Il y a des fois où tu te demandes pourquoi tes pieds t'ont conduits dans ce bar et pourquoi tu sirotes ce verre ? Il y a des fois où tu regrettes tes choix, où tu te dis que la vie ne vaut pas la peine d'être vécue et blablabla. Moi, je ne me dis jamais ce genre de choses. Pendant longtemps, j'ai espéré changer mon tempérament et tu sais quoi Seigneur de pacotille ? Et bien, mon caractère reste le même. J'étais une connasse manipulatrice et je resterai jusqu'à la fin de ma vie une connasse manipulatrice. Mais légalement. Charlie Jordane Robberty. Ca sonne classe hein ? Mes amis n'ont rien trouvé à redire et je ne comprends pas pourquoi Constance ne me parle plus mais bon, c'est une page qui se tourne. Cette fille fait partie de ma période « Duke » et cette période pour l'instant, je veux pas en entendre parler. Le premier qui prononce le nom de mon ex, je le démonte. Enfin, je lui arracherai seulement la tête. Il faut savoir rester une dame en toutes circonstances et assise dans ce bar, au comptoir mes jambes croisées et dénudées j'avais tout l'air d'une dame. Je ne savais même pas ce que j'attendais. Le déluge surement. No idea. Ou alors qu'un bellâtre passe le pas de la porte comme Ryan Gosling dans Crazy Stupid Love et me face vibrer de telles sortes à ce que ma petite culotte glisse toute seule en bas de mes chevilles. Sauf que je ne porte pas de culottes, juste un string. Précision inutile. Mais ce qui est bizarre c'est que les gens alentour me regardent bizarrement. Serait-ce parce que je suis allée en prison ? Parce que j'ai désormais plein de tatouages ou parce que je suis tellement chaude qu'on peut sentir que j'ai envie de baiser jusqu'à l'orée de la ville ? No idea. Je répète ça depuis le début de la soirée. No idea.

Agacée à l'idée d'être seule, je replace une mèche de cheveux quand je croise le regard d'un mec, visiblement fraichement sur le marché qui me regarde comme s'il n'avait pas bouffé depuis quinze jours. Okay, je suis venue ici pour me détendre mais pas pour que les gars s'amusent à me faire sauter sur leurs genoux. Merci mais je laisse ça aux filles dehors. Moi, je suis du genre à voir un mec classieux, et à me dire, à m'imaginer comment il serait entre mes draps. Franchement, je passe des menottes à des gars toute la journée... Enfin c'est Lennon qui le fait mais de temps en temps quand il est cool, il me laisse le faire et je dois dire que... l'idée de jouer avec un tel... porc me donne la nausée. Je glisse du tabouret pour me retourner et voir enfin un mâle entrer dans la bâtisse... un vrai. Enfin, un vrai. Au moins, un gars qui me fera sortir d'ici en vitesse et je me précipite vers lui alors que l'autre mec venait de se lever pour plaquer mes lèvres contre les siennes et fourrer ma main dans les cheveux. « Salut Zac'. » Deux mots, une intonation, un baiser... bref, inutile de faire un dessin, je crois.

