Winters ★ Brooklyn ★ Brooke ★ 22 ans ★ Féminin ★ Américaine ★ Françaises ★ Née à Elko; Nevada ★ 09 Janvier 1989 ★ Arrivée à SF il y a un an ★ Touche à tout ★ Classe moyenne ★ Célibataire ★ Étudiante en droit ★ Sex ★ 167cm ★ 54kg ★ Brune ★ Yeux verts ★ Prénom en arabe tatoué à l'intérieur du poignet ★ Classe et sexy ★ Allergique à ta tronche ★ Claustrophobe ★ O+

★ pseudo & prénom : m.
★ âge : dix-neuf ans.
★ sexe : féminin.
★ nationalité : française.
★ comment je suis arrivé sur POH : grâce à Tchaikovski .

★ commentaire : amazing.

★ je suis un : scénario
★ avatar : Milena Markovna Kunis.
★ code du règlement :

Spoiler:

Ma fiche est complète à 100%

Brooklynn Winters.
Notre incroyable voyage.

Attendez, pause. Et si on revenait un peu en arrière ? Prenez ma main, je vous emmènerais loin, loin derrière les étoiles. Le monde s'arrêtera de tourner, il ne restera plus que vous, vous, ma vie et la cuvette de mes toilettes. Attachez vos ceintures, cramponnez-vous à vos accoudoirs, le vol annonce quelques turbulences. 3,2,1.. On décolle.

Step one : Rencontre avec le diable.

Règle n°1 : La sincérité. Ne te voile pas la face, ne me mens pas. Oui, tu as un jour été la victime de quelqu’un, la proie effrayée d’un gros minet. Tu connais cette gorge nouée, cette douleur au creux de l’estomac, cette angoisse chaque fois que la source de ton mal-être plantait ses yeux dans les tiens. Bien, maintenant que nous sommes d’accord toi et moi, je vais t’avouer un petit secret ; notre petit secret. Ferme les yeux. Je suis de ces chasseurs qui s’amusent de leurs proies avant de porter le coup fatal, je suis très certainement le diable de ton diable, tu es très certainement la victime de ma victime. Tu peux rouvrir les yeux trésor. N’accorde aucune importance au sourire faussement bienveillant qui bercera mes lèvres quand je te croiserais, n’imagine jamais qu’avec un peu de persévérance tu arriveras à me dompter, mais sois tranquille.. Je ne t’attaquerais jamais par derrière, sois correct et je tâcherais de l’être à mon tour. Règle n°2 : N'imagine pas que mon visage d’ange cache une âme de démon.. Je n’ai jamais eu un visage d’ange.

Step two : J'ai couché avec Satan.

Règle n°3 : Aucune pitié. Si tu as bien suivi mon raisonnement, tu te doutes bien que, moi non plus, je n’échappe à la loi du plus fort. Si tu as un diable et que je suis moi-même sa crainte alors qui est la mienne ? Je sais, c’est difficile à croire trésor, mais je suis humaine moi aussi, presque autant que tu l’es. Jawed. Ca ne te dit rien n’est-ce pas ? Pourtant ces cinq insignifiantes petites lettres suffisent à me faire frissonner. J’avais dix-huit ans quand j’ai rencontré ce type, j’étais en pleine consécration, respectée du gang dont je faisais partie, adulée ou détestée, mais jamais transparente. Jawed était le « boss », c’était lui qui envoyait les mystérieux textos nous indiquant l’heure et le lieu de notre prochain coup de grâce, c’était lui le patron. S’il m’a recruté c’est parce que je lui ai tapé dans l’œil, à l’époque je ne me doutais pas que c’est les miens qu’il crèverait. Est-ce que tu connais l’amour toi ? Le vrai je veux dire, celui qu’on ne vit qu’une fois, celui qui fait mal au ventre. Jawed était mon aimant et mon paradoxe, ma bouée de sauvetage et l’eau dans laquelle je me noyais, mon pire et mon meilleur. Notre relation était fusionnelle, passionnelle et plus que tout autre chose : charnelle. J’aimais cet homme comme je n’aimerais jamais plus. On brûlait de désir, d’ardeur et d’amour. Tu sais ce qui arrive après une canicule trésor ? Évidemment que tu le sais. D’abord le tonnerre puis la foudre et ensuite les flammes. Règle n°4 : Ne sous-estime pas la tempête.

