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Anonymous
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Dim 23 Oct - 23:25


« Je suis maître de mon destin, capitaine de mon âme. »
Il était aux environ de six heures trente du matin lorsque Emma se leva en sursaut, elle venait de faire un rêve pour le moins étrange et elle aimerais bien se l'enlever de sa mémoire à l'instant même. Elle ferma les yeux quelques secondes, souffla un bon coup et se rendormis, ça faisait un petit moment qu'elle faisait ce même rêve à longueur de temps, elle s'en passerait bien. Son réveil sonna à neuf heure pile, elle n'était pas vraiment une fille du matin mais bon elle n'avait pas le choix car elle devait travailler un peu avant d'aller rejoindre son amis. C'est péniblement qu'elle se leva et se rendit dans sa salle de bain, elle se déshabilla et rentra dans la douche, l'eau tiède lui fit du bien et ça la réveillait quelque peu. Après cetre bien froté, elle en sortit s'enroula dans une serviette et partit vers son armoire, comment allait-elle s'habiller aujourd'hui. Elle n'en avait aucune idée, elle resta au moins cinq minutes bloqué devant sa penderie, elle opta finalement pour une robe blanche avec quelques broderies, elle portait des petite ballerines assortient au tout. Elle se sécha les cheveux et se les bouclas avec son fer à friser, une fois le tout fait elle alla se maquiller d'un fin très de crayon noir sous les yeux. Elle descendis en bas, et se fis un chocolat chaud, elle n'était pas très café de bon matin, pas qu'elle n'aimait pas le café mais elle n'aimait pas si tôt. Une fois avoir fini son chocolat et les deux miséreuses tartines qu'elle s'était faite elle remonta à l'étage, dans son atelier plus précisément, elle y enfila sa blouse afin de ne pas tacher sa robe car elle n'avait que ça à mettre aujourd'hui. Elle peint jusqu'à onze heure trente environ, elle regarda son travail qu'elle trouvait médiocre comme à son habitude. Elle enleva sa blouse pleine de peinture, la déposa près du panier à linge afin de ne pas tacher ses autres vêtements. Elle pris son sac et descendis en bas pour prendre les clés de sa voiture et partir en direction du Subway du coin. Ce midi elle allait déjeuner avec Domenico, un amis à elle, elle l'aimait beaucoup, c'était vraiment un garçon très gentil et elle adorait discuter avec lui. Il arrivait toujours à la faire sourire même quand elle était au plus mal, c'était un vrai amis, elle le considérait comme un propre membre de sa famille, il était comme le frère qu'elle n'avait jamais eu. Elle gara sa voiture sur une place de parking libre, la dernière heureusement elle n'aurait pas à marcher trop, elle pénétra à l'intérieur et y découvrit la silhouette de Domenico, il était dos à elle, il ne pouvait donc pas la voir, il regardait à travers une fenêtre la ville et ses beau quartiers. Emma s'approcha doucement de lui afin de ne pas se faire repérer, lorsqu'elle fut à un mètre de lui elle lui saute dessus en hurlant à moitié: « Salut mon petit Domenico comment tu vas aujourd'hui ? ». Il sursauta puis la regarda avec de gros yeux l'air de dire « Tu n'aurais j'amais dut faire ça », Emma elle souriait de toutes ses dents, d'un sourire enfantin.



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Anonymous
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Lun 24 Oct - 17:12

    Madame Popewell, une de mes clientes, m'observait de son balcon en buvant une limonade sur sa chaise berçante. Je lui adressais un regard de temps à autre lorsque j'avais fini de labourer le sol ou que je récoltais les légumes de son jardin. La pauvre femme de soixante-dix ans vivait seule chez elle, sans personne qui lui rende visite excepté moi et son facteur. N'ayant aucun enfant et ayant perdu son mari vingt années auparavant, elle était confinée à sa solitude quotidienne. À chaque fois que je passais chez elle pour m'occuper de son jardin florissant, elle me donnait toujours un pourboire bien élevé. J'argumentais toujours pour lui rendre la moitié de ce qu'elle me donnait, mais elle refusait obstinément de se plier à mes requêtes. J'imaginais qu'elle sentait le besoin de donner à quelqu'un puisqu'elle avait un entourage très limité. D'habitude, après avoir travaillé, je me laissais toujours une heure et demie entre son rendez-vous et celui d'un autre client pour pouvoir prendre le temps de m'asseoir avec elle et discuter de la vie. Je savais que cela lui faisait énormément plaisir. Elle me répétait souvent que j'étais le rayon de soleil de sa semaine. J'étais content de pouvoir faire une différence dans sa vie, aussi minime soit-elle. Pourtant, contrairement à toutes les semaines passées, je ne pouvais pas rester avec elle pour le déjeuner, car j'avais rendez-vous avec Emma. Vu que j'avais un agenda assez chargé, je n'avais eu d'autres disponibilités que cette plage horaire pour rencontrer mon amie. Je me sentais un peu coupable de faire faux bond à Madame Popewell, mais je savais que je n'en ferais pas une habitude. J'étais un homme fidèle après tout.

