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 Don't close your eyes - Roman
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Anonymous
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Jeu 30 Jan - 21:04


Don't close your eyes.

Roman & Eliana

Je fais lentement glisser la fermeture éclair de ma robe moulante noire que je viens d'enfiler lentement. Aucune bretelle, un simple bout de tissus à quatre cent dollars autour de mon coeur suffit à le mettre en valeur. Oui, Gucci fait de belles robes, vestige de mon ancienne vie d'arnaqueuse. Je passais une main dans mes cheveux, cette vie était belle et bien terminée , j'avais eut besoin d'argent et j'en avais eut. Oh certes, je ne pouvais nier que me réveiller dans des lits plus que confortables dans des chambres d'hôtel luxueuses plus grandes qu'un appartement, cela me manquait. Se réveiller avec des boîtes à bijou immenses refermant de magnifiques colliers de perle juste pour que j'excuse mon fiancé de ne pas être là à mon réveil, toutes ces choses sublimes que pouvaient apporter la vie de petite amie de millionaires. Je pousse un long soupir et enfile ma veste en attrapant mon sac à main, cette vie est terminée, je suis libérée de tout, je n'ai plus besoin de ça désormais.

J'arrive dans cette fameuse boîte de nuit assez particulière, ici la moitié de la boîte est normale, avec de la musique ,de l'alcool, de la lumière, tout ce que possède une boîte. L'autre pièce par contre a son petit plus, il y a tout exactement pareil sauf la lumière. Plongés dans le noir, les gens pouvaient ainsi danser sans se voir mais en se touchant, ce que je trouvais particulièrement tentant. J'arrivais donc et déposais ma veste dans le vestiaire, y laissant également mon sac à main, certes je n'arnaquais plus mais je me servais toujours de ce que j'avais apprit au fil des années pour me faire offrir tous mes verres. Je m'en faisais déjà offrir un par le barman que je connaissais vaguement et m'installais au bar le temps de voir ma vodka. Je me retourne pour chercher des yeux l'entrée de la pièce sombre et y remarquer un sublime homme y pénétrer. Il ne me faut pas plus de deux secondes pour que mon regard n'imprime son visage dans ma tête et que je me lève d'un pas déterminé. Je sens au plus profond de moi mes instincts premiers se réveiller, mon envie irrésistible d'avoir ce que je veux. Et ce que je veux maintenant et pour sûrement plusieurs semaines, ce serait ce type. Lâchant mon verre je me dirige à pas rapides juste derrière lui pour être certaine de ne pas le perdre une fois dans le noir. restant juste derrière lui sur les premiers mètres, j'attendais que quelques secondes avant de le plaquer contre l'un des murs de la boîte désormais plongée dans le noir. La musique résonnait très fort et on entendait clairement les cris et les mouvements des autres personnes présentes et pourtant j'agissais comme si nous n'étions que deux. Lui et ma proie que je reconnaissais, mes mains glissants sur son torse je vérifiais alors que c'était bien l'homme bien bâtit que j'avais vu avant d'entrer. Je reconnaissais aussitôt sa musculature et affichais un sourire qui ne pouvait se voir, laissant mes mains glisser sur son corps sans aucune gêne. Je le voulais, je l'aurais.  

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Anonymous
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Lun 3 Fév - 21:57

Je me faufile entre les personnes n'essayant pas d'en reconnaître une seule. J'entends des bribes de voix, chaque discussion. Sans même tenter d'écouter certains mots me viennent à l'oreille. Et en toute franchise j'ai pitié des quelques personnages qui les prononcent. Je peux reconnaître des tons enfantins, déjà persuadé que dans un an ou deux elles seront de celles que je recruterais pour le réseau. Ça me fait drôlement rire l'espoir qu'elles ont sur le lendemain. La tête pleine de confiance à ce qu'on leur proposera dans un avenir proche. A croire que sincèrement trainer dans des boites tout les week end aller leur rapporter vraiment quelque chose. A part un bébé ou une MST il n'y avait pas trop d'illusion à se faire. Un sourire se dessine sur mes traits. Je devrais me trouver ignoble, et pourtant. Je suis plutôt fier de moi. Voila tout ce que j'aime et hais chez chacune de ses femmes : il n'y a qu'un pas entre la femme et la putain. On pourrait véritablement croire que je n'ai de respect pour quiconque, sauf pour ma petite personne. Mais ça faisait bien longtemps que mon éducation avait retiré le fin voile d'idiotie que je devrais posséder. Soit tu attends bêtement qu'on t'offre, soit tu prends. Que ce soit le cœur ou le cul il n'y a aucune différence.

Depuis un moment on me parle de cette boite qui contient cette soit disant partie où tout est plongé dans le noir. J'ai eu du mal à y croire, mais me suis laisser convaincre. Je n'avais rien à faire, ou en tout cas avait refusé mes dernières invitations. Autant ne pas l'avoir fait vainement. Tout vêtue de noir, avec juste le revers de ma chemise de teinte blanche, révélant le prix plus que symbolique du vêtement, je pénètre à l'intérieur. Inutile de balancer un regard dans l'endroit, ce qui avait été dit je le confirme. Bizarrement j'en ai presque mal aux yeux à vouloir me concentrer pour reconnaitre quoique ce soit. Je perds ce temps au lieu de faire attention à ce parfum fruité qui me suit et en réalité m'aurait tapé en plein nez.

