.

    Evelyn regarde la photo avec une certaine fascination, au moins maintenant elle peut mettre un visage sur la personne qui visite mes cauchemars. Je la laisse aussi regarder les photos qui nous représentent beaucoup proviennent de nos voyages. Quand elle est prête à boucher à nouveau je pousse la porte sur ma droite et on arrive dans la salle de bain. Ma très grande salle de bain. La douche se trouvent sur la droite à côté d'une porte qui mène à la toilette. Dans le fond de la pièce au centre se trouve un bain rond très creux, idéal pour prendre des bains mousses et à gauche se trouvent les deux lavabos et les miroirs. Je me suis jamais servis des deux lavabos en même temps cependant. On quitte la pièce et je me retrouve devant la porte close de ma chambre qui se trouve au fond du corridor. Je l'ouvre et laisse rentrer Evelyn en premier.

    Ma chambre mon petit havre de paix, mon lit trône au milieu de la pièce, matelas confortable et oreiller en plume. Encore là il a des cadres photos un peu partout. Mon garde robe prends à lui seul un pans de mur à lui tout seul. Evelyn va se faire une joie de le remplir. Je m'assoie doucement sur mon lit et j'en profite pour me libérer les pieds de mes chaussures. Je garde un œil sur ma chérie qui explore la pièce avec Debussy sur les talons. Ce dernier à trouvé les coussins ou dorment mes chiens la nuit. On pourra en installer un autre plus gros pour lui.

    - Fais comme chez toi, l'autre pièce est ma pièce de musique.....il y a un piano, une guitare et un violon. Je sais que tu aimes jouer du piano alors sens toi à l'aise d'aller dans cette pièce quand tu veux.

    Sur ces bonnes paroles je m'écroule quelques instant dans mon lit. Ah! Que ce matelas m'a manqué!!! Mon regard se porte sur ma chérie, et je tends la main pour attraper son bras qui se trouve tout près de mon lit. Je l'attire à moi et elle s'écroule à son tour dans mon lit comme une masse.

    - Je te promet plus tard, qu'on aura une maison beaucoup plus modeste que ça et que quand je vais déménager d'ici je donnerais tout mes meubles à des œuvres de charités si tu le désires!


    C'est ma façon à moi de m'excuser d'être un gosse de riche....


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Anonymous
Invité
Invité
Sam 5 Mar - 17:45

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C A L V I N & E V E L Y N
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Calvin et moi étions désormais un vrai couple. Il connaissait la vérité sur moi et même si quelque part de mystère demeurait de son côté, j'avais l'impression que nous étions vraiment fait l'un pour l'autre. Certes, j'en avais douté pendant trois ans, cherchant à oublier cette banale aventure qui avait duré six mois de ma vie. Mais six mois marquant puisque j'allais encore porter le fardeau de cette rupture, neuf mois après. J'étais tombée enceinte de lui, un beau garçon et maintenant que je l'avais retrouvé, je désirai à nouveau avoir un enfant de lui. Nous avions tous les deux une bonne situation – pour ma part, cela n'allait pas tarder – et on venait tout juste de se retrouver. Je ne voulais plus le perdre. Je m'agrippai donc à lui pendant le cours laps de temps qui s'écoulait entre le chenil et l'appartement. Plus nous avancions et plus mes serres s'enfonçaient dans son bras. La richesse, les voitures, je n'avais jamais eu droit à cela venant d'une famille modeste. Et mon père qui avait été viré par des gros riches ne se souciant pas du malheur des plus petits, des plus faibles. Mais mon paternel s'était bien débrouillé et avait retrouvé du travail. Je ne détestai pas la richesse, je détestai les riches, ceux imbus d'eux même qui pensaient qu'exhiber leurs biens les rendraient plus puissants alors qu'ils ne les rendaient que plus détestables. Je souris cependant à Calvin car pour une fois, je pourrais prendre une douche sans avoir à me soucier des cafards ou aller dormir sans avoir de mauvaises surprises sous les draps. Et puis, je pourrais être avec lui, mon autre moitié, ma raison de vivre.

Lorsque nous arrêtâmes devant un immeuble et je me fais entrainée par Calvin à l'intérieur. Le hall lumineux me fait mal aux yeux pendant un instant et je me sens déjà pas à mon aise dans cet océan de luxure. J'avais une bonne situation professionnelle pourtant. J'aurai aimé devenir professeur de musique mais ici, il demandait une maitrise et pas une licence pour exercer alors j'avais postulé en tant qu'assistante bibliothécaire à la San Francisco library et avais eu le job. Une aubaine pour moi quand on sait que j'adorai les livres et qu'avant de partir vers les Etats-Unis, je songeai à entreprendre une licence de Lettres. Une aubaine donc. Je regardai Calvin faire les gestes hebdomadaires (prendre son courrier, saluer son gardien etc.) « Monsieur Sullivan! De retour de voyage! Je suis bien content de vous revoir, vos animaux ont été des anges! Vous êtes en compagnie d'une bien jolie demoiselle! » Oh comme il est gentil mais pas surpris. Je le regardai en lui faisant un sourire éblouissant puis je laissai mon amoureux nous présenter. « Bonjour, finis-je par dire un peu gênée, surtout parce que j'avais mal aux pieds. » Je le suivis ensuite dans l'ascenseur qui me faisait penser à celui d'un film américain. Avec un miroir au fond et de la moquette au sol. Je regardai un instant mon reflet avant de me trouver horrible. Mon dieu que je détestai quand j'étais dans cet état-là. Enfin, les portes s'ouvrirent et je lui emboîtai le pas sans rien dire. Tout ça m'intimidait un peu et je ne savais pas trop comment réagir. J'allais habiter avec Calvin, un être humain, mon copain et j'ignorai encore comment serait notre vie au quotidien. Serions-nous comme un de ses couples horribles qui se bouffent le nez à tout bout de champ ? Ou alors aurions nous des enfants, des chiens et une belle maison au bord de la mer ? Je n'en savais trop rien.