BORDEL. J'ai besoin de baiser. Mettons les choses au clair dès maintenant, j'en ai besoin, c'est vital. Moi je vis pas d'amour et d'eau fraîche... Non, je vis de baise et de drogue et ça me va très bien comme ça. Pourquoi changer les bonnes habitudes après tout ? Voilà environ une heure que je tourne en rond dans mon appartement en me demandant ce que je pourrais foutre de ma soirée. J'ai plusieurs choix possibles, soit je sors en boîte et c'est partit pour la pêche aux thons, soit je me balade jusqu'à trouver un bar sympa, j'y entre, je trouve une fille et je me la tape jusqu'au bout de la nuit. OK, J'OPTE POUR LA DEUXIÈME SOLUTION. Mesdames, écartez les gens, j'arrive. J'enfile une veste, je prends les clefs de l’appartement et je sors discrètement pour ne pas réveiller mes poules de voisin. Bien que, en fait, j'en ai rien à foutre de mes voisins. Je claque donc la porte avec délicatesse et je descends les escaliers en prenant bien soin de sauter sur chaque marche. AH DE L'AIR. Mon dieu, en fait. Je commence mon petit repérage. Ici, des bars, y'en a au moins une dizaine. Y'en au moins un qui m'attira. Celui là ? Non, trop craignos et d'après ce que j'en vois, ici aussi c'est la pêche aux thons. Comment les filles font-elles pour être aussi moche ? Sans déconner quoi. FAITES UN EFFORT BORDEL DE ZEUS, c'est pas compliqué quoi. Enfin bon, généralement, les filles comme ça, ça attirent les poulains, pas les étalons... Donc pas les types comme moi. Je sors une clope, enfin, un joint mais on va dire que c'est une cigarette. Vous comprenez j'espère.

Je viens déjà de passer six bars, j'espère vraiment que le septième sera le bon. J'observe vite fait de dehors. Mouais, l'ambiance a l'air pas mal. Les filles sont pas repoussantes. J'ai la flemme de chercher plus, j'ai vraiment la grosse flemme. NEED SEX. Je me dirige vers la porte et entre. Je n'aperçois personne que je connais. Ah si, pardon. Je sens les lèvres d'une femme plutôt bien foutue se poser sur les miennes. Jordane. « Salut Zac'. » Ok, pas besoin de chercher plus loin, j'ai trouvé ma proie. Je l'observe, un petit sourire en coin, les yeux plein d'envie. Sans faire attention aux regards des personnes autour de nous, je passe mes bras autour de sa taille avec délicatesse et l'observe en souriant : « Salut Jordane. - je marque une pause et approche mes lèvres de son oreille. - Tu nous as manqué à moi et mon lit... » dis-je d'une voix que je voulais sensuelle. Mon Dieu, elle sentait l'envie de sexe à plein nez. Je ne devais pas être mieux mais j'avais un certain don pour contrôler ce genre d'envie car franchement, ce que j'aime le plus avec les fiches, c'est de jouer.

Je ressentais un manque. Un manque de je ne sais quoi. Je n'en avais aucune idée mais remplacer ça par le sexe me semblait une solution envisageable. Je ne sais pas si c'est parce que j'avais foutu une relation en l'air et que bon, je commençai à me dire que tout était perdu et que je devais aller de l'avant. Ou alors parce que j'entamais une nouvelle vie et que je semblais bien disposée à profiter de ce nouveau moi. Il y a encore quelques mois, avant que je ne tombe enceinte et que je ne vois que par un seul homme, j'étais une femme libre. Je n'aimais pas les gens certes mais j'étais une femme libre. Et seule. Tout ce que j'ai toujours voulu est d'être apprécié et maintenant que j'ai ce que je veux, je peux passer à mon activité favorite hormis m'occuper de mes proches. M'envoyer en l'air. Tout le monde me tapait royalement sur le système. A faire les faux culs, les hypocrites de venir me parler en me disant que je leur manquais mais qui avait réellement pris de mes nouvelles si ce n'est Constance qui était portée disparue ou alors Robbyn ? Les autres pouvaient aller se faire foutre. Je suis redevenue celle que j'ai toujours été et je laisse place aux autres pour leurs mièvreries et leurs racontages à deux balles. Je restai un moment suspendue comme ça à regarder les événements arriver et j'avais goûté à ce sentiment qu'on appelait l'amour pendant peu de temps pour redescendre brutalement sur Terre. J'emmerde les poètes. Je suis bien seule avec mon fils. Et il n'est pas encore arrivé celui qui me fera replonger.

