AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

N'hésitez pas à inscrire vos persos sur facebook et à nous y rejoindre ! (inscription facultative) ♡


N'oubliez pas de voter et afin de nous faire connaître !


Pour célébrer la nouvelle année, le Maire a organisé un bal masqué. Rejoignez-nous ici pour en savoir plus Comme quoi, le hasard a parfois le sens de l'humour. 3997999705


Le 6 janvier 2016, le forum a fêté ces 5 ANS ! Bon anniversaire POH Comme quoi, le hasard a parfois le sens de l'humour. 79124 Comme quoi, le hasard a parfois le sens de l'humour. 79124

Le deal à ne pas rater :
Coffret dresseur d’élite ETB Pokémon EV06 Mascarade Crépusculaire
56.90 €
Voir le deal

 
 Comme quoi, le hasard a parfois le sens de l'humour.
i'll be fine once i'll get it, i'll be good

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Anonymous
Invité
Invité
Mer 4 Jan - 17:24

Le vent de la veille était tombé, je marchais les mains dans les poches de ma veste en cuir couverte d'une fourrure d'animal à l'intérieur. Je n'avais ni chapka, ni gant, ni écharpe, je n'en avais pas besoin. C'était assez impressionnant comme, en comparaison avec la Russie, les températures hivernales de San Francisco pouvaient être douces ! Tout du moins, pour moi ; de toute évidence, pour ses habitants, c'était tout autre chose, emmitouflés dans leurs manteaux et disparaissant derrière bonnets et écharpes en laine épaisse.


J'avais décidé de prendre un peu l'air, je n'avais que rarement des moments où je pouvais être seul. J'étais toujours soit à l'université, soit au boulot, soit avec Jake, soit avec d'autres potes, bref... le calme ne faisait pas partie de mon quotidien et si certains redoutaient le silence et la solitude, quand je l'avais, j'en profitais au maximum. Mon chef m'avait dit de prendre ma journée, et il ne fallait pas me le répéter deux fois pour que je me prenne des vacances. Je fus pris de l'envie de m'acheter un nouveau tee-shirt, curieux de voir ce qu'il y avait en magasin ; après tout je n'allais que très rarement faire les boutiques, alors à chaque fois que j'y allais, tout avait changé.


Mais il y avait une chose qui n'avait pas changé en vérité, tout du moins, une personne. En tout cas, elle ne m'en donnait pas l'impression. Je venais d'entrer dans un magasin mixte et mon regard avait été attiré comme un aimant par une jeune femme également vêtue comme une étrangère ne craignant pas le froid et ayant une longue chevelure brune. Il ne me fallut pas longtemps pour reconnaître Tamara. Que faire ? Elle ne savait même pas que j'avais quitté la Russie... Cela dit, l'effrayer me manquait un peu, dans mes souvenirs, elle était plutôt friande de films d'horreur et avait tendance à crier plutôt facilement. Il n'y avait d'ailleurs pas qu'avec des films d'horreur qu'elle criait, enfin bref.............
Je sortis à nouveau du magasin, sortant les mains de mes poches en jetant régulièrement des coups d'oeil à l'intérieur pour être sûr qu'elle ne parte pas, mais ne me voie pas non plus. Je finis par entrer à nouveau, m'approchant d'elle à pas de loup. Je me penchai un peu, glissant mes lèvres près de son oreille sans la toucher et murmurant d'une voix étranglée, tout en glissant mes mains glacées dans son cou à découvert.


« Тамара... »
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Mer 4 Jan - 17:57

    Enfin j’étais de retour à San Francisco pour de bon. Après être partie une semaine pour les fêtes de fin d’année dans ma ville natale, je n’avais fait qu’escale à San Francisco pour repartir assez vite dans le Montana à la demande de mon frère. Tout ça pour garder ma nièce. Mais ça me faisait plaisir tout de même. Passer du temps avec elle, c’était plaisant et relaxant. Elle était adorable. Je partageais aussi le repas avec les futurs mariés, et ces deux petits jours passèrent trop vite à mon goût. Mais il fallait bien que je rentre tôt ou tard chez moi. Jeudi, je repris donc l’avion pour revenir à cette ville américaine où j’étais installée depuis deux bons mois. J’avais réussi à m’y habituer mine de rien. Même si la Russie me manquait. J’avais laissé beaucoup de choses derrière moi. Mais j’avais pris un nouveau tournant dans ma vie, et pour l’instant ça allait à merveille. Je me distinguais encore avec mon accent russe, mais je m’étais totalement intégrée ici. La fac me plaisait bien, je m’étais fait des amis et puis j’avais un copain. Vie parfaite. Ou presque.