Enfin, Calvin s'arrêta devant une porte. Le numéro 30. Je me mis à tournicoter des mains comme quand j'étais anxieuse et mon pied me faisait horriblement souffrir. Ensuite, je l'aidais un peu avec sa valise et hésitai un moment avant d'entrer. Trouverais-je un de ses appartements post-moderne où il amenait ses conquêtes quand il était célibataire ? Ou un charmant petit appartement cosy qui me ravirait et où on coulerait des jours heureux. Après ce laps de temps qui ne dura que quelques secondes, je posai le pied à l'entrée et fut accueilli par deux charmants petits teckels qui aboyaient contre Debussy qui recula et manqua de me faire tomber. « Du calme mon gros, dis-je en tentant de l'apaiser et en caressant son flanc, la petite bête ne mange pas la grosse. Et vous cessez, répliquai-je à l'intention des deux charmants petits teckels, on ne fait pas peur au gros toutou, d'accord ? » Un des deux aboya et je me baissai pour lui caresser la tête avant de voir un chat trôner sur le canapé alors je me dirigeai vers lui toute contente et lui grattai fièrement l'oreille. « Salut toi! » J'avais toujours adoré les animaux. Et quand j'avais perdu Matthew, mon père avait pensé que m'offrir un chien serait la meilleure solution pour me faire passer mon chagrin. « Oui bien sûr, fais moi visiter. J'ai hâte de voir l'endroit où nous allons être heureux tous les huit désormais. D'ailleurs c'est quoi le petit nom de tout ce beau monde ? » J'éclatai de rire avant de le suivre et me diriger vers ce qui semblait être des photos de famille. J'en pris une dans ma main. Une jeune femme très belle qui souriait à pleines dents et étrangement, Calvin lui ressemblait. C'était sa mère et je sentis la tristesse dans la voix de Calvin. Les cauchemars... C'était donc elle qu'il voyait à chaque fois dans son sommeil. Puis, je me mis à arpenter la pièce les mains croisées dans le dos en regardant les photos qui défilaient sous mes yeux. Celles de son voyage en Europe et de notre amitié naissante. Mais peu de notre romance. Je ne fis aucun commentaire avant de me diriger vers mon sac et de sortir un petit cadre que je collais contre mon cœur, attendant le bon moment de lui dévoiler cette photo, l'unique photo de Matthew et moi peu de temps avant...

F L A S H B A C K -

Je venais encore de vomir et Erika me tenait les cheveux. Elle pensait qu'il était temps pour nous de rentrer en Allemagne mais je voulais continuer. Cinq mois. Cinq mois sans lui et je n'avais toujours pas trouvé le courage de décrocher le téléphone pour l'appeler et prendre de ses nouvelles. Certes, il me manquait terriblement mais que lui dire, que faire ? Je relevai la tête et m'essuyai la bouche à bout de force. Les médecins n'avaient pas encore trouvé ce que j'avais, bande d'incompétents et je ne savais pas quoi faire. Je voulais prendre l'avion et aller le voir. Partir avec lui aux États-Unis mais ma maladie m'empêchait de le faire. J'allais donc devoir rentrer au pays pour me soigner et essayer de l'oublier. Connaissant Calvin, il n'aurait aucun mal à se retrouver une copine. Mais moi... Il avait été le premier. Mon premier copain. Je m'apprêtai à me lever quand une autre nausée me reprit et je finis de nouveau la tête dans la cuvette. « Peut-être devrais-tu aller voir un médecin, me suggéra ma copine en continuant de maintenir ma crinière relevée. » Une fois, les vomissements finis, je me posai contre le mur et attendis que mon cœur se calme. « Je l'ai fait, j'attends le résultat de la prise de sang. »

Je finis par sortir de la salle de bains et allai m'assoir sur le lit pour allumer la télévision. Des tempêtes, des guerres, des débats politiques, que tout ça était ennuyeux. Je soupirai et pris un magazine pendant que mon amie se préparait pour sortir. « Tu es sûre que tu ne veux pas venir faire quelques courses avec moi ? » Elle semblait inquiète que je ne sorte pas de la chambre. Mais rien que les odeurs me donnaient envie de vomir. Je la laissai donc partir avant de m'endormir bêtement. Je ne sus combien de temps je dus rester dans mon rêve mais c'est le téléphone qui me sortit de cet état comateux. Je le pris donc et décrochai. Les nouvelles n'étaient pas bonnes du tout et quand Erika me vit en rentrant, j'étais en train de pleurer dans la salle de bains. Je relevai la tête vers elle avant de lui dire ce qui n'allait pas. « Je suis enceinte... Et je ne sais pas quoi faire. »

F I N – D U – F L A S H B A C K

Je venais d'entrer dans la chambre de Calvin en essayant de chasser ce douloureux souvenir et me, remis à sourire comme si ne rien n'était. Je l'écoutai pas vraiment, toujours absorbée par mes pensées quand soudain, je fus attirée sur le lit et mis au dessus de lui. Alors, je posai le petit cadre à côté et le regardai dans les yeux. Ses yeux noirs, cette bouche si parfaite. Je caressai doucement son visage, épousant tous ses contours avant de déposer un petit baiser sur ses lèvres et de descendre vers le bas de son cou que je parcourrai de mes lèvres avant de relever la tête de positionner mon doigt sur sa bouche pour l'empêcher de parler. « Ne t'inquiètes pas, cet endroit est très bien. Je l'aime beaucoup. Mais bon, oui, on pourra avoir une maison avec nos six bêtes et un ou deux enfants. Si tu en veux bien entendu. » Je lui souris avant de jouer avec une de ses mèches de cheveux puis de me relever subitement avant de retirer mon maillot et de lui lancer. « Tu n'avais pas parlé d'une douche ? Demandai-je surprise avant de me diriger vers sa salle de bains. Je retirai mes chaussures puis mes chaussettes très difficilement avant d'ôter le bandage maculé de sang que je jetai à la poubelle. Je fis de même avec ma main puis, je rangeai mes affaires dans un coin pour faire couler l'eau de la douche et me glisser dessous une fois qu'elle était à température ambiante. Malgré les picotements que mes blessures m'infligeaient, je ne souffrais pas non plus le martyr avant de voir ma peau redevenir blanche et mes cheveux devenir d'un blond éclatant. J'avais tellement négligée mon corps que je pouvais voir des bleus parsemer mes jambes et quelques écorchures. Enfin, je sentis un courant d'air frais derrière moi et me mis à sourire. Puis, je me tournai et le plaquai contre le mur avant de l'embrasser à pleine bouche, mes mains parcourant son corps. « Tu m'as manqué. Tellement manqué. Je croyais devenir folle, susurrai-je avant de jouer avec son lobe d'oreille. » Je savais qu'il n'était pas vraiment en état de faire des galipettes mais rien ne m'empêchait de lui donner un minimum de plaisir.
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Anonymous
Invité
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Sam 5 Mar - 20:02

    « Ne t'inquiètes pas, cet endroit est très bien. Je l'aime beaucoup. Mais bon, oui, on pourra avoir une maison avec nos six bêtes et un ou deux enfants. Si tu en veux bien entendu. »

    Un poids immense glisse de sous mes épaules. Je suis bien content qu'elle aime l'endroit même si ça fait gosse de riche. Je suis sur le point d'ouvrir la bouche quand un doigt se glisse sur mes lèvres pour me faire gentiment taire. Mon amoureuse a envie de jouer on dirait bien, elle glisse son doigts dans l'une de ses mèches de cheveux et d'un air coquine se relève subitement pour enlever son maillot et de me le jeter à la figure.

