Elle filtre tes appelles ou quoi ? T'en sais rien, hier en te voyant dans le hall de son boulot à lui faire des signes marrant, elle t'a fusillé du regard, et à filer rejoindre sa patronne. Toi sur le coup t'as pas comprit, t'as rien renversé sur son pc, t'as pas laissé mourir son poisson. Alors t'as laissé un message, plein d'humour, de drame et de martyr, lui demandant ô pourquoi sa grandeur ne t'appréciait plus. Tu t'en ai amusé au téléphone, mais tu observes un peu trop ton téléphone malheureusement... Alors quand la sonnerie du bas retentit et que tu entends sa voix tu souries tu lui ouvres la porte du hall et tu l'attends. Parce que t'as entendu son ton agacé, énervé, et que de toute manière tu prends jamais rien au sérieux. Alors si on t'avais prévenu de se qui allait arriver... Toi qui songes en ce moment à la mettre dans la confidence de l'hôpital, de ta date de péremption -comme tu aimes le dire-, de ce pansement que tu gardes sur le torse en prétextant que c'est juste pour le fun - et qu'elle y croit parce que toi et tes jeux ça n'en finit plus... Alors tu lui ouvres la porte, tout sourire avant de sentir un coup partir, sur ta joue. Outch. Et une multitude de coup sur tes bras qui sont pas très agréable. Tu recules. Hééé, hééé temps mort !!! qu'est-se que..; tu te protèges un peu alors que tu t'écartes d'elle. Hystérique ta Zozo, enfin du moins toi en tant qu'homme tu la qualifierais ainsi. Mais elle est juste dramatique, elle prend tout un peu trop à coeur, comme dans les séries. Tu en souries d'habitudes mais là. Espèce de triples crétins... quadruples nul à deux balles !! Ok tu as pas tout saisis. Tu lèves ton bras pour te protéger de ses minis coups. Tu es toujours là. Monsieur prends ses iars de dragueurs, monsieur je m'en fous de tous, monsieur j'veux pas d'avenir. T'es là à faire ton beau parleur, les filles, les fêtes... Non mesdames je veux pas m'attacher, pas d'histoire de couples, j'veux pas qu'on prenne soin de moi. Oh ba oui parce que tu te fous si bien des autres... tu t'en fous si bien que t'es toujours là, à veiller, à faire attention, à être gentil, serviables, agréable... Et elle continue alors que tu comprends pas tu évites un autre coup en la regardant sans comprendre. J'comprend pas pourquoi t'es énervée si j'suis si fabuleux... mon éloge c'est... Elle peste en te faisant taire passe une main dans ses cheveux détachée, ses mains passant ensuite sur son visage avant de se remettre à te "frapper". Parce que tu es un mec ignoble, tu es là ami parfait, coups parfait, sexe parfait, matin parfait... et je me rappelle être là "noway t'imagines pas une seconde devenir mon copain j'en veux pas..." et j'suis là maintenant avec ses sentiments pour toi,sentiments de crétin va ! Elle te les crache à la figure et toi tu es là ayant du mal à tout assimiler. Puis elle cesse ses coups, elle te fixe un moment avec menace avant de lever un doigt vers toi. Et t'imagines pas en rajouter et t'en jouer ! Et elle tourne les taons claques ta porte. Et tu te retrouves tous seul. Comme un con c'est le cas de le dire.

Depuis, vous vous êtes revu, elle a fait comme si de rien était, elle souriait, buvait son cappuccino avec dans le regard absolument rien de modifié. Et vous en avez reprit où vous en étiez... et parfois il t'arrive d'y repenser, de trouver ça dingue, flippant. Qu'une fille te dise ça, et reprenne comme avant. Qu'elle soit pas jalouse de Wendy soit une chose, mais jalouse des filles qui peuvent venir dans ton lit... jalouse du temps... Non elle n'en a pas reparlé, et vous agissez comme si de rien était. En ami... et pourtant. Tu n'imagines même plus le lui dire. La leucémie, les médecins jouant au loto avec tes traitements et ton estimation de vie, l'hôpital, tes vomissements, ta vie. Non tu n'imagines même plus faire ça. Ne pas vouloir la faire souffrir, t'imaginer mille et un scénario pour l'éjecter de ta vie, sans y arriver. Ne pas vouloir la laisser partir, t'enfoncer, dans tes conneries. Ne pas vouloir de copine, et t'enfoncer.