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 All work and no play makes Jack a dull boy. [William]
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Anonymous
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Mar 19 Nov - 16:09

Fin de novembre, le temps commençait à se montrer vraiment frais et la nuit tombait plus vite. Je faisais partie des derniers à sortir du travail. Cette journée avait été terriblement longue, et épuisante. En quittant les pompes funèbres ce soir, je ne rêvais que d'une chose: me prendre un bain chaud. Un accident de bus avait engendré la mort d'une dizaine de personnes, récemment, et ils avaient tous fini chez nous. J'avais eu ma dose de macchabées pour la journée. Descendant les marches du bâtiment, je saluai un collègue avant de partir sur le parking pour rejoindre ma voiture. Je regardais mon portable, il n'était pas loin de huit heures du soir. Eireen était chez Khan pour la soirée, j'avais encore un peu de temps devant moi. Il avait accepté de garder ma fille due à l'énorme tâche de boulot qui m'avait attendu aujourd'hui.

J'arrivais à hauteur de ma voiture, et plongeai ma main dans mon sac pour trouver les clefs. Il n'y avait plus personne sur le parking excepté ma voiture. J'avais froid, et à cet instant je maudissais d'avoir un sac si grand où il m'était impossible de mettre la main sur mes clefs. J'entendis vaguement une voiture entrer sur le parking derrière moi, mais à vrai dire je m'en fichais. Tout ce que je voulais c'était mes foutues clefs.
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William H. Weinmeister
William H. Weinmeister
all i care about is sex
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Mar 19 Nov - 17:59

don't fear the reaper
juliet ∞ william
Ce ne fut pas les clés qui arrivèrent les premières, malheureusement, mais ni plus ni moins que le bitume. Naturellement, je n'avais pas roulé vite en percutant la jeune femme, car le but n'était ni de lui faucher les jambes, ni de la tuer. Il me suffisait de l'avoir au sol pour profiter d'un avantage en cas de confrontation. Non... je n'avais pas oublié Juliet... nous nous étions rencontrés il y a maintenant de longs mois et bien qu'elle m'ait interrompu au plus mauvais moment imaginable, je n'avais pas mis fin à sa vie. Pourquoi ? Parce que j'étais inconscient, sans aucun doute possible... mais je n'avais tout simplement pas supportée l'idée de tuer l'enfant qu'elle portait en elle à cette époque. Par miracle, il n'y a pas eu de conséquences à cet incident, mais j'avais gardé dans un coin de mon esprit que cette femme devait mourir tôt ou tard. Or, il avait été décidé que ce serait cette nuit.

Sortant de ma voiture le plus vite possible, je dégainais une seringue d'anesthésiant pour animaux et plantais l'aiguille dans le premier bout de chair que je pus atteindre. Expiration, inspiration, soupir. Je lançais un regard circulaire sur les alentours pour m'assurer qu'il n'y avait personne, puis passais à la suite du protocole aussi rapidement que le contexte le permettait. Le sac de mademoiselle sur le siège passager, le corps dans la coffre et voila que le parking se retrouva vide, cinq minutes plus tard. Peut-être viendrais-je déplacer le véhicule de Juliel plus tard dans la nuit. En attendant...

* * *

XX/12/2013, 23H02, San Francisco, localisation inconnue.

Vous pensez que j'allais le faire, n'est-ce pas ? Non. Je n'y arrivais pas. Je ne parvenais pas à me décider sur le cas de ma victime. L'éliminer semblait faux, la laisser en vie trop risqué, et ne rien faire me posait un problème de conscience... néanmoins, c'était tout ce que j'avais trouvé comme solution passagère. L'enfermer dans un sous-sol plus ou moins bien aménagé (ne me demandez pas quand j'avais mis cela au point) était l'issue temporaire la plus intelligente, selon mon esprit, tant que je ne saurais pas quoi faire de son enfant... c'est donc après l'avoir allongée sur le lit et lui avoir attaché une cheville à une boucle au sol que j'attendis sagement, assis sur le tapis, qu'elle se réveille.
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Anonymous
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Mar 19 Nov - 21:27

