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 Rien ne se déroule par hasard.
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Anonymous
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Lun 2 Jan - 20:53

Rien ne se déroule par hasard. 188000tumblrlx2kckZ8R91r7e3yeo11280

Une semaine était passée depuis la nuit où j'ai rencontré Zackary en face de cette boîte dont j'ai déjà oublié le nom d'ailleurs. Pourquoi pensais-je à lui à un tel moment de la journée ?

Je me promenais de bon matin dans Sunset District, je fouillais le quartier de fond en comble pour espérer croiser son regard. Sa tête me disait énormément quelque chose donc c'était obligé que je l'ai croisé non loin de là, mais allez savoir où...

Il devait être 11 heures et des poussières je ne savais pas trop. En guise de vêtement j'avais des collants en laines noirs, un mini short marron, des bottes marrons pour que ce soit un peu harmonisé, un pull à col roulé noir qui était assez près du corps, une écharpe marron et un bonnet marron et noir laissant mes cheveux un peu ondulés lâches jusqu'à presque mi-dos. Je n'étais même pas maquillée, je me maquillais rarement d'ailleurs. J'aimais rester au naturel, même si parois j'aimais me cacher derrière du maquillage comme une sorte de protection.

J'étais devant une grande galerie marchande de Sunset. J'étais accoudée contre un mur à observer le paysage. Je ne savais pas quoi faire. Je ne faisais que penser à cet inconnu, enfin à Zackary. Son visage hantait mes nuits et j'en perdais souvent le sommeil. Déjà que le sommeil était une de mes problématiques, le fait que Zackary soit souvent dans ma tête ne m'aidait pas réellement. Voir pas du tout.

En face de moi, il y avait des enfants qui jouaient avec leur chien, un petit labrador noir qui devait être âgé de 4 mois vu sa taille. C'était si mignon. J'adorais les enfants. Ils me faisaient rêver à être si innocent, si ignorant de tout... Ils me fascinaient. Lorsque j'étais avec eux, j'avais l'impression de retomber en enfance et j'en oubliais mes tracas. Jordane, ma meilleure amie avait un petit bout de chou et j'adorais aller les voir et m'amuser avec eux même si ça faisait un petit moment que je ne les avais pas recroisés.

Plus les minutes passèrent plus les petits enfants prenaient divers objets pour jouer avec leur chiot, j'avais surtout peur que le chien aille sur la route et qu'il y ait un grave accident à cause de cette petite bête. Et quand je pensais au pire, l'un des enfants envoya un morceau de bois assez épais sur le trottoir d'en face, donc le mien, et ce morceau de bois traversa une vitrine. J'étais catastrophée. Je voyais les enfants partir en courant en ne venant même pas vérifier les dégats. Quant à moi, je me dirigeai vers la vitrine en question, j'entrai dans la boutique sans faire attention à l'endroit où je me trouvais et je me baissai pour ramasser ce bout de bois. Une fois debout, j'observai là où j'étais, et je venais tout juste de percuter que j'étais dans un Sex Shop. J'étais très gênée et mes joues devinrent rouges en moins de 5 secondes.

Je ne me voyais pas partir en courant juste à cause de cet endroit qui ne m'inspirait pas, je devais me comporter en adulte et prévenir le gérant de la boutique ou l'un de ses employés que sa vitre a été cassée à cause d'un morceau de bois jeté par des enfants. Il y avait certainement plusieurs témoins de la chose, mais je pense que j'étais la mieux placée pour décrire les faits et gestes de la chose, si je puis dire.

Je me dirigeais au comptoir et il n'y avait personne, il y avait juste une petite sonnette pour signaler certainement si un client était là ou pas. Je pris mon courage à deux mains et appuya sur cette petite sonnette pour prévenir de ma présence. J'entendais des pas provenant de la pièce d'à côté, mais ces pas semblaient lointains et la personne n'avait pas l'air d'être pressée de venir. Je décidai donc de prendre la parole et de crier un peu pour me faire entendre. "Excusez moi !? Votre vitre a été cassée, je suis là pour vous prévenir de..." Je m’interrompt soudainement lorsque le téléphone se mit à sonner. La sonnerie était tellement forte que je ne m'entendais même pas penser ou à peine. Je commençais à perdre patience, mais là je ne pouvais plus me défiler vu que j'avais prévenu le Sex Shop de ma présence en haussant la voix pour les prévenir du petit incident qui venait tout juste de se produire.
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Anonymous
Invité
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Lun 2 Jan - 21:37

L'amour c'est une chose mystérieuse qui nous obsède et nous change. Lorsqu'on ne connaît pas ce que c'est que d'être amoureux, la plupart du temps, on a peur. Ou dans le cas de Zack, on fait comme si de rien n'était. Voilà une semaine qu'il a rencontré Kaleigh en face de cette fameuse boîte de nuit. Une semaine qu'il pense fréquemment en elle sans vraiment s'en rendre compte. Pour lui, c'est n'est qu'une histoire qui finira au lit, comme d'habitude. Quelques fois, il espérait secrètement la croise au détour d'une rue ou même sur son lien de travail ! Enfin ça, c'était très peu probable étant donné qu'elle n'avait pas l'air d'une fille qui va loucher un film de cul ou même acheter quelque chose pour son plaisir personnel. Elle était du genre fille coincée qui embrasse plutôt bien. Le jeune homme était persuadé qu'elle avait d'autres talents cachés. Il esquissa un petit sourire à cette pensée. Voilà environ une heure que personne n'avait pointé le bout de son nez dans ce fichu Sex Shop. C'est donc pour ça qu'il attendait dans une pièce, loin de tout ces films pour les puceaux frustrés. Depuis cette fameuse soirée où il avait rencontré la jeune fille, il avait apprit beaucoup de choses. Premièrement, si on est doux avec une fille, même si c'est long, il y a plus de chances pour la mettre dans son lit. Deuxièmement, ne jamais se balader en tee-shirt dehors à une heure du matin alors qu'il fait moins 40. Enfin, sauf si vous voulez choper la crève que Zackary a eu pendant au moins quatre à cinq jours. Amen. Le jeune homme s'assit sur une chaise et ferma les yeux, s'abandonnant à ses pensées plus ou moins joyeuses.

A peine avait-il eu le temps de s'assoir qu'un bruit de verre cassé se fit entendre, suivit du bruit de la petite sonnette qui prévient quand un client est là et s'impatiente. Génial, encore un frustré en manque qui veut payer pour pouvoir allez se toucher devant sa télé. Le jeune homme lâcha un soupir et se leva. Une voix féminine et qui rappelait quelque chose au jeune garçon se fit entendre. Mon Dieu, une habituée de la maison ? Si c'est ça, il allait sans doute se prendre une baffe étant donné qu'il avait couché avec la quasi-totalité des filles qui étaient entrés dans ce magasin. Son pas se fit encore plus lent. Malheureusement, il n'avait pas d'autres choix que d'y aller. Il ouvrit la porte qui menait sur le magasin et s'arrêta nette en voyant la jeune fille. Étrangement, son cœur loupa un battement mais il ne prit même pas la peine de soulever cette anomalie. Sans doute parce qu'il n'avait pas encore fumé de trucs illicites ou je ne sais trop quoi. « Kaleigh ? » dit-il en prenant un ton étonné. Il y avait deux possibilités : soit, en le voyant, elle s'enfuyait, comprenant que c'est un gros pervers et que si il bosse ici, c'est pour se faire des filles et rien d'autre soit elle le prenait en pitié et ne comprenait absolument pas pourquoi il était là. Malgré tout il était content de la voir même si il aurait préféré que ce soit dans un autre endroit, parce que draguer dans un Sex Shop, y'a beaucoup mieux quand même... ça fait très suspect dirons-nous. « Je suis content de te voir mais... - il haussa un sourcil - Qu'est-ce que tu fais là ? » Bah oui, Kaleigh, qu'est-ce que tu fais là ? C'est pas un endroit pour une fille comme toi.
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Anonymous
Invité
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Lun 2 Jan - 21:57

Le téléphone sonnait toujours et la sonnerie en était infernale. J’étais limite à m’arracher les cheveux. J’avais surtout peur que quelqu’un qui me connaisse me croise ici, il ou elle allait se poser des questions et je passerais pour une petite timide qui essaie de se satisfaire toute seule vu qu’elle n’est pas capable d’avoir un petit ami pour assouvir ses besoins sexuels… Pathétique…

Au bout de 20 secondes le téléphone cessa de sonner, pas trop tôt je n’en pouvais plus. Je crois que mon audition avait baissé pour le coup. Mes joues étaient toujours aussi rosées, je commençais à avoir chaud avec mon bonnet et mon écharpe, je n’en pouvais plus, je me croyais presque au Sahara. Mais je ne comptais pas rester longtemps ici, juste 5 minutes le temps de prévenir et partir en courant chez moi, mais là, la personne s’occupant de la boutique mettait énormément de temps à débarquer. Peut-être qu’il ou elle était occupée à essayer les nouveaux gadgets de la boutique… Mon dieu Kaleigh ! Enlève-toi cette horrible image de la tête. Non… Ce n’est pas parce que quelqu’un travaille ici, qu’il est obligatoirement un pervers de première… Du moins, c’est ce que j’essayais de me dire pour me rassurer.

