Ça y est, la nuit tombait, j'allais enfin pouvoir la retrouver. J'avais hâte. Sincèrement. Même si j'avais vu quelques rapprochements avec un pauvre type une fois et que je pourrais les tuer tous les deux pour ça. Bon sang ce que je pouvais lui en vouloir! C'est le genre de trucs qui me rend dingue, je préférais m'arracher les deux yeux que de la voir flirter avec un autre. Elle est à moi, c'est pas vraiment compliqué à comprendre. M'enfin. Tenue décontractée, sombre. On dirait presque du camouflage. Possible hein, c'est pas comme si je sautais au plafond à l'idée que quelqu'un nous voit. Heureusement, on a nos combines, nos lieux secrets. Comme à la plage, derrière les rochers, dans un coin reculé de celle-ci. J'étais en avance d'une bonne dizaine de minutes, j'avais le temps de continuer à fulminer. Et puis elle arrive, toujours aussi parfaite. Une petite brune aux yeux bleus, adorable. Eleana, mon plus beau secret. Je reste assis dans le sable, je souris même pas. Je la toise du regard, attends qu'elle me rejoigne. « Salut. » finis-je par dire sèchement. Jalousie quand tu nous tiens! Je fais des efforts pour pas trop la regarder, je risquerais de pas être fâché longtemps autrement.
Faire semblant c'était ce à quoi j'avais passer ma journée trainant avec mes amies et faisant mine de m'intéressait à un garçon sans pour autant que ce soit le cas, car seul Chace compte réellement à mes yeux et devoir le cacher aux yeux des autres m'était insupportable mais je préféré cela à aucunes relation entre lui et moi depuis que nous étions ensemble nous nous retrouvions souvent le soir sur la plage loin des regards indiscret car c'est connu ici tout ce sait mais j'étais tellement impatiente de me retrouvais enfin avec lui qu'en arrivant sur la plage je me suis mise à courir pour rejoindre au plus rapide l'endroit de notre rendez-vous mais en voyant son regard et en l'entendant me parlait ainsi je me mise simplement à marcher essayant d'attirer son regard pour comprendre ce qu'il se passait. "Hey qu'est-ce qui ne va pas Chace?" Même si je comprenais assez aisément ce qui pouvais le contrarié ainsi mais on devait sauvé les apparences pour notre bien à tous deux, tout du moins pour le moment. Si seulement nos parents ne se détestaient pas autant on ne serait pas obliger de se cacher, faire semblant de se haïr alors que ce n'est pas du tout le cas, si seulement nous étions tous deux dans deux familles qui ne se détestent pas l'un et les autres, avec des "Si" on referait tout un monde.
Faut dire que je lui ai jamais dit. J'ai jamais osé en fait. Pourtant, j'ai des sentiments évidents pour elle. Je le montre à ma façon mais je le dis pas. Je me sens con d'éprouver quelque chose en voyant sa mignonne petite tête, d'avoir envie de sourire à m'en décrocher la mâchoire quand elle se met à parler. Et pourtant... J'étais fâché contre elle, contrarié d'être si jaloux quand il s'agit des autres garçons. Alors je détourne le regard quand elle arrive, elle tarde pas à me demander ce qui va pas. Je grogne, soupire. Je finis par poser le regard sur elle, un regard sévère. « T'es obligé de faire les yeux doux au premier tocard qui vient?! » Mes poings se serrent instinctivement. Je suis carrément possessif en vérité. Je détourne à nouveau le regard, le perd vers l'horizon. Mieux vaut que je me calme, je risquerais de partir très vite dans une colère monstre. Je suis comme ça, impulsif. « Fais au moins en sorte que je le vois pas. » Je commence à me triturer nerveusement les doigts.
Cette situation me pesais mais que faire lui comme moi n’étions pas prêt à subir le courroux de nos pères tout du moins pour le moment, cacher ma relation aux yeux de ma famille et de mes amis n’était pas facile étant très proche de ma mère et de ma sœur aussi. Mais j’aimais Chace plus que tout et pour être avec lui j’étais prête à faire n’importe quoi, j’étais toute enjoué à l’idée de me retrouvé enfin avec lui et je ne m’attendais pas à le voir dans un tel état ce soir et sa réaction avait le don de me mettre légèrement en pétard, c’est vrai ce n’est pas comme si il ne le faisait pas et je ne réagissait pas ainsi même si c’était tous aussi énervant de le voir avec d’autres filles, je détestais cela.
"Au dernière nouvelle tu fais la même chose et si tu crois que sa me plait de voir l’homme que j’aime aguicher d’autres nanas, tu te trompe ! "
Et après cette déclaration je m’étais tourné face à l’océan, essuyant discrètement une larme qui venait de coulé par mes gardes.
Elle s'énerve. Ça m'étonne même pas. Elle me reproche de faire la même chose et je dis rien. Je sais pertinemment que c'est vrai. Je me pavane au bras d'un tas d'autres filles juste dans le but de ne pas éveiller les soupçons. J'essaye de m'y intéresser, je les ramène dans mon lit dans l'espoir d'oublier Eleana. Tout serait tellement plus facile si elle n'était plus qu'un mauvais souvenir... Je soupire. Ça n'est jamais arrivé pour le moment. Pas une seule fille n'a réussi à égaler Eleana. Des fois, j'ai vraiment envie de laisser tomber mais je tiens bon. Un jour, ça s'arrangera. Ou pas. Ça ressemble à un caprice d'enfant pourri gâté. Eleana doit accepter ce que je fais mais je peux pas accepter ce qu'elle fait... Ouais, c'est bien ça : une forme d'égoïsme et de la jalousie surtout. Mais c'est comme ça. Je veux plus voir ça. « Le jour où je me jetterais à la gorge du mec que t'es en train de draguer... Faudra pas t'étonner que ça se sache pour nous deux hein. » J'en ignore même sa déclaration d'amour. C'est marrant, Eleana a toujours été plus courageuse que moi. Je sais que si elle le pouvait, elle assumerait à 100% notre relation. Je suis même pas sûr d'en être capable moi.
Tout était si compliqué, je détestait l'idée de devoir me cacher, de ne pas pouvoir m'exposer devant le regard des autres aux bras de Chace et parfois j'avais envie de crier au monde entier que j'étais avec lui et que je me fichais de ce que nos pères pouvaient en penser, après tous il n'as jamais été inscrit nul part que deux personnes ne peuvent pas s'aimer car leurs pères respectif se déteste, mais voilà on ne voulait pas les décevoir, Chace étant très proche de son père encore plus alors l'entendre me dire c'est chose là me mettais hors de moi. "Eh bien vas-y fait le, je n'est plus envie de me cacher, personnellement" Et c'était vrai, je ne m'étais pas retourner pour le lui dire en face tellement cette situation me déboussole, pourquoi n'ai-je pas eu un père peintre ou autre, tous ce qui aurait put m'éviter une dispute à nouveau.
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