    « Tu n'avais pas parlé d'une douche ? »

    En effet, j'en avais parlé d'une et que nous avions grandement besoin l'un comme l'autre. Je la laisse m'abandonner pour qu'elle puisse se familiariser avec sa nouvelle salle de jeu (c'est bien connu la salle de bain est l'endroit de prédilection des femmes). Je prends un certain temps avant de me relever pour me défaire de mes vêtements les uns après les autres. Je vais devoir faire de la lessive, je n'ai presque plus rien à me mettre. J'ouvre ma penderie pour en sortir deux peignoirs pour après la douche. Rien de telle qu'un peu de douceur après un début de journée éreintant. Avant de rejoindre ma chérie, je dois me rendre à la cuisine pour récupérer un sac de plastique avec mon plâtre je ne peux tout simplement pas le mettre sous l'eau. Ce n'est pas très sexy, mais on doit s'en accommoder. Je rentre dans la salle de bain qui est déjà baigner dans une agréable moiteur. Je peux voir à travers la vitre que Evelyn est déjà sous la douche. Je viens vite la rejoindre sous la douche a double jet. J'accueille l'eau chaude sur mon corps avec un certain plaisir.

    C'est à ce moment que ma chérie me plaque contre le mur en marbre qui se trouve derrière moi pour m'embrasser comme une tigresse. Ses mains se font baladeuse sur mon corps et j'ai de la difficulté a retenir une petit gémissement de plaisir à ses caresses.

    « Tu m'as manqué. Tellement manqué. Je croyais devenir folle...»

    Elle me mordille le lobe d'oreille après m'avoir dite ses douces paroles. Comment résister à ce genre de chose? Surtout quand on tout les deux nues dans une douche. De ma main valide (celle qui ne se retrouve pas dans un sac de plastique) je plaque Evelyn contre mon corps, sentir son odeur et sa chaleur contre moi me rends euphorique.

    - Ne plus te voir, ne plus te savoir près de moi, a faillit me rendre complètement fous....

    J'enfouis ma tête dans son cou de neige pour le parsemer de baiser ainsi que de petite morsures rien de bien méchant et rien qui ne fait mal. Ma bouche remonte doucement sur son lobe d'oreille que je mordille à son tour tout en poussant de petits soupirs de plaisirs. C'est dans ce genre de situation que l'on ne sait plus ou on peut trouver de l'énergie. L'adrénaline? L'attente du plaisir que l'on va avoir avec sa partenaire? Tout ce que je peux dire c'est que ma tigresse qui a la main plaqué sur ma virilité est en mesure de savoir que je suis plus en forme que je voulais le laisser croire. C'est au tour de ma chérie de se retrouver contre le mur, les rôles sont inversés doucement je la soulève pour qu'elle puisse entourer ses jambes autour de ma taille, cet proximité me fait du bien, me fait sentir vivant. Un léger coup de bassin ferait en sorte que l'on se retrouverait à faire qu'un, mais je préfère laisser monter la température encore un petit moment. Pourquoi précipiter les choses. Mon visage glisse doucement sur ses seins que je cajole par différent type de caresses, parfois je laisse glisser ma langue dessus, les mordilles un peu ou les prends tout simplement en bouche. Evelyn gémis et dit quelque chose en Allemand. Ma bouche remonte doucement le long de sa poitrine jusqu'à son cou. Mon regard croise celui de mon amante, ses yeux pétillent de plaisir et de désir.

    - Ich habe Lust auf dich jetzt! (j'ai envie de toi maintenant!)

    Mon allemand n'est pas au point, mais j'ai décidé de rajouté cette langue à mes bagages. Après tout je suis amoureux fous d'une Allemande raison de plus d'apprendre sa langue maternelle. À ma remarque, elle me fait un sourire coquin et donne un coup de bassin celui qui nous fallait pour ne faire qu'un. Comme d'habitude je pousse un profond soupir de plaisir à cette douce volupté qui envahis tout mon corps. Mes lèvres se plaquent contre celle de ma chérie qui gémis doucement, ses mains se glissent dans mes cheveux qui sont hirsute à cause de l'eau. Evelyn bouge son bassin de façon régulièrement ce qui m'aide à garder le cap et une certaine aisance malgré mon bras inutilisable.

    On va se souvenir longtemps de notre première douche dans cette appartement, je crois que je n'aurais plus jamais le même regard sur ma douche à l'avenir. Les ongles de ma douce me labourent doucement les épaules et nos gémissement ne peut être que plus sonore. Désolé, de ne pas être aussi performant que d'habitude, la fatigue, les blessures en sont pour beaucoup dans cette histoire.

    - Evelyn könnte ich lange nicht halten (Evelyn...je ne pourrais pas tenir longtemps...)

    Mes bonnes paroles ne semble pas avoir un effet sur ma chérie, car elle accélère le mouvement. Tout les muscles de mon corps se contractent et je viens en Evelyn sans le vouloir réellement. Mon amante se contractent à son tour avant de s'écrouler lourdement contre mon corps pour reprendre son souffle. On reste un petit moment l'un dans l'autre, pour reprendre nos esprits. Mes yeux papillotent de fatigue, je me retire doucement de ma chérie et ses jambes se retire d'autour de ma taille. L'eau chaude nous tombe sur la tête et je décide de prendre le pain de savon pour que je puisse savonner un peu ma chérie d'une main. Autant la laisser reprendre ses esprits. Je me savonne ensuite, car je remarque que mes doigts commence à ratatiner signe que nous sommes rester trop longtemps sous la douche. Je ferme doucement les robinets après nous avoir rincer et entre ouvre la porte de la douche pour récupérer une serviette que je dépose sur les épaules de ma moitié.

    - Je t'aime

    Je lui dépose un baiser sur son petit nez avant de prendre à mon tour une serviette pour m'essuyer tout le corps. Je glisse à l'extérieur de la douche pour récupérer mon peignoir que j'enfile. C'est doux, c'est chaud, Home Sweet Home! Je retire le sac en plastique de mon bras et que je jette dans la corbeille de la salle de bain. Evelyn sort doucement de la douche avec une certaine difficulté. C'est vrai qu'elle c'est fait mal au pieds. Je m'approche d'elle et lui retire la serviette, elle ce met à frisonner. Je lui dépose le peignoir que j'ai apporter que pour elle sur ces épaules.

