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 Tu as envie de rire et que quelqu'un te voie.
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Anonymous
Invité
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Dim 10 Juin - 13:55





L'astre diurne laisse sa place à l'astre nocturne, ce trône qu'ils se disputent sans cesse finira par exploser, un jour. Rien à foutre, ce genre de préoccupations restent inintelligibles, j'me perds. J'avance, les mains enfoncées dans les poches d'mon jean, je ne sais pas ce qui m'attend mais, d'après Gary aka Gaga, ce soir, c'est le grand soir, il a dit qu'il y aura la totale, moi : j'veux la totale. Tant pis si , je passe pour le gros morfale, ce soir, je m'en tamponne, je concluerai avec la première salope venue pour peu qu'elle soit bien foutue, qu'elle ferme sa gueule et qu'elle n'ait aucune IST. Tout va bien se passer. Un sourire étire mes lèvres depuis quand n'ais-je pas fait la fête ? Des lutres, sérieux, j'en oublie même si j'ai d'jà bu une guiness dans toute ma chienne de vie. Gros mots classés censure, je débarque, emoustillé. Au taquet, prêt à tout rafler même l'Award du pire connard, on y est. In Da place. Avec ou sans accord, il faut dire, il fait bon. L'air frais un tantinêt humide vient se perdre contre ma peau, j'ai pas compris pourquoi on me rameute, j'ai pas compris en quoi je vais être utile. Mis à part répendre mon flow impertinent, jouer les salops éloquents et repartir aux bras d'une donzelle assez bien pour être baisée mais pas assez pour être régularisée. Un rire me prend, pour vrai ? Je suis le plus nerveux de l'univers. Les plans arrangés ont une vive tendance à me rendre maladroit et surtout : con. Je veux dire, je sais encore choper par moi même !

L'idiot me salue de loin, il rapplique, pauv' couillon, me chahute un sourire Joker d'un aut' genre, lui, il prépare un sale coup, je le connais. Renard rusé, il farfouille toujours la merdasse pour me l'envoyer en pleine face. Attendez, le lieu de rendez-vous, c'est un Café ? Il plaisante ? Comment est-ce que je suis censé prendre le fait que je me sois apprêté pour aller boire UN CAFE ? Honte sur moi, j'ai juste l'air d'un plouc. « Ecoute, vieux, la nana est une chaudasse.Tu n'auras rien à faire, elle se chargera de tout » vraiment charmant, Gary. Un rictus prend en joug mon faciès, lui, il prépare vraiment un sale coup. « Elle nous attends à l'intérieur avec des potes » un clin d'oeil, quel pervers ce lourdeau. Quelqu'un peut me dire pourquoi je traine avec ? Je le suis, tout d'suite moins chaud. Bon, le moins qu'on puisse dire c'est que l'ambiance y est bonne. Je le vois héler une bande de gonzesses, parmi elles, une tête blonde qui me dit vaguement quelque chose. Myope, je ne distingue pas les traits de son visage mais, maintenant que je suis à bonne distance. J'ai juste envie de filer une torgnole à ce cretin de Gaga. « Salutation » je crache, les yeux rivés sur elle. Elle ? Oona.
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Lera-Ann Litwinski-Vilte
Lera-Ann Litwinski-Vilte
i'm a motherfucking admin
AVATAR : Rosie.
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✱ QUARTIER : Richmond.
i'm a motherfucking admin
Lun 11 Juin - 1:18

Je me demandais encore comment et pourquoi j’étais dans ce café. Etait-je si désespérée que cela ? Peut-être bien. Non, ce n’était pas ça. Je n’avais aucun mal à me retrouver en meilleure compagnie. Qu’était-ce alors ? Je n’en savais fichtre rien. Sans doute n’avais-je rien d’autre à faire. C’était vrai. Les journées se succédaient et se ressemblaient. Je ne faisais rien. Attendant. Quoi ? Je ne savais pas. Le déluge. Le messie. La fin du monde, peut-être. Je n’avais pas le cœur à ça. Pourtant Katsya m’avait proposée d’aller faire la fête, ou peut-être était-ce l’inverse, je ne savais plus. Ce n’était pas important. J’y avais rencontrée Gary, dont je ne me souvenais même pas du prénom avant aujourd’hui, il fallait dire que j’étais déjà pas mal entamée avec tous les verres de vodka que je m’étais enfilée et la weed qui circulait en abondance. Gary n’était pas le genre avec qui je finissais la soirée habituellement, trop lourd, trop collant, trop bavard…trop de trop pour une seule personne en somme. Mais comme je l’ai précédemment dit, j’étais bien trop ailleurs pour me soucier de ces détails et d’ailleurs je l’avais embrassé uniquement dans le but de la lui faire fermer. Ce qui avait fonctionné. J’aurais dû m’arrêter là. Ouais, j’aurais dû cela m’aurait évité de m’embarquer dans une des parties de jambes en l’air les plus médiocres que j’avais à mon actif. Il embrassait mal, ses caresses étaient aussi maladroites qu’un nouveau venu sur le marché et il était aussi endurant qu’une baleine qu’on forcerait à courir un marathon dans du sable. Bref, le cocktail détonnant. Le plus risible dans toute cette histoire était dans doute ce sourire satisfait qu’il arbora alors que nous terminions.