Je restai un moment les yeux fixés sur le nouveau venu avant d'aller vers lui pour l'agresser buccalement. J'ai toujours été comme ça. On a toujours été comme ça. Rien à foutre qu'il soit à moitié stone. Il fait ce qu'il veut. Il est majeur et vacciné. Tant qu'il sait encore s'en servir. Je glousse un peu à sa remarque sûrement du au taux d'alcoolémie assez prononcé dans mon sang. J'en sais rien. « C'est vrai que la dernière fois c'était... » Je cherchai un peu avant de voir les mois défiler sous mes yeux. « Avant que je ne tombe enceinte d'Adam. Donc oui, on peut dire que je lui ai manqué. » Un sourire extra white apparut sur mes lèvres et je restai un moment serrée contre lui pour finalement reprendre mon espace vital et le jauger de haut en bas. « T'as pas changé dis donc. » Toujours aussi... sexy, je dirai. Je me mordillai la lèvre inférieure avant de sortir une cigarette. « Chez toi ou chez moi ? » Jordane ou comment mettre les pieds dans le plat.

« Chez toi ou chez moi ? » et voilà, la question est posée. On ne peut plus reculer et tant mieux car j'ai plutôt envie d'avancer, moi. J'esquisse un petit sourire et je prends sa main dans la mienne pour sortir de ce fichu bar commence à puer la transpiration. Mon Dieu, voilà pourquoi je déteste autant les bars qui n'ont pas un minimum de classe. Qu'est-ce que Jordane était venue foutre dans un endroit pareil, je vous le demandes. Elle a des problèmes, je crois mais elle et moi, on parle rarement. Et puis, je suis pas du genre à écouter. La règle est simple entre nous : "Tu parles, je bouge." Les paroles, ça fout la magie du sexe en l'air et franchement, j'avais pas envie que ça arrive. Enfin de l'air frais, ça fait du bien de respirer sans avoir peur de mourir intoxiqué. Je me mords la lèvre inférieure. Chez moi ou chez elle ? Mon ami doit sûrement être rentré, c'est pas une bonne idée et puis, c'est pas assez spacieux et croyez moi, pour une fille comme Jordane, faut pas manquer de place parce que le sexe, ça se pratique partout avec elle ! Et tant mieux, enfin de l'originalité. La cuisine ? Déjà testée je crois. La chambre ? Faite dans toutes les positions possibles et inimaginables. La salle de bain ? Faite dans tous les sens. BREF. Plus on couche avec Jordane, plus c'est dur d'être original ! Et c'est ça qui est bien. Je souris à ma remarque. Elle doit me prendre pour un fou. « Chez moi. » Je sais pas si c'est les quelques joints que j'ai fumé avant de venir qui m'ont fait dire ça ou quoi mais putain, c'était vachement con comme réponse. De toute façon, l'immeuble où j'habite est pas très loin alors voilà hein quoi merde.

On marche en direction de l'immeuble. J'ai lâché sa main depuis quelques minutes maintenant. A la place, j'ai glissé un bras autour de sa taille pour l'avoir à proximité de moi. Croyez moi, l'attente est insupportable et c'est ça qui rend le jeu encore plus intéressant. Je souris. On est arrivé, j'ouvre la porte de l'immeuble, la laissant passer en première. Gentleman ? Toujours. C'est la base pour un dragueur professionnel. Elle monte les escaliers, je la suis en profitant de la vue qui s'offre à moi. J'ouvre la porte, elle entre, je la suis. Mon Dieu, qu'est-ce que c'est dur de se retenir. Bien trop dur. Ça fait trop longtemps que je n'ai rien fais avec ELLE... comprenez moi ! Je la plaque doucement mais pas trop contre le mur près de la porte. J'approche mes lèvres des siennes sans pour autant l'embrasser. « Tu veux quelque chose à boire ou ça ira... ? » dis-je en souriant. Faire durer le plaisir, c'est cool. Dans un sens, j'espère que sa réponse va être négative parce que là, j'ai des putains d'envie et une nuit ne sera pas suffisante pour tout assouvir.