    - Avec ça tu vas avoir plus chaud, tu veux que je regarde ton pied?


    C'est évident que l'on doit faire un autre bandage, les blessures aux pieds sont toujours bien difficile à guérir.

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Dim 6 Mar - 0:02

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Je le voulais tout contre moi. Sentir la chaleur de sa peau, sa virilité naissante contre moi comme si nous ne faisions qu'un. Alors mes mains se mirent à parcourir son torse en échangeant un baiser des plus torrides avec lui. Sa langue vint à la rencontre de la mienne et elles se mirent à faire un ballet endiablé. Si je ne devais pas reprendre ma respiration, je n'y aurai jamais mis fin tellement cette sensation de bien être me fit planer. Ma main se posa sur sa virilité et je laissai échapper un petit sourire coquin quand je vis que je ne le laissai pas indifférent. En effet, il avait presque autant envie de moi que je le désirai. Alors, je me mis à parsemer son cou de baiser, le mordillant légèrement pour effectuer des va et vient avec ma main un tout petit peu plus bas. Je sentis sa barbe naissante caresser mon cou hypersensible donnant naissance à une certaine moiteur dans mon entrejambe. Je laissai échapper un petit gémissement de plaisir quand soudain, mon aimé se fit plus pressant. D'un geste brusque et totalement surprenant, il empoigna mes hanches pour inverser la situation – à son avantage – et me coller contre le mur. Je sentis sa main valide caresser mon corps, lentement, comme s'il voulait savourer chaque parcelle de peau, comme si cela lui avait manqué. Je le laissai donc faire, fermant les yeux sous ses caresses expérimentés. Je retins un autre gémissement avant de me surélever entourant mes jambes autour de sa taille et me positionner juste au-dessus de son entrejambe m'apprêtant à le laisser entrer en moi. Sa bouche parcoure ma poitrine et je rejette la tête en arrière en émettant un long râle jouissif pour enfouir ma tête dans son cou lentement et le mordre à pleines dents. Ma main passa dans ses cheveux, mon souffle se fit plus saccadé et je dus réprimer une envie irrépressible de le plonger en moi d'un coup de bassin. « Ich habe Lust auf dich jetzt! » Je savais ça, je le sentais. Je sentis son membre dressé titiller ma moiteur, ne voulant qu'une chose: me pénétrer lentement, prenant le temps de savourer le moment. Je souris de l'entendre parler allemand. Ma langue natale. J'aimais quand il parlait allemand, cela nous rendait plus proches. D'un coup de bassin, je le fis entrer en moi et poussait un petit cri à la fois de surprise et de plaisir. « Verschwiegen so versäumter  'tu m'as tellement manqué' » Je l'aidai à bouger en rythme, laissant mes envies passer avant le reste. Cette douche était vraiment intéressante. La première et pas la dernière à deux.

Mon aimé me spécifia qu'il était à bout mais je m'en fichai. Je continuai d'y aller en rythme, devenant de plus en plus rapide. Je poussai enfin un long cri presque trop perçant atteignant l'orgasme. Il était le seul de pouvoir me faire perdre pied comme ça. Je jubilai presque de plaisir avant de me laisser tomber mollement, peinant à rouvrir les yeux. Mes jambes se mirent à glisser et je repris pied un peu trop brutalement car je dus me retenir de vaciller et de rencontrer le sol. Je sentis les mains de Calvin sur mon corps et j'eus un autre petit frisson avant de sourire bêtement et de rigoler comme une adolescente. Je sentis cependant le liquide brûlant sortir de mon entrejambe et je me mordis la lèvre pour signaler le problème. Mon médecin m'avait spécifié qu'une double protection était indispensable puisqu'on n'était pas certain que ma pilule fonctionnait pleinement. Mais je ne voulais pas gâcher le moment et en parler à Calvin. Et puis ce n'est pas pour une fois que j'allais tomber enceinte. Si je pouvais encore concevoir.

« Je t'aime. » Cette simple petite phrase me fit revenir à la réalité et je me tournai vers lui. Il avait les yeux encore brillants de plaisir mais les cernes s'étaient accentués suite à la fatigue. Lui non plus n'avait pas beaucoup dormir depuis que nous nous étions quittés. Je l'aimais aussi. Irrévocablement. Il était mon autre et si ne nous étions pas quittés il y a trois ans, nous serions surement fiancés ou même mariés mais parents en tout cas. Ma vie aurait été radicalement différente si j'avais choisi de rester à ses côtés. Sa meilleure amie m'apprécierait peut être ? Je pris une serviette pour l'enrouler autour de mon corps et peiner à sortir de la douche. Saleté de blessure. « Je t'aime aussi Calvin. Et je n'arrête pas de penser au fait que si nous ne nous étions pas quittés il y a trois ans, on serait ensembles depuis presque quatre ans maintenant. Enfin, rien ne garantit que ne m'ait pas quitté depuis... Nous étions si jeunes. Mais une chose est certaine, je ne veux plus te perdre et je veux passer ma vie avec toi, même si je dois sacrifier certaines choses pour y parvenir. » Je me jetai limite dans ses bras avant de le regarder longuement. Nous avions été comme ça. Même à notre rencontre. Disons qu'on ne s'était pas tout de suite apprécier, bien au contraire, il avait surtout accroché avec Erika et je me méfiais de lui comme la peste mais j'étais tombée amoureuse de lui à Bruxelles quand il avait eu une attention pour autre que lui. Je ne savais pas pour sa part quand il avait commencé à songer à être avec moi. Mais il lui avait fallu une sacrée dose d'alcool pour oser m'aborder. Je souris au mémoire de ce souvenir. « Oui tu peux regarder à mon pied si tu le veux bien. » Je m'assis sur le tabouret qui trônait dans la salle de bains avant de gémir de douleur quand je levai la jambe. J'aurai des courbatures demain. Je le regardai s'affairer quand j'osai enfin lui poser la question qui me turlupinait. « Dis moi chéri, quand est-ce que tu es tombé amoureux de moi ? Tu ne me l'as jamais dit. Parce que tu sais que moi c'était à Bruxelles quand tu as aidé cette petite vieille mais toi, je ne savais pas depuis quand tu voulais être avec moi. D'ailleurs, t'as pris une sacrée dose d'alcool avant d'oser venir m'embrasser... » Je ris en me remémorant tout ça.
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Dim 6 Mar - 5:01