Quelques secondes plus tard, la porte arrière de la boutique s’ouvrit. Enfin quelqu’un ! Ayant peur de croiser le regard de la personne sur moi, je baissais les yeux et je commençais à parler. « Excusez moi, quelqu’un a… » Et là je me stoppai net. Pourquoi ? Mon prénom résonna ce qui était étrange. Cette voix m’était vaguement familière mais sans plus. Et là je relevai ma tête en étant toujours aussi rouge. De chaud ou de gêne ? Je ne savais pas… Peut être les deux. Et là j’aperçus Zackary. C’était le comble… Je ne savais plus où me mettre. Il n’avait pas l’air tant gêné d’être ici… Que faisait-il d’ailleurs là ? Travaillait-il ici ? Un mec m’embrassant dans la rue sans raison valable puis vendeur dans un sex shop ? Non Kaleigh, non… Pense à Zackary, non à Zack…

« Je suis content de te voir mais... Qu'est-ce que tu fais là ? » Cette question m’avait littéralement tuée. J’avais envie de plaisanter sur l’endroit et en même temps le prévenir de ma vraie raison… Mais je sentais le besoin de rire de la situation tellement j’étais stressée. « Je viens m’acheter des petits gadgets pour m’amuser seule dans mon coin dans mon misérable appartement ! » Même moi je ne me croyais pas… Et sans que je ne m’y attende, j’eu un petit fou rire ce qui me faisait rougir davantage. Je devais ressembler à une vraie tomate. « Il fait chaud ici, c’est affolant… » J’enlevai mon bonnet et je me faisais du vent avec et je regardai le sol ayant trop honte de croiser le regard de Zackary sur moi.
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Anonymous
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Mar 3 Jan - 23:14

« Je viens m’acheter des petits gadgets pour m’amuser seule dans mon coin dans mon misérable appartement ! » dit-elle en plaisantant, enfin, il espérait qu'elle plaisantait. Elle se mit à rougir ce qui fit sourire Zackary. « Il fait chaud ici, c’est affolant… » dit-elle en retirant son bonnet pour se faire du vent avec. Mon Dieu, elle avait l'air horriblement gênée, la situation était vraiment très drôle et si le jeune homme n'avait pas du jouer le gentil garçon niais et dépressif, il aurait sans douté éclaté de rire et ce serait foutu de sa gueule dans les grandes largeurs. Mais non. Le problème c'est qu'il devait se trouver une excuse pour expliquer sa présence ici. Déjà, il ne pouvait pas lui cacher qu'il travaillait ici. C'était exclu. Elle allait finir par le découvrir tôt ou tard. Techniquement, la raison première pour laquelle il était venu travailler dans ce Sex Shop, c'était pour se faire de l'argent. Après, ça avait légèrement évolué. Il toussa, ne sachant que dire. Il tourna la tête vers la porte d'entrée et aperçut la vitre, cassée. Ah, il comprenait tout de suite mieux la raison de sa venue ici. Comme une bonne citoyenne, Kaleigh était venue prévenir du petit incident qui s'était prévenue. C'était elle qui avait cassé la vitre ? Non, ça, il avait du mal à y croire. Encore un débile qui s'était amusé à balancer quelque chose. Zackary soupira, ça serait sans doute déduit de paie étant donné que c'était lui qui s'occupait de la tenue du magasin aujourd'hui. Son soupir était limite du désespoir à l'état pur. Et pour le coup, ce n'était pas vraiment prévu pour faire culpabiliser la jeune fille. Il l'observa. Elle avait la tête baissée comme si elle n'osait pas le regarder. Avait-elle honte à ce point ? C'était possible. C'est pour cette raison qu'il esquissa un petit sourire satisfait. Il allait la mettre à l'aise.

Zack s'approcha sortit de derrière la caisse et s'approcha d'elle en souriant. Il se baissa un peu et pencha la tête pour observer son visage. Il fit un très grand sourire débile pour la faire rire, pour lui relever la tête. « Tu sais... - commença-t-il - Tu n'as pas avoir honte d'être ici. J'ai compris la raison de ta venue ici, c'est gentil d'avoir prévenu. » finit-il en souriant. Dans un sens, il était content de la voir. Elle lui avait manqué mais ça, il ne l'avouerait jamais, même à lui même. Il mettait ça sur le dos de sa dépendance à la drogue et au sexe. Il était en manque et donc, il pensait que c'était ça alors que... pas du tout. Il ravala sa salive. Ne la voyant pas réagir, il partit chercher un balai pour ramasser les bouts de verre brisé. Il allait encore se faire engueuler, ce n'était pas la première fois et ce ne serait sans doute pas la dernière. C'était un très bon employé, juste un peu la tête en l'air. Surtout en ce moment. « J'ai beaucoup pensé à toi depuis la dernière fois. Tu m'as manqué. » dit-il spontanément, sans vraiment penser à ce qu'il disait. Il s'étonna lui même mais le jeune homme était plutôt fier de l'effet qu'il venait de produire. Alors Zack, on tombe amoureux de la jeune coincée, Kaleigh ? C'est pas très bon pour ta réputation de Bad Boy sérial baiseur tout ça. Et toi, Kaleigh, qu'est-ce que tu penses réellement du jeune homme que tu as en face de toi et qui ne cesse pas de te faire des complements ?
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Anonymous
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Mer 4 Jan - 1:04

Je restai là, la tête baissée en étant gênée d’être ici. Pourtant je savais que mes intentions n’étaient pas malsaines en entrant dans cet endroit que je n’avais pas l’habitude de fréquenter… Pourtant une seule envie me passer par la tête : partir en courant. Pas pour fuir Zackary non, mais j’avais honte qu’il me voit ici. Je ne sais pas s’il était gêné lui… Enfin s’il travaillait ici, je ne vois pas pourquoi il devrait être gêné. Je ne devais pas être la première femme qu’il voyait dans ce Sex Shop. Mais là c’était moi et non une autre personne.

Je le voyais s’approcher de moi du coin de l’œil. Qu’allait-il me faire ? Pas m’embrasser j’espère ? Enfin ça ne m’aurait pas dérangé mais j’aurai trouvé cela… Comment dire… Ca n’aurait pas été approprié à la situation si je puis dire. Je ne relevais toujours pas ma tête quand je vis son visage en face de mes yeux. Il s’était baissé pour mieux me voir, ce qui me touchait et me troublait. Je pensais qu’il allait juste me demander pourquoi j’étais là et rien de plus. J’étais d’ailleurs assez étonnée qu’il se souvienne de moi, enfin… Il avait l’air drogué lorsqu’on s’est vu. Ou peut être qu’il ne l’était pas… Ca y’est, j’ai à peine croisé son regard, que j’en oublierais presque notre première rencontre. Pourquoi je réagissais ainsi lorsque je le voyais ? Ca me faisait peur.

« Tu sais... Tu n'as pas avoir honte d'être ici. J'ai compris la raison de ta venue ici, c'est gentil d'avoir prévenu. » Me dit-il. Soudainement j’étais soulagée. J’étais contente qu’il ne me prenne pas pour une petite obsédée sexuelle en manque… Ou encore pour la petite coincée qui voulait juste se satisfaire dans son coin vu qu’elle n’était pas capable de se trouver un homme pour assouvir ses désirs. Je ne pus m’empêcher de rire lorsqu’il me fit un sourire un peu niais. C’était attendrissant. Je relevais un peu ma tête et je me mis à sa hauteur en continuant à lui sourire de toutes mes dents. Je devais sembler stupide, mais c’était le stresse qui me rendait ainsi. Pourquoi je ne me suis pas contentée de l’avoir croiser dans Sunset et puis c’est tout ? Pourquoi il a fallu qu’on se recroise dans cet endroit qui me rendait mal à l’aise ? Fichu destin…

Je ne pris même pas la peine de répondre à ses paroles tellement il m’avait pris par surprise. J’avais peur de gaffé en disant n’importe quoi à cause du stresse qui était en moi. Mais malgré tout, j’essayais de me contrôler. Je n’allais pas rester muette jusqu’à… Jusqu’à je ne sais pas d’ailleurs. J’eu à peine le temps de souffler discrètement qu’il partit dans une autre pièce. Pour quoi faire ? Prévenir son patron ? Ou c’était peut être lui le patron… Je le vis revenir même pas une minute plus tard avec un balai. Il avait vraiment donc compris le pourquoi du comment de ma venue. Ce qui me soulagea davantage. Après tout, il aurait pu me dire cela pour me faire plaisir et dévier sur un sujet qui n’avait aucun rapport avec la boutique pour éviter un gros moment de gêne.