don't fear the reaper
juliet ∞ william
« T'es qu'une saloperie Juliet. Un monstre. Tu te rends compte que t'as tué cette pauvre fille ? Tu sais quoi ? Tu finiras en taule, ou au mieux sur le trottoir -je t'ai vu avec cet homme blond bien plus âgé que toi- et quand tu finiras par tomber en cloque par accident, tu tueras ton gosse également. T'as pas de cœur, t'en auras jamais. » Je pleurais. « Si je ne le faisais pas, t'as dit que tu ferais du mal à mes frères ! » « Je n'ai jamais dit ça... Ma pauvre, je crois qu'il faudrait t'interner. Richard ! Viens ! Ta fille a quelque chose à t'annoncer. Un horrible acte qu'elle tente de te cacher depuis un mois. » Mon père entra dans ma chambre, le regard interrogateur. Je pleurais toujours, la colère contre ma belle-mère me fit alors crier: « TU MENS ! T'es qu'une sale menteuse. Papa, je t'en supplie ne l'écoute pas. » Elle m'attrapa par les cheveux, et me tirait jusqu'à mon père. Je couinai. « Ton rejeton est une meurtrière, Rich. » Les yeux de mon père s’écarquillèrent. Je poussai un hurlement. « Lâche-moi sale putain ! Papa je te jure qu... » « N'insulte pas ta belle-mère. » Je ne m'attendais pas à recevoir une claque de mon paternel. Je ne prononçais pas un mot et le fixai avec un regard qui en disait long sur mes sentiments. Cette famille n'était pas la mienne et ne la sera jamais.

J'ouvris un œil difficilement, puis deux. L'horrible voix de Katrina résonnait encore dans ma tête. Observant alors le plafond. Étais-je encore dans ma chambre à Limerick ? Je ne savais plus où j'étais. Il n'y avait pas un bruit. Mes yeux bleus observèrent le mur face à moi. Un mur gris, dur, froid. J'avais froid d'ailleurs. Je remarquai que j'étais en débardeur. Plus de manteau et plus mon pull. C'est alors qu'un flash me réapparut. Je me revoyais tomber sur le sol après un choc... Je... Mes clefs, je cherchai mes clefs de voiture dans mon sac à main... Je suis tombée, j'étais un peu sonnée. Moteur de voiture en marche... Des pas sur les graviers...

Bon sang ! Je me redressais subitement sur mes coudes ressentant plus ou moins de la douleur dans mes jambes, et remarquant que je n'avais plus mes chaussures. Voyant un lien étrange sur ma cheville droite, je tentai de lever mon pied avant de sentir quelque chose qui le retenait. Bordel de merde, mon pied était attaché. Un sentiment d'horreur et de peur me submergea derechef, avant que je tourne mon visage et le vois.

Assise, les mains posées sur le matelas, j'observais William. Je m'étais calmée. Cependant, je crois que ma respiration s'était involontairement coupée le temps de quelques secondes. C'était quoi cette histoire ? Je n'avais pas l'air d'être chez lui, j'avais l'air d'être dans une cave vue la fraîcheur et l'odeur du renfermé. « William... Tu peux me dire ce qu'il se passe ? » Je n'étais pas sereine, pas détendue et ça pouvait s'entendre et se voir dû à mon expression du visage.
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William H. Weinmeister
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Mar 19 Nov - 22:15

don't fear the reaper
juliet ∞ william

En entendant finalement du bruit, mon regard quitta la page du livre dans lequel je m'étais plongé. Je lançais un coup d'oeil à ma montre pour vérifier le timing, puis observais la jeune femme se réveiller, sans mot dire. Impassibilité. Ce mot qui me définissait bien en de nombreuses circonstances, mais que je me refusais de plus en plus à utiliser à présent que des personnes m'importaient un tant soit peu. Pourtant... je n'aurais pas su définir autrement l'attitude que j'eus face à Juliet en cette nuit d'hiver. « William... Tu peux me dire ce qu'il se passe ? » Deux secondes s'écoulèrent avant que je réponde. « Je dois te garder ici tant que je n'aurais pas décidé quoi faire. » Je pris une inspiration. Cela me désolais tout autant qu'elle. « C'est inconfortable de dormir en pull, alors je te l'ai enlevé... mais je t'amènerais d'autres affaires demain... » Après l'avoir fixé un instant de plus sans rien ajouter, je me levais, sans m'approcher pour autant.
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Mar 19 Nov - 22:37