    « Je t'aime aussi Calvin. Et je n'arrête pas de penser au fait que si nous ne nous étions pas quittés il y a trois ans, on serait ensembles depuis presque quatre ans maintenant. Enfin, rien ne garantit que ne m'ait pas quitté depuis... Nous étions si jeunes. Mais une chose est certaine, je ne veux plus te perdre et je veux passer ma vie avec toi, même si je dois sacrifier certaines choses pour y parvenir. »

    Je la trouve toujours mignonne quand elle agit de la sorte. C'est vrai qu'est-ce qui nous dit ou nous en serions elle et moi si j'aurais décidé de perdre ma citoyenneté américaine pour elle? Ou si elle m'avait tout simplement suivis aux États-Unis. Personne ne pouvait le dire et personne ne pourrait jurer de ce qui aurait pu nous arriver. Je lui caresse doucement son visage, je ne lui en demande pas autant, nous avons toujours été très extrême elle et moi. Tout animé par la passion et l'envie de vivre que pour l'autre. Imogen m'a déjà dit que l'on agissait comme des aimants, si l'un de nous deux bougeaient l'autre le suivait immédiatement. Elle est ma raison de vivre comme je le suis pour elle. Je ne vie que pour elle, c'est pour ça que je suis venu au monde, je suis né que pour elle. Je l'ai compris lors de mon voyage en Chine. Je dépose doucement un baiser sur son nez avant de lui demander si elle désire que je regarde son pied.

    « Oui tu peux regarder à mon pied si tu le veux bien. »

    Elle prends place sur un petit tabouret décoratif qui se trouve dans un coin de la salle de bain. J'ouvre ma pharmacie pour en sortir quelques bandages ainsi que de la crème guérissante. Je m'agenouille en face d'elle et commence mon observation de sa blessure. Ce n'est pas jolie jolie à voir, mais ce n'est pas assez profond pour demander des points sutures. Je commence a désinfecter à nouveau la plaie quand Evelyne se décide enfin à poser la question qui lui trottait dans la tête depuis un petit moment. Je sais quand quelque chose la perturbe elle a toujours la manie de ce mâchouiller la lèvres inférieurs.

    « Dis moi chéri, quand est-ce que tu es tombé amoureux de moi ? Tu ne me l'as jamais dit. Parce que tu sais que moi c'était à Bruxelles quand tu as aidé cette petite vieille mais toi, je ne savais pas depuis quand tu voulais être avec moi. D'ailleurs, t'as pris une sacrée dose d'alcool avant d'oser venir m'embrasser... »

    Un petit rire s'échappe de mes lèvres quand j'entends enfin sa question. C'est donc ça la question qui lui tournait dans la tête. Je m'arrête doucement de lui faire son bandage et lève les yeux vers son visage. Un petit sourire en coin se forme sur mes lèvres. Ma chérie attends que je lui répondre honnêtement à sa question.

    - Tu ne me croirai pas si je te le disais....

    Une petite tape sur mon épaule me fait rigoler, je lève mon regard sur elle à nouveau. Elle veut avoir une réponse et elle compte bien l'obtenir et si je ne veux pas avoir à faire à un "Charizard" j'ai intérêt à livrer la marchandise et vite. Je marque un temps d'arrêt avant d'ouvrir la bouche, non pas que ses souvenirs sont loin dans mon esprit bien au contraire ils sont très vivace.

    - C'est à Paris que je l'ai su...

    Evelyn ne cache pas sa surprise d'ailleurs, elle me pousse même a continuer dans mes explications. Elle n'a plus de secret pour moi, mais moi j'ai encore un côté très sombre. Je me souviens de mon arriver à Paris comme si c'était hier d'ailleurs.

    - J'ai fais le con quand j'étais jeune, mais vraiment des conneries, la mort de ma mère a détruit ma famille, mon père c'était mis à boire et j'ai appris très jeune à me débrouiller tout seul. Ma cousine November m'a suivit dans mes délires, nous avons tout essayer elle et moi, j'ai beaucoup bu, beaucoup fumé dans mes derniers temps j'étais rendu a l'héroïne et la mescaline.

    Je m'arrête un moment pour continuer a entourer le pied de ma chérie dans un bandage tout propre et aussi pour qu'elle assimile ce que je viens de lui dire. Je n'aime pas parler de mon passé et souvent j'ai tendance à gommer de mon esprit ce côté sombre que j'ai eu.

    - J'ai tenter de me suicider à trois reprises et la dernière tentative j'ai faillis y rester. Mon père m'a trouver dans ma chambre en arrêt respiratoire. Je faisais une overdose.Ça été un coup de gifle pour mon père qui m'a fait rentrer dans un centre de réhabilitation. J'avais 16 ans. Les camisoles de forces, les hallucinations, le corps qui réclame de la coke, les cellules d'isolement ont été mon quotidien jusqu'à mes 21 ans.

    Je m'arrête doucement, car mes mains tremblent, j'ai honte de moi, honte de ce que j'ai fait. Je comprends maintenant pourquoi ma mère me hante dans mes rêves. Elle doit avoir terriblement honte de son fils. Les mains d'Evelyn vient serrer les miennes. Ça m'encourage à continuer.

    - J'ai du me reprendre en main, réaliser que l'auto-destruction que je m'infligeais était pour me rendre coupable d'une faute que je n'avais pas commise. Je ne pouvais pas être responsable de la mort de ma mère. Encore aujourd'hui c'est difficile, mais c'est un travail qui demande beaucoup de temps. Je suis sortis du centre à jeun, diplôme en main et je me suis décider à voyager ma première destination fut Paris.

    Un autre moment de pause à partir de maintenant l'histoire est plus heureuse. Un sourire apparaît à nouveau sur mes lèvres.

    - Je me souviens la première fois que l'on c'est rencontré, le verre de champagne, la prune sur la tête. Je te trouvais teigneuse et tu avais toujours le mot pour me rabrouer à la moindre petite chose que je faisais. Juste pour t'embêter j'adorais te faire sortir de tes gonds. Juste pour voir comment tu réagirais, je marque une pause avant de continuer, je ne voyais que toi, je faisais tellement une fixation sur toi que j'ai du me rendre à l'évidence, Hé bien mon vieux, tu es raide dingue de cette teigneuse!

    Je me penche pour récupérer les petits bouts de bandages qui traîne autour de nous. Je me lève pour mes déposer dans la corbeille et je serre ensuite tout le matériel réutilisable dans la pharmacie.