Une main. Deux mains se dépose à mon torse. Puis une pression, je me laisse reculer au mur. Je sais pas trop pourquoi. Certainement l'envie de jouer. Je trouve ça de plus en plus excitant. La musique merdique ? J'en fais abstraction. Ça me démange de ne pas voir qui me fait face. Pour autant je laisse les doigts fins se balader le long de mon corps. J'en trouve un certains plaisir en fait. Je ne réagis même pas au quart de tour. Mes paupières se closent, de toute manière qui peut le voir ? Je me concentre sur le ,moindre détail qui pourrait m'indiquer qui se tient devant moi, qui ose. Cette personne ne me connait pas, tout comme je ne sais rien d'elle. Je souris de plus belle. Pour que lentement, très, mes mains retracent le chemin de ses reins.
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Anonymous
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Mer 5 Fév - 21:35


Don't close your eyes.

Roman & Eliana



J’ignore encore ce qu’il va se passer. A vrai dire c’est toujours ainsi : quitte ou double. Généralement, je parviens toujours à avoir ce que je veux. Et ce soir, la représentation parfaite de ce que je souhaite semble être à l’intérieur de cet homme. Je n’ai vu son visage que l’espace de quelques secondes et pourtant je sais que je ne pourrais jamais l’oublier, cela semble stupide, et pourtant je le ressens au plus profond de moi. Pour l’instant tout ce que je désire, c’est l’avoir, le posséder, ne serait-ce qu’un instant, un infime moment durant lequel je lui montrerais l’étendue de ma (douce ?) folie. Je n’ai pas peur, au fond cela n’a rien d’effrayant de se laisser aller à ses envies. D’un pas rapide je me retrouve dans son sillage et sans même qu’il ne s’en doute, je le suis assez discrètement pour qu’il ne se retourne pas avant que l’on ne soit entièrement plongés dans le noir total. Une fois à l’intérieur, j’improvise, comme à chaque fois. Comme pour chaque homme que j’ai séduis et croyez-moi il y en a pas mal. La différence flagrante était que cette fois-ci, c’était un type dont je ne savais rien alors que généralement, je me renseigne sur les riches fortunés pour ensuite choisir celui qui pourrait m’apporter le plus d’argent rapidement. Mais ce n’était que du passé tout ça, c’était terminé. Mes magouilles oui, mais mes obsessions non, et une violente venait de se déclencher, je l’approchais lentement et déposais mes mains sur son torse musclé. Dessiné comme le corps d’un véritable Apollon, je n’en attendais pas moins de lui à vrai dire, il était à la hauteur de mes espoirs. Il pouvait parfaitement me repousser mais je comptais sur les instincts primitifs des hommes pour ce coup là, après tout ce sont dans le noir que les plus grosses bêtises se font, et rares seraient les hommes qui pourraient résister à une situation comme celle-là. On ne voit rien et je ne sais même pas si au fond mes gestes le ravissent ou non, après tout je ne peux qu’imaginer ses yeux se fermer, ou bien sa bouche s’entre-ouvrir légèrement sous l’effet de la surprise. Je clos mes yeux moi aussi, me remémorant son visage angélique et l’imaginant prendre plaisir à mes mains sur son torse. Lentement un sourire se dessine sur mon visage même s’il ne pourra pas le voir, je le laisse s’étendre sur mes lèvres avant de me les mordre légèrement. Mon coeur bat un peu plus fort tandis que je sens l’excitation me monter en attendant une réponse de sa part, une réponse physique j’entends, car dans ce genre de situation les mots sont inutiles, d’ailleurs lentement je laisse un doigt glisser sur ses lèvres, lui faisant ainsi comprendre ma façon de voir les choses.

Ce n’est qu’au bout de quelques secondes d’une attente me paraissant interminable que je sens ses mains se poser sur moi. Deux mains fermes et déterminées, et rien qu’à leur toucher je peux sentir toute l’expérience qu’elles possèdent au travers de ses caresses sur mes reins. J’ignore ses préférences, j’ignore ce qui lui plait et cela m’excite encore plus. Je tâtonne légèrement son corps, remontant à l’aveugle mes doigts pour les glisser dans son dos, mes doigts se crispant légèrement à ses habits tandis que je me collais contre lui, éliminant toute distance entre nous, son geste ayant été pour moi comme le feu vert pour plus. L’une de mes mains glisse jusqu’à ses cheveux et s’y agrippe en douceur, tandis que très lentement, je laisse ma langue parcourir son cou avec une envie maîtrisée pour le moment. Sa peau est sucrée étrangement, alors que j’imaginais un goût beaucoup plus sauvage à mon palet et pourtant c’est bien loin de me déplaire. Malgré le brouhaha autour de nous crée par la musique et les autres personnes présentes j’ai l’impression qu’une véritable bulle s’est crée autour de nous, une bulle protectrice dans laquelle il n’y aurait que nous, deux inconnus dans le noir collé l’un contre l’autre. Sans prévenir et brusquement j’attrape ses lèvres, mordant l’inférieure avec envie, ma main encore sur son torse agrippant la ceinture de son pantalon pour le tirer contre moi, encore un peu plus. Encore toujours plus.