    Bref, tout ça pour dire qu’aujourd’hui j’étais de retour dans la ville californienne et que j’avais grandement besoin de faire du shopping. Oui je suis une fille et j’aime le shopping. Un peu typique, il faut l’avouer, mais j’aime bien avoir de nouvelles choses assez souvent. Après m’être habillée rapidement et sans faire attention à la température extérieure qui était plutôt agréable pour moi, j’allais au centre commercial. Une boutique me tapa dans l’œil et j’y entrais donc. Je commençais à fouiller dans tous les rayons jusqu’à trouver un jean juste… parfait. La couleur, la coupe, aahh je le voulais. Je m’approchais donc pour mieux l’observer, puis je me mis à chercher ma taille quand je sentis des mains glacées sur mon cou, et une voix au niveau de mon oreille droite murmurant mon prénom en… russe? Par la surprise, je lâchais mon jean qui tomba par terre puis je me mis à faire un espèce de cri étouffé en me dégageant pour enlever les mains froides de mon cou. Je me retournais enfin vers la personne qui était…

    « Алексей ?! »

    Oui, mon ex se tenait bien devant moi. Je le regardais presque avec des yeux ronds. Qu’est-ce qu’il foutait là? En plus, la dernière fois qu’on s’était vus, c’était pour rompre. Je passais une main, un peu gênée dans mes cheveux, puis j’ajoutais :

    « Je ne savais pas que t’étais à San Francisco… »

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Mer 4 Jan - 18:56

La réaction de la jeune femme ne se fit pas attendre alors que je me mettais à rire, amusé par son sursaut et son cri à moitié étouffé qui avait alerté une petite partie du magasin. Chacun retourna à ses occupations alors que sous le regard avisé de la vendeuse, je ramassais le jean que Tamara avait fait tombé dans sa panique et le lui rendre en esquissant un léger sourire, me passant une main dans la nuque à mon tour. Ça faisait bien longtemps que je n'avais pas entendu mon prénom prononcé à la russe, et honnêtement, ça me faisait un bien fou. La blague étant passée, la gêne s'était installée entre elle et moi, ce qui était parfaitement compréhensible puisqu'on ne s'était plus parlés depuis notre rupture, trouvant tous les deux ça trop difficile de se parler simplement en tant "qu'amis" après ce que nous avions vécu. Je me raclai la gorge, fixant mes pieds quelques secondes avant de reporter mon attention sur elle. C'était il y a deux ans... déjà tout ce temps ?


« Ben, je pensais pas que c'était utile de te le dire, en fait. »


Je m'étais fait à l'idée, avant de partir, qu'elle et moi c'était fini et qu'on ne se reverrait plus, deux années par le passé. Et aujourd'hui ? Contre toute attente, on se retrouvait face à face, c'était pour le moins perturbant. J'avais l'impression de retourner en arrière, de retourner en Russie en la fixant ; les moments qu'on avait pu passer ensemble, ses yeux, son sourire, les expressions sur son visage, je me rappelais de tout et le deuil que j'en avais fait volait en éclat maintenant que je l'avais devant moi. Je finis par hausser les épaules et détourner les yeux, balayant le magasin du regard.


« Je ne pensais pas te trouver ici non plus, après tout les chances qu'on se retrouve dans la même ville étaient infimes. J'ai su que très récemment que tu étais ici, je me demandais depuis quelques jours si on allait se croiser. »


En fait, aucun de nous deux ne savait vraiment comment il fallait réagir. En revanche, je savais qu'on n'allait pas rester là à se regarder dans le blanc des yeux une éternité ; en tout cas, pas en plein magasin, même si la nostalgie pouvait faire du bien quand elle n'est plus douloureuse. Mais, la souffrance qu'elle engendrait concernant notre couple passé, était-elle vraiment partie ? J'en savais trop rien, je m'étais contenté de ne plus y penser. Je finis par contourner la jeune femme pour jeter un coup d'oeil aux tee-shirts homme sur les étagères contre le mur, jetant un coup d'oeil à la jeune femme et esquissant un léger sourire.