    - Pourquoi j'ai bu autant pour t'embrasser? Pour me donner du courage, pour la première fois de ma vie j'ai fais quelque chose de bien. T'embrasser a été la meilleur décision que j'ai prise de ma vie. À dire vrai, c'était la toute première fois que je suis tomber amoureux et la dernière par la même occasion. C'est à Paris que j'ai trouver ma raison de vivre. Satisfaite? Tu peux te moquer si tu veux....Hé ho pourquoi tu pleures?!

    Je m'agenouille à nouveau devant Evelyn et je glisse mes doigts sur son visage pour être certains que c'est bien des larmes qui inondent ses joues.

    - Excusez-moi je ne voulais pas te faire pleurer....

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Dim 6 Mar - 14:29

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Je reste silencieuse pendant un moment en écoutant son histoire. Je savais qu'il avait été en centre. Nous chez nous, on appelle ça un hôpital psychiatrique et j'en savais quelque chose parce qu'un de mes parents y travaille. J'allais souvent le rendre visite et je voyais les jeunes suicidaires ne comprenant pas pourquoi il fallait remédier à ça pour se sentir mieux. Je n'avais jamais essayé de me suicider pour ma part. Même après la mort de Matthew. Je m'étais sentie extrêmement mal, j'avais beaucoup pleuré mais je ne voulais pas attenter à mes jours car je savais que cela serait lâche et que la vie valait la peine d'être vécue. Calvin était ma raison de vivre et l'entendre me parler de son passé me fit mal mais je devais aller jusqu'au bout afin de savoir et de mieux pouvoir cerner le problème. Je lui pris doucement la main mais l'évocation de ses tentatives me soulevèrent le coeur et les larmes commencèrent à déambuler sur mes joues comme un torrent incontrôlable. Je ne voulais pas qu'il me voit pleurer mais il était l'homme que j'aimais et que j'aimerai toujours. L'évocation du fait qu'il m'avait aimé à Paris me surprit.

« aber wir sind geblieben, dass zwei Tage! 'Mais nous n'y sommes restés que deux jours!' » Je pleurai comme un bébé et je ne pouvais pas m'empêcher de penser à tout ce qu'il avait traversé. La mort de sa mère l'avait vraiment chamboulé. Pour ma part, j'étais certes tombée malade – d'ailleurs, c'était l'heure de mes médicaments – j'avais perdue mon fils – et l'amour de ma vie ensuite retrouvé – mais je n'aurais jamais imaginé que mon amant puisse avoir autant souffert. «  Excusez-moi je ne voulais pas te faire pleurer.... » J'étais prise de soubresauts et je me jetai dans ses bras en ne cessant de pleurer comme un bébé. Bébé comme Matthew. Je caressai ses cheveux doucement. « so geliebt. Für dich da sein. Ich sich vorzustellen, was du erlebt hast. Ich werde für dich immer da sein, ich verspreche ihn dir. Immer.  'j'aurai tellement aimé t'aider. Etre là pour toi. Je n'ose imaginer ce que tu as vécu. Je serai toujours là pour toi, je te le promets. Toujours.' » Je l'embrassai doucement avant de me lever et de me diriger vers mon sac, toujours en serviette.

Je pris le seul sac de vêtement qu'il me restait vu que tout le reste était dans mes malles à la bibliothèque et enfilai la tenue très sobre avant de revenir vers Calvin et de m'agenouiller devant lui en posant ma tête sur ses genoux. Je le regardai comme s'il était un dieu et je sais que cela pouvait paraître pathétique mais il n'avait pas tord. J'étais une teigneuse. Quand je l'ai rencontré, je lui ai foutu une patate parce qu'il m'a proposé quelque chose qui m'avait choqué alors que cela n'avait aucune connotation sexuelle. Mais bon, pour ma défense, je n'avais jamais eu de copain et j'étais encore vierge et extrêmement chaste. Ce qui avait eu le don de faire rire Erika car elle couchait avec tout ce qui bouge elle. Moi j'étais trop fleur bleue. Je voulais que ma première fois soit spéciale – ah bein, elle l'avait été. Bestiale et très spéciale – alors quand j'ai rencontré ce dom Juan, je m'étais méfié de lui et j'ai toujours cru qu'il avait couché avec Erika dès le premier soir. Quelle drôle d'idées! Je soupirai. « M'aimer à Paris, je te détestai voyons. Je ne cessai de te coller des baffes. Tu te souviens de la fois où tu es entrée dans ma chambre croyant que c'était celle d'Erika et que j'étais en sous-vêtement. Je t'ai balancé tout ce que j'avais sous la main. Ou alors dans le Thalys pour aller à Bruxelles où tu t'es endormie sur moi et je t'ai dégagé par terre avec un coup de pied dans le derrière en vociférant des insultes en allemand que je ne répèterai pas. Franchement, pour moi, tu n'étais qu'un con. Un sale con qui avait couché avec ma sœur et du coup, je t'ai détesté au possible. »

Je relevai la tête avant de voir que les trois chiens étaient sur le perron de la salle de bains et nous regardaient comme s'ils se moquaient de nous. Je souris avant de clopiner un peu sur mon pied valide et d'aller caresser un des deux chiens appartenant à mon amoureux. « Boire te donner du courage. Tu parles Charles! Je t'ai rendue ton baiser parce que j'attendais que ça. Mais te porter pour rentrer à la chambre avec Erika et te mettre au lit, ça a été pénible. Surtout si on compte que tu m'as sauté dessus comme une bête sauvage. Un peu comme en Italie d'ailleurs. Le lendemain, j'ai cru que tu allais me quitter – je baissais la tête honteuse – c'est pour ça que j'ai fui avec Erika dans toute la ville et que tu nous as retrouvé complètement beurrées à danser sur le bar d'un pub. » Un des teckels me lécha le visage et je me mis à rire comme pas permis avant de le prendre sur moi. « Ah Londres, Milan, Madrid, Lisbonne, Vienne et Berlin... On en a vu des choses et j'en ai acheté des chaussures. » Je ris en me souvenant de ça et surtout du nombres de chambres qu'on a rendu dans un état pitoyable. « Bon je vais faire à manger. »