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Anonymous
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Lun 17 Fév - 22:31

Je sens son doigt reproduire le dessin de mes lèvres. Laisse échapper un léger sourire contre, qui se cogne à sa peau montrant que je les entrouvre. J'ai envie de croquer. Mais la crainte de reconnaître sa voix d'un cri m'en empêche. La déception pouvant être bien trop énorme pour que je ne prenne ce risque. Alors je reste calme et y passe juste la pointe de ma langue. Doucement, une sorte de tape. Avant de détourner de quelques millimètres mon visage pour qu'elle retire son index. Je souris, toujours plus. C'est étrange. Evidemment il n'y aucune gêne. J'ai l'impression de la scruter. Alors que je ne vois pas le moindre de ses traits. Je continue tout de même. Je sens mon regard se faire insistant. Je dois même refermer mes paupières plusieurs fois de suite, en peu d'espace. Je voudrais l'imaginer. Brune ou blonde. Grande ou petite. Bouche rouge ou rose. Peau pâle ou halé. Il n'y qu'une chose qui me marque. Son parfum. Il n'est pas commun. Ce n'est pas un Chanel ou une puanteur de ce genre. Non c'est doux, boisé, fruité. L'odeur m’enivre de partout. Elle ne veut plus s'échapper de mes narines. J'ai même l’agréable sensation de ne plus respirer l'air mais de l'inspirer elle. Un rire s’étouffe au milieu de ma gorge. Je me retiens de pouffer à mes idiotes de pensées. Trop peureux de me griller.

Je ne sais combien de temps s'écoule jusqu'à ce que je décide d'enfin la toucher, ou ne serait-ce que la frôler. Cette situation me fait perdre le contrôle. Je me sentirais presque pris au piège. Un délicieux jeu dont je n'ai pas encore les règles ce qui ne m'agace même pas. Je pourrai presque penser que je mûrie. La vérité c'est de me dire que si je créais un seul contact entre nous il reste deux solutions. Détester ça. M'énerver et exploser celle qui me fait face, tant l'écoeurance sera présente. Ou tout au contraire apprécier à en devenir accro. Mes mains remontent d'une manière affreusement lente le long de ses reins. Je touche à peine le tissu de sa robe, repérant sa classe sociale ainsi. Énième sourire. Ses fesses sont bombées. Je ne m'y attarde pas, encore. Je stoppe mon chemin à sa nuque ayant senti le long ses cheveux en cascade et je tire dessus, brusquement. Est- ce que j'essaye de la faire paniquer ? Peut être. Après tout sait elle réellement à quoi s'attendre en restant là ?

Sa peau rencontre la mienne j'apprécie le contact. Elle fait tout en douceur, c'est encore mieux. Une attache se créer entre ses doigts et mes cheveux. Sa langue s'amuse à mon cou. Je laisse faire devant même réprimer un soupir de satisfaction en allant nicher ma tête près de la sienne. Je m'attiche nettement de son odeur, ma joue à la sienne, mon nez dans sa chevelure. Et je croque. Je tire sur sa peau entre mes dents voulant y laisser une fine marque. Puis je relâche que tout juste elle fait mine de m'embrasser et mors à son tour. Un rire se faufile trop vite. Étonnement je ne le regrette pas. Ça me fait presque passer outre le fait qu'elle s'accroche à ma ceinture. Mais je la stoppe sur le coup. Ma main se déposant sèchement sur la sienne et sans attendre un quelconque grognement de sa part je la claque à mon tour au mur, prenant une position franchement plus dominante.
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Anonymous
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Sam 22 Fév - 15:56


Don't close your eyes.

Roman & Eliana



Mes doigts se font lents au contact de sa peau, tout comme ses mains se plaisent  à me faire languir. Je ne veux pas le dévorer de suite, je veux d'abord savourer chaque centimètre carré de sa peau, l'apprendre par coeur et en connaître chaque point sensible. Ma main dans ses cheveux s'y crispent légèrement tandis que les siennes découvrent petit à petit mes courbes. A ce moment je me colle un peu plus contre lui et je sens les battements de son coeur s'accélérer légèrement. Un sourire s'affiche sur mon visage, cette accélération n'a rien à voir avec de quelconques sentiments, ils ne font que traduire le fait que son corps apprécie le mien, un plaisir purement physique, deux corps qui se reconnaissent et se voulant mutuellement.