« J'ai beaucoup pensé à toi depuis la dernière fois. Tu m'as manqué. » Ca y’est j’étais prise. Je m’étais déjà attachée à lui, en à peine une heure et là cette rencontre inattendue puis ce « tu me manques »… Je savais que j’étais ridicule d’agir ainsi mais c’était plus fort que moi. Je savais que je risquais gros en agissant de la sorte, que je ne connaissais rien de lui et que de simples mots provenant de sa bouche me faisaient fondre. Que devais-je répondre ? La vérité certainement… « Je… tu… enfin… euh… » Il m’avait pris par surprise, je ne savais plus comment formuler ma phrase. Je toussai légèrement en simulant quelque chose de pas net pour excuser ma maladresse vocale. « Hum…. Pardon… Je… J’ai aussi pensé à toi et… Je t’ai vraiment manqué ? »

C’était étrange ça… Pourquoi je ne lui ai pas dis « tu me manques » ? Parce que ce n’était pas le cas ? Ou si mais que quelque chose d’inhabituel me faisait agir différemment de d’habitude justement… Je me trouvais étrange en sa compagnie. Peut être trop. Ca me perturbait assez. Là si je me laissais aller, j’irai lui faire un câlin, mais il devrait trouver cela pathétique. Il n’avait pas l’air d’un homme qui s’intéressait de près ou de loin à des filles comme moi. Il devait aimer des filles plus… excentriques, provocatrices… Alors que moi, j’étais… Moi.

«Tu veux de l’aide pour nettoyer la vitrine ? Je suis là, autant aider… » Je dis cela en tendant mes bras vers le balai, j’empoignai le manche et commençais à le tirer vers moi pour avoir une totale maîtrise de cet ustensile de ménage. « Tu peux appeler ton patron comme cela en attendant ou remplir une fiche d’état des lieux, je ne sais pas comment ça se passe… » Je commençais à prendre le balai en main et me dirigeai vers la baie vitrée cassée pour commencer à balayer les morceaux et les mettre dans un côté de la boutique pour les ramasser et éviter que quelqu’un se blesse.
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Anonymous
Invité
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Mer 4 Jan - 1:39

Elle était attendrissante comme ça. Sincèrement, elle faisait très... petite fille sage et coincée qui ne demandait rien à personne et qui détestait gêner les gens. Était-ce le cas ? Zackary n'en savait rien mais une chose était sûre, il la trouvait... intéressante. Presque sympathique, en fait. Le "presque", c'était sa manière à lui de se protéger pour ne pas s'embourber dans des sentiments étranges qui, de toute évidence, le dépasserait. Il n'était pas comme tout ces hommes qui ne vivaient que d'amour et d'eau fraîche. Il ne voulait pas dépendre d'une fille. Être monogame, c'était loin d'être intéressant. Pour lui, une vie de couple, c'est trop monotone, trop de niaiserie. Il n'aimait pas ça. Ce qu'il n'aimait pas non plus, c'était de se mettre à penser à ça dès que le visage de la jeune fille traversait son esprit. Était-il amoureux ? Non. Non, il ne devait pas être amoureux. C'était contraire à son étique. Pourtant, plus les jours passaient et plus il pensait à elle. Le jeune homme ne devait pas oublier son but premier : la mettre dans son lit, quoi qu'il arrive. Pourtant, cette idée le répugnait un peu. Non pas qu'elle soit laide ou quoi que ce soit ! C'était la façon dont il s'y prenait qui le dégoûtait un peu. Et là, encore, il se surprenait. Ce n'était pas vraiment son genre de douter de ses performances d'acteur et de dragueur. Pourquoi n'arrivait-il pas à se concentrer sur son objectif ? Pourquoi Zack se sentait obligé de penser à elle autrement qu'en coup d'un soir ? Mon Dieu, il se faisait peur. Elle lui manquait mais il n'osait pas l'avouer. Ses lèvres, ses bras lui manquaient mais il se devait de rejeter l'idée qu'il soit tombé amoureux d'elle... Non, vraiment, l'amour, ce n'était pas fait pour lui. Offrir son coeur, c'est comme dire à l'autre "Vas-y, écrase le, piétine le, brise le... Ça ne m'empêchera pas de t'aimer." Et ça, il ne voulait pas que ça arrive. Arrête de penser à ça, stupide !

Elle avait l'air perturbé. Vraiment. « Je… tu… enfin… euh… » commença-t-elle. Tellement perturbée qu'elle ne trouvait pas ses mots. Le jeune homme esquissa un petit sourire, il lui faisait tant d'effets que ça ? « Hum…. Pardon… Je… J’ai aussi pensé à toi et… Je t’ai vraiment manqué ? » Le jeune homme soupira, comme si il était déçu. Encore quelque chose de spontané qui aurait mieux fait de ne pas l'être. Il n'avait pas du lui manquer étant donné qu'elle ne l'avait pas dit. Tant pis, il s'en remettrait. Cependant, il avait sentit comme un léger... pincement au coeur quand elle a répondu. Pourquoi s'intéressait-il autant à elle ? Pourquoi voulait-il absolument la mettre dans son lit ? Ok, il fallait le reconnaître, elle était vraiment jolie et il voulait voir ce que ça donné une fois dans ses draps. Mais là, il y avait autre chose. Comme si il était... obsédé par elle. Et ça, c'était vraiment très étrange. Mais bon, c'est la vie. De toute évidence, même l'un des pires Bad Boy du monde peut succomber à ce sentiment qu'on appelle "amour". Franchement, ça lui déplaisait plus qu'autre chose. Et puis, de toute façon, il ne l'aimait pas ! Mais ça, bien entendu, c'est ce que lui disait... La vérité était toute autre, bien sûr. Lorsqu'elle lui proposa de l'aide, il essaya de refuser mais de toute évidence, elle avait l'air bien décidé à n'en faire qu'à sa tête. « Tu peux appeler ton patron comme cela en attendant ou remplir une fiche d’état des lieux, je ne sais pas comment ça se passe… » dit-elle en saisissant le balai, se dirigeant vers la baie vitrée cassée. Mon Dieu, elle est intennable. Le jeune homme soupira, il ne voulait pas d'aide. C'était trop pour son ego de mâle. Zack arriva derrière et tenta de prendre le balai de ses mains, le résultat fut immédiat : on aurait cru qu'il allait l'enlacer par la taille. Ce qui, pour tout dire, au départ, n'était pas vraiment son but. Mais maintenant qu'il y pense... ce serait une bonne idée. Il en mourrait d'envie. Et rien que pour ça, il ne le ferait pas. Après tout, de toute évidence, elle n'était pas intéressée par lui. Il ouvrit la bouche pour parler mais aucuns sons ne sortit, peut-être que la situation le perturbait, qui sait. « Tu... tu sais, je... je peux me débrouiller... T'inquiète... t'inquiète pas. » balbutia-t-il. Alors Kaleigh, vas-tu montrer un peu de sympathie et d'amour envers ce cher Zack qui ne demande que ça ?
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Anonymous
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Mer 4 Jan - 2:41

« Tu... tu sais, je... je peux me débrouiller... T'inquiète... t'inquiète pas. » Il avait l’air aussi déstabilisé que moi et la façon dont il le dit me toucha au plus profond de moi. C’était mignon tant d’hésitation dans sa voix. Ca n’allait pas tellement avec son look de rebelle chic… Ou je ne saurais comment qualifier son look vestimentaire. En tout cas il savait s’habiller, ce qui lui donnait un certain charme. Ma pauvre Kaleigh, tu étais officiellement accroc. Accroc ? Oui. Accroc à un mec que tu ne connais pas. Tu sais juste son prénom Zackary. Tu ne connais pas son âge, son nom de famille, d’où il vient, ses fréquentations, ses goûts musicaux ou cinématographiques, depuis combien de temps il travaille ici, tu ne sais pas s’il est fils unique, tu ne sais… Rien de lui. Je devais me rendre à l’évidence. Mon cœur battait fortement pour un inconnu. Certes il m’avait donné son prénom, il s’appelait Zackary, mais tant de questions dans ma tête me rendaient presque folle.

Puis il mit ses mains autour de ma taille pour prendre le balai et me le voler des mains vu qu’il ne voulait pas de mon aide. Je me mis à rougir, cette fois ci, pas de chaleur, mais bien de gêne. Enfin, il ne me faisait rien de mal, pas de câlin rien, il était juste derrière moi, son torse collait à mon dos et ses mains sur le même balai que moi et bizarrement cela me faisait plaisir. D’un élan, je me suis retournée et j’ai lâché le balai pour être face à lui. Ma poitrine était collée contre son torse et je le regardais droit dans les yeux. Il y a eu quelques secondes de blanc, sans trop savoir pourquoi. « Hum, d’accord, excuse moi… » Dis-je d’une petite voix toute timide. Puis je me décalai pour me mettre sur le côté et lui laissai le champ libre.