don't fear the reaper
juliet ∞ william
William restait calme. Aucun sentiment sur son visage. Totalement neutre. C'était perturbant... De ne pas pouvoir deviner ce que ton interlocuteur ressentait où ce qu'il allait faire. Quant à moi, j'avais un très mauvais pressentiment. « Je dois te garder ici tant que je n'aurais pas décidé quoi faire. » Stupéfaite, je ne pus m'empêcher d'écarquiller les yeux. Plait-il ? Je savais bien de quoi il était capable. Je l'avais vu à l'oeuvre, il y a de ça plusieurs mois sur un homme religieux qui avait abusé d'enfants. Après tout, c'était tout en son honneur d'éliminer les mauvaises personnes mais... Je sais que ça ne lui avait pas du tout plu que je sois au courant. A vrai dire, j'avais cru pendant un instant qu'il allait également m'éliminer. Et ce soir ? Devais-je m'inquiéter sur mon sort ? Non mais franchement ?

« Tu plaisantes ? » Dis-je avec un petit rire nerveux. On aurait dit une mauvaise blague. Sérieusement ? Il n'allait pas me séquestrer comme ça (car oui c'était bien le mot) Puis il continua sur le fait qu'il m'apporterait des nouveaux vêtements demain. Il n'avait pas l'air de plaisanter finalement. Je descendis du lit précautionneusement, secouant un peu mes jambes endormies et endoloris. Je pus un peu me rendre compte jusqu'où je pouvais me déplacer avec la chaîne. Je pouvais atteindre William, mais je préférais garder de la distance avec lui (du moins dans un premier temps...) J'avais vraiment l'air d'un sale cabot attaché. « Détache-moi s'il te plaît. »
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William H. Weinmeister
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Mer 27 Nov - 11:20

don't fear the reaper
juliet ∞ william

Alors que la jeune femme se redressait, seuls mes yeux bougèrent pour suivre attentivement chacun de ses faits et gestes. Bon, il fallait bien avouer qu'elle n'avait pas tellement de possibilités d'action pour l'instant, mais c'était très bien ainsi; un homme averti en valait bien deux, comme on le disait, alors  après mes erreurs de ces derniers temps, j'avais préféré redoubler de prudence, surtout que ça n'était pas du tout dans ma pratique de garder une personne en captivité de la sorte. Généralement... j'en finissais tout de suite avec mes cibles pour m'éviter d'avoir quoi que ce soit à gérer sur la conscience, alors comme il s'agissait de ma première expérience en matière de séquestration, il n'était pas question que je sois encore distrait ou que je me laisse emporter par ma tendance à trop théâtraliser des mises en scène, car ça allait finir par se retourner contre moi et me mettre définitivement en danger. Et puis... avec un peu de chance, elle allait peut-être mourir toute seule? J'espérais vraiment entrer dans le sous-sol un jour et la retrouver froide, ça serait franchement pratique pour nous deux. Passons. J'écoutais donc les paroles de mon interlocutrice avec attention, mais sans pourtant y apporter de réponses satisfaisantes, puis-ce que ma seule réplique fut un simple « non » clair et précis. Non, je n'allais pas la détacher de sitôt et non je ne plaisantais pas. Pour l'instant, je ne ressentais pas le besoin de me justifier pour ce que j'avais fais et de toute manière, personne ne me demandait de le faire. Néanmoins, après avoir pris une inspiration, je pris à nouveau la parole. « De quoi as-tu besoin ? »
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Mer 27 Nov - 14:10

