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 je sens des boums et des bangs... l'amour comme un boomerang.
i'll be fine once i'll get it, i'll be good

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Anonymous
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Lun 30 Avr - 23:37

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Eliott & Charlotte

and i turned round and there you go.

Après avoir découvert que j’avais une sœur, je devais bien avouer que ma vie avait repris un cours normal. C'est-à-dire carrément calme et ennuyeux. D’accord, je sortais beaucoup, notamment avec Levanah : maintenant qu’on vivait ensemble, on s’était toutes les deux habituées à un mode de vie qui se résumait à « personne ne dort avant deux heures du matin, au moins » et ça ne marchait pas trop mal.
Forcement, j’étais complètement décalée dans mes horaires et j’avais de plus en plus de mal à aller au boulot. Je n’en pouvais plus de ce boulot de serveuse qui m’asservissait complètement. J’en avais marre de devoir servir des gens qui n’en avait rien à foutre de moi, qui en général ne connaissaient pas une phrase de politesse. Et encore, je ne demandais rien d’autre qu’un « merci » quand je les servais. Mais non…
J’avais repris mon train de vie, en faisant mon possible pour oublier Ambre, ma chère sœur. Mais c’était difficile, sur facebook elle était partout, on entendait parler d’elle partout. Elle faisait tout et n’importe quoi et j’avais du mal à admettre que le même sang qu’elle coulait dans mes veines. Et puis j’avais aussi eu vent de ses exploits via les articles de Gossip Girl (qui s’était crue obligée de préciser qu’Ambre Diletta était la demi sœur de Charlotte Marchand ; je n’avais pourtant pas très envie d’être mêlé à tout ça…). Quand je lisais tout ce qu’elle faisait, j’hésitais entre la qualifier de psychotique sociopathe ou plus simplement de nymphomane. Mais le résultat était le même, elle aimait faire parler d’elle… Ce que je voulais à tout prix éviter…
Plus j’en voyais sur elle, plus j’avais peur de ce qu’elle allait faire, car je savais très bien qu’entre nous tout n’allait pas s’arrêter après cette rencontre au Ruby. Je savais pertinemment qu’elle ne s’arrêterait pas là. Khris connaissait la peur que j’avais qu’elle choisisse d’utiliser Eliott pour me faire du mal. Après tout, mon petit-ami était mon plus gros point faible, puisque je n’aurais jamais laissé quoi que ce soit lui arriver.
J’aimais beaucoup trop Eliott pour l’abandonner aux mains malsaines de ma sœur. D’ailleurs, je l’aimais juste trop pour le laisser tout court. J’avais maintenant pris l’habitude de l’avoir avec moi, même si nous ne vivions pas ensemble, j’étais sans arrêt chez lui et vice-versa. Depuis qu’on s’était remis ensemble à mon retour de France, tout allait pour le mieux, il fallait le reconnaitre. Lui et moi avions toujours réussi à nous entendre et notre rupture m’avait fait plus de mal que n’importe quoi d’autre. Au moment même où je l’avais quitté, je n’avais cessé de vouloir le retrouver. Je n’avais jamais été comme ça avec personne d’autre ; sauf peut-être Léo, mais c’était aujourd’hui une histoire plus qu’ancienne et enterrée.
Ce soir, je lui avais une fois de plus proposé de venir à l’appart. Je savais que Levanah était partie, je ne sait où ; surement chez Drew…
J’étais donc assise dans le canapé, les jambes repliées contre ma poitrine, un pot de glace posé sur les genoux, et mon chat couché sur mes pieds (il avait visiblement décidé que ce soir, il m’aimait). Tout ça devant la télé en attendant Eliott. Il avait réussi à m’inquiéter en me disant qu’il devait me parler d’un truc. Je m’attendais forcement à tout.
En entendant frapper à la porte, je devinais que c’était lui. J’avais la flemme de bouger. « Entre, c’est ouvert ! » m’exclamais-je, en attendant qu’il rentre.
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Anonymous
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Mar 1 Mai - 19:45




Eliott & Charlotte

and i turned round and there you go.