Je ne savais pas pourquoi il ne voulait pas de l’aide. Avait-il honte de cette situation ? Je veux dire, le fait qu’on se retrouve dans un Sex Shop là où il travaillait… Donc il voulait vite me voir partir vu qu’il était gêné de la situation ? Ou soit ne voulait-il pas me revoir car je n’avais pas répondu correctement à ses avances lorsqu’on s’est vu la dernière fois ? Me détestait-il autant ? Je ne savais plus trop quoi penser. Peut-être que je devrais partir… Mais pourquoi je m’imaginais que des scénarios négatifs dans ma tête ? Peut-être qu’il est juste un gentleman et qu’il n’acceptait pas que je fasse le sale boulot à sa place vu que c’était lui l’employé et non moi. Ou était-ce juste une question d’égo ? Après tout, c’est bien connu, les hommes ont une fierté gigantesque… Enfin je ne sais pas. Là, justement je faisais…. Enfin j’aurai fais le sale boulot à sa place, ça ne pouvait que l’arranger. Pourquoi avait-il donc refusé mon aide ? Il n’y avait qu’une solution… Il voulait certainement que je débarrasse le plancher. Pourquoi m’avoir dit que je lui manquais alors ? Mes scénarios n’étaient pas logiques et cela me déplaisait énormément.

« Tu es sûr de ne pas vouloir de mon aide ? Tu sais… Ca me dérange pas de t’aider… » J’espérais qu’il me dise oui pour que je reste un peu plus à ses côtés en espérant en savoir plus sur lui, vu ma soif de savoir le concernant. Pourtant une autre voix en moi me disait qu’il fallait que je parte, que ce n’était pas bon pour moi de m’attacher autant à un parfait inconnu et que je risquais d’en souffrir… En fait cette voix là, n’attendait qu’une chose : que Zackary me repousse et me dise clairement de partir, comme cela j’aurai la conscience tranquille et je pourrais me calmer sagement dans mon coin en étudiant comme si je sais si bien le faire. Mais malgré l’avertissement de cette fameuse voix, je voulais juste connaître plus Zackary et savoir qui il est réellement. Un simple prénom ne me suffit pas.
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Anonymous
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Mer 4 Jan - 3:03

Cette fille le rendait fou. Il n'y pouvait absolument rien. Au début, il y a une semaine, ce fameux soir, ce n'était que du désir pur et simple. Mais maintenant, c'était beaucoup plus. Quoi au juste ? Zackary ne le savait pas. Tout ce qu'il savait c'est qu'il voulait l'embrasser. Alors pourquoi ne le faisait-il pas ? Après, il l'avait déjà embrassé à plusieurs reprises maintenant. Mais jamais il n'oserait l'avouer. C'était trop pour lui, cette attirance étrange qu'il éprouvait pour elle. Si jamais ça devenait trop sérieux, si le manque devenait trop intense, il devrait mettre fin à tout ça. Tomber dans le piège de l'amour ? Jamais. Lorsqu'elle se retourna vers lui et qu'elle se retrouva collée à lui, il sentit son coeur louper un battement. C'était pire que de la torture. « Hum, d’accord, excuse moi… » dit-elle d'une petite voix. Le jeune homme ravala sa salive. Il était torturé, c'était un véritable supplice de l'avoir à proximité sans pouvoir rien tenter. Si il faisait quoi que ce soit, elle prendrait peur, elle partirait et il n'en avait pas envie. Pourquoi ? Parce qu'il aimait sa compagnie. Et ça, franchement, il trouvait ça bizarre. D'habitude, il lui aurait déjà sauté dessus, l'embrassant avec fougue. Mais non... Il voyait bien qu'elle n'était pas le genre de fille à coucher avec le premier venu. Elle avait l'air intriguée, elle avait l'air de vouloir en savoir plus sur lui. Lorsqu'elle se mit sur le côté, il se sentit soulagé dans un sens mais dans l'autre... il aurait bien aimé rester comme ça encore un petit peu. Mais non. Où était passé le Zackary arrogant et lourd que toutes les filles de San Francisco connaissent ? Plus le temps passait et plus il s'éloignait de sa personnalité... enfin, de sa fausse personnalité. Car sous ses airs de sérial baiseur, le jeune homme a un coeur et ne demande qu'une chose : tomber amoureux. Mais ça, encore une fois, jamais il ne l'avouera. C'était vraiment trop pour lui. Être en couple signifiait être en prison, être enfermé avec pour seule échappatoire : la souffrance. Rien qu'à l'idée de faire souffrir Kaleigh, il se sentit mal. Mais bon sang, pourquoi réagissait-il ainsi ? Pourquoi se posait-il autant de questions ? Et surtout, pourquoi n'avait-il pas les réponses ? Tout se bousculait et s'entrechoquait dans sa tête. Tchernobyl ? Ce n'était rien à côté. Là, tout de suite, si il avait pu, il aurait prit un bout de verre et l'aura enfoncé dans son cerveau pour arrêter de penser à des trucs débiles qui n'ont aucuns sens.

Pourquoi tenait-elle tant à l'aider ? Était-ce une excuse pour pouvoir rester un peu plus longtemps avec lui ? Trouvait-elle sa compagnie plaisante ou aimait-elle vivre dangereusement ? Après tout, il ne savait pas ce qu'elle pensait de lui et ça le perturbait. Pourquoi est-ce qu'avec elle et rien qu'avec elle, il ne se forçait pas être gentil, pourquoi est-ce qu'avec elle, c'était spontané ? Il se sentait vraiment vulnérable... Zack n'aimait pas vraiment ça. Peut-être devait-il lui dire de partir, de ne plus jamais revenir et de ne plus jamais lui adresser la parole ? Non. Si il faisait ça, il oubliait son but premier. Enfin... maintenant, il ne savait plus vraiment quel était son but. Devait-il protéger son coeur ou devait-il, malgré les nombreux avertissements de son cerveau, tenter de la mettre dans son lit, au risque de tomber éperdument amoureux d'elle ? Il ne savait plus quoi faire et pourtant, le jeune homme était prêt à prendre tous les risques. « Tu es sûr de ne pas vouloir de mon aide ? Tu sais… Ca me dérange pas de t’aider… » dit-elle, ce qui fit sursauter le garçon qui était définitivement perdu dans ses pensées. Il tourna la tête vers elle, le regard pensif et triste. Il se ressaisit très rapidement et lui fit un grand sourire. De toute évidence, elle voulait rester à ses côtés encore un peu mais pourquoi donc ? Pour mieux le connaître ? Ou parce qu'elle avait peur qu'il lui manque ? Il ne savait pas quoi répondre. Il n'avait pas envie qu'elle parte, il n'était pas sûr de la revoir après ça. Le jeune homme posa son balai dans un coin de la pièce et l'observa, un grand sourire aux lèvres. Il prit sa main dans la sienne et l'emmena dans la pièce à côté. Au moins, ils seraient tranquilles pour parler. Et qui sait, peut-être plus que parler ? Il ne fallait pas trop compter là-dessus mais en tout cas, une chose était sûre, Zackary ne la laisserait pas partir avant d'avoir obtenu un nouveau baiser de sa part. Alors Kaleigh, vas-tu l'embrasser parce qu'il te fait pitié ? Ou peut-être parce que tu en meurs d'envie...
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Anonymous
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Mer 4 Jan - 3:21

Il ne répondit pas à ma question. Pourquoi ? Il se contentait de poser le balai sans même balayer les morceaux de verres au sol. Je le regardai bizarrement en ne comprenant pas son attitude. Etait-ce une façon pour lui de me dire gentiment qu’il était tant pour moi de partir ? Je ne savais pas. Autant lui demander directement, comme cela j’aurai ma réponse une bonne fois pour toute et je ne me torturerais pas l’esprit pour rien… Après tout, pourquoi je serais la seule à me prendre la tête pour tout cela ? Lui il doit s’en ficher. C’est un garçon… On m’a toujours dis que les garçons n’aimaient pas se prendre la tête et qu’ils aimaient les histoires simples. Etrange… Moi j’étais tout sauf simple, dans ma tête c’était Bagdad à chaque fois avec toutes mes questions, mes suppositions, mes scénarios, mes doutes, mes désirs,… Tout. J’avais cent mille voix dans ma tête qui se battaient sans cesse en duel et je ne savais jamais laquelle écouter. Enfin si… Parfois je le savais, mais j’étais si contradictoire, et têtue que je voulais me rendre compte de ma bêtise par moi-même, en sachant éperdument qu’à la fin je risquais de souffrir et pas qu’un peu. Et là en quelque sorte avec Zackary, c’est ce qu’il se passait. Je savais que je devais partir et ne pas m’attacher à une telle personne vu que je ne le connaissais pas et qu’il pouvait être dangereux, mais malgré cela, je restais, je posais des questions et j’espérais qu’il ne soit pas si brutal comme une de mes voix me l’indiquait très précisément.

J’allais prendre la parole pour lui demander si je le dérangeais ou pas et s’il préférait que je parte pour qu’il soit en paix, mais par grande surprise, il me prit par la main et m’emmena dans la pièce à côté. Pourquoi donc ? Qu’allait-il me faire ? Son but était donc cela ? Me mettre dans son lit ? Je ne savais pas ce qu’il y avait dans la pièce voisine, mais étant dans un Sex Shop, je me doutais bien qu’il pouvait y avoir un canapé, voir même un lit, assez grand pour deux personnes et qui puissent se passer des choses dessus. Mes mains devenaient moites, mon cœur s’accélérait davantage et la peur prit le dessus du stresse. J’avais peur, oui. Et pas qu’un peu. Je me demandais ce qu’il allait me faire. Et surtout, pourquoi il m’emmenait à part à l’abri des regards. C’était vraiment suspect, voir même trop. Qui me dit que ce n’est pas un délinquant ou une personne dangereuse ? Après tout ma meilleure amie est déjà allée en prison, alors au point où j’en suis, plus rien ne m’étonne… Ou presque.

