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 On peut aller aussi loin qu'on veut, on ne peut pas se fuir soi-même. | Domenico
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Lera-Ann Litwinski-Vilte
Lera-Ann Litwinski-Vilte
i'm a motherfucking admin
AVATAR : Rosie.
✱ ÂGE : 35
✱ QUARTIER : Richmond.
i'm a motherfucking admin
Sam 8 Sep - 13:20


"Sa philosophie de la vie c’était qu’elle pouvait mourir à tout moment. Ce qu’il y avait de tragique selon elle c’est qu’elle ne mourrait pas."
Ft. Domenico & Lera
Je marchai encore et encore. J’ignorai ma destination mais j’étais intimement convaincue que je devais continuer à avancer. Pour quelle raison ? Je n’en savais rien. C’était ainsi. Il le fallait. L’immobilité était une chose bien effrayante, elle signifiait la mort. La fin de tout. N’était-ce pas ce que je désirais ardemment depuis ces derniers temps ? Je me demandais toujours pourquoi diable empruntai-je un chemine dont j’ignorais tout ? Marcher. Un pas. Un autre. Le gauche. Respirer. Le droit. Mécanisme. Je n’étais plus qu’un espèce mécanisme géant depuis ces dernières années. J’avais oublié comment vivre ou peut-être ne l’avais-je jamais su. Tout était si confus. Si flou. Si lointain. J’en venais à douter de l’existence de toutes ces choses. De la mienne. S’arrêter. Observer. Le décor autour de moi donnait l’impression de pouvoir s’évanouir en l’espace de quelques secondes. C’était sans doute ça. Tout n’était qu’illusion. Songes chimériques dont j’étais prisonnière. S’échapper. Je me mis à courir. Aussi vite et aussi loin que le pouvaient mes jambes. M’y soustraire, je n’avais que ce but désormais. J’ai couru... J’ai couru jusqu’à sentir tous mes muscles brûler, jusqu’à sentir dans mes veines de l’acide sulfurique à la place du sang. Puis, j’ai couru encore. Je ne serais jamais nulle-part, je ne pourrais jamais rester. Je déambulerais sans cesse dans cette zone d’ombre où rien n’a de nom. Puis le vide. Le néant. L’obscurité. Les rideaux tombèrent et je me réveillai.

J’étais censée allée voir Eléanor aujourd’hui, mais je n’avais aucune envie. Tout ce que j’aspirai dans l’immédiat, c’était un peu de tranquillité. Un peu de solitude. J’en avais plus qu’assez de cette mascarade et je savais qu’ils ne pourraient me réprimander car ils savaient pertinemment que l’on obtenait rien de moi par la force et il y avait eu des améliorations visibles depuis la dernière visite de Frankie. Nous étions loin de la perfection, mais l’on ne s’attendait certainement pas à ce que tout se règle en l’espace d’une semaine. Je doutais d’ailleurs qu’une vie y suffît. Une fois douchée et vêtue de mes traditionnels vêtements amples, je m’emparai de mon carnet et de mon stylo puis sortis. J’avais depuis peu repris l’écriture sous les conseils de ma psy et je devais bien reconnaitre que c’était une activité cathartique. En effet, n’étant pas très loquace, il me fallait bien un moyen de me libérer. Cela ne changeait certes rien à la situation mais cela me permettait d’avoir un certain recul par rapport aux évènements, une fois ceux-ci couchés sur papier. J’analysai mieux mes actions, mes réactions et mes ressentis, ainsi je pouvais plus ou moins modifiés ces faits. J’allais m’installer à l’ombre d’un arbre et fermai les yeux. C’était mon endroit favori, où l’on était certain de me trouver quand je me décidai enfin à quitter le confort de ma chambre. C’était ce qui m’avait plu dans cette clinique, cet immense espace vert aux allures de parc qui tranquilliserait l’esprit le plus tourmenté. Je fus bientôt rejoint par Lydia, jeune adolescente que j’avais rencontrée ici et qui pour une raison que je ne m’expliquais pas s’était visiblement prise d’affection pour moi. Je l’appréciai tout autant, la trouvant émouvante. Elle me faisait penser à une poupée de porcelaine échappée d’un magasin de jouets de part sa peau translucide, ses longs cheveux blonds s’échouant faiblement sur son épaule et ses grands yeux bleus complètement éteints. Il n’y avait plus rien à y contempler, mise à part le vide qui semblait la happer un peu plus chaque jour. Elle posa sa tête sur mes jambes et je fermai une nouvelles fois mes paupières tandis que je passai une main nonchalante dans sa chevelure. Nous ne parlâmes pas. Tout comme moi, Lydia n’étaient pas de ceux qui s’expriment par la parole. Elle s’était retranchée dans un silence perpétuel suite aux brimades dont elle était victime à l’école à ce qu’elle m’avait expliquée, par écrit. Je me revoyais en elle au même âge, ce qui était assez perturbant je devais bien le reconnaître. C’était à cause de cela que je l’avais, dans premier temps, évité, peu enclin à faire face à tout ce que cela impliquait.

Nous restâmes ainsi un long moment, il nous arrivait souvent de passer la journée dans cette position. Un cocon à l’abri des assauts du temps en quelque sorte. Notre quiétude fut malheureusement brisée par des bruits de pas se dirigeant dans notre direction. Que diable voulaient-ils ? J’ouvris les yeux et ne fus guère surprise de découvrir l’identité du premier homme, Andréas, quant au second, je ne m’attendais pas à le voir ici. Domenico, que faisait-il ici ? Comment savait-il que j’étais à car aussi loin que je me souvienne j’avais fait en sorte que peu de personne soit au courant. Donc s’il était là, William ne tarderait pas à retrouver ma trace et c’en était fini de l’effet de surprise. Je me redressai vivement, un peu trop car Lydia me lança un regard d’incompréhension avant de s’attarder sur les deux hommes.

« Lydia, je te présente Domenico un très bon ami qui est venu me rendre visite. Je vais parler un peu avec lui pendant ce temps tu partiras avec Andreas et je te rejoindrais dès que j’ai terminé, d’accord ? »

Elle acquiesça lentement et rejoignit le dit Andreas qui tendait le bras dans sa direction puis ils partirent, non sans un regard froid de la part de mon infirmier. Décidément il n’avait pas encore digérer le petit tour que je lui avais joué et sans doute ne le fera-t-il pas tant que je ne lui aurais pas présenté des excuses. Ce qui en soi n’était pas prêt d’arriver, bien que je l’appréciais. J’étais trop fière et cela était déjà une tâche insurmontable quand il s’agissait de personnes très proches de moi alors lui n’avait aucune chance. Je reportai finalement mon attention sur mon invité imprévu et l’invitai à prendre place à mes côtés d’un geste simple.

« Alors quel bon vent t’amène ? Et d’ailleurs comment tu as su que je me trouvais ici ? »


© Belzébuth
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On peut aller aussi loin qu'on veut, on ne peut pas se fuir soi-même. | Domenico

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