Car oui, je le voulais, et à cet instant plus que tout au monde. C'était déclenché, je n'y pouvais rien. Le contrôle était pour ma part totalement perdu, du moins mentalement car physiquement j'avais une maîtrise parfaite de mes doigts et de ma langue qui s'attardait désormais sur son cou, le parsemant de baisers avant de le mordiller doucement. Je ne savais rien de lui et de ses goûts et pourtant j'avais l'impression que chacun de mes gestes était calibré pour son plaisir à lui. Même si pour l'instant seules ses mains se permettaient des gestes intimes, je savais que d'ici quelques minutes il serait mien. Totalement, dans cette boîte de nuit remplie d'étrangers ignorant totalement qu'à quelques centimètres d'eux, deux corps brûlants allaient s'adonner à leur passe-temps favori.

Peut-etre ne saurait-il jamais qui j'étais et pourtant je savais parfaitement que nous serions amenés à nous recroiser dans cette ville. San Francisco n'était pas si grand que ça, surtout lorsqu'il s'agissait des personnes avec qui l'on couche. Seulement lui ignorerait que la fille bien en chair devant lui serait celle qui était  collée à son torse parfait la veille. Un sourire dissimulé de ses yeux apparut alors sur mon visage. S'il avait pouvoir sur mon corps, j'avais pouvoir sur la vérité et il ne tenait qu'à moi de lui révéler plus tard notre aventure.
Retour au présent, mon corps s'enflamme petit à petit en sentant sa tête se laisser aller contre la mienne. Je prends une immense inspiration et c'est comme si il était déjà en moi. Mon souffle se coupe un instant, refusant de laisser sortir de mes poumons sa si bonne odeur masculine. Pourtant ma respiration reprend et aussitôt je me nourris d'une nouvelle bouffée de Lui. J'en tremble presque et me colle un peu plus contre lui, ma main sur sa ceinture, faisant passer ce léger malaise pour ce qu'il n'est pas  : un simple frisson de plaisir. Pourtant ma main est stoppée par la sienne et ma tête se relève aveuglément vers la sienne, je ne vois rien et pourtant je sais qu'à cet instant mes yeux sont fixés dans les siens, situés un peu plus haut que ma tête car il me dépasse de taille. Je laisse sa main sur la mienne et me retrouve brusquement dans sa position à lui. Aussitôt le froid du mur me fait frissonner de nouveau et pourtant quelques secondes plus tard quand son corps se retrouve de nouveau contre le mien, j'ai l'impression de bouillir de plus belle. J'ai des tonnes de phrases parfaites à lui sortir en cet instant, des jolies répliques dignes des plus grands films américains et pourtant je reste silencieuse. Parler ne ferait que tout briser et je me contente de respirer assez fortement, mes mains le long de mon corps redevenues sages, lui faisant ainsi comprendre tout en langage des signes que j'étais l'espace de quelques secondes, à lui.
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Anonymous
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Dim 23 Fév - 13:39

Tout était en suspens. Lent. Géré. Pourtant d'une certaine manière ça s'accélérer. Les secondes filaient surtout le ressenti, en total contradiction avec le plus infime de nos gestes. Que ce soit celui fait d'un doigt. De la langue. C'était nettement trop, vif. Peut-être même empressé. La respiration qui tremble, en amenant des tambourinements irréguliers de la part du cœur. L'envie de craquer en sachant que le plaisir ne peut être qu'un extase indescriptible. Comme un désir de vouloir profiter du moindre effet éprouvé tout en le forçant pour voir au-delà de ça. Je ne sais franchement pas comment je fais pour me retenir. Je puise un contrôle au fond de moi que je ne pensais même pas être capable de posséder. A chaque caresse mes paupières restent closent. C’est carrément stupide. Ouverte ou fermé je ne verrais rien de plus. Pourtant il y a cette impression de meilleur réussite de gestion de soit en sachant qu’une partie de moi et bien en total maîtrise.

Reprise de confiance quand la domination se retrouve à nouveau entre mes doigts. Je garde cette partie de moi qui me dis que quoique je fasse ça n’est qu’illusion. Ses étreintes me le hurlent. D’une manière elles témoignent parfaitement pour mes pensées. La façon qu’elle a de savoir où placer, comment exécuter ses mouvements. Et si elle tentait de me tromper ? On ne devine pas ce qu’aime une personne à moins d’un coup de chance, mais encore. Une succession de réussite divine n’existe pas, pas autant. Elle doit me connaître, c’est certain. Ça me trouble. Ça m’énerve même. Je le reconnais à l’accélération nerveuse de ma respiration et mes muscles qui se contractent. Je soupire, mimant un d’excitation.