Step three : On s'aimera dans une autre vie.

Règle n°5 : N’écoute pas ce que je dis, mais ce que je murmure. Approche trésor, approche que mes lèvres puissent murmurer à ton oreille. Encore, encore plus près, frôle moi pour que je puisse te faire ressentir ce que Jawed m’a infligé. Laisse mes cils caresser ta joue, laisse mes lèvres jouer sur ta nuque. Trop aimer n’est pas aimé, s’appartenir est une chose, dépendre de quelqu’un en est une autre. J’étais sienne, il était mien. Il me protégeait, me défendait autant qu’il me menaçait et j’adorais ça. Rectification : j’avais adoré ça. Trois ans. Trois ans de passion enflammée et de désir exacerbé. Dis-moi trésor, qu’est ce que tu connais de la claustrophobie ? Claustrophobe, adjectif : qui a peur des espaces clos, confinés. Une phobie née parfois d’un traumatisme, d’une lésion irréversible. Dans une année on compte trois cents soixante-cinq jours un quart, cinquante-deux semaines et huit mille sept cents soixante-cinq heures. On se fout du temps qui passe, des moments, on se fout des dates, on ne les retient pas. Le 12 août 2010 était un jeudi. Je n’avais jamais remarqué que le sol de la salle de bain de Jawed avait soixante carreaux, je n’avais jamais remarqué avant d’y être enfermée pendant une semaine. Je n’avais jamais remarqué que mes poignets marquaient vite, je n’avais jamais remarqué avant qu’il ne me les lie. Séquestration, nom féminin qui désigne une infraction commise par celui qui prive illégalement une personne de sa liberté. Règle n°6 : Cours.

Step four : Be a Winters.

Règle n°7 : La loyauté. Tu peux bien m’accorder tous les défauts imaginables, penser que je n’ai aucune morale, aucun principe mais il y a tout de même une valeur que je m’évertue à garder intacte : la famille. Je m’abstiendrais de vous parler de mes géniteurs que j’ai laissés dans le Nevada, je suis partie sans rien leur dire et sans même prendre la peine de laisser un post-it sur la table de la cuisine. Ma mère devenait cinglée, mon père l’était déjà depuis le début de mon adolescence. Je les avais eu à l’usure. Ils ne supportaient plus mes orgies, les couvre-feux non respectés, me voir rentrer ivre morte à l’aube et pire encore, les sachets de poudre planqués sous mon lit. Ils ne comprenaient pas ce qu’ils avaient « loupé » dans mon éducation, j’étais un raté, leur raté. Taly, ma sœur, m’avait pourtant couverte des dizaines, peut-être même des centaines de fois. Je crois que je ne l’ai jamais remercié pour ça, je ne suis pas à l’aise quand il s’agit de mettre des mots sur mes sentiments, je préfère de loin les montrer et entre ma sœur et moi, aucun mot n’est plus explicite qu’un regard. Ma famille est bien la seule chose pour laquelle je me bats, ma seule faille, mon seul moteur. Règle n°8 : Ne t’avise pas de poser tes sales mains sur un Winters.

Step five : Éternel recommencement.

Règle n°9 : Quand tu me croises, retiens ta respiration. Aux abords c'est l'bordel, j’ai quitté la ville qui m’a vu grandir, ma famille et mes repères sur un coup de tête dans la seule optique de fuir Jawed, fuir les lieux où on aimait traîner des heures, fuir mon diable et notre enfer. San Francisco m’avait semblé être un bon compromis, à bonne distance de mon ancienne vie. J’y ai posé mes valises il y a un an, paumée et soulagée. L’ancienne Brooklynn était infernale, la nouvelle version est bien pire encore. Approchez si vous en avez le courage.. Règle n°10 : Relances les dès, abats tes cartes, une nouvelle partie commence.