Tout était donc réuni pour que je ne le revoie plus jamais. Pourtant me voici dans ce café avec lui et d’autres filles qui ne devaient pas, selon mes observations, avoir au moins deux neurones de connectées. D’ailleurs elles me lorgnaient de haut en bas avec mépris, sans doute ma tenue, un peu trop habillée par rapport aux siennes, qui m’attiraient leur dédain. C’était vrai qu’un jean, des converses, un débardeur ainsi qu’un blouson cuir étaient rapidement éclipsées par leur jupes raz-les-fesses, leur micro-t-shirt et leurs escarpins de 12cm sur lesquelles elles se dressaient fièrement, se cambrant légèrement. Ah, dieu que je m’en fichais. Elles me divertissaient et c’était pour cette raison que je ne les avais pas encore remises à leur place. Profitons encore un peu, ma vie était bien trop ennuyeuse ces derniers temps. Enfin pas exactement. Cela faisait un sacré bout de temps que je ne m’étais pas amusée de la connerie humaine. Gary s’éclipsa, nous informant qu’il allait accueillir son pote qui devait nous rejoindre. Je n’y prêtais pas attention, si son ami était aussi intéressant que lui, nous n'étions pas sortis de l'auberge. Je continuai d’avaler mon café tranquillement, ne prêtant pas attention à ce qui se passait autour de moi. J’étais venue à simple spectatrice, avide de se divertir, espérons que le jeu en valait la chandelle. « Salutation. » Je ne réagis pas immédiatement tellement la le vernis noir que j'avais appliqué sur mes ongles me fascinait. Je levais enfin la tête pour rencontrer deux prunelles inquisitrices qui ne semblaient pas vouloir me lâcher. J’avais toujours eu horreur d’être détaillée de la sorte. Je répondis donc par un regard froid pour qu'il regarde ailleurs, ce qu'il fit. Je l’observais plus en détail, son visage ne m’était pas inconnu mais je ne parvenais pas à savoir où j’aurais pu le rencontrer. J’avais beau chercher, je ne voyais pas. Lorsque Gary fit enfin les présentations, je compris. Pacey. Mon Pacey. Nashville. Douze ans ou peut-être treize. Mon premier et mon seul ami. Un amour platonique. Un attachement aussi profond que malsain. La mort de ma mère. Ma rébellion. Changement. Eloignement. Chemins différents. Dieu, que c’était loin tout ça. Le moins que l’on puisse dire c’était qu’il était devenu un charmant jeune homme. « Salut Pace…Ca fait un bail, waouh tu as changé. » Je ne savais quoi lui dire, après tout j’étais celle qui l’avait éloignée de moi. « Comment tu vas ? » Cette journée prenait une tournure inattendue.
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Anonymous
Invité
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Mer 13 Juin - 15:22