Je me relevai, lui déposant un léger baiser sur la bouche avant de partir suivie des trois chiens. Les chats devaient être planquer quelque part. Sa cuisine était très high-tech et j'eus du mal à me repérer pour essayer de faire à manger. D'ailleurs les ustensiles étaient tout neufs. « Dis-moi t'as déjà fait la cuisine ou tu ne manges des plats tout préparés ? » Je levai les yeux au ciel avant d'ouvrir le réfrigérateur. Alors, des œufs, des œufs et des œufs. Bon je pourrais faire une omelette. Je sortis un plat puis cassai les œufs pour battre la préparation avant de faire cuire. Un des chiens me sauta dessus, l'air affamé. « Écoutes teckel numéro un, je sais pas où est ta nourriture. Va voir ton père! » J'attendis les bras croisés que mon plat de haute gastronomie cuise et aussi que Calvin vienne me rejoindre.
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Mar 8 Mar - 0:05

    Je n'aurais jamais cru que mon passé aurait pu la faire pleurer. Quand on prends du recul on doit ce l'avouer ce n'est pas jolie jolie tout ça, mais quand on est intoxiqué on ressens moins la douleur. J'ai eu conscience de la douleur quand le sevrage à commencer, mais encore là j'étais souvent sous médication donc presque légume. Evelyn ce jette dans mes bras en pleurant à chaudes larmes. Ses mains caresses mes cheveux comme pour tenter de m'apaiser et de s'apaiser elle-même. Elle ce met à parler plutôt vite en allemand et je dois y mettre toute ma concentration pour comprendre tout ses mots qui sont encore très étrange pour moi.

    « so geliebt. Für dich da sein. Ich sich vorzustellen, was du erlebt hast. Ich werde für dich immer da sein, ich verspreche ihn dir. Immer. 'j'aurai tellement aimé t'aider. Être là pour toi. Je n'ose imaginer ce que tu as vécu. Je serai toujours là pour toi, je te le promets. Toujours.' »

    Je lui fais un petit sourire, on ne peut pas changer le passé et même si elle aurait été là. Qu'est-ce qu'elle aurait pu faire? Je n'étais pas quelqu'un de bien un vrai animal sauvage. J'aurais probablement abusé de sa confiance, coucher avec elle et elle n'aurait plus jamais entendu parlé de moi. Vraiment je crois que c'est mieux ainsi. Par contre sa promesse de rester pour toujours avec moi me réconforte, rien de mieux pour aller de l'avant. Je prends place sur le petit tabouret art déco de ma salle de bain que Evelyn a abandonné pour aller farfouiller dans son sac. Je crois que c'est l'heure pour elle de prendre ses médicaments, avec tout ce remue-ménage j'ai tendance à perdre la notion du temps. Ma chérie revient vers moi tout timide, s'agenouille devant moi pour y déposer sa tête sur mes genoux. Silencieusement, je glisse mes doigts dans sa chevelure blonde. C'est la couleur du moment, elle aime changer de couleur assez souvent, je l'ai toujours préféré en rousse, mais jamais je vais oser lui dire, car elle va prendre ça comme un commentaire à connotation sexuelle.

    « M'aimer à Paris, je te détestai voyons. Je ne cessai de te coller des baffes. Tu te souviens de la fois où tu es entrée dans ma chambre croyant que c'était celle d'Erika et que j'étais en sous-vêtement. Je t'ai balancé tout ce que j'avais sous la main. Ou alors dans le Thalys pour aller à Bruxelles où tu t'es endormie sur moi et je t'ai dégagé par terre avec un coup de pied dans le derrière en vociférant des insultes en allemand que je ne répèterai pas. Franchement, pour moi, tu n'étais qu'un con. Un sale con qui avait couché avec ma sœur et du coup, je t'ai détesté au possible. »


    Je me met à rire au souvenir de la chambre, vraiment sur ce coup-là je l'avais fait exprès. Je savais pertinemment que ce n'était pas la chambre d'Erika, je voulais juste la voir. Non pas que je suis pervers de la pire espèce à vrai dire je ne m'attendais pas à ce qu'elle soit quasiment à poil. J'avais eu droit à un jolie spectacle et un le défilé de tout ses sous-vêtements dans le visage.

    - Qui t'a dit que l'amour était logique? Je suis tombé amoureux de toi, même si tu me disais que j'étais un sale con. Heureusement, que j'ai été persévérant!


    Ma copine m'abandonne pour aller voir les 3 chiens qui nous regardent curieusement sur le pallier de la porte. Ça m'étonne que Dora et Saphir ne soient pas venue me lécher les jambes pour récupérer l'eau. Elles adorent faire ça quand je sors de la douche même si perso je trouve ça vraiment crade surtout quand je sais qu'elles ne mangent pas que des croquettes pour chien. Evelyn se penche pour caresser l'un de mes chiens avant d'ouvrir la bouche à nouveau.

    « Boire te donner du courage. Tu parles Charles! Je t'ai rendue ton baiser parce que j'attendais que ça. Mais te porter pour rentrer à la chambre avec Erika et te mettre au lit, ça a été pénible. Surtout si on compte que tu m'as sauté dessus comme une bête sauvage. Un peu comme en Italie d'ailleurs. Le lendemain, j'ai cru que tu allais me quitter c'est pour ça que j'ai fui avec Erika dans toute la ville et que tu nous as retrouvé complètement beurrées à danser sur le bar d'un pub. »

    - Ouais, bon j'ai peut-être manquer de cervelle de ce côté là, mais j'ai eu une bonne frousse quand j'ai du faire le tour de la ville pour vous retrouver. Oh moins ça t'a donner une bien meilleur opinion de moi.

    « Ah Londres, Milan, Madrid, Lisbonne, Vienne et Berlin... On en a vu des choses et j'en ai acheté des chaussures. »

    En effet, nous en avions vue et vécue des choses et ses foutus chaussures, qu'il prenait une malle rien que ça. Je devais la transporter d'auberges à auberges une vrai mule je vous le dis. Evelyn revient sur ses pas et pose ses lèvres sur les miennes, elle m'informe qu'elle veut manger. Je hoche la tête en signe positif, bon après tout elle sait ou se trouve la cuisine maintenant! Je me retrouve seul dans la salle de bain, car les chiens on décampés avec elle. je me brosse les cheveux le mieux que je peux avant de gagner ma chambre pour enfiler un truc de confortable. Il n'a pas grand chose, car tout est bon pour finir dans la machine. Je trouve quand même un vieux jogging pour mes mauvais jour ainsi qu'un vieux t-shirt troué, mais propre. C'est quand j'approche du salon que je l'entends me demander très sérieusement:

    « Dis-moi t'as déjà fait la cuisine ou tu ne manges des plats tout préparés ? »

    Je fais une légère grimace à sa question, c'est vrai que je l'avoue je mange rarement chez moi et c'est souvent du surgelé ou du restaurant. Si je lui avoue ça elle va me faire la peau! Surtout que je fais souvent à faire avec un excellent traiteur qui opère un peu plus bas. Le traiteur va perdre son meilleur client, malheureusement.