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JOUR 4

Je venais de me réveiller. Je ne savais pas quelle heure il était, je ne savais même pas s’il faisait jour. A vrai dire, depuis que j’étais ici j’avais rapidement perdu la notion du temps et ça me rongeait. Plus que d’être coupée du monde pour le moment. Depuis combien de temps étais-je ici ? Trois jours ? Une semaine ? Était-ce mon anniversaire aujourd’hui ? J’étais  perdue. Je n’aurais pas pensé qu’en si peu de temps, je sois totalement perdue. Les premiers hommes sur Terre vivaient en fonction du soleil, mais moi comment pouvais-je faire ? J’étais comme dans un bunker. Sans vue extérieure. Cela me rendait amère, énervée, à tel point que depuis mon arrivée je n’avais pas touché à un seul des repas que m’avait préparé avec amour William. Je traînais des pieds sur les tapis et me postai devant le miroir. Mes cheveux semblaient mornes et emmêlés. Mes yeux bleus étaient beaucoup moins pétillants qu’avant. Vêtue d’une petite nuisette, je me rendais compte que si je continuais à vivre dans ce trou, bientôt je ne me reconnaîtrais plus. J’attrapai ma brosse et entrepris de chouchouter un peu ma chevelure. « Ça va aller Juliet. Tu vas t’en sortir. » Dis-je. J’avais commencé à prendre l’habitude de me parler. Moins qui pensait aimer la solitude, j’étais loin du compte, je me trompais. Je balançais ma brosse au sol et cria : « WILLIAM ! » Je courus jusqu’à la seule porte métallique et la frappai. « LAISSE-MOI SORTIR D’ICI ! » Habituel rituel. Je ne savais pas s’il était là, s’il pouvait m’entendre mais qu’importe. Je tapai à répétitions contre cette porte froide jusqu’à que mes mains rougissent et s’abîment. Je crachai un nouveau hurlement avant d’attraper la carafe d’eau et de l’envoyer contre un mur, qui s’explosa en plusieurs bouts de verre. Tremblante, je m’installai contre mon lit, genoux contre ma poitrine, le visage caché dans mes mains. Je couinai. Je devais me calmer, me calmer, me calmer, sans quoi j’étais perdue.
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William H. Weinmeister
William H. Weinmeister
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Ven 6 Déc - 11:30

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JOUR 4

Finalement, ça n'était pas si difficile que ça... je n'avais pas à m'inquiéter. Une fois que je sortais de ce sous-sol, il n'y avait plus lieu de penser à ce que devenait Juliet et ça me simplifiait bien les choses, contrairement à ce qui s'était passé avec Ruslana. En tout cas, il n'était pas question de me retrouver avec un seul témoin de plus sur les bras à l'avenir... c'était une chose plus que certaine.

En descendant les escaliers ce matin-là, je fus accueilli par un bruit assourdissant qui me fit ouvrir de grands yeux. Oh, bon sang, mais qu'est-ce qui se passait ? Il me semblait pourtant que j'avais fais de mon mieux pour que la jeune femme dispose de tout ce dont elle avait besoin afin de subvenir à ses besoins. Peut-être qu'elle n'aimait pas les livres que je lui avais laissé... ou alors qu'elle avait ses règles.

Une fois devant la porte, je m'arrêtais et attendis patiemment que la furie de mon otage se calme, ayant tout de même un léger mouvement de recul lorsqu'un son de verre cassé se fit entendre. C'était violent, là-dedans... allez savoir l'état dans lequel se trouvait le petit appartement improvisé. Après une petite minute, je soufflais un grand coup, puis ouvris finalement la serrure pour glisser à l'intérieur de la pièce, mon regard balayant immédiatement l'ensemble du lieu, puis se fixant sur Juliet. « ...c'est parce que j'ai oublié ton anniversaire hier ? »
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Anonymous
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Ven 6 Déc - 15:26

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Recroquevillée sur moi-même, je tentais de me souvenir de  la dernière fois que j'étais devenue une furie, et surtout qu'avais-je fait pour me calmer. La dernière fois remontait... A quand j'avais saigné cette pauvre fille - qui à l'époque avait le même âge que moi. Bien que mon objectif n’ait pas été de la tuer, ça avait été rapidement  une question de survie. On dit que les filles ne sont pas capables de beaucoup de choses et pourtant ! Je savais que j’avais tendance à rapidement m’emporter, et ça ne s’arrangeait pas avec l’âge.