Dès que je voyais Eliott, un sourire s’étendait automatiquement sur mon visage. Aussi loin que je me souvienne ça avait toujours été comme ça.
Eliott avait toujours eu se don avec moi, cette force ; de me calmer et de me rendre sereine. Et il fallait bien reconnaitre que pour une fille comme moi, c’était assez exceptionnel. J’étais de naturel anxieux et toujours stressée. J’avais toujours peur, surtout quand tout va bien, je me disais toujours que ce n’était pas normal et qu’un nouveau truc allait arriver. Mais lorsqu’Eliott était dans le coin, je pensais juste à être bien avec lui.
Pourtant, lui et moi en avions vraiment bavé. Dès le début, puisqu’aucun de nous n’avait décidé de faire le premier pas. Je souriais en repensant à tout ce qu’on avait vécu depuis tout ce temps. Huit mois ensemble (sans compter notre rupture), on en avait vu de toutes les couleurs, l’avortement, l’agression d’Eliott et la rupture.
Et voir qu’aujourd’hui on avait réussi à survivre à tout ça, je me rendais compte que c’était peut-être grâce à une seule chose : parce qu’on s’aimait ; vraiment. C’était finalement la seule explication.
Eliott était donc arrivé. Je n’attendais évidemment qu’une seule chose, qu’il me dise ce qu’il avait à me dire, ça m’avait travaillé toute la journée. Je me demandais si c’était positif ou négatif. Après tout ce qu’on avait vécu, j’avais peur à l’idée d’un nouveau coup dur.
Mon petit ami entra dans le salon et m’embrassait le front. « Coucou mon cœur. » Je souriais en fermant les yeux. Je bougeais mes pieds pour que le chat s’en aille puis je me penchais pour poser mon pot de glace sur la table basse.
Après quoi je me levais et passais mes bras autour de son cou et embrassais Eliott. Il m’avait manqué aujourd’hui. Comme à chaque fois que je l'embrassais, mon cœur s'emballait.
Je le regardais et remarquait qu’il avait l’air plus ou moins nerveux. Je fronçais un peu les sourcils. « Ça va ? » m’inquiétais.
Je me m’étais inquiétée, bien sur. Dès qu’il s’agissait d’Eliott je m’inquiétais. Surtout maintenant que ma chère et tendre sœur était dans le coin. J’avais quand même le vague espoir qu’elle n’était pas qu’un garce et qu’elle n’oserait pas me faire du mal en utilisant mon petit-ami.
Mais ce coté « il faut qu’on parle » qu’il avait utilisé, je ne savais pas à quoi m’attendre et comme dès que la situation me dépassait, je commençais à paniquer. Peut-être qu’un jour j’arriverai à me contrôler pour faire en sorte que de rester calme en toute circonstance comme la moitié des gens de cette planète arrivait à le faire ; mais ce n’était pas encore pour aujourd’hui.
Je me rassis, en tailleur, sur le canapé, en attendant qu’Eliott me rejoigne. « Alors, tu… voulais me parler d’un truc ? Est-ce qu’il faut que je m’attende au pire ? » lançais-je, sur un ton qui se voulait calme et raisonné. Hm… pas sur que j’ai réussi.
Je regardais Eliott en attendant la suite.
Spoiler:
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Anonymous
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Mer 2 Mai - 20:50




Eliott & Charlotte

and i turned round and there you go.