« Alors, tu te plais à San Francisco ? »
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Jeu 5 Jan - 18:44

    Mon ex se tenait devant moi. Mon ex russe. Wow, deux ans étaient passés et il avait l’air d’être toujours le même. Je me rappelais encore la dernière fois que je l’avais vu et où on avait rompu car il partait pour… aucune idée. Il m’avait vaguement dit que c’était les Etats Unis, mais rien de plus. Maintenant tout était bien plus clair, il était donc à San Francisco. Le monde était quand même bien petit. Sans le vouloir, beaucoup de souvenirs remontaient rapidement dans ma tête. On avait l’air bien gênés tous les deux sur le coup. Et vu ce qu’il venait de me dire, il était au courant de ma venue ici. Je fronçais légèrement les sourcils mais je n’en demandais pas plus. Etant flic, j’étais pratiquement sûre qu’il avait dû voir mon nom quelque part. Comme cette fois, juste un jour après mon arrivée à San Francisco, où j’étais sortie d’une soirée un peu trop arrosée. Je pris la peine de garder ça en tête, pour le lui demander un peu plus tard. Car pour l’instant, rien que sa présence ici me faisait oublier le reste. Alekseï… Ca avait duré six mois quand même.

    Je suivis le jeune homme du regard, alors qu’il me contournait pour aller observer des tee shirts sur l’étagère. Il me regardait avec un sourire, et je me rappelais de ce sourire. Ce petit sourire qu’il avait souvent en me regardant. Il me demanda si je me plaisais à San Francisco. Ah s’il savait. Je serrais maladroitement le jean dans mes mains, en souriant doucement. Comment lui dire tout ce qu’il s’était passé en juste deux mois? C’était totalement dingue. Mais je pensais qu’il fallait commencer par le plus simple, le plus… normal.

    « Ouais, c’est une ville sympa. Bien différente de Moscou, mais je m’y plais. L’université est bien, je me suis faite des amis, les gens sont gentils et accueillants… C’est cool. »

    J’hochais tranquillement la tête. Puis je m’approchais de lui, de façon à me mettre sur le côté, perpendiculairement à l’étagère en le fixant doucement.

    « J’ai un copain aussi… »

    Je le regardais sans rien ajouter d’autre. Est-ce que je devais lui dire que j’étais enceinte aussi? Une chose à la fois peut-être. Ou pas. C’était aussi mieux de balancer le tout ensemble. Je ne savais visiblement pas quoi faire sur le coup, et je me mis à regarder mon ventre telle une idiote.

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Jeu 5 Jan - 20:15

La réponse de la jeune femme m'arracha un sourire alors que je lui jetais un rapide coup d'oeil, reportant ensuite mon attention sur les tee-shirts, en regardant quelques-uns et les repliant jusqu'à ce que j'en trouve un qui me plaise. Je mettais rarement des tee-shirts, j'étais plutôt axé chemise, mais bon, un peu de changement ne faisait jamais de mal à personne, si ?
Et c'était d'ailleurs un gros changement que Tamara venait de m'annoncer avec une petite voix après s'être rapprochée de moi. Mon sourire s'évanouit instantanément, et je m'arrêtai un court instant dans mes mouvements. C'était étrange, et atrocement douloureux, un peu comme si on venait de me poignarder. Je ne l'avais pas vue depuis deux ans, c'était moi qui avais rompu, même si Tamara était d'accord sur le fait que les relations à distance ne pouvaient pas marcher. D'avoir su qu'elle était à San Francisco, je m'étais surpris à espérer encore ; je n'aurais pas du me laisser penser que c'était encore possible. Bien évidemment, elle avait tourné la page. je pensais l'avoir fait aussi, jusqu'à maintenant. Mais je ne pouvais décemment pas rester ainsi, je ne devais pas gâcher nos retrouvailles, ni lui montrer que je souffrais de ce qu'elle venait de me dire. Elle ne devait pas s'avoir que je l'aimais encore malgré tout ce temps, après tout, quel intérêt cela aurait ?


Je détournai les yeux des tee-shirts pour la regarder avant d'esquisser un léger sourire que je tentai de faire aussi naturel que possible.


« Je suis content pour toi, tu mérites d'être heureuse. »


Et maintenant ? Il me fallait prendre l'air, je devais sortir, évacuer ces maux de ventre, cette annonce qui me nouait la gorge et me tordait l'estomac. Je jetai un coup d'oeil à la vendeuse avant de regarder à nouveau Tamara.