« Où allons-nous ? » Dis-je d’une voix assez tremblante. A m’entendre on aurait dit une victime d’un braquage de super marché. Ca en était pathétique, mais je ne contrôlais en rien mes sentiments. Déjà que dans ma tête, c’était incontrôlable, alors là mon cerveau était perdu pour savoir bien me guider et me dire quelle attitude serait bonne ou pas à avoir dans ce genre de situation. Mais malgré ma voix hésitante et apeurée, je ne lâchai pas la main de Zackary, au contraire mon étreinte se renforça comme pour le prévenir que j’avais peur… Je le prévenais à ma façon, mais je le faisais. Je ne me voyais pas lui dire explicitement que j’avais peur. Il allait trouver cela ridicule voir vexant… Il n’allait certainement rien me faire… Peut-être qu’il voulait me faire signer des papiers pour les états des lieux et qu’il fallait aller dans la pièce du fond… Une remise ? Hum… Je ne savais pas. Une partie de moi voulait aller vérifier, tellement je suis curieuse, mais une autre voulait juste me voir partir en courant. Bien évidemment, la partie curieuse de moi prit le dessus sur la peur. Parfois je venais même à me demander si je n’étais pas masochiste. Je m’entends… Je sais que quelque chose ou quelqu’un va me faire souffrir, mais malgré tout je continue sur ma voie, je ne m’arrête pas et ne fais en aucun cas demi-tour jusqu’à que je sois anéantie. Même après, je suis prête à revenir, presque en rampant en sachant d’avance que le même scénario risquait de se reproduire. Rien qu’en y pensant, je me faisais peur moi-même.
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Anonymous
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Mer 4 Jan - 3:46

« Où allons-nous ? » dit-elle, la voix presque tremblante. Elle avait peur. Il ne comptait pas la violer... Enfin, pas maintenant tout du moins. Il esquissa un petit sourire à cette pensée. La jeune fille serra un peu plus sa main. Pourquoi faire ? Pour le prévenir qu'elle avait peur ? Ou pour l'encourager dans sa démarche ? Il n'en savait rien. Elle était vraiment très compliquée et il ne savait pas quoi penser avec elle. Elle le perturbait au plus haut point, il était presque effrayé à ses côtés. Effrayé de quoi ? De tomber sous son "charme" même si il refusait d'avouer qu'elle puisse en avoir. Il ouvrit la porte qui menait à la pièce d'à côté. C'était une sorte de remise lugubre où il y avait un canapé, une table dans un coin de la pièce et une lampe qui n'éclairait absolument rien. Le pied quoi ! Le garçon appuya sur l'interrupteur de la lumière qui se mit à éclairer faiblement la remise. Mon Dieu, c'était pitoyable. Il alla s’asseoir sur le canapé, entraînant Kaleigh avec lui. Maintenant, ils étaient côtes à côtes et il devait lui expliquer la raison de leur venue ici. Comment pouvait-il faire ça, sincèrement ? "J'avais envie de parler, on pourrait faire plus ample connaissance ici..." Plus nul comme excuse, tu meurs. Il soupira. A vrai dire, il avait juste envie d'être seul avec elle. Pourquoi ? Parce que c'était la seule personne avec qui il se sentait à peu près bien. Elle était perturbante comme fille, c'était une évidence, il ne pouvait pas le nier. Pourtant, elle l’obsédait... Plus les minutes passaient et plus il pensait que rester avec elle devenait très dangereux pour la sauvegarde de son coeur et de sa liberté et pourtant, il n'arrivait pas à la laisser partir. C'était plus fort que lui. Comme si il voulait souffrir, comme si souffrir était devenu quelque chose d'indispensable. Si il souffrait ? Oui. Il souffrait de ne pas pouvoir l'embrasser comme il le voulait. Mais encore une fois, au risque de me répéter, jamais il ne l'avouerait. De toute façon, à quoi bon protéger quelque chose qui ne nous appartient plus ? Car sans le savoir, Kaleigh avait déjà dérobé le coeur du jeune garçon, depuis environ une semaine désormais... L'avait-elle fait exprès ? Non.

Le jeune homme soupira. Être amoureux ? Non merci. En fait, c'était peut être une forme de désir intense qu'il n'avait encore jamais connu jusqu'à présent. Peut-être qu'il désirait tellement la jeune fille qu'il avait besoin de l'embrasser, de la prendre dans ses bras... Et puis c'est tout. Pour tout avouer, il ne ressentait pas vraiment le besoin de coucher avec elle. Bien entendu, si il pouvait, il le ferait sans hésiter mais là, il n'en avait pas envie. Ce n'était pas primordial. Au bout d'une ou deux minutes de silence, le jeune homme se décida à prendre la parole, il racla sa gorge : « Je me suis dis que... - il soupira, il ne devait pas bégayer, c'était franchement débile - que... qu'on serait plus... plus tranquille pour parler, ici... Je me doute que... que tu veux en savoir plus sur moi. Après tout, je ne suis qu'un inconnu à tes yeux... » dit-il en soupirant. Mon Dieu, il avait l'impression d'être débile. Pour la première fois, il ne jouait pas la comédie et était sincère. Il avait envie d'en savoir plus sur elle, sur ce ses études, sur sa vie... Il avait envie d'être à son écoute. Et ça le dégoûtait. Le problème c'est qu'il avait toujours cette folle envie de lier ses lèvres aux siennes. Il savait parfaitement qu'à moment ou à un autre, il lui sauterait dessus pour lui voler un baiser. Mais il ne voulait pas que ça se passe comme ça. Il allait l'effrayer et ce n'était pas son but... D'ailleurs, quel était son but maintenant ? Plus les minutes passaient et plus le jeune s'éloignait lentement mais sûrement de son objectifs principal... C'en était affolant. Il observait la jeune fille et il esquissa un petit sourire en coin. Il tentait vainement de ne pas croiser ses lèvres du regard. Mais... trop tard. Doucement, il reprit sa main et la serra dans la sienne avec une douceur plutôt inhabituelle pour le jeune garçon. Il approcha son visage du sien et l'embrassa sur le coin des lèvres. Il était faible, timide et faible. Il n'avait pas envie qu'elle parte en courant. En tout cas, elle n'avait pas l'air traumatisé mais c'était sans doute du au fait qu'elle n'avait pas encore totalement comprit ce qui venait de se passer. Oh puis merde, il n'avait rien à perdre et au pire, il trouverait une excuse à ce geste déplacé... ou alors, il dirait la vérité, tout simplement. Finalement, il déposa ses lèvres sur celles de la jeune fille. C'était trop difficile de résister à une telle envie. Comment vas-tu réagir Kaleigh ? Vas-tu le baffer ? Te laisser faire parce que tu es définitivement trop gentille ou vas-tu répondre à son baiser et qui sait, le rendre plus intime ? La suite dans le prochaine épisode les amis !
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Mer 4 Jan - 4:08

On arrivait enfin dans cette pièce étrange. Pour tout vous dire elle n’était pas très agréable à regarder. Au contraire, je la qualifierai d’effrayante. Elle n’était en rien rassurante. Elle était sombre, assez petite. Comme par hasard il y avait un canapé comme je me l’étais imaginée. Je n’osais même pas penser à qui avait bien pu se passer dessus. Mais malgré tout, j’eu des images pas très catholiques qui me sont passées par la tête et j’avais envie de vomir. Je mis ma main devant ma bouche et fis genre de rien était quand Zackary m’emmena avec lui sur le canapé. Que faire désormais ? Je ne savais pas quoi lui dire. C’était à lui de parler non à moi. C’est lui qui m’a emmené ici, non moi qui lui ai demandé d’entrer dans cette pièce. J’avais encore ma main dans la sienne, je la serrais mais lui ne desserrais toujours pas son étreinte. Que faire ? Pourquoi il ne me lâchait pas ? Ca serait plus simple…

« Je me suis dis que... qu'on serait plus... plus tranquille pour parler, ici... Je me doute que... que tu veux en savoir plus sur moi. Après tout, je ne suis qu'un inconnu à tes yeux... » Enfin il prit la parole. Je fus soulagée et mon cœur recommençait à battre normalement. Donc il voulait faire plus ample connaissance avec moi ? Dans… cet endroit ? C’était assez suspect, voir pas très rassurant. Si Edward était là, il me prendrait par la main et m’emmènerait loin d’ici pour me sauver. Pourquoi j’emploie le terme « sauver » ? Car malgré moi je savais que tout cela ne présageait rien de bon ? Ou était-ce encore un moyen de défense que j’utilisais inconsciemment ? Oui… j’ai toujours l’habitude de présager le pire en espérant que ce soit le meilleur qui arrive. Certes c’est bête, mais ça m’aide énormément. Comme cela si le pire arrive, je me le saurais dis et si le meilleur arrive je serais contente de m’être trompée. Enfin bon j’étais étrange et compliquée… Bizarrement, lorsqu’on me croise pour la première fois, j’ai l’air d’une fille assez simple, peut être trop… Mais si quelqu’un aurait le malheur d’entrer dans ma tête, il souffrirait énormément tellement mes pensées se bousculent, qu’elles soient positives ou négatives.