Je perds discrètement le fil de l’instant. Arrive le masquer grâce à ma toute nouvelle emprise. Ses réactions m’aident sans le savoir. Bien trop noyé dans son désir. Ce ne fut qu’une fois l’électrisation trop vite abandonné par ses mains éloignées de mon corps que je reviens à la réalité. Aussitôt pour bouffer un malaise qui aurait pu apparaître je glisse les miennes tout d’abord au bas de sa robe. Je colle chacune de mes paumes à sa peau et remonte d’une lenteur presque agaçante à son ventre. J’appuie. Remonte. Dessine même un chemin. J’espère faire des marques. Je me stoppe à ses seins, et sentant ses pointes caresser involontairement ma chair je comprends qu’elle n’a rien qui les cache à part sa robe qui vu son épaisseur révélerait directement son excitation. Je souris et vais constater la même chose en nichant ma main entre ses cuisses. Je pince alors, signe d’appréciation. Mon doute à son sujet redouble.

Je sais ce qu’elle attend pourtant je ne me retrouve pas à écarter ses jambes. Encore moins à la pénétrer sèchement comme je présume qu’elle exige. Non je me contente de me presser un peu plus à elle. Ma balade gestuelle reprend plus explicitement. Si je n’ai pas la possibilité de la reconnaître visuellement, se sera au toucher. Et d’un coup de rein je la force à en faire autant.
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Anonymous
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Dim 23 Fév - 21:03


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Roman & Eliana



Les rôles s'inversent et pour les prochaines minutes je suis sous son emprise la plus totale. Bien que mentalement tout me semble déjà perdu pour moi, sa simple existence cause la perte de toute réaction logique dans ma tête. Physiquement désormais il contrôle également et bien que d'habitude avec les autres hommes de ma vie, je haisse me retrouver dominée, je ressens cette fois-ci au fond de mon ventre un tourbillon étrange. Du plaisir ? Non, je ne peux pas aimer ça, c'est impossible. Le contrôle est chez moi l'essence même de mon éducation, j'ai eut beau tout fuir, il n'y a que cela qui est resté chez moi. Contrôler tout, jusqu'à perdre la raison lors de mes crises. M'était-il possible d'apprécier ce qu'auparavant je trouvais inconcevable ? Cet inconnu me prouvait que oui. Au fond de moi quelque chose était effrayé, jamais je n'avais été si perdue dans un désir comme celui-ci, et même si c'était terrifiant, pour rien au monde je n'aurais souhaité arrêté en cet instant.

Pourtant lui je le sens un peu hésitant comparativement à moi, pour sa décharge il n'a pas non plus une envie obsessionnelle de moi, je peux donc le comprendre. Pourtant je ressens son plaisir comme si il était le mien comme si nous ne partagions qu'une même et unique bulle de plaisir que nous nous partagions, en plus de la bulle dans laquelle je l'avais enfermé avec moi. Son doute me plonge dans un désarroi profond et j'ai même l'impression de ressentir une chose bien désagréable : de la méfiance. Mais il est hors de question qu'il m'échappe maintenant, pas alors que je venais à peine de le goûter et que je n'avais pas eut le temps d'en profiter, bien que j'avais eut assez de temps pour savoir que je ne pourrais plus m'en passer, telle une drogue particulièrement délicieuse et sans aucune conséquence physique. Physique, car pour mon mental, c'était bien foutu en l'air.

Je garde mes yeux ouverts rivés vers les siens qui, j'en suis sûre, montreraient de la méfiance si je pouvais les voir en cet instant. Ne voulant pas qu'il s'en aille je le laisse alors totalement prendre le contrôle de mon corps, qu'il fasse de moi ce qu'il veut si cela peut le rassurer. D'ailleurs je le sens s'attaquer aux parties les plus intimes de mon corps et dans le brouhaha de la boîte de nuit, je me permets de laisser échapper un gémissement de plaisir quand ses doigts se retrouvent entre mes cuisses. Mon corps s'emballe de plus en plus, la chaleur remontant jusqu'à mon cerveau qui c'est désormais sûr, est totalement déconnecté de la réalité.

Lentement, mon corps prend la décision sans plus se concerter avec mon esprit de se mettre à bouger lentement, en vas et viens, suivant ainsi le rythme de ses doigts. Je ne porte rien et la sensation est d'autant plus agréable, mon plaisir augmentant lentement, juste à la bonne vitesse. N'en tenant plus d'être immobile sans rien faire, j'enfreins mes propres règles imposées et laisse mes mains glisser de nouveau sur sa ceinture sans attendre son avis, ouvrant sa ceinture et baissant juste assez le jean pour pouvoir glisser mes mains dans son boxer. Rapidement, mes doigts rentrent en contact avec son membre, commençant alors leur danse sensuelle tandis que mes lèvres retournent s'amuser avec le lobe de son oreille droite, ne voulant pas totalement me laisser aller tout de suite, de peur de lui sauter dessus trop vite.
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Anonymous
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Lun 24 Fév - 21:45


L’envie est bien présente, je peux vous le promettre. D’une seconde à l’autre je pourrais la retourner. La baiser tel son être ne soit qu’un animal que j’adore nommé chienne. De toute manière de cette simple appellation ma pensée est traduite. Son comportement aussi d’ailleurs. Je la forcerai plus à se mettre à genou devant moi que de lui demander sa main. Après tout c’est ce qu’elle semble être, n’est-ce pas ? Quelle innocente se retrouverait dans ce genre de situation, pire encore la provoquerait si elle n’était pas ce que l’on appelle une putain ?