« Je reviens dans deux minutes par contre, je viens de réaliser que j'avais oublié ma carte bancaire dans ma voiture, ce qui est un peu emmerdant. Tu m'attends là ? Je me dépêche. »


Sans attendre sa réponse, je la contournai à nouveau et sortit de la boutique en trottinant jusqu'à ma voiture qui n'était pas garée très loin. La magnifique voiture que je n'aurais jamais pensé avoir et que Jake m'avait achetée, c'était un peu gênant de vivre sous le couvert de son colocataire, mais bon, j'en avais besoin. J'ouvris la voiture et m'assis sur le siège conducteur, poussant un profond soupir et laissant la portière ouverte pour que l'air frais me permette de garder la tête froide. Tout a une fin, comme on dit. Mon histoire avec Tamara était définitivement finie, il fallait que je m'y fasse. Je restai dans la voiture quelques seconde, sortant ma carte bancaire de ma poche et me disant que je devais garder l'air naturel le plus possible. Lorsque je me sentis plus ou moins prêt, je ressortis de la voiture et la refermai derrière moi pour retourner jusqu'à la boutique où Tamara m'attendait.


« J'espère ne pas t'avoir trop fait attendre ! Sinon, je suis d'accord avec toi concernant San Francisco, c'est pas mal du tout. Mais j'ai encore du mal avec certaines de leurs habitudes personnellement, je suis toujours pas habitué à ce que tout le monde me fasse la bise ou me prenne dans ses bras pour me dire bonjour à la fac. »


Un léger rire franchit mes lèvres. Voilà, comme ça. Rester imperturbable. Ça allait être difficile, comment ne pas éveiller ses soupçons en évitant le sujet de son petit copain ? Je n'étais pas prêt à l'entendre en parler ; pas maintenant.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Jeu 5 Jan - 23:31

    Je cru apercevoir quelque chose dans les yeux d’Alekseï lorsque je lui annonçai que j’avais un petit ami. C’était peut-être mon imagination après tout. Après deux ans, il avait dû m’oublier non? On avait tous les deux tourné la page. Et lui, vu son physique et son caractère, il avait dû trouver assez aisément des filles après moi! Mais il fallait avouer que j’avais remarqué la disparition de son sourire. Comme s’il ne s’attendait pas à ça. Je n’osais pas lui demander ce qu’il avait, puisqu’il le retrouva quelques secondes plus tard. Plus ou moins. Il disait que je méritais d’être heureuse. Je ne savais pas quoi répondre à ça, alors je ne fis que lui rendre son sourire. Limite si j’étais encore gênée par nos retrouvailles.

    Visiblement, il avait trouvé son tee-shirt. Mais il n’avait pas sa carte bancaire. Malin et… bizarre. Je hochais ma tête en guise d’approbation en le regardant partir en dehors du magasin. Il fallait avouer que j’étais un peu perplexe. Mais je me faisais sûrement des idées. Je me mis alors à fouiller le magasin en l’attendant. Je pris plusieurs hauts, et aussi une jolie robe. Je me demandais même si je ne devais pas commencer à regarder les vêtements pour les femmes enceintes. Damn, il fallait que je me calme avec ça. C’est alors que mon ex petit ami pointa une nouvelle fois le bout de son nez dans le magasin. Il commença à me raconter qu’il n’était pas encore habitué avec les coutumes américaines. Et à vrai dire, je ne l’écoutais que d’une oreille. Fallait que je le lui dise bon sang. Je levais les yeux vers lui. Pourquoi c’était aussi dur de dire ça?

    « Hm, Aleks… je t’ai pas encore tout dit sur… moi. »

    Je gardais le silence un moment, le fixant. Heureusement qu’il n’y avait pas beaucoup de monde dans le magasin à cette heure-ci, je n’avais pas envie de faire une scène maintenant. Et puis les vendeuses semblaient occupées à leurs choses. Tant mieux. Bon aller, fallait que je m’y lance. Je pris une petite inspiration, sans le quitter du regard puis j’ajoutais :

    « Je suis enceinte. »

    Je ne sais pas pourquoi, mais j’appréhendais sa réaction.