Jordane, tu es une très très vilaine fille. Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas retrouvée comme ça devant Zack à me dire qu'on allait forcément finir la soirée l'un collé contre l'autre. Dès notre première rencontre, tout a été établi. On couche ensembles, on ne se pose pas de questions et évite les discussions d'ordre personnelles. Heureusement pour moi qui étais maintenant Maman parce que je détestais devoir parler de ma vie privée. Je trouve que c'est une horreur et cela me donne souvent, la nausée. Déjà avec l'autre là, j'ai du lui raconter toute mon histoire. Mais qu'est-ce qu'on en a à foutre que je sois née là bas et que j'sois venue habiter ici il y a tant d'années. Déjà qu'il y a fallu attendre la fin de ma grossesse pour pouvoir coucher avec lui. Rien à cirer, ce soir, je comptais bien m'envoyer en l'air avec Zackary que ça plaise ou non. Tous les deux, nous sommes sur la même longueur d'onde. Comme Soren et moi au niveau amical, Zack s'occupe de la partie sexuelle et même s'il a l'air d'un adolescent, il n'en reste pas loin extrêmement bien doué au lit. Je le regardai avec un petit sourire plein de sous entendus planté sur mes lèvres, attendant que son débat intérieur finisse pour qu'il me donne la réponse à sa question. Et enfin, ses mots résonnent à mes oreilles et m'enchantent. Je ne me voyais pas le ramener chez moi pour qu'il rencontre Adam. Merci mais mon fils ne devait pas connaître toutes mes conquêtes non plus.

Je le suis jusque chez lui sans un mot, collée à lui, devinant son empressement. J'avais le même. Il y avait tellement longtemps que je n'avais pas senti sa peau contre la mienne que j'en devenais pantoise. Magne toi putain. La première fois avait été fébrile mais je suis vite devenue accro à sa présence tardivement le soir dans mon lit. Tout ceci n'était plus qu'une question de minutes si on ne se sautait pas dessus dans la ruelle comme c'était arrivé auparavant. Je lui lance donc quelques petits regards avant de le suivre jusqu'à son appartement. Il me laisse passer devant, sans doute pour se rincer l'oeil et un sourire apparaît sur mes lèvres tandis que je me rends jusque chez lui, le laissant passer devant moi. Puis, il me choppe et me plaque contre le mur avant de me poser cette question, polie mais inutile dans ce genre de moments. Je susurre donc contre ses lèvres un vague « Non » avant de l'embrasser à nouveau tandis que je commence à lui retirer le peu de vêtements qu'il a sur lui. A croire que cette soirée allait être très intéressante parce que vu comment je suis chaude, la température n'est pas prête de redescendre avant le petit matin.

La réponse est claire, nette et précise. « Non. » Elle m'embrasse sans me laisser le temps de dire quoi que ce soit. Je frissonne. Elle me fait un effet inimaginable, ça fait longtemps que je n'avais pas ressentit ça : une telle envie, un tel désir. Je sens ses mains se balader sur et sous mes vêtements pour les défaire. Elle est pressée et ça se voit, ça se sent. Tant mieux parce que j'ai beaucoup d'envies à satisfaire, moi aussi. Nos règles sont simples : ne pas raconter sa vie, juste prendre son pied et satisfaire les moindres désirs de l'autre. Sur ce point là, Jordane était irréprochable. Elle n'avait jamais enfreint les règles. Pour la première fois depuis des mois, le désir était pire qu'insupportable. Croyez moi ou pas mais ça risquait de prendre quelques jours avant d’assouvir nos envies. Je souris contre ses lèvres et met fin au baiser pour déposer mes lèvres dans son cou à plusieurs reprises. Je fais glisser mes mains sous son tee-shirt. Je caresse sa peau tout en remontant doucement son haut. Cette chaleur... ça m'avait manqué. L'avantage dans ce genre de relation c'est qu'on s'en fout de ce que peux faire l'autre à côté. J'étais toujours disponible pour elle et elle l'était toujours pour moi. C'était du sexe à l'état pure. Pas de sentiments, pas de jalousie, juste des putains de grosses envies. Je suis attiré par elle, elle l'est par moi. Je la trouve sexy, elle me trouve sexy. Elle est l'une des rares femmes avec qui je couche régulièrement.