Ma main se pose contre la poche avant de mon jean, là où mon paquet d'clope repose fierement. Avant de débarquer, je me suis juré de ne pas en fumer une de la soirée mais, il faut croire que les promesses ce n'est pas ce en quoi je suis le plus doué. Franchise ? Je suis un démuni, sentimentalement parlant, j'en conviens. Je perds à tous les coups. Un jour, je me souviens, trop furtivement pour moi, je l'ai perdu, elle, ma Oona. Je me suis paumé sur le chemin menant à son coeur. Un endroit que je percevais chaleureux mais où un froid glacial régnait sans foi, ni loi. Un moment donné, je me suis cru doté d'un pouvoir quelconque, celui de lui redonner ce sourire qui fuyait ses lèvres. Ses lèvres, je n'ai jamais pu les toucher. Son regard fixe sur mon visage, je la sens pensive. Il semblerait que je sois le seul à avoir une mémoire infaillible, physionomiste, je n'oublie jamais un visage. Le sien, que les Saints m'en soient témoins, je n'ai jamais pu en faire abstraction. Poupon, séraphique, un brin diabolique sur lequel se peignaient des traits mutins. Quelques secondes -salopes secondes- s'écoulent pendant lesquelles je commence sérieusement à m'dire que je suis insipide. Un blond fade parmi tant d'autres, que j'ai été un gamin inintelligible, lambda. Nul, sans intérêt. Oona, princesse, te souviens-tu de moi ? Le doute m'imprégne, Pacey Skinner est en proie au doute. Pacey Skinner est sur le point de perdre la boule, sur le point de vendre sa superbe. Clignement de paupière, ça y est, je disparais ou bien ai-je d'jà disparu ? Ses mots me prouvent le contraire. Je me tape des nanas qui sont autour, parce que, plus rien n'attire mon attention si ce n'est elle, ma Oona. Nous étions censés être amis, deux doigts d'une seule et même main. Deux êtres stupides toujours là l'un pour l'autre. Connerie, je l'ai appris à mes dépens. Effectivement, qui s'attache à une pute, finit baisé. Oona, quand as-tu cessé d'être virginale ? Quand as-tu décidé que je n'étais plus un personnage principal dans le livre de ta vie ? « Je dirai, dans les dix ans » non, je n'ai pas compté. Non, je n'ai jamais tenté de te joindre, ni même de te retrouver. Non, je ne me suis jamais remémoré tes anniversaires. J'sais pas quel est l'con qui un jour de pur folie a dit, que les plus belles amitiés sont celles que l'on découvre petits. Nous n'étions pas si petits, je doute qu'il ait un jour s'agit d'amitié mais, j'y ai cru, longtemps puis, j'ai jeté l'éponge trop offusqué d'être le seul à y accorder de l'importance. Nous n'avions pas de prix, Oona. Comment je vais ? Bonne question. « Jusqu'à peu, j'allais bien. » Reproche explicite, arrière goût d'amertume, rancunier comme je suis, j'aimerai lui cracher à la figure. Oui, je ne suis pas celui qui a fui, bien au contraire, je suis l'abruti qui est resté. Figé dans le passé, à attendre un retour qui jamais n'eut lieu. Niqué, Pacey. Liquidé, Pace. Floué, microbe d'un autre genre. Fou. « Qu'est-ce que tu fais ici ? » comme si la réponse ne saute pas aux yeux, je veux l'entendre de sa bouche. C'est donc elle, la chienne pour laquelle Gaga a fait une sacrée pub ? Rendu là, donc. Pitoyable.
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Lera-Ann Litwinski-Vilte
Lera-Ann Litwinski-Vilte
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Jeu 14 Juin - 17:33

J’avais du mal à croire que j'avais Pace devant moi. En chair et en os. Qui aurait cru que je le croiserais à nouveau ? En tout cas pas moi. San Francisco semblait, malgré ce que l’on pouvait croire, une petite ville dans laquelle toutes les personnes ayant joués un rôle important dans ma vie semblaient s’être donné rendez-vous. Il ne me restait plus qu’à croiser mon beau-père et les fantômes de mon passé seront au complet. A moins que les morts puissent également revenir à la vie et nous serions plus nombreux que prévu. Ne dit-on pas que plus on est de fous, plus on rit ? Je ne pouvais m’empêcher d’observer ce beau jeune homme qui se tenait devant moi. Dix ans. Dix longues années venaient de s’écouler. Un sacré bout de temps. Ce qui me rassurait néanmoins c’était que malgré tous les changements que le temps avait opéré, j’arrivais toujours à reconnaître mon Pacey. Celui qui me réconfortait alors que la reine des abeilles s’en était encore prise à moi, celui qui me s’évertuait à vouloir me faire rire alors que je n’aspirais qu’à pleurer. Mon Pace. Ses cheveux blonds. Son sourire à la fois charmeur et rassurant. Sa manière de me prendre dans ses bras et de me faire croire que jamais rien ne m’arriverait. Il m’avait cruellement manquée. Je m’en rendais compte à quel point désormais. Tous ces sentiments que j’avais cru éteints, renaissaient avec la violence d’une gifle en plein visage. Je n’avais qu’une envie aller me réfugier contre lui mais me retins entendant sa phrase assassine. Son ton était froid et cassant. A quoi m’étais-je attendu après tout ? Cela était tout à fait normal qu’il m’en veuille. J’avais merdé. Je le savais. J’avais laissé tomber mon seul ami. Mon meilleur ami. L’une des personnes les plus importantes pour moi à cette époque. Je venais de perdre ma mère. Echec. Ne pouvant ou peut-être ne désirant remonter la pente, je l’avais perdu lui aussi. Et mat. Certainement ma plus grosse erreur. La première d’une longue série qui m’a menée à ce que je suis désormais. A broken doll. « Je crois que nous avons pas mal de choses à nous dire… » Ma voix était basse et manquait d’assurance. Je m’étais éloignée de lui car je ne voulais l’entrainer dans ma chute, je me savais incapable de me relever et je n’aurais pas supporté qu’il sombre avec moi. Ni de lui faire du mal d’ailleurs. Ce qui fut le cas. Je m’y étais prise de la mauvaise manière et je m’en mordais désormais les doigts. Le ressentiment mêlé à de la douleur que je pouvais lire dans son regard me brisait le cœur. Je n’avais jamais voulu ça. « Qu'est-ce que tu fais ici ? » Je ne sus identifier son ton, on eut dit un mélange de mépris et de déception. Je jetai un regard rapide à Gary qui observait la scène avec intérêt, un petit sourire sur les lèvres et je compris. Je reportai mon attention sur mon ami. « Tu connais déjà la réponse non ? » répondis-je en souriant froidement, ne le lâchant pas des yeux. Je ne comprenais pas qu’il puisse trainer avec un mec comme ce Gary. Avait-il tant changé que cela ? « C’est maintenant avec ce genre de gars que tu traines ? » demandais-je en faisant un signe dédaigneux vers notre ‘ami’ commun. Je savais que je n’avais pas de mot à dire sur ses fréquentations, n’étant guère mieux lotie, mais cela m’énervait qu’il soit tombé aussi bas. Il méritait tellement mieux que ce décérébré !
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Anonymous
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Mar 19 Juin - 12:00