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Ven 6 Jan - 0:19

Une fois de retour, je revins près de l'étagère pour prendre le tee-shirt et me retourner vers Tamara en voyant qu'elle ne parlait pas et semblait soucieuse. Est-ce qu'elle avait remarqué ma rapide saute d'humeur ? Elle avait toujours été très observatrice, parfois même un peu trop. Je sentis mon coeur accélérer dans ma poitrine mais je ne bronchai pas, la fixant en attendant qu'elle me parle, qu'elle me dise ce qui la tracassait. Au final, peut-être aurais-je du prier pour qu'elle ait remarqué mon changement bref de comportement, je m'en serais certainement mieux sorti qu'avec ce qu'elle semblait prête à m'annoncer. Elle ne m'avait pas tout dit sur elle ? Une tonne de scénario me vinrent, se bousculant dans ma tête et aucun ne trouva de réponse pendant des secondes qui me parurent durer une éternité. Son copain c'était un tôlard ? Elle avait une maladie grave ? Elle allait repartir et on allait de nouveau plus se voir ? Je déglutis péniblement. Moi qui n'avais pas envie de parler des choses qui fâchent maintenant, là, tout de suite, je me retrouvais dans l'incapacité de fuir puisqu'elle semblait décidée à tout me dire d'un coup.


« Je t'écoute. »


Je balayai les alentours du regard ; il n'y avait presque personne, heureusement, d'ailleurs. Et puis, la nouvelle tomba. Elle était enceinte. J'aurais pu me demander pourquoi elle n'avait pas le sourire aux lèvres en me faisant cet aveu ; après tout, c'était une bonne nouvelle pour elle, elle allait être maman, elle avait un copain, bref, ils allaient former une famille. Mais non, cette pensée ne me traversa même pas l'esprit. J'avais l'impression que le monde s'écroulait autour de moi, ma respiration s'était bloquée et mon coeur avait loupé un battement. C'était un peu comme si on m'étouffait, qu'un oreiller venait d'être plaqué son mon visage et qu'un assassin appuyait de toutes ses forces pour m'ôter la vie malgré les tentatives de mon corps pour survivre. Je venais de me faire littéralement assommer par un maillet, si bien que je n'eus....... aucune réaction. je la fixais seulement avec de grands yeux, incapable de prononcer le moindre mot, que ce soit une ânerie ou un simple félicitation. Ma gorge s'était soudainement asséchée comme si j'étais en plein désert et je m'étranglais comme après avoir avalé du sable. Je finis par enfin réussir à bouger, me passant une main dans la nuque en baissant les yeux. C'était officiel, mon ventre se tordait tellement sous la douleur que j'étais certain de ne pas être en mesure d'avaler quoique ce soit de toute la soirée.


« Euh... wow. »


Je fus tiré de ma léthargie par mon portable qui se mit à vibrer dans ma poche me faisant légèrement sursauter. Je jetai un coup d'oeil à Tamara après avoir vu que c'était Maya qui m'appelait.


« Deux secondes. »


Je décrochai, portant le téléphone à mon oreille en me tournant légèrement sur le côté, le coeur toujours battant la chamade.


« Maya ? Euh... Non tu me déranges pas. Ah oui, pas de problème. D'ici vingt minutes ? Je suis pas chez moi là, il me faut juste le temps d'aller me changer et j'arrive. Ok, à tout à l'heure. »


Je raccrochai et me retournai vers Tamara, me raclant la gorge. Cette fois, le malaise était vraiment là, on ne peut plus palpable. Comment pouvais-je faire autrement ? Je ne faisais pas de théâtre, rester imperméable à une telle nouvelle était au-dessus de mes moyens.


« Une amie, qui a besoin de moi pour garder sa fille... Je vais pas tarder du coup. »
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Sam 7 Jan - 12:31

    Ca y’est. Je l’avais sorti. Je me devais de lui dire, je n’allais pas cacher quelque chose comme ça de toute façon. Un jour ou l’autre, si on se revoyait, il allait bien le voir. Quand je serais comme une grosse vache. Non, sérieusement, je pensais avoir prit le bon choix. Alekseï avait été une personne très importante dans ma vie, et même si nous n’étions plus ensemble, je voulais qu’on reste proche. Dans ce qui se rapproche de l’amitié bien sûr. J’avais toujours eu besoin de lui et j’en aurais encore besoin. Ca me faisait carrément du bien de le revoir même. Mais ce fut sa réaction qui me surprit un peu. Parce qu’en fait, il n’en eut aucune. Aucune émotion ne traversa son visage lorsque je lui annonçai que j’étais enceinte. C’est comme s’il était… paralysé. Je me sentais mal sur le coup. Je baissais légèrement les yeux, puis je les remontai vers lui, j’étais un peu indécise. A quoi pensait-il? J’aurais aimé le lui demander. Puis enfin, il se daigna de répondre quelque chose. Un petit wow hésitant. Ni de félicitations, rien. Je continuais de le regarder, me mordant la joue antérieure. Pourquoi étais-je aussi nerveuse? Sa réaction me rendait vraiment perplexe. Je savais que quelque chose le tracassait, et que ma nouvelle n’était visiblement pas une bonne nouvelle à ses yeux. Mine de rien, je le connaissais.