Depuis tout ce temps, Eliott avait été celui – le seul – qui avait réussi à m’apporter la stabilité dont j’avais toujours eu besoin dans toute ma vie et que je n’avais jamais eu. J’avais toujours été « sur le fil du rasoir » prête à chavirer au moindre coup en trop.
Je savais que j’avais peut-être « trop » vécu ma vie d’adolescente, quand je regardais derrière moi et que je voyais tout ce que j’avais fait (de mal, notamment). Rien que l’été dernier, je n’avais pas changé : j’étais retournée à Paris, avec les garçons et Lilas et mes habitudes m’avaient rattrapées ; j’avais couché avec des garçons différents, je m’étais retrouvée enceinte. Bravo. En fait, je me disais que Paris était ma prison et qu’à chaque fois que j’y retournerai, je ferai n’importe quoi. Sans doute parce que ça me rappelait Léo, les fiançailles, la tromperie, son départ, ma décadence. Peut-être que je n’arriverai jamais à être une fille bien, « normale » à Paris.
Il valait mieux que je reste ici, à San Francisco. En même temps, je n’avais aucune raison de voir partir d’ici, j’avais tout ce dont j’avais besoin : j’avais Eliott, j’avais Khris, j’avais Levanah, j’avais Lilas et tout les autres. J’avais même un boulot, nul et que je rêvais de changer, certes, mais j’avais un boulot et ce n’était pas négligeable.
J’avais Eliott… et il était là, devant moi. Je l’avais embrassé et j’avais tout de suite vu que quelque chose n’allait pas. Ou que quelque chose le perturbait. C’était plus fort que moi, ce besoin constant de m’assurer qu’il allait bien, que tout allait bien. Je voulais protéger Eliott contre tout. Je m’en étais tellement voulu de l’avoir abandonné après son agression, parce qu’il m’avait trompé. J’avais fait tout ce que je pouvais pour être amie avec lui et pouvoir rester auprès de lui quand même. J’avais fait en sorte que tout le monde soit à ses cotés puisque moi je ne l’étais pas. Mais être amie avec Eliott… ce n’était pas nous ; c’était tellement pas nous. Comment j’aurais pu être amie avec la personne que j’aimais le plus au monde ? Que j’aimais le plus au monde ? Oui.
J’avais trouvé en Eliott ce que j’avais toujours cherché et maintenant que nous étions à nouveau ensemble, je ne voulais plus le quitter. J’avais tellement eu peur qu’il trouve une autre fille, une fille mieux que Charlotte ; je ne voulais plus laisser ça arriver…
Eliott avait beau me faire « oui » de la tête, je savais très bien que c’était faux, ou qu’au moins quelque chose le perturbait. Et ce quelque chose, c’était ce qu’il avait à me dire, ce qui ne m’aidait pas non plus à rester calme de mon coté.
« Ça te dirait qu’on en discute en allant faire une promenade ? Je préfèrerais en fait. Et puis, je pense pas qu’il y ait de quoi s’inquiéter mais sait-on jamais » Ce n’était pas vraiment comme ça que j’allais retrouver une sérénité intérieure. Je restais là, sans bougée, qu’est-ce qu’il se passait ? Eliott me tira de mes pensées « Hein ? » Je clignais des yeux pour me sortir de ma rêverie. J’étais perplexe. « Euh… oui si tu veux. Je… c’est pas comme ça que je vais pas paniquer, tu sais. » souriais-je. « Je prends ma veste, attends-moi deux minutes. »
Quelques minutes plus tard, je m’étais complètement changée, j’avais enfilé un jean slim noir et un tshirt blanc, un peu grand, avec ma veste en jean par-dessus. Nous étions en train de marcher, nos mains liées. Je cogitais comme jamais.
Soudain, je m’arrêtais net et me posais en face d’Eliott. « Ok. Bon, maintenant on a pris l’air, alors dis-moi. T’en a marre de moi et tu sais pas comment me le dire ? Tu… je sais pas… Dis moi. » lançais-je d’une voix que j’aurais voulu neutre et calme ; mais qui en fait était complètement paniquée.
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Anonymous
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Sam 5 Mai - 23:50




Eliott & Charlotte

and i turned round and there you go.