Alors là, quand William a franchi la porte de ma chambre comme une fleur, pour me balancer «… c’est parce que j’ai oublié ton anniversaire hier ? » j’ai vraiment voulu le tuer d’un simple regard. Je crois qu’il serait le seul à connaître toutes les facettes de ma personnalité. L’élégante, la diplomate, la sexuelle, la craintive, la furie. Quelle chance, il avait ! Je finis par me lever sur mes deux jambes –en ayant discrètement récupéré un morceau de verre derrière mon dos-, et soutenais son regard. Je ne criais plus, je ne couinais plus, j’étais calme. « J’attends toujours mon cadeau, William. » Son prénom, je l’avais prononcé d’une façon sensuelle. Un fin sourire effleura mes lèvres et mes yeux bleus vagabondèrent sur ce corps viril jusqu’à apercevoir que la porte derrière lui n’était pas totalement close. Si j’avais de la chance que ce soit lui mon geôlier plutôt qu’un autre ? Non, parce que ça rendait les choses beaucoup plus difficile. Après avoir travaillé avec la mort depuis maintenant quelques temps déjà, après avoir ‘osé’ ôté la vie de quelqu’un, j’en avais découvert une certaine fascination. Bien sûr pas au point d’être nécrophile comme certains petits cons disaient. Mais… Je ne sais pas. Et là, l’homme qui se trouvait face à moi jouait avec la mort et ça m’attirait. Il m’attirait. Pas de la même façon qu’une fille serait attiré par l’homme qu’elle l’aime. Non. William avait ce-quelque-chose –en plus d’avoir un agréable physique- en plus. Ce-quelque-chose qui pourrait presque me faire perdre face à lui et me faire découper en morceaux…

Que dis-je !

Je fondis sur lui, et me collai à son corps. Il aurait pu être l’homme idéal pour moi. Il avait tout ce que j’aurais pu imaginer de l’homme parfait. (Lera, tu es bien où tu es). Je me hissais un peu mes pieds, et mon visage se rapprocha du sien. Mes lèvres frôlèrent un temps les siennes, tandis que le morceau de verre s’enfonça dans sa cuisse et mon genou dans ses bijoux de famille.

Sorry, man.
Action, réaction.

Je bifurquai rapidement sur sa droite, et ouvris la porte avant d’y sortir. Bordel, je sentais mon pouls battre jusque dans mes tempes, tandis que je remontais –presque à quatre pattes- les escaliers qui se trouvaient face à moi. L’adrénaline s’était emparée de mon corps et quelle ne fut pas ma surprise quand j’arrivai au rez-de-chaussée ( ?) et fus sauvagement aveuglée par la lumière extérieure… Je m’étalai sur le sol, après m’être emplâtrée les jambes nues dans quelque chose d’indéterminé. Quelque chose me piqua méchamment mes mains. Je tentais d’avancer, en rampant. Ma vue était floue, et je sentais que je saignais. La redoutable escapade de Juliet Fitzgerald prévue pour le 8 décembre était un peu ratée. Try again.
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William H. Weinmeister
William H. Weinmeister
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Dim 8 Déc - 9:48

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JOUR 4

Je ne compris pas tout à fait la réaction de Juliet. C'était la première fois qu'elle me faisait « face » avec autant de calme ou même qu'elle me souriait... et ce comportement me demanda un petit moment de réflexion pour être décodé. En attendant, je me mis légèrement sur la défensive, ce qui se traduisit par le blocage de mes épaules ainsi qu'un léger changement dans mon regard. Néanmoins, je ne bougeais pas car cela m'intriguais un peu, même si c'était franchement trop en décalage avec la violence dont la jeune femme avait fait preuve lorsque je n'étais pas encore dans la pièce. Il y avait un problème et ça, ma conscience me l'avait bien fait comprendre en m'envoyant des signaux d'alarme... que je choisis pourtant de réprimer un instant. Pourquoi ? Parce que j'étais sans doute trop naïf... trop curieux de savoir ce que me voulait la rousse qui venait de s'approcher de moi. Son physique ne m'était pas indifférent et pour le coup, je peux vous assurer que j'ai bien regretté que ce soit le cas.

