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Anonymous
Invité
Invité
Ven 22 Avr - 13:59

Si j'avais su...
J'aurais pas venu...

A A R O N & L I L A S
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Aller à la fac alors qu'on n'a même pas le bac, il fallait le faire. Enfin, j'étais comme ça. Je ne pouvais pas aller au lycée et me mélanger aux autres. On pourrait croire que j'ai redoublé alors que c'était faux et l'idée de l'échec ne m'était absolument pas envisageable. Alors, je décidai en commun accord avec le frère ainé de me rendre à l'université de San Francisco pour suivre des cours de chimie en auditeur libre. Pourquoi des cours de chimie ? Pourquoi pas de l'informatique ? Parce que ces bandes d'incompétents ne m'apprendraient rien en informatique. J'ai passé trois ans enfermée avec pour seule compagnie une vieille bécane qui ne pouvait même pas aller sur internet. Bien entendu, vous n'allez pas me croire si je vous dis qu'à la fin j'ai réussi à trafiquer le signal pour en envoyer un et ainsi donner ma position à quiconque voudrait venir me trouver. A savoir le demi frère complètement cinglé et beau comme un dieu. Normal, c'est de famille. Dans la famille Andrews, on est tous beaux. J'ai du hérité du physique de cette partie et l'intelligence de l'autre. Non pas que Luke soit bête mais il est un peu limité. Comme tous les garçons. Mon opinion de la gente masculine était plus que mauvaise et je savais que je devais remédier à ça avant de finir seule avec trois macbooks et mes logiciels pour seule compagnie. Quand on y pense, c'est ce qui arrive déjà.

J'étais donc assise au fin fond d'un amphithéâtre, ordinateur allumé. Facebook d'un côté, cours piratés d'un autre, j'écoutai ce que disais le prof en relevant certaines incohérences dans son discours. L'homme était grand et en sueur ne cessant de déblatérer des inepties sur les solutions aqueuses. Merci monsieur de nous donner la définition pour la quatrième fois mais j'ose espérer qu'au mois d'avril la plupart des élèves avaient assimilés ce concept parce que les partiels étaient dans un mois. J'espérai bien valider le second semestre malgré le fait que je n'avais pas de diplôme pour accéder à l'enseignement supérieur mais mes circonstances atténuantes avaient permis au doyen de m'accorder un délai. Si j'avais mon bac – je l'aurais – et que je validai le second semestre en même temps, je pourrais donc accéder à un enjambement entre la première et la seconde année de fac. Si cela ne tenait qu'à moi, je passerai déjà ce stupide diplôme pour être débarrassée et pouvoir vaguer à ma guise sur le campus sans avoir peur de passer pour une intruse. Je soupirai posant ma tête sur la paume ouverte de ma main droite laissant tomber mes cheveux roux flamboyants d'un côté. Il commençait à m'énerver ceux là. Fouillant dans mon sac, je réussis à en sortir un crayon Hello Kitty que quelqu'un m'avait offert et le mis dans mes cheveux pour maintenir la crinière. Nom de dieu que ce cours pouvait être chiant quand il s'y mettait. Surtout que mes pensées de jeune adolescente ne cessait de s'écarter du droit chemin et allait jusqu'à Sunset District où mon frère serait surement avec sa maitresse.

Des fois, je ne comprenais pas Luke. Pourquoi m'emmener avec lui dans cette ville de merde où je ne comprenais ni les coutumes, ni la langue et ensuite m'abandonner au profit d'une femme. Bon certes, Eléanore était certes très attrayante comme fille mais rien ne valait les valeurs familiales plutôt que celle du sexe. Je laissais échapper un nouveau soupir quand je vis que le professeur rangeait ses affaires et que le cours était fini. Tant mieux parce que les jérémiades des élèves ne comprenant pas le cours, cela me tapait sur le système. On pourrait croire qu'étant une geek. Je comprenais l'anglais mais mon ordinateur était muni d'un traducteur et je ne parlais qu'en binaire et pas cette maudite langue affreuse trop compliquée. Heureusement le micro que j'avais placé sur Pascal – oui mon ordinateur à un nom – était à longue portée et le traducteur instantané traduisait tout mon cours m'aidant dans mes facultés de compréhension. Et ce qui était bien avec les chiffres c'est qu'on avait pas besoin de faire de longues dissertations dans une langue inconnue. Seulement, il me restait jusqu'au mois de juin pour maitriser cette putain de langue. Parce que bon, soyons honnêtes, je me débrouillai en sciences mais si je commençai à leur faire mon compte rendu de philosophie en français, j'étais mal. Mais il faudrait trouver un bon prof. De préférence un moche qui ne me distrairait pas pendant mon apprentissage.