    A la suite, il sortit son portable en me demandant deux secondes. J’hochais péniblement la tête, essayant de regarder ailleurs pendant qu’il parlait au téléphone. Il fallait que je lui demande. Qu’est-ce qu’il en pensait, pourquoi il n’avait pas réagit… Ca me tracassait! Je reposais mon regard sur lui lorsqu’il raccrocha. J’étais prête à lui demander ce qui se passait dans sa tête, quand il m’annonça qu’il n’allait pas tarder. Ah. Je pense que la déception se lut rapidement sur mon visage. Je sentais le gros malaise. Aleks n’était pas dans son assiette visiblement. Quelles retrouvailles mon dieu. Je passais une main distraite dans mes cheveux puis fini par répondre à mon ex petit ami :

    « Ah… d’accord. Je ne veux pas te retenir, alors vas-y. »

    J’haussais doucement les épaules en lui jetant un dernier regard. J’esquissais un petit sourire, en guise d’au revoir, puis je me retournais, un peu perturbée sur le coup, à la recherche de nouveaux vêtements dans le magasin. Je n’aimais pas trop ça : je lui annonce quelque chose d’important pour moi et voilà que comme par hasard, il doit partir. J’espérai avoir d’autres occasions de le recroiser pour enfin comprendre ce qui clochait dans sa tête.

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Dim 8 Jan - 17:59

Qui a dit retrouvailles ratées ? Celui qui a pensé ça a bien raison. En même temps, j'avais été idiot de me dire que quelque chose était encore possible après deux ans d'absence totale. Tamara était une jeune femme merveilleuse et il était parfaitement normal qu'elle ait fini par refaire sa vie après mon départ, cela aurait été bien triste qu'elle ce soit arrêtée sur moi comme je m'étais arrêté sur elle. Oui, je me faisais de la peine d'être, finalement, resté sur une histoire passée qui serait sans avenir. Le plus douloureux était sans doute de réaliser que j'étais un idiot qui depuis son départ de Russie, n'avait fait qu'attendre le retour de Tamara en sachant pertinemment que ces retrouvailles auraient lieu un jour, sans un jour penser ne serait-ce qu'une seule seconde que Tamara était passée à autre chose.


Je n'ajoutai rien, l'observant simplement et constatant son air gêné. Elle avait remarqué que quelque chose n'allait pas ; en même temps ce n'était pas bien difficile à voir, il fallait l'admettre. A ses mots, je me mordis la langue et acquiesçai en silence avant de tourner les talons jusqu'à la caisse pour payer mon tee-shirt et quitter le magasin sans jeter un regard supplémentaire à Tamara. C'était fou comme en quelques minutes, tout était passé du rêve à l'enfer, le bonheur de la revoir s'était transformée en souffrance silencieuse et le besoin de l'admirer était devenu besoin de fuir. Je m'enfermai dans ma voiture, la respiration courte et essayant de ne pas imaginer la famille qu'elle et son copain allaient former, la tête reposant contre le dossier le temps de me calmer. Je devais reprendre le contrôle avant de conduire, autrement mes chances d'avoir un accident étaient plus qu'élevées. Au bout de quelques minutes, je mis le contact et roulai jusqu'à chez moi pour me changer, songeant à Maya et au petit regard rieur d'Aisleen qui n'attendait que moi. Plus tôt j'y serais, plus vite je me sentirais mieux.


[RP TERMINE]
Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut Aller en bas
 

Comme quoi, le hasard a parfois le sens de l'humour.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» R u s' - Le hasard a parfois le sens de l'humour
» Dana / Comme quoi, une femme sans amour c’est comme une fleur sans soleil, ça dépérit...
» je sens des boums et des bangs... l'amour comme un boomerang.
» Rien ne se déroule par hasard.
» Lilas Martin ✱ Ma vie sans lui n'a pas de sens.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
The Pursuit of Happiness :: POH V.1 ::  :: RPs autres.-