En moins de temps qu'il ne fallut pour le dire, une exclamation de douleur s'échappa de ma poitrine alors que je me repliais sur moi-même suite aux coups que je venais de recevoir. Voila ! Super, vraiment ! Bravo, William ! Et je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même, pour le coup. La douleur pénétra chaque cellule de mon être en un temps record, mais au lieu de me mettre à terre, cette blessure ne fit que réveiller en moi des émotions plutôt risquées pour les personnes présentes aux alentours. Je baissais les yeux sur ma jambe et retirais d'un geste le morceau de verre qui y était planté, me coupant la main par la même occasion. Peu importe, on n'était plus à ça près. Je ne savais plus que deux choses :

Premièrement, qu'il y avait du sang sur mes doigts et deuxièmement, que j'avais une traque à faire. Un sourire dérangé s'afficha sur mon visage habituellement inexpressif, habillant ce dernier d'une ombre et levant le voile sur les méandres de mon esprit sinueux. « C'est vraiment dommage de ne pas avoir voulu manger ces derniers jours, Juuuuuuliet ! » Aussitôt dit, aussitôt me redressais-je pour me mettre en poursuite de la fuyarde qui n'allait de toute manière pas aller très loin dans son état. Je ne pouvais pas aller très vite moi-même et cela me frustrait, mais le rythme fut suffisant pour rattraper mon invitée qui s'était étalée par terre, non loin des escaliers. « Tu as vraiment pas envie de vivre, hein ? » Je ne demandais pas son avis à la demoiselle pour lui rendre ce qui lui appartenait, autrement dit ce morceau de verre qu'elle m'avait si gentiment offert à l'instant et qui vint se planter dans son épaule gauche sans ménagement. J'avais été correct jusqu'à présent, mais il ne fallait pas abuser de mon hospitalité. Sans plus attendre, je vins me poser en face d'elle et lui pris les cheveux pour lui relever la tête vers moi. Il y avait de l'énervement dans mon geste, mais aussi cette incontrôlable dose d'excitation. « Soit tu y retournes comme une grande, soit c'est moi qui te remets là-dedans et crois moi, tu n'as pas envie que je le fasse »
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Dim 8 Déc - 12:49

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juliet ∞ william

JOUR 4

Si je pensais me retrouver prisonnière entre les mains d'un psychopathe (oui parce que sa façon de parler... il était clairement pas bien dans sa tête), un jour ? Non. J'avais rien demandé moi. C'est lui qui psychotait pour un rien. Il tuait des connards: c'était cool et ensuite ? C'était tout, point final. Je n'en avais rien à faire -bien que je fus surprise- et ça ne m'empêchait pas de vivre ma petite vie. Mais William en avait décidé autrement... Son nom de famille lui allait divinement bien.

« Tu as vraiment pas envie de vivre, hein ? ». Un long frisson parcourut ma colonne vertébrale quand je l'entendis parler derrière moi. Je me redressais un peu, me retrouvant à genoux sur le sol froid et inconfortable.  « Je t'ai rien fait... » Laisse-moi tranquille bordel. Les picotements de mes paumes disparurent aussitôt lorsque je sentis un bout tranchant pénétrer mon épaule. Je ne pus retenir un gémissement. Automatiquement, j'amenais une main à cette épaule douloureuse, et par mégarde enfonça un peu plus le bout de verre dans ma chair et me coupa. La bretelle de ma petite tenue tomba, dévoilant presque ma poitrine. Une plainte s'échoua au bord de mes lèvres. Il ne fallait mieux pas que je m'occupe de ça pour le moment, si je ne voulais pas empirer mon cas.