« Tu as… » J’ai à peine commencé à répondre que Zackary posa ses lèvres aux bords des miennes, ce qui me troubla. Pourquoi faisait-il cela ? Voulait-il profiter de moi dans cet endroit peu sûr ? Après tout il avait les clés de la boutique, il connaissait cet espace par cœur… J’étais si paranoïaque, que je me suis même imaginée qu’il y avait des caméras et qu’elles nous filmaient pour ensuite en faire un film X par la suite. C’était ridicule toutes ces pensées. Mais j’avais peur, mais je restais et je me contentais de rien dire. Pourquoi ? Je m’énervais moi-même. Mais j’étais sous son contrôle, comme si j’étais hypnotisée. Affolant. « Euh… Waw… Je… » J’eu à peine le temps de placer ces trois mois qui ne voulaient strictement rien dire lorsqu’ils étaient réunis dans une même phrase qu’il déposa ses lèvres sur les miennes. C’était fichu. Mais mon Dieu que ça faisait du bien… Je ne sais pas pourquoi, mais, j’ai lâché sa main et mes deux mains vinrent se poser sur son visage et je vins prolonger délicatement le baiser en essayant de faire le vide dans ma tête pour juste profiter de l’instant. C’était un baiser doux, comme la première fois. Aucun de nous deux ne mettaient la langue, c’était mignon, si je puis dire. Ces lèvres étaient charnues, douces, agréables au touché, ce baiser était plaisant… Je ne m’en lasserais jamais je crois. Il y avait quelque chose entre lui et moi mais je ne savais pas quoi. J’étais si réfléchie, que je me demandais si je ressentais réellement quelque chose pour lui, ou si je lui apportais tant d’attention car c’était le premier garçon en trois ans qui osait poser ses lèvres sur les miennes. Certes, ridicule comme théorie, mais avec moi, je pouvais me permettre de douter de tout et vite pour un rien.
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Anonymous
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Mer 4 Jan - 4:35

Lorsqu'elle lâcha sa main pour poser les siennes sur son visage et qu'elle répondit au baiser, il était clair que ce n'était pas qu'une simple amitié qui était entrain de naître. Pourquoi Zackary attachait-il autant d'importance à ses lèvres ? A ses bras ? Peut-être parce que c'était la seule fille qui lui avait résisté depuis des années. Enfin, ça, c'est ce qu'il se disait pour se rassurer. Mais là, en vérité, il ne pensait à rien d'autre qu'à leur baiser. C'était si agréable. C'était un baiser doux et tendre et sincèrement, il n'y avait rien de très amicale là-dedans. C'était presque romantique. D'ailleurs, ça l'était trop. Cette idée frappa le jeune homme comme un coup de poing dans le ventre. Mon Dieu, que faisait-il ? Il était entrain de tomber amoureux. Étrangement, cette idée lui plaisait. Et ça, c'était vraiment bizarre. Et pourtant, si il ne voulait pas tomber amoureux, il aurait peut-être mieux fait d'arrêter ce baiser avant que ça ne devienne vraiment trop étrange. Il ne le fit pas. Non, il attendait ça depuis bien trop longtemps. Vous voulez savoir le pire dans l'histoire ? Son coeur battait à quarante-mille kilomètres à l'heure et il s'en foutait complètement. Tout ce qui l’intéressait, c'était se baiser. Dans un sens, il était en colère contre la jeune fille qui, de toute évidence, le mettait dans tout ses états mais dans un autre, il était amoureux d'elle et c'était inconcevable. Jamais il ne pourrait assumer, jamais. C'était trop. Il s'était souvent vanté auprès de son cousin que lui, ne tomberait jamais amoureux. Il avait trop souvent dit que l'amour, ce n'était pas pour lui. Que jamais il ne ressentirait autre chose qu'une attirance purement sexuelle. Et pourtant, il ne faut jamais dire jamais car le pire venait d'arriver : il tombait amoureux, doucement mais sûrement. Devait-il arrêter le baiser ici ou continuer et le rendre plus intime ? Si jamais il faisait ça, il y avait des chances pour que la jeune fille le rejette mais qui sait, peut-être répondrait-elle positivement.

Le jeune homme passa ses bras autour de sa taille pour pouvoir la rapprocher de lui, juste pour pouvoir la sentir contre lui. Encore une fois. A contrecœur, il mit fin au baiser. Il était perdu et ne savait plus quoi penser de tout ça. Pourtant, ça n'avait pas l'air de déplaire à la jeune fille. Il plongea son regard dans celui de Kaleigh et observa ses yeux. Mais quels yeux. Ils étaient perçants, impressionnants et remplit de... désir. Ou pas. Ce n'était sans doute qu'une impression. Une hallucination même ! Il ferma les yeux et resserra doucement son étreinte, l'allongeant légèrement sur le canapé, mais pas trop. Après tout, il n'était pas sur elle hein. Il avait envie d'elle, c'était une certitude. Mais pas comme quand il a envie d'une fille, histoire de se la taper. Là, c'était beaucoup plus... plus intense, voilà. Bien sûr, il se doutait qu'elle n'allait pas coucher avec lui, paf, comme ça ! Dans sa tête, il envisageait certains trucs mais rapidement, il les oubliait. Sortir avec ? Jamais de la vie. C'était un homme libre et il voulait le rester, quoi qu'il arrive ! Quitte à mourir de tristesse parce que le coeur de la jeune fille en a choisit un moins idiot, quitte à regretter tout sa vie de ne pas avoir fait le bon choix... Il voulait garder sa fichue indépendance. Il déposa un baiser dans son cou. Pas forcément pour l'attirer dans ses filets, il n'y avait rien de sexuel là-dedans. C'était juste une envie, comme ça ! Il l'embrassa dans le cou, encore une fois puis il remonta à ses lèvres pour l'embrasser à nouveau. Sincèrement, il ne savait pas si il devait rendre le baiser plus intime, vraiment pas... Il risquait beaucoup. Elle pourrait très bien s'enfuir et ne plus jamais revenir et ça, il n'en avait pas envie. Oh pis merde, au point où il en était, autant couler le plus profondément possible. Il y avait une manière plus simple de savoir si elle voulait ou pas continuer dans cette direction. Le jeune homme resserra un peu plus son étreinte et passa légèrement la langue sur les lèvres de la jeune fille. C'était un peu comme... une invitation. Elle pouvait très bien refuser et ne pas répliquer... ou tout simplement accepter et là, Zack pourrait allez plus loin. Alors ? French Kiss or not ?
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Anonymous
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Mer 4 Jan - 5:07

Zackary répondit au tendre baiser que j’avais gentiment prolongé. J’avais toujours mes mains sur son visage et je caressai ses joues du bout de mes pouces en souriant contre ses lèvres. Il savait très bien s’y prendre à croire qu’il avait un mode d’emploi rien que sur moi. D’habitude les mecs pressés s’y prenaient comme des merdes avec les femmes qu’ils voulaient mettre dans leur lit. Là, avec Zackary s’était différent. Il avait des allures de Don Juan, de petit rebelle et là je voyais son côté sensible, romantique apparaître sous mes yeux et contre mes lèvres. Ca me faisait craquer davantage. Peut-être qu’il ne voulait pas me mettre dans son lit après tout mais juste recevoir de la tendresse… De ma part… Mais s’il m’avait abordé aussi facilement, peut être qu’il a bu abordé d’autres filles entre temps. Après tout, une semaine s’est écoulée et si tous les soirs il revenait dans cette boîte et si tous les soirs il draguait d’autres femmes et si… Kaleigh arrête de penser de suite ! Tu te tortures la tête alors que là, un homme, séduisant et gentil avec toi t’embrasse tendrement avec toute la tendresse du monde et toi tu la traite déjà de chaud lapin dans ta tête ? Je ne savais plus où donner de la tête.

Je sentais ses bras s’entouraient autour de ma taille pour que je me rapproche davantage de lui. Je le laissais faire et menais la cadence. Il ne faisait rien de mal… Du moins pour l’instant… Et ça serait me mentir à moi-même si je disais que je détestais le fait d’être encore plus proche de lui. Je me sentais bien dans ses bras et ce baiser était de plus en plus délicieux… Je ne m’en lasserais donc jamais. Les baisers qu’il me donnait, étaient à chaque fois plus intenses et meilleurs que ceux que me donnait mon ex, Kyler. Dire que je pensais que Kyler était le meilleur… Mais non, là Zackary était un réel concurrent. Enfin, non… Il avait gagné haut la main. Pourquoi pensais-je donc à Kyler dans un pareil moment ? Peut être car une partie de Zack me rappelle Kyler ? Peut-être. Je n’en savais rien… Ou soit car Kyler était mon seul repère niveau expérience amoureuse… Cette solution me semblait plus logique.