« De toute façon, Charlotte, on arrivera jamais à rien avec toi. » C’est ce que m’avait dit ma mère une fois… Et je l’avais compris comme une promesse que je n’avancerai jamais dans ma vie. Pourtant, j’avais grandi toute seule, j’avais découvert la vie sans rien demander à personne, surtout pas à mes parents. Et je me disais que finalement, je ne m’en étais pas trop mal sortie…
Certes, j’avais fait des erreurs, des tas, des énormes ; qui m’avaient valu de m’en vouloir pour toujours. Forcement, la plus grosse de mes erreurs avait été ma vie commune avec Léo. Aujourd’hui, je considérais ça comme une erreur. A l’époque, j’avais été tellement fière qu’un garçon comme lui veuille de moi, qu’il m’aime. J’avais voulu prouver en sortant avec Léo, que quelqu’un était capable de m’aimer, je voulais montrer à mes parents à quel point j’avais changé, à quel point j’étais capable de changer et de devenir une « vraie personne » avec des responsabilités. A vingt ans, j’avais été prête à me marier. J’étais prête à tout laisser derrière moi.
Mais aujourd’hui, je tenais ma main d’Eliott, et je me disais que j’avais failli faire la plus grosse erreur de ma vie. Et si j’étais restée avec Léo, et si je n’avais pas paniqué, et si je ne l’avais pas trompé, et s’il n’avait pas décidé de fuir à San Fransisco, et si je n’avais pas décidé de le suivre… Jamais je n’aurais connu Eliott et je ne serai pas là à cet instant. Je pensais souvent à ce truc qui disait que tout était écrit d’avance, qu’on ne pouvait rien faire pour changer l’avenir : est-ce que quelqu’un savait depuis toujours que j’allais aimer quelqu’un d’autre que Léo ? Même à l’époque où nous étions toujours ensemble ? Je croyais pour ma part, plus aux concours de circonstances. Tous ces « et si » dont je venais de faire la liste montraient que j’avais pris les décisions qui m’avaient menée jusqu’ici, aujourd’hui.
A cet instant, j’étais extrêmement paniquée. J’avais très bien compris qu’Eliott était en train de comploter quelque chose. Et ne pas savoir de quoi il s’agissait me faisait stresser au plus haut point. Pourquoi nous n’étions pas restés à l’appartement ? Est-ce qu’il allait me quitter et qu’il voulait qu’il y ait du monde autour pour que je ne fasse pas un esclandre ? Le fait qu’il refuse de me répondre quand je lui demandais ce qu’il manigançait ne faisait qu’augmenter le poids que j’avais au creux de l’estomac. Je m’attendais à tout, je m’attendais au pire.
En plus de ça, j’avais l’impression de parler dans le vide, comme s’il n’avait complètement rien à foutre du fait de me laisser là, à m’interroger sur le pourquoi de cette situation. Au lieu de me répondre, mon petit-ami m’entraina avec lui. J’aurais bien rétorqué, protesté, mais j’avais trop peur à cet instant, et puis la curiosité masquée me disait de laisser faire les choses si je voulais savoir ce qui était en train de se passer à ce moment.
Je le laissais donc faire. Je me disais que si ça se trouvait c’était juste une diversion et qu’il allait complètement changer de sujet et comment j’allais faire si je voulais savoir un jour ce qu’il s’était passé cet après-midi ? Il allait falloir que je prévienne Khris que son petit frère était dingue et qu’il était en train de me rendre complètement folle. J’étais perdue dans mes pensées quand on s’arrêta enfin. Je ne regardais pas autour de moi et ne remarquais pas tout de suite devant quelle boutique nous étions.
Eliott me fixait et je levais un sourcil interrogateur. Explique-toi. J’allais dire quelque chose, quand Eliott mis un genou à terre devant moi, au milieu de la rue. Qu’est-ce qu’il était en train de faire ? Puis de sa poche il sorti une petite boite, je ne mis pas longtemps à comprendre ce qu’elle contenait. « Charlotte, est-ce que tu voudrais passer le reste de ta vie avec moi ? » Je levais alors la tête pour la première fois, afin de découvrir où nous étions : une boutique de robes de mariées.
Est-ce qu’il était vraiment en train de se passer ce que je croyais qu’il se passait ? Je regardais la boutique, avant de retourner mon attention sur Eliott qui n’avait pas bougé.
Mon dieu, mon dieu, mon dieu… J’avais tout à coup très chaud, j’avais surtout peur qu’il ne pense parce qu’il disait. C’était plus fort que moi, les fiançailles me faisaient peur. Surtout cette fois, la première chose qui me venait à l’esprit c’était « et si je foirais tout comme avec Léo ? » S’il y avait bien une personne qui ne méritait pas de vivre ça, c’était Eliott. Je reprenais mes esprits, je savais qu’il attendait une réponse. Et celle qu’il attendait était celle que je voulais lui donner ; mais elle ne sortait pas de ma bouche.
J’attrapais sa main pour qu’il se relève et je l’embrassais, c’était la seule chose que j’arrivais à faire à cet instant. Après quoi, ma gorge se dénoua enfin et un souffle sorti de ma bouche. « Oui. »
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Anonymous
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Dim 13 Mai - 19:23




Eliott & Charlotte

and i turned round and there you go.