    - Pourquoi dis-tu ça? J'ai juste un excellent lave-vaisselle!

    C'est une demi vérité, mon lave-vaisselle est ultra performant et il ne fait presque pas de bruit. Tandis que ma chérie ce familiarise avec son nouvel environnement, j'ouvre la télé aux nouvelles locales. Rien de bien réjouissant, encore des disparitions. La ville devient de moins en moins sûr. Une chance que je me suis cassé le bras! Je suis interdit de boulot pendant un petit moment. Je ne sortirais donc pas le soir.

    « Écoutes teckel numéro un, je sais pas où est ta nourriture. Va voir ton père! »

    Ah! Oui! forcément je ne vais pas laisser Evelyn me faire à manger, ça fait très disons vieux couple des années 60. Je me lève donc en me dirigeant vers le garde manger et j'en sors les croquettes pour chien. Les meilleurs sur le marché.

    - Dora, Saphir! Du calme, je vais vous nourrir....

    Je croise les yeux surprise de ma douce quand j'ai dit le nom de mon teckel toute noire. Dora oui, vous avez deviner c'est pour Dora l'exploratrice l'émission pour enfant.

    - ....je suis tombé sur l'émission un matin et le chien passait par-là...donc voilà....

    Je me racle la gorge avant de donner les croquettes à mes chiens qui se jettent littéralement sur leurs gamelles. Je me tourne vers Evelyn qui se tient bien droite devant la cuisinière. Je lève doucement ses cheveux pour apposer un baiser dans son cou.

    - Alors que nous prépares-tu? Une omelette?

    Bravo Einstein! Je décide de mettre la table avant de déblatérer d'autres conneries. Le temps que je fasse le tout les omelettes sont servis dans des assiettes. Je suis sur le point de mettre du ketchup sur mes œufs, mais Evelyn me fait des gros yeux. Je dépose la bouteille en lui faisant un sourire contrits. Je suis Américain on met du Ketchup partout!

    - Que veux tu faire après le repas?
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Anonymous
Invité
Invité
Jeu 10 Mar - 0:21

I love for ever
You're my life now

C A L V I N & E V E L Y N
Calvin & Evelyn - Un vent nouveau [terminé] 20927784172284_couple_amour_amoureux_italien


J'éclatai de rires en entendant le prénom de son chien. Dora comme Dora l'exploratrice, un des dessins animés les plus nuls au monde mais qui faisait rire à cause de ses inepties. Je me retournai vers lui pour le regarder. Voir sa beauté et quand je le regardai pendant son quotidien, je me rendis compte d'une chose: je ne voulais pas que ces moments s'arrêtent. Plusieurs fois, quand nous étions en Europe, j'ai essayé de nous imaginer ensembles et je n'y arrivai pas mais maintenant, je pouvais le faire. Je nous voyais dans une grande maison, lui me prenant dans ses bras, moi le laissant faire en train de regarder nos enfants joués. Je voyais nos chiens venir nous quémander à manger, nous sauter dessus tous les matins en disant que c'est l'heure de les nourrir mais je voyais également les engueulades, le fait que notre couple pourrait casser dès la première minute.

Je le regardai les mains croisés en attendant que cela soit cuit, les mains croisés sur la poitrine en me disant que j'avais de la chance. C'est vrai. J'aurai pu sortir avec un gros moche mais à la place, j'avais ce bellâtre, cet apollon. Dieu du sexe ? « C'est vrai que nous avons été vite en besognes pour notre première fois et je n'ai même pas eu le temps de te dire que j'étais encore vierge que tu m'arrachais déjà ma petite culotte. » Je ris à ma remarque avant d'arranger une de mes mèches rebelles pour le regarder avec mes yeux de merlan frit. Je le sentis son corps puissant se coller au mien et ses mains délicatement me relever les cheveux. Le contact de sa peau sur la mienne me fit frissonner et je le laissai faire rejetant la tête en arrière et chopant ses mains pour les serrer doucement. « Non, ce n'est pas une simple omelette, dis-je en reprenant mon sérieux, c'est une préparation à base d'œufs, cuite dans une poêle qui rassemblera surement à une omelette mais n'en sera pas une. » J'éclatai de rire avant de me retourner et de lui coller un coup de spatule léger sur le nez en bonne joueuse pour l'embrasser et retourner à mes petites affaires.

Je le sens s'éloigner de moi, à contre cœur et je me tourne, la préparation finit pour le voir mettre la table. Notre quotidien ressemblerait-il à ça maintenant ? Allions-nous être un couple pépère qui ne sort jamais ? Je ne quittai pas la scène des yeux avant d'y prendre part. Je m'approchai de lui et glissai les omelettes dans les assiettes telle une vraie pro puis allai m'assoir à ma place avant de voir mon chat venir juste à côté de moi et me faire un ronron contre le visage. « Pixie... T'es incorrigible. » Je souris de nouveau à Calvin avant de le voir essayer de mettre du ketchup sur son repas. Je haussai le sourcil. Il croisa mon regard et posa la bouteille. Je ris à nouveau puis pris la bouteille et en mis une la mienne. « Le ketchup avec les omelettes... Délicieux. » Je lui tendis la bouteille avant d'accueillir sa question avec enthousiasme.

« Alors, rapatrier mes affaires ici, reprendre une douche mais séparément cette fois ci, faire l'amour, regarder un film, refaire l'amour et aller coucher surement. Le programme te convient-il ? » Je haussai le sourcil avant de voir que nous avions fini le repas. Je me levai d'un bond, pris les assiettes et mis tout dans le lave vaisselle. Je n'en avais pas chez moi et j'ignorai le fonctionnement mais il n'était pas plein donc je me contentai de faire la part du marché avant de repartir à la bibliothèque – mais en voiture cette fois ci et c'est moi qui conduisais – avec Calvin chercher mes affaires entreposés dans un bureau. Deux voyages plus tard, mes affaires étaient toutes dans son appartement soigneusement rangées. Je pus donc reprendre une douche, on le refit une fois – en omettant de mettre le préservatif – avant d'aller nous poser devant la télé et de nous endormir comme des masses dans les bras l'un de l'autre. La veille, je ne songeai qu'à le quitter et me voilà à dormir dans ses bras. Décidément la vie aime nous jouer des tours et j'attendais le prochain avec anxiété.
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Anonymous
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Jeu 10 Mar - 16:09

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