Antipathique je n’éprouve même pas ne serait-ce qu’une infime honte à cette déduction. Je me souris à moi-même. Au lieu de m’enfermer mentalement je rends bien plus présente ma main entre ses cuisses. Allant jusqu’à jouer de mes doigts quand précipitamment un gémissement fuyait de sa bouche. Je les retire aussitôt, brusquement. Je crois même que j’en ris ouvertement. La frustration qui me tient bien éveillée au lieu de me laisser plonger dans un quelconque abondant me donne le plaisir de jouer lourdement avec le sien. Pourtant je risque vite de me faire prendre à mon propre jeu. J’appuie mon corps au sien, qui s’écrase au mur. Ses doigts qui viennent de passer à l’intérieur de mon boxer. Je me concentre dessus et enfonce les miens, cette fois dans sa chair. Je ne tente même pas d’être brutal de force, ça vient naturellement. D’un seul coup, avec elle, malgré la douceur de chacun de ses mouvements.

Un soupir se faufile. Un second. Plusieurs se mettent à s’éclater à son cou alors que ma tête se dépose lentement sur son épaule. Une main avance à sa nuque, désirant jouer avec ses cheveux. Mais mon pouce s’attarde sur cette parcelle nettement moins douce. Quelque chose y est inscrit. Cette privation qui m’empêche de détailler me frappe à nouveau. Ça m’irrite. Je presse un de ses seins que j’avais toujours gardé en ma possession. J’espère franchement que c’est douloureux pour elle. Sans trop savoir comment elle a ce geste qui m’adoucit. Mon lobe entre ses dents. Je détourne quelque peu la tête et lui lève le menton pour attraper sa bouche. Je n’attends pas qu’elle l’entrouvre et force le passage pour y faire pénétrer ma langue. Je l’entortille à la sienne et ça me calme. Je me retrouve appuyer sur elle. Vais plus loin en glissant mes doigts au sien pour remonter habilement ses bras au-dessus de nos têtes et les coller contre la surface froide. Ainsi, la forçant à stopper la rapidité de ses gestes. Je veux jouer. Aller le plus loin possible, qu’elle craque d’une manière à s’en vouloir le lendemain de s’être fait avoir par quelqu’un qui ne voudra désormais jamais d’elle.

Mon baiser devient douloureux. Je sens mes lèvres qui se gonflent à rester accrochées aux siennes. L’ondulation que j’impose à son corps avec le mien s’intensifie aussi. C’est limite meilleur que si je commençais par la connaitre de mes doigts. Soudainement je croque. Le liquide rouge vient se déposer sur ma bouche que je dégage pour qu’elle retrouve sa peau. Je rigole encore, une nouvelle fois. Je reprends une certaine réserve en humant son parfum. A croire qu’il me dompte. Ça aussi ca m’amuse.
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Anonymous
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Sam 1 Mar - 18:40


Don't close your eyes.

Roman & Eliana



La température de cette foutue boîte de nuit semble avoir augmenté de quarante degrés, ou bien est-ce tout simplement mon corps qui suréagit à la présence du mien contre ? La deuxième solution est bien entendu la plus probable, étant donné que ses doigts s’activant entre mes cuisses font de moi une véritable poupée de chiffon. Mes jambes me tiennent encore et pourtant le reste de mon corps semble fondre petit à petit au fur et à mesure que ses doigts bougent en moi. J’en commets même la faute de gémir une seule petite fois et alors la frustration se fait ressentir quand ses doigts s’arrêtent net, me laissant totalement en feu. Par pur réflexe primitif, ma main libre gifle son torse en guise de vengeance et l’autre qui est occupée dans son boxer réagit également en pressant d’un coup sec son membre dressé. J’en deviendrais presque mauvaise tant j’en suis frustrée et pourtant je parviens à me maîtriser lentement quand sa bouche capture mes lèvres de nouveau.

Je lui fais payer ma frustration en m’appliquant deux fois plus dans son boxer tandis que ses lèvres dévorent le miennes et que nos langues se battent l’une contre l’autre. Car c’’est ce dont cela commence ç ressembler de plus en plus  : un combat de deux corps, mélange de colère et d’un désir qui risquait de vite devenir insoutenable. Il s’appuie sur moi et ce simple geste me rend encore plus envieuse de son corps, tout simplement car j’arrive à ressentir la force qu’il peut avoir dans ce simple geste. Rien que dans sa manière de me plaquer au mur je peux sentir la manière dont il pourrait me soulever pour me prendre, avec force et conviction et cette simple image en tête fait redoubler mes baisers contre ses lèvres. je m’enflamme toute seule avec mon imagination car après tout dans le noir, je ne peux qu’imaginer les gestes que nous sommes en train de faire actuellement. Cet échange ressemble plus à un combat qu’autre chose et si la lumière était allumée je passerai sans doute plus pour une fille cherchant à se débattre de lui qu’à une fille lui ayant sauté dessus. Pourtant je me force à quitter ses lèvres pour aller s’attaquer à son lobe alors que lui presse brusquement ma poitrine. Ce geste m’arrache une grimace au moment ou je prends sa peau entre mes dents et sous le coup, je mords légèrement plus fort que ce que je pensais.