Lasse de tout ça, je fermais Pascal pour le mettre dans ma sacoche, sortis mon iPod – pro apple moi ? Jamais! - et mis mes écouteurs dans mes oreilles. Le confort de l'extérieur quand on a été enfermé pendant longtemps paraissait splendide aux yeux de la gamine que j'étais. Sauf que le soleil me rendait aveugle à chaque fois. Ouais, ma vue avait bien baissée, déjà mauvaise à la base suite à mes longues années cachés sous la couette en compagnie de Pascal. Ah mon PC, que ferais-je sans lui ? Je serai surement en thérapie – bien que je devais quand même en suivre une – et complètement déprimée. C'est donc lunettes de soleil sur le nez, sac sur l'épaule et cheveux emmêlés dans tous les sens grâce à un crayon que je me dirigeai vers le stade de foot de cette putain de fac. Non pas que j'aimais regardé des hommes transpirés pendant des heures. Non, cette pratique laissait mes hormones d'adolescente de marbre. Et qui y trouverais-je ? Aaron ? Certes, ce mec était sexy et je le « kiffais grave » comme on disait en argos mais il était un peu vieux pour moi et je me faisais une raison. Ne t'attaches pas au premier bellâtre qui montre son cul devant toi. Surtout que mon frère le haïssait. N'attirons pas le gourou familial à peine le nez dehors. Sinon soyons certains que Pascal et moi, on finira dans une tour et je pourrais rejouer le conte de Raiponce. Sauf que mes cheveux ne seront pas dorés mais roux. En plus, sur mon Macbook il y avait un gros sticker avec la tête du caméléon dans le film.

Une fois entrée dans l'antre des mâles, je grimpai sur les gradins pour me mettre tout en haut et sortir mon PC, les écouteurs sur les oreilles, musique à fond et commencer à travailler mon dernier concept. A savoir, un logiciel de détecteur de mensonges pour essayer de mieux cerner les gens. Tout de façon, l'univers était bercé par l'hypocrisie et la violence. Plongée dans mon travail, je ne vis même pas la bande de macaques venir se mettre à côté de moi et quand le mec passa une main devant mes yeux pour attirer mon attention, je retirai ma musique et tournai doucement la tête pour le fusiller du regard. « Hé babe, what are you doing here ? » Mon logiciel me donna immédiatement la traduction bien que j'avais saisi le concept et je soupirai. Sous prétexte que je suis une tête inconnue au bataillon, je devais sans cesse me faire emmerder par des crétins qui sont incapables de faire la différence entre un PH acide et PH neutre. « Dégages! ». Des paroles glaciales qui auraient dissuader n'importe quel gros con de bas étage. « Oh french girl. You're so sexy. Do you want stay with me, for the night. All the night ? » Visiblement son baratin devait fonctionner car il ponctua sa demande de coucher avec moi d'un sourire charmeur. Je regardai le terrain pour voir que les singes du bas avaient fini et alors que je m'apprêtais à me barrer, le looser agrippa mon bras en me disant que cela serait la plus belle nuit de ma vie ou un truc dans le genre. « Lâches moi ou j't'en colle une, hurlai-je presque. » Et il avait intérêt à le faire parce que je n'étais pas du genre patiente comme nana et s'il voulait gouter à mon trente six, il allait y gouter.
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