Il attrapa ma chevelure d'un geste brusque qui me força à le regarder. Mon regard cilla encore quelques secondes pour finir par m'habituer à cette lumière. Son regard était perturbant. Je l'avais énervé sans aucun doute mais... Il avait l'air aussi heureux ? Dérangé. Pas psychopathe pour rien.  « Non. » Lâchai-je comme une fillette capricieuse. J'observais alors mes mains abîmées puis le sol, et les objets insignifiants dévorés par la rouille qui s'y trouvaient. Oh bien joué Jules, dans le pire des cas tu chopperas le tétanos -mon vaccin datait de quand déjà ?- et tu crèveras salement dans le trou que t'avais préparé William. Instinctivement, je frottais mes mains poussiéreuses et ensanglantés sur mes cuisses nues. Mon regard se reposa sur l'homme. J'aurais pu lui balancer un objet sur son beau visage, mais je ne fis rien. J'étais à nouveau calme. « Ramène-moi. » Je ne l'avais pas dit sur le ton de la provocation, je n'avais juste pas envie de m'emplâtrer les pieds à nouveau quelque part. Je retirais sa main sans trop de mal, qui tenait encore mes cheveux, et me relevai en me tenant à lui. Tu m'excuseras d'avoir un peu sali ta chemise blanche, hein.

Debout, je fis attention où j'avais mes pieds. Je tournai mon dos à William et observai enfin où je me trouvais. Un énorme hangar ou-que-sais-je complètement désaffecté. Ça ne m'aidait pas trop à savoir où j'étais, mais ce n'était pas plus mal de connaître le décor qui m'attendait à ma sortie. Oh oui, je savais que j'allais finir par sortir. C'était qu'une question de temps. Je remettais ma bretelle en place et constatai que je ne sentais plus mon épaule. Bon... Je tournai un peu mon corps vers l'anglais et dis: « Soigne-moi, s'il te plaît. » Après tout il était médecin, non ?
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William H. Weinmeister
William H. Weinmeister
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Dim 8 Déc - 14:20

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JOUR 4

Mes yeux ne quittaient pas la jeune femme, ne serait-ce que pour ciller. Lorsque j'étais dans mon état d'alerte, mes réactions n'étaient clairement plus les mêmes et, il fallait bien le reconnaître, j'avais presque des réactions animales. Le moindre geste brusque était susceptible de me pousser à attaquer et chaque mot de la conversation devait être choisi avec soin pour ne pas être mal interprété. Face à Juliet, je gardais donc une certaine distance de sécurité lorsqu'elle choisi de se libérer de mon emprise, sans cesser de la fixer pour autant. Mon regard analysait son visage et ses mains en alternance, mes oreilles décryptaient son ton de voix, et au final, je n'ai rien fais de plus. Le calme dont faisait preuve mon interlocutrice eut un effet sur mon propre rythme cardiaque et je sortis un pied de l'état de prédation dans lequel je m'étais plongé en voyant mon sang, il y a quelques minutes. Elle voulait que je la ramène et que je la soigne, « s'il te plaît, William ».

Avant de considérer une quelconque suite à sa demande, je fis à nouveau une inspection de ses mains et de tout objet dangereux qu'elle pouvait éventuellement porter sur elle. Non, il n'y avait rien. Et vue ainsi de dos, elle me rappelait étrangement quelqu'un, surtout avec cette luminosité-ci sur son visage. En raison de ses blessures et de l'état de ses cheveux, l'apparence qu'elle montrait ressemblait fortement à celle de quelqu'un qui venait de se relever de sa tombe et que même les nécroses n'avaient pas osé venir entacher. Je vous assure qu'il s'agissait là d'un compliment. Elle était, magnifique et ce même sans ses quatre couches de vêtements sombres ou ses innombrables bijoux. Je ne laissais rien transparaître de ce qui m'avait traversé l'esprit, mais mes épaules finirent par se relâcher tandis que j'expirais doucement la tension en moi. « Uniquement si tu restes tranquille. » Un air entendu entre nous deux. Je m'approchais finalement de la jeune femme et la pris dans mes bras pour redescendre dans la pénombre et sa lumière artificielle, puis l'amenais jusqu'à son lit, ceci avant de ressortir pour aller chercher mes affaires dans la voiture banalisée qui attendait à l'extérieur. En revenant dans le sous-sol et après avoir bien refermé la porte derrière moi cette fois-ci, je n'eus plus qu'une phrase aux lèvres. « Je suis désolé d'avoir à te faire subir ça. » J'aurais l'impression de tuer ma propre mère si je l’exécutais. Dans l'idéal, je n'avais qu'à la garder ici indéfiniment... mais elle allait être malheureuse et me détester. Légère hésitation dans mes yeux, puis je me passais une main sur la tête pour remettre mes cheveux en place. Bien... donc, ce soin...