Lentement je sens tout son corps se détendre et comprends rapidement que j’ai trouvé un point sensible de cet homme. La surprise qui s’étale sur mon visage lui est impossible à voir et je continue l’air de rien, jusqu’à ce qu’il n’exige le retour de ses lèvres sur les miennes, cette fois-ci le combat se transformant plus en une réconciliation qu’autre chose. Comme si l’on venait tous les deux de prendre des calmants à effet instantané, on se calme d’un coup, même moi je ne l’embrasse plus avec autant de force, cette fois-ci je savoure la douceur de sa langue, le goût fruité qu’elle possède. Je sens alors ses mains faire les miennes prisonnières et sous l’effet de cet anesthésiant imaginaire, je me laisse faire, sentant mes bras glisser le long de mon corps pour se retrouver tout au dessus de ma tête, dans cette position je me sens totalement soumise et en même temps terriblement puissante. Je sais que cette position met ma poitrine encore plus en hauteur et qu’il va la sentir encore plus contre son torse encore habillé et pourtant je ne peux m’empêcher d’avoir la sensation d’être une petite fille en cet instant. Cet amalgame de sensations me rend toute chose et tandis que notre baiser est la seule chose qui me maintienne encore consciente, je sens le goût de mon sang se répandre dans ma bouche. Je ne grimace même pas, après tout il n’est pas le tout premier à me faire saigner de cette manière, machinalement ,une fois ma bouche libérée de l’étreinte de la mienne je passe ma langue sur mes lèvres pour récupérer les dernières gouttes.

Son corps ondule vraiment très fort contre le mien depuis tout à l’heure et la boule de chaleur présente dans le fond de mon coeur commence à se répandre dans tout mon corps, jusqu’au bout de mes doigts. Le mien en réaction s’emballe encore plus et  donne même des coups contre son bassin, en demandant encore, encore plus.  A chaque coups de ma part je sens cette bosse dure bien caractéristique du désir masculin et par reflexe, je mords ma lèvre inférieure d’envie, je sais parfaitement qu’il veut jouer, faire durer tout ça et pourtant je sens que bientôt, je n’en pourrais plus de lui, de ce corps qui m’appelle, de cette envie qui me crispe sur place. Et au tréfonds de mon esprit embrumé de désir de lui, une petite voix se demande si une simple fois avec lui suffira à calmer cette envie. Après l’envie, le manque risquant de se faire ressentir. De plusieurs clignements des yeux je la fais taire avant de forcer le corps de mon apollon à se faire plus proche du mien en glissant ma jambe gauche autour de ses hanches et en serrant fortement, lui faisant ainsi comprendre mon envie. S’il n’avait pas encore compris, ce dont je doute.
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Anonymous
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Dim 2 Mar - 21:06

L'envie de rire est bien présente. J'en étouffe un éclat contre sa bouche sentant toute sa frustration se mettre à se venger à l'intérieur de mon boxer. J'en profite même d'ailleurs, appréciant tout particulièrement ce changement de comportement plus qu'excitant. Jusqu’à comprendre que si elle insistait j’allais bientôt finir par craquer, et obligatoirement perdre le contrôle. Je vole ses mains, mêlent mes doigts aux siens pour les remonter au dessus de nous. Tandis que sa poitrine s’écrase affreusement trop souvent sur mon torse, me donnant presque le désir de ne pas en profiter, de peur de succomber. A tout moment je peux faiblir. Laisser disparaître mon idée première : l’obliger à craquer de manière à la soumettre.

Je referme les paupières dans une durée infime dont elle ne peut s’apercevoir alors que je la distrais d’un léger temps d’absence en plus, en massant ses paumes, reprenant peu à peu possession de mon esprit. Lui qui s’obstruit du tourbillon agressif qu’elle déclenche par provocation. Malgré son corps entièrement docile par le mien qui l’écrase sans peine, elle ne cesse de se mouvoir à moi. Ses seins que je sens presque frôler mon visage. Où je me décide à plonger la tête pour y enfoncer profondément les dents éclatant encore sa chair. Je motive ainsi l’impression de vouloir marquer mon territoire. Une seule empreinte et elle pouvait divaguer aisément sur cette feinte signification. Je continue mon esquisse à son épaule puis son cou. Cette fois j’entrouvre la bouche, laisse s’y placer ma langue et la marque en y dessinant une rougeur, sûrement de plus en plus éclatante sous la lueur d’un jour. Je m’égare même à imaginer un futur amant qui tomberait dessus, et redouble d’attention.

Bien que le mot catin soit ancré à mon cerveau je ne retire guère mes lèvres des siennes. Allant jusqu’à les reprendre, en redemandant par conséquent. La manière dont on jouait élimine n’importe lequel de me préjuger et je continue tout en sachant que je la distrais suffisamment pour rester le dominant. Mon sexe en désaccord, lui s’impatiente, au point de me forcer à être nettement plus imposant dans notre étreinte.