Puis sans que je ne comprenne pourquoi, Zackary stoppa net le baiser. Pourquoi ? Avait-il peur d’aller trop loin ? Ou il avait entendu un client ? Ou… Non Kaleigh, zen… Arrête avec tes questions, il doit y avoir une raison logique à tout cela et seul lui pourra te donner la réponse…. Mais je ne me voyais pas lui demander là. J’avais peur de gaffer ou de dire quelque chose de travers et que tout se casse entre nous en à peine deux secondes. Un risque que je devais prendre, mais je ne le fis pas. Et là, il fit quelque chose à laquelle j’étais loin de m’attendre. Il m’allongeait délicatement sur le canapé en ne me quittant pas des yeux. J’avais peur, mon cœur battait à cent à l’heure et j’avais l’impression qu’il allait exploser. Je ne voulais pas aller plus loin, peut être que le fait d’avoir dit oui pour être ici était déjà de trop. J’allais ouvrir ma bouche pour lui expliquer gentiment et calmement quand ses lèvres vinrent se poser sur mon cou. La chose à ne pas faire avec moi… Le cou était mon endroit le plus sensible. Si on avait le malheur de m’embrasser à cet endroit, on pouvait faire tout ce que l’on voulait de moi, ou presque… Zackary m’embrassa à plusieurs reprises à cet endroit. Je fermai les yeux et laissais mes bras le long de mon corps en ayant peur de lui donner de faux signes sur mes intentions. Après tout, je ne le connaissais toujours pas… Il était peut-être colérique… Il jouait peut être un jeu avec moi, il était… Enfin il y avait plein de possibilités qui s’offraient à moi.

Enfin, il vint à nouveau déposer ses lèvres sur les miennes. Je lui rendis le baiser comme tout à l’heure avec la même délicatesse quand je sentis sa langue venir jouer au bout de mes lèvres. Là j’ouvris les yeux et tourna immédiatement la tête pour interrompre tout cela. « Zackary je suis désolée… Ce n’est pas moi tout cela… Tu as l’air adorable mais je ne te connais pas… Et si tu cherches du… Enfin… Je ne peux pas te donner ce que tu me demandes… » J’étais tétanisée… J’avais toujours mes mains le long de mon corps et je n’osais même pas le regarder dans les yeux lorsque j’ai pris la parole. J’étais toujours allongée dans le canapé, et lui au dessus de moi en prenant le soin de ne pas m’écraser. J’avais honte, j’étais triste, je me dégoûtais. Je ne voulais pas le vexer, ou l’énerver. J’aurai aimais être parfaite et agir convenablement depuis le début, mais là je lui donnais certainement des signaux lui faisant comprendre qu’il pourrait coucher avec moi, alors qu’en fait ce n’était pas le cas. J’avais énormément peur, peur qu’il m’engueule et qu’il me traite de trainée car je lui ai donné de faux espoirs. A ce moment là, je voulais juste disparaître comme mon ami Cheshire, le chat dans Alice au pays des Merveilles et partir loin d’ici, pour m’enfermer dans ma chambre et oublier tout cela.
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Mer 4 Jan - 5:40

Elle détourna la tête. Et voilà, tu as été trop loin mon jeune ami. « Zackary je suis désolée… Ce n’est pas moi tout cela… Tu as l’air adorable mais je ne te connais pas… Et si tu cherches du… Enfin… Je ne peux pas te donner ce que tu me demandes… » dit-elle, effrayée. Elle pensait donc qu'il voulait coucher ? Certes, c'était son intention mais ça, c'était avant. Pour la première fois depuis cinq ans, le jeune garçon s'était sentit bien. Mais c'était finit ? Oui, ça l'était. Tout ça parce qu'il avait joué au con, encore une fois. Que devait-il faire ? Devait-il être le garçon adorable et compréhensif ou le gros macho qui la traitera de coincée jusqu'à la fin des temps ? Non. Il n'avait pas envie d'être méchant. Il se sentait juste, tristesse. Le jeune homme sentait les larmes montaient mais il savait parfaitement que ça ne coulerait pas et pourtant, qu'est-ce qu'il en avait envie. En cinq ans, c'était la première fois qu'il se sentait aussi faible, aussi triste. C'est pour ça qu'il s'écarta de la jeune fille et s'assit tranquillement, ses lèvres lui manquaient déjà. Le jeune garçon était dépendant de la drogue, dépendant du sexe. Mais dépendant d'une fille, qui l'aurait cru ? Pas lui, en tout cas. Non, il ne l'aimait pas, il n'était pas amoureux. Mais bon sang, qui croirait à de telles imbécillités ? Zack. Il baissa la tête et observa ses converses. Quelle vue intéressante dis donc, il ne les avais jamais vu sous cette angle. Pas les yeux embué de larmes en tout cas. Pourquoi ça ne coulait pas ? Tout simplement parce qu'elles n'avaient pas envie... Le jeune homme soupira et jeta un regard désolé style chien battu à Kaleigh.

Il renifla et soupira, encore une fois. « Excuse moi. Je ne comptais pas coucher avec toi, tu sais... - c'était à moitié vrai. Au début, si, son but c'était de coucher avec elle mais plus maintenant... - Bref. Que veux-tu savoir sur moi ? » dit-il en reniflant avec une grâce hors du commun. Comment pouvait-il faire ? Après ça, plus jamais il ne pourrait l'embrasser. Oh et puis merde, qu'est-ce que ça pouvait lui foutre ? Que le bon vieux Zack qui n'a peur de rien se réveille bon sang. Pourquoi baissait-il les bras aussi ? S'en voulait-il ? Avait-il le coeur brisé ? C'était possible. Mais surtout, il pensait à des choses auxquels il s'était interdit de penser, du genre, son frère. Il ferma les yeux quelques secondes, attendant une question de la part de la jeune fille. Il n'attendait aucune compassion. De toute évidence, il lui en voulait car plus le temps passait et plus il se rendait compte qu'il n'était plus en possession de la clef de son coeur... Pourquoi fallait-il qu'elle lui pique ? Franchement. Oui, le jeune garçon était capable d'aimer et de haïr en même temps. D'ailleurs, c'est ce qui était entrain de se passer. Tu sais, Kaleigh, ça ne t'aurait pas coûté grand chose d'approfondir votre baiser de manière plus intime. Avoue, tu t'en veux de l'avoir mis dans un pareil état... Voyons, c'est pas bien de presque faire pleurer les gens alors que tout le monde sait que tu crèves d'envies d'avoir un rapport beaucoup plus intime avec lui. Pas trop dur de briser le coeur du mec dont tu es amoureuse alors qu'il ne demandait qu'un peu de compassion ?
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Anonymous
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Mer 4 Jan - 6:00

« Excuse moi. Je ne comptais pas coucher avec toi, tu sais... Bref. Que veux-tu savoir sur moi ? » Il a donc compris mes craintes… Ce qui était déjà bien. En même temps, j’avais été claire sur le sujet, donc s’il avait osé continuer à m’embrasser et à aller plus loin, là j’aurai réellement fuit en m’inventant une excuse. Pourtant je n’étais pas du genre méchante ou à refuser des choses aux gens… Mais là, il serait allé trop loin, mais il n’a rien fait.

Là, j’étais perdue. Je me relevais un peu pour me mettre en position assise et je restais à l’autre bout du canapé bien loin de Zackary. Je voyais ses yeux changeaient. On aurait dit qu’il allait pleurer… Je rêve ou ? La pièce était peu éclairée, c’était peut être moi qui… « Tu pleures ? » Dis-je spontanément sur un air compatissant. Il ne me semblait réellement pas quelqu’un de méchant à cet instant précis. Mais c’était trop bizarre le peu de relation qu’on avait. On ne se connaissait pas et on passait la majeure partie de notre temps à s’embrasser. Bon ok, c’était lui qui ouvrait les hospitalités en premier à chaque fois, mais moi je continuais à chaque fois et ne disait jamais non… Sauf là…

« Si tu veux que je parte, je… » Je ne finis même pas la phrase, je me mis un peu de dos à lui et je montrai la porte qui menait à la boutique du doigt puis mes yeux revinrent se poser sur lui. Il était si attendrissant que j’avais envie de lui faire un câlin pour le consoler mais je ne devais pas. Il m’embrasse et il veut aller plus loin… Je refuse et là je lui sauterai dessus en lui faisant un câlin ? Non là j’étais trop contradictoire. Ok, dans mon esprit je l’étais déjà, mais ça restait dans mon esprit et juste moi et moi seule y avait accès. Donc si je devenais contradictoire en vrai, là ça n’allait pas le faire et j’allais me faire encore plus mal et peut être mal aussi à Zackary.