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Dim 8 Déc - 20:54

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juliet ∞ william

JOUR 4

« Uniquement si tu restes tranquille. » Je le fixai avant d'hocher la tête. Je n'avais pas trop le choix au final. Autant accepter le fait que je sois sa prisonnière pour le moment plutôt que de me rebeller. Je restai de profil, et il m'attrapa dans ses bras comme on attrape sa femme fraîchement épousée, dans la nouvelle maison. Je passai un bras autour de sa nuque -celui qui n'avait pas une épaule blessé- et me laissais faire. Le prince (pas) charmant emmène sa princesse dans sa tour. William me déposa sur mon lit et s'éclipsa. Pendant ce court instant, j'en profitai pour me rendre à la table que disposait mon appartement. Je pris une feuille de papier et écrivis: 3= 11 12.8. Un repère dans le temps qui m'était très utile et que je devais garder près de moi.

J'étais donc ici depuis quatre jours. Ce qui m'alarma en premier c'était que ma fille ne me manquait pas. Au final, je m'en doutais. J'étais d'ailleurs dans un sens ravie que William m'ait enfermé dans un endroit au calme, sans pleurs, sans cris, sans bruit. J'avais l'occasion de me concentre sur l'avenir de ma fille. Après tout, je ne l'avais jamais voulu. Ce n'était pas prévu que je tombe enceinte malgré la prise de ma pilule. Puis il n'était pas prévu que je me rende compte que je l'étais une fois le minimum de mois pour avorter, dépassé. Il n'était également pas prévu que les parents adoptifs que je lui avais trouvé, faisaient partis d'un trafic d'enfants en Russie ou je-ne-sais-où... J'attrapai ma serviette de bain et m'enrobai mes mains blessées pour ramasser les bouts de verre de la carafe d'eau sur le tapis. J'attrapai ainsi les plus gros morceaux et les jetai dans la petite corbeille à côté.

Oui, il fallait que je me penche plus précisément sur la question s'il ne vallait mieux pas que je donne Eireen. Elle serait bien mieux dans une famille qui l'aime plutôt qu'avec moi. Elle aurait une meilleure mère qui serait toujours là pour elle, et pas sans cesse à  droite ou à gauche. Il fallait également que je pense à ma carrière professionnelle, car j'avais bien envie de reprendre mes études pour viser plus haut qu'une thanatopractrice.

Je sursautai un peu, quand William revint dans la chambre. Le fait de bouger subtilement mon bras me réveilla la douleur dans mon épaule. Je me relevai et jetai la serviette sur mon lit. Il était réellement en train de s'excuser ? « William, ça fait maintenant plus de six mois que je sais que tu tues. Si j'avais envie de te dénoncer ou que sais-je, je l'aurais déjà fait. » Je soupirai, et m'installai sur le matelas. Je baissai ma bretelle de ma nuisette et rassemblai mes cheveux que d'un seul côté, prête à ce qu'il s'occupe d'abord de mon épaule.« Tu es trop sur tes gardes, tu devrais te détendre un peu. » Et dire que Lera disait que je devais me détendre, m'amuser, et bien j'avais trouvé quelqu'un pire que moi. Il pouvait me faire confiance là-dessus, mais je pense que ça ne valait même pas la peine que je lui dise. Mon regard dévia de son visage à son bas ventre et sa cuisse. « Pas trop mal ? » Un petit sourire éclaira mon visage. Oh si, j’espérais lui avoir fait un minimum mal quand même.
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All work and no play makes Jack a dull boy. [William]

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