Je chute, lâche ses poignets, agrippe ses cheveux pour renverser sa tête en arrière alors qu’elle a cette initiative de se rapprocher davantage, la jambe enroulée à ma taille. D’un seul coup ma respiration s’accélère. Mon pouls je n’ose même pas en parler. Et je donne un violent coup de rein, qui cogne certainement trop brusquement son dos au mur. Mon emprise se disperse. Je sens que je suis entrain d’abandonner le jeu. Que les règles m’échappent. Je la libère de tout contact. Baisse mon boxer suffisamment pour me défaire du vêtement le plus gênant. Sèchement je la soulève, non sans faire frotter tout son corps au mur et à deux doigts de la pénétrer enfin, sa fragrance perse mes narines. Je m’immobilise, un large sourire ne peut s’empêcher de détendre mon visage et je détiens à nouveau une paisibilité qui m’aide à ne pas faire disparaître mes motivations. Ses hanches ne sont à présent plus siennes, j’y plante mes doigts. Je la maintiens si proche de moi que n’importe qui pourrait nous confondre en une seule et unique masse. Je vais lâchement dévorer son cou alors que je débute des vas et viens entre ses cuisses, lui laissant croire qu’au suivant je pourrai la prendre. Et simplement cet artifice me garde en éveil qu’avant ma libération, elle craquera, et m’offrira ce que j’attends.
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Anonymous
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Dim 9 Mar - 20:22


Don't close your eyes.

Roman & Eliana



Cela en devient presque insoutenable, intenable. Cette envie qui ne cesse de grandir, pas de genre de désir qui quand il devient trop fort retombe et disparaît, non, il est de l’espèce de ceux qui quand ils deviennent trop forts te donnent le sentiment que si il n’est pas assouvi, tu crèveras dans d’atroces souffrances. Je ferme les yeux, tentant de garder mon calme et pourtant la situation commence lentement à nous échapper à l’un et à l’autre. Les pouvoirs s’inversent et nous restons pourtant tous les deux égaux dans ce plaisir qui se métamorphose petit à petit en une souffrance terrible. Ma respiration est beaucoup plus haletante, ses caresses et morsures me rendent dingue et il est bien le premier que je laisse lacérer ma peau de ses dents, un autre se serait pris une gifle et pourtant j’aime cette idée d’avoir un souvenir de lui encré dans ma peau pour les prochains jours à venir. Comme si cette marque pouvait me prouver que tout ceci n’est pas qu’un fantasme que je rêve et dont la chute au réveil serait fatale.

Je sens son excitation se faire de plus en plus grande, pour dire vraie, je la sens gonfler contre mon corps et ne peut m’empêcher de sourire en l’imaginant bientôt en moi, énorme et vigoureuse, prenant un malin plaisir à me faire mourir de jouissance. Je sais mes mains prisonnières mais mes jambes ne le sont pas encore et j’en profite pour caler l’une des deux contre sa hanches pour le coller brusquement ainsi contre moi. Il sait que je m’impatiente, il sait que mon corps le réclame, le hurle, il sait que c’est le moment et pourtant ce beau salopard s’amuse à faire durer le plaisir. Pourtant j’y croyais, je l’ai senti se déshabiller près de mon corps désormais fusionné au sien. Je sens même son membre aussi dur que du béton se frotter contre le mien et que lui aussi, réclame son dû et pourtant il ne fait que jouer, encore et encore, testant les limites de ma patience mise à rude épreuve ce soir. Je serre les dents, non, je ne dois rien dire.

Je sens pourtant mon corps se révolter contre ma fierté bien trop grande, il tremble de fureur et n’a qu’une envie, une obsession, aussi forte encore voire même plus que lorsque je l’ai vu entrer dans la boîte de nuit à l’aveugle. Je ferme mes yeux, comme si cela pouvait m’aider et pourtant si je continue de serrer autant les dents je risque de me les briser, ce sublime connard s’amuse avec mes nerfs et même si je sais que lui aussi doit en souffrir, je n’en peux plus. J’ai envie qu’il me prenne, là maintenant, et coller contre un mur aussi brusquement qu’il vient de le faire ne me suffit pas à être pleinement satisfaite. Sa violence envers moi me montre bien la fureur de son désir, lui aussi n’en peux plus, je le ressens. Nos deux corps se crient leur frustration mutuelle et pourtant nos cerveaux se battent encore l’un contre l’autre, comme des gamins. Je croque brusquement son cou de colère, de rage même. La colère de craquer et de rugir un « Prends-moi, putain prends moi ! » qui ressemble plus à une supplique qu’à un ordre. Je ne le connais pas et pourtant je sais que cette simple phrase le fera jouir mentalement, j’ai compris son jeu. Tout ce que je veux en cet instant, c’est que lui me fasse jouir, physiquement.

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Don't close your eyes - Roman

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