En fait, il était peut être comme moi… Il s’attachait peut être vite. En fait il était un mec gentil, attentionné, triste, cherchant de l’affection, il avait un grand cœur, sensible, tendre, doux, amical, sociable, maladroit, tactile… Il me faisait fondre à petite flamme. Pour moi c’était lui, Zackary. Mais une voix dans ma tête me disait de ne pas oublier Zack. Zack l’alcoolo, drogué qui aborde une inconnue dans la rue et qui l’embrasse 5 minutes après qu’ils se soient rencontrés, Zack, celui qui l’emmène dans l’arrière boutique et qui s’allonge sur elle en essayant d’aller plus loin… En fait je distinguais deux personnes bien distinctes en Zackary. Une partie bonne et une partie mauvaise. L’ange et le démon. Zackary et Zack. C’était peut être bête comme façon de fonctionner, mais je le voyais ainsi… Mais j’espérais que ce soit Zackary qui gagne le combat à la fin. J’espérais qu’il me montre que c’est lui le vrai et Zack le fake.
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Anonymous
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Dim 8 Jan - 15:53

« Tu pleures ? » dit-elle. Non, il transpirait des yeux ! Enfin, techniquement, il ne pleurait pas donc la réponse pouvait très bien être acceptée... Bref, quoi qu'il en soit, il se montrait trop sous son vrai jour et ce n'était pas bon. Car plus le temps passait, plus il s'attachait à elle, plus il l'aimait et ça, Zack ne le voulait pas. Tomber amoureux c'était le dernier de ses souhaits. Le jeune homme soupira, il ne devait pas paraître faible. Il devait se reprendre, ce n'était pas le Zack qu'il connaissait. Non, là, c'était une autre personne... L'ancien Zackary. Celui qui avait une belle vie, qui était heureux, qui voulait connaître l'amour et qui refusait de faire souffrir les gens qu'il aimait. Voilà cinq ans que ce Zackary n'existait plus. Il avait été remplacé par Zack, le mec qui se drogue, qui fume, qui couche avec tout ce qui bouge et qui a un vagin. Ouais, voilà. Il était devenu un monstre assoiffé de sexe. C'est triste comme changement, quand même. « Si tu veux que je parte, je… » dit-elle sans achever sa phrase. Oui, il voulait qu'elle parte. Enfin, une partie de lui le voulait. Mais l'autre voulait la prendre dans ses bras et ne plus jamais la lâcher. Le jeune homme soupira, il ne savait pas quoi répondre. Devait-il la laisser partir ou pas ? Il hésitait. Si il la laissait partir, il savait qu'il en souffrirait et qu'il se plongerait un peu plus dans ses conneries, rongé par les regrets. Alors que si il la retenait, il allait quand même être rongé par les regrets étant donné qu'il allait s'éprendre d'elle encore un peu plus. Oh et puis merde, il allait tenter le tout pour le tout ! Le jeune homme soupira à nouveau et il esquissa un petit sourire. Il passa ses mains sur son visage comme pour se reprendre et se tourna vers elle.

Que faire ? Après tout, au départ, il étaient là pour parler, pour qu'elle lui pose des questions sur lui, sur ce qu'il faisait. Elle voulait connaître Zackary Liam Sullivan ? Elle allait le connaître et par coeur. Personne d'autre ne le connaîtrait aussi bien qu'elle ! C'est ce qu'elle voulait non, en apprendre plus sur lui ? Elle allait être traumatisée, elle ne voudrait sans doute plus jamais lui parler avec ça mais bon, tant pis ! « Ok, tu veux savoir quoi sur moi ? - dit-il en souriant, un sourire qu'il voulait rassurant - Tu connais mon prénom : Zackary. Tu connais mon métier : vendeur dans un Sex Shop. - il fit une pause - Je le reconnais, il y a plus honorable. » dit-il en laissant échapper un petit rire. Il se faisait rire tout seul ce con. Était-ce du à sa nervosité ou à l'absence de drogue dans son sang ? A voir. En attendant, il avait l'air beaucoup plus détendu qu'auparavant. Ce n'était plus le même. Avait-il envie de reprendre tout depuis le début ou était-ce une feinte pour la mettre dans son lit ? En tout cas, fini le Zackary sensible qui fait de la peine. Elle avait devant elle le Zack drogué à la cocaïne et au sexe. Mais ça, elle n'était pas censée le savoir. Quelques minutes avant, il avait été sincère. Désormais, il ne l'était plus. Le comédien était de retour pour lui jouer un mauvais tour ! Pourquoi ce changement ? Tout simplement parce qu'il s'était convaincu que ce qu'il éprouvait à son égard, c'était juste une très forte attirance. Sexuelle, je parle. Alors Kaleigh ? Prête à te faire avoir, encore une fois ?
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Anonymous
Invité
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Dim 8 Jan - 17:11

J’étais prête à partir à tout instant. Je ne savais plus comment réagir à son égard car je n’arrivais pas à croire la personne qu’il était. Mais dans un sens je le croyais aussi. Une double personnalité ? Dire que tout cela c’est dans ma tête. Dire que c’est moi qui lui ai donné cette image de Zack et de Zackary. Ce côté bien et ce côté mal. Peut être que c’était juste un simple garçon ayant trop bu et qui a dérapé en me voyant et là qui veut se rattraper pour me montrer que ce n’est pas un connard et rien de plus. Mais non, moi il fallait que je doute de tout vite et pour un rien. Pourtant je ne laissais rien paraître… Si seulement le pauvre garçon venait à entrer dans ma tête, je pense qu’il prendrait peur et partirait en courant en disant que je suis bien trop compliquée pour lui… Quoique, ça devait être ça… Oui, voilà… Je devais lui montrer cette partie compliquée de moi pour qu’il parte. Oui… Comme cela, ça m’éviterait de faire une bêtise et je serais soulagée dans un sens, car je pourrais me dire qu’il ne m’aime pas entièrement et n’accepte pas la personne que je suis, donc que ce n’est pas le bon garçon pour moi et que c’est juste un connard parmi tant d’autres. Un connard ? Je n’emploie jamais ce genre de mot… Les gros mots ce n’est pas réellement moi. Je crois que de ma vie, je n’ai jamais traité quelqu’un de la sorte. En même temps, je n’en avais jamais eu l’occasion car personne n’avait été aussi vache en ma compagnie pour que je puisse le traiter ainsi. A chaque fois quand j’entendais ce mot, c’était via un film lorsque la fille se faisait tromper par son petit ami, ou quelque chose du genre. Je n’ai vécu qu’une seule relation moi et elle était parfaite. Je ne pouvais pas traiter Kyler de connard, ah ça non. Je ne me le permettrai jamais.

Lorsqu’il prit la parole, je ne savais pas trop quoi répondre. Cent mille questions me trottaient dans la tête, mais je n’oserai jamais les poser. Donc soit, je prenais la fuite en prétextant un rendez-vous quelconque ou soit je ne disais rien ou encore je répondais par une question voulant éviter de lui poser un interrogatoire. « Je… Zackary… Pourquoi cherches-tu à faire plus ample connaissance avec moi ? Enfin… Pourquoi veux-tu que je te connaisse ? Après tout, tu ne me connais pas… Tu ne sais rien de moi… Je ne dois pas être le genre de fille que tu fréquentes habituellement… Je suis passée par hasard devant cette boîte… Donc, tu aurais pu embrasser la prochaine fille qui passait… Je crois que tu avais trop bu pour te rendre compte de quoique ce soit… Ne te sens pas obliger d’être gentil avec moi juste car tu m’as embrassé… C’était juste quelques baisers innocents… Je sais qu’ils ne veulent rien dire pour toi et pour moi par la même occasion… On ne connait rien l’un de l’autre… » Je dis cela en baissant les yeux ne voulant pas croiser son regard, puis je les relevai aussitôt en ne le quittant pas des yeux. « Des questions j’en ai par millier dans la tête, si tu savais… J’ai l’air simple comme fille, mais si tu avais le malheur de lire entre les lignes me concernant tu fuirais à coup sûr. » Je commençai à avoir les larmes aux yeux et la voix tremblante. Pourquoi ? Aucune idée. Je me relevai aussitôt et regardait la porte de sortie en laissant une larme coulée le long de ma joue. « Je crois que je te fais perdre ton temps Zackary… Je… Je dois partir… » D’autres larmes suivirent la première. Je me trouvais ridicule mais je n’avais même pas l’idée de les essuyer. Je les laissais couler bêtement. J’ai beau lui dire que je vais partir, je restais immobile sur place en le fixant. Pourquoi ? Peut être qu’inconsciemment j’espérais qu’il me rattrape et qu’il m’empêche de partir, sinon je serais déjà partie en courant. Pourtant, je voulais partir, j’avais peur, je ne comprenais pas ce qu’il m’arrivait avec un pareil inconnu. Enfin… avec Zackary. Ca y’est il m’a embrassé et je me mets dans tous mes états. Je devais sérieusement être en manque affectif, mais je ne m’en rendais pas compte… Et je ne voulais pas me servir de Zackary pour combler ce manque si je ne l’aime pas vraiment. Merde Kaleigh, tu le connais depuis une semaine à peine, c’est la seconde fois que tu le croises dans ta vie, et tu te comportes comme si tu le connaissais depuis des années. C’est officiel, je m’attache trop vite et me prend la tête bien trop facilement…
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