Est-ce que j’avais peur ? Bien sur. C’était même plus que ça. J’avais l’impression d’être dans un tunnel sombre, je savais qu’il fallait que j’avance droit devant moi, que c’était la seule façon de s’en sortir, mais l’inconnu était terrifiant.
Mais j’avais aussi peur pour Eliott. Il savait, il savait tout ce par quoi j’étais passée. Il savait ce que signifiait « fiançailles » pour moi. Et j’avais tellement, tellement peur de lui faire du mal. Je savais que je ne voulais pas le blesser, c’était la dernière chose que je voulais. Mais si j’avais tout gâché la dernière fois c’était bien inconsciemment. Et j’avais peur que ça recommence. J’étais incapable de ne jamais tout gâcher. Je détruisais toujours tout ce qu’il y avait de beau autour de moi.
Je n’avais jamais contrôlé ça, bien évidemment, c’était plus fort que moi. Comme une force intérieure qui me faisait faire les mauvais choix à chaque fois. Comme un double à l’intérieur de moi, dont je ne pouvais justifier les actes mais juste constater les dégâts autour de moi.
Et je ne voulais tellement pas faire vivre ça à Eliott. Il ne méritait tellement pas tout le mal que je pouvais lui faire. Parce que je n’aimais pas Eliott, c’était plus que ça. C’était transcendant. Et même si j’avais peur, je me disais « pourquoi pas ? » au fond. Parce qu’après tout ; notre histoire me faisait peur depuis qu’elle avait commencé, parce que j’avais tout de suite compris que c’était différent. Notre histoire avait été semée d’embûches et nous nous étions toujours relevés, parce qu’on s’aimait. Et je savais que si j’avais eu peur et que j’avais tout abandonné dès le début ; alors je ne serais pas là aujourd’hui, en train de dire « oui » à Eliott… pour la vie.
J’avais toujours été courageuse, prête à tout affronter, avec Eliott c’était différent parce que je voulais absolument bien faire, je voulais qu’il soit fier de moi, je voulais qu’il m’aime toujours plus… pour qu’il n’ait pas envie de me laisser, jamais.
Tout ce que je faisais pour Eliott c’était toujours par amour. Le quitter m’avait arraché le cœur, le retrouvé m’avait fait revivre vraiment. Et comprenais enfin qu’une vie sans lui m’était impossible à envisager désormais. C’était écrit : j’appartenais à Eliott Jones. Forever and beyond.
Je me sentais prête pour ça parce que j’avais une totale confiance en lui, malgré tout ce qu’il avait pu se passé depuis qu’on s’était mis ensemble en septembre.
J’étais restée très silencieuse et je savais que ça avait du perturber Eliott. Pourtant, ça m’avait paru comme une évidence : Eliott était le seul.
Eliott m’embrassa à son tour je serrais mes bras autour de son cou. J’avais les larmes aux yeux, j’étais devenue une fille bien trop émotive depuis que j’étais arrivée à San Francisco l’année dernière ; peut-être parce que j’avais plus vécu en un an ici, qu’en vingt ans en France. Après tout, aujourd’hui je venais de dire « oui » à l’homme que j’aimais et je savais que j’avais fait le bon choix.
Pour ne pas qu’il voit mes yeux, je cachais mon visage dans son cou et je murmurais. « Je t’aime… je t’aime… je t’aime… » J’aurais pu continuer longtemps, mais ma voix se brisait. J’étais bien, là, dans ses bras. Je ne voulais plus jamais avoir à bouger.
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Anonymous
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Dim 27 Mai - 23:48