Je lui retire son tee-shirt. Étrangement, c'est beaucoup mieux comme ça. Je ne peux pas m'empêcher de retenir un petit sourire à la magnifique vue qui s'offre à moi mais je ne m'y attarde pas trop parce qu'autre chose m’intéresse : ses lèvres, son cou, sa peau. Oui, on pourrait croire que je suis un vampire assoiffé de sang mais non. Je suis juste un étalon assoiffé de sexe ! Ahem. Le temps n'est pas aux pensées. Je me colle à elle et approche mes lèvres de son oreille pour lui murmurer dans un souffle : « J'ai envie de toi. » Et je l'embrasse. Tendrement ? Ouhlà non. La tendresse, ça fait bien longtemps qu'on l'a abandonné. C'est plutôt du genre langoureux, vous voyez de quoi je veux parler non ? Non ? Bah tant pis pour vous. Le lit ? Trop loin. Le canapé ? Trop petit, de toute évidence. Le bar ? C'est une idée mais... non. Non, le mur est parfait pour le début d'une nuit qui promet d'être mouvementée. Je descends mes mains sur ses fesses et met fin au baiser pour l'embrasser dans le cou, une nouvelle fois. Mon jean ? Voilà à peu près deux minutes que Jordane en a déjà défait la ceinture. Qui soit dit en passant ne sert absolument à rien, mais bon...

J'avais clairement fait comprendre mes intentions à Zack. Il me connaissait depuis tellement longtemps qu'il savait ce que je voulais, quand je le voulais et où je le voulais. Je ne savais pas trop comment expliquer le fait que j'avais envie de me comporter comme une garce sans cœur. Mais avais-je réellement le choix ? Plaquée par l'homme que j'aimais, que je voulais, je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même. Nous étions si différents et si complémentaires à la fois mais la vie avait décidé de nous séparer et de ne jamais nous réunir. Il ne m'aimait plus, je devais tourner la page. Point. C'est donc pour ça que j'étais avec Zackary ce soir. No feelings. Ne rien attendre de l'autre si ce n'est un plaisir sans borne, sans nom. Je savais, je savais que je faisais une connerie mais je ne pouvais pas m'en empêcher. Notre rencontre ? Un bar. Notre première baise ? Le soir-même. Et nous avions une telle alchimie qu'il était impossible de ne pas vouloir recommencer. Une thérapie par le sexe. Si ce n'est des MST, nous ne devions rien attendre. Nous avions des désirs inassouvies et des fantasmes. Serait-ce pour ça que nous étions si proche corporellement parlant ? Aucune idée. Je n'avais qu'une envie : lui. Ne pas être avec lui au sens romantique du terme. Non, quelle horreur. Non pas que Zack ne soit pas un homme bien mais je ne me sentais pas prête à remettre les pieds dans le plat de sitôt. Merci mais tout m'avait refroidi. J'étais pathétique. Everything's all right.

Plaquée contre le mur, je sentis ma température corporelle monter en flèche. Débarasses moi de mes vêtements Zack avant que je ne m'immole. Et c'est ce qu'il fait. Je me retrouve en soutien-gorge, dans le noir le plus total à balader mes mains sur son corps d'Apollon et faire glisser sa veste qui atterit lourdement sur le sol. Oups. Mes lèvres se perdent peu à peu dans son cou et je le sens se presser un peu plus contre moi. Il approche sa bouche de mon oreille avant de me dire les mots tant attendus et un petit sourire pervers naît sur mes lèvres. Je remonte donc les miennes avant de capturer les siennes dans un énième baiser langoureux, glissant mes mains sous son tee-shirt pour finalement lui enlever. Les vêtements sont de trop. Je m'attaque ensuite à sa ceinture, son bouton de jeans pour glisser doucement ma main dans son caleçon. Je confirme. Il a bel et bien envie de moi. Et une grosse envie visiblement. Hum, je sens que cette nuit va être mouvementée... Pas vous ?