Mes poings se serrent, effectivement, je connais la réponse. Effectivement, ça me dérange. Effectivement, je ne verrai aucun inconvénient si la foudre s'abattait sur la gueule de Gary avant que ce ne soit mon poing qui aille saluer son nez à ma manière. Gary, tu n'es plus mon pote. Il y a des limites à ma gentillesse, des limites à ne pas franchir. Et toi, mon pauvre Gary, t'as juste violé toutes les règles en vigueur dans le code Skinner. La première étant : " Ne pas toucher à une de mes ex ", la deuxième étant : " Ne pas toucher à une de mes amies proches", la troisième étant : " Ne pas toucher à une de mes soeurs ". Connard, t'as juste enfreint toutes celles qui me tenaient à coeur, grillé ton statut auprès de moi, pulvérisé tes chances d'avoir ne serait-ce qu'un pote. By-by Gaga. Ses yeux plantés sur moi, je ne sais plus où me mettre après tout, je la juge, là, tout de suite, debout devant elle, je la juge. Je fais exactement ce que feraient ces langues de putes qui ne la connaissent pas, celles qui n'ont aucune idée de ce qu'elle a enduré pour en arriver là, ce qu'elle est, qui elle est, la vraie Oona. Oona Lera-Ann Vilte la pièce d'un puzzle force 5, le plus compliqué en vente sur le marché, le plus compliqué jamais crée. Tu es maudite, Oona. Et je le suis, je te juge sans vergogne, oui. Dans ma tête les insultes fusent. Pute que tu es, trainée sans vie. Tu es ce que tu es parce que je n'ai pas été là pour toi. Voilà, c'est dit. Voilà, c'est pensé. « Hélàs » je crache, l'amertume venant réhausser l'aromaticité de mon interjection. C'est putride, ça arrache les papilles. Je déteste cette impression. Arrête, Oona. Je laisse un rire s'échapper, elle est culotté la demoiselle. Je n'écarte pas les cuisses, moi. Je ne laisse pas ces individus répugnants m'en mettre une. « Question retour à l'envoyeur ». Cela te va si bien. En revanche, je dois bien avouer une chose, Gary n'est pas vraiment le genre de fréquentation valorisante. Prétendre être son ami relève du véritable tour de force, cela demande une concentration maximale pour une capacité à mentir optimale. Exceptionnellement, je lui pardonne cet affront. Oona, pourquoi ? Mes iris le lui demandent, une interrogation silencieuce, dans un dialecte sensitif qu'elle seule peut comprendre. Du moins, qu'elle seule pouvait comprendre à l'époque. « Je pense aussi qu'on a beaucoup de chose à se dire. Par exemple : ça t'a apporté quoi de me virer de ta vie ?». BANG. Premier coup, il vient de moi. Depuis le temps que cela me demangait. Le savoir est la pire des armes, j'en sais tellement sur toi, Oona. Tellement que ça m'afflige. Tellement que le poids affaisse mes épaules. Bordel, Oona, dis-moi pourquoi. Je laisse une main s'emparrer du dossier de cette banquette sur laquelle tu reposes, je te regarde, je te comtemple, je comtemple ta déchéance, la mienne parce que, je pensais que nous formions un tout. Toi, moi, nous. Où est-ce que je me suis fourvoyé ?
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