    Lorsque j'eus terminé de l'entretien de son luxurieux jardin, je m'avançais vers elle pour lui expliquer mon contre-temps et lui promettre que je serais là les autres semaines à venir - car à cet âge, les personnages âgées ont besoin de se faire garantir certaines choses pour être rassuré.- Elle fut d'une grande compréhension et elle me permit même de me changer chez elle puisque j'étais tout sale. En moins deux minutes, j'étais changé et assis confortablement dans ma vieille bagnole. J'avais de l'avance pour notre rendez-vous, mais je devais essayer d'éviter les bouchons de circulation si je ne voulais pas être en retard. En effet, j'étais à l'ouest de San Francisco alors que je devais me rendre à l'est. Autant emprunté des raccourcis! Sur le chemin menant au Subway, des souvenirs d'Emma et moi défilèrent dans ma tête. Cela devait faire au-dessus de quatre ans que nous nous étions vus. J'habitais encore à Hawaï donc ça fait un bail! On avait gardé contact par téléphone et via Skype, mais nous n'avions pas eu la chance de nous revoir face à face jusqu'à aujourd'hui. J'avais épluché quelques albums photos qu'elle avait mis en ligne sur son Facebook et elle ne semblait pas avoir beaucoup changé. Je n'aurais donc aucune difficulté à la reconnaître. Son arrivée à San Francisco m'avait d'ailleurs étonné puisqu'elle m'avait toujours vanté les mérites de New York et comment elle aimait vivre à la «Grosse Pomme.» Je ne tarderais pas à en savoir davantage à ce sujet. Bref, je fus finalement arrivé à l'avance au rendez-vous et me trouvais une place de stationnement à deux coins de rue de notre lieu de rencontre.

    Rentré à l'intérieur, j'attendais patiemment son arrivée en regardant par la fenêtre. Je n'avais pas de pensées particulières: je laissais mon esprit vagabonder dans toutes les avenues qu'il lui plaisait. Puis, soudainement, on me sauta dans le dos et je sus toute suite que c'était elle. J'avais été surpris parce que j'avais été extorqué de mes rêveries, mais j'étais content de la voir. Lorsque je me retournais pour la voir, je vis la même Emma de mes souvenirs avec ses yeux pétillants et son sourire sympathique. Je la serrais dans mes bras.

    - Ça fait du bien de te retrouver.

    Je défis notre étreinte et la regardais de haut en bas.

    - Je vais bien, dis-je en réponse à sa question. T'as pas changé: t'es toujours aussi mignonne.

    Je lui fis signe de s'asseoir et pris un siège à mon tour.
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Anonymous
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Jeu 27 Oct - 22:29


« Je suis maître de mon destin, capitaine de mon âme. »
Domenico n'avait pas changé, il avait toujours cette carrure imposante qui faisait qu'il rendait pratiquement tout les hommes jaloux. Apparemment lui aussi était content de retrouver Emma, ils se serrèrent dans leurs bras, une entrainte courte certe mais qui avait tout son sens pour les deux amis qui ne s'étaient pas vus depuis longtemps. Domenico lui dit alors « Ça fait du bien de te retrouver. Je vais bien, t'as pas changé: t'es toujours aussi mignonne. », Emma lui sourit d'autant plus puis s'assit sur la chaise que lui montrait Domenico. Elle lui répondit alors tout naturellement: « Je suis contente aussi de te retrouver, et je te signale que toi non plus tu n'as pas changé. Tu fais toujours autant de sport à ce que je vois. ». Pour accompagner ses paroles elle lui tapa sur le bras, il était toujours aussi dure, il n'avait vraiment pas changé ce qui fit sourire Emma.
En allant à ce rendez-vous elle avait envie de se changer les idées, trop de choses c'étaient passées en peu de temps. Emma avait dut tout affronter d'un seul bloc et des fois il faut dire que ce n'était pas du tout en sa faveur. Elle était quelque peu nostalgique de ces années passées à New York, elle aimerait se voir à nouveau dans son petit appartement mais malheureusement les choses avaient changées. Elle avait appris beaucoup de choses en si peu de temps, elle se demandait comment son cerveau faisait pour tout assimiler d'un seul coup. Cette partie de sa vie lui manquait, des fois rien qu'en y repensant quelques larmes réussissaient à percer le long de ses joues. Elle se rendait compte qu'elle n'ait plus cette petite fille dans son appartement qui s'amusait à peindre pour gagner trois sous. Elle n'était plus cette fille là, elle avait évolué et beaucoup murrit surtout, mais si elle avait déménager c'était pour une bonne raison et elle n'avait pas envie de retourner en arrière.
Elle demanda alors à Domenico: « Alors que racontes-tu depuis le temps ? Comme ça fait un petit moment qu'on ne s'est pas parlé je suppose que beaucoup de choses ont changées dans ta vie ? Comment vont tes parents au faites ? Toujours en pleine forme ? Au excuse moi je pose beaucoup trop de question, un peu "indiscrète", je suis trop curieuse sans doute. ». Un petit rire s'échappa de sa bouche, Emma avait toujours été très bavarde avec Domenico, avec les autres c'était différent sauf avec ses amis proches tout comme lui. Elle l'appréciait vraiment beaucoup, car il faisait partit des seuls qui connaissaient pratiquement tout de sa vie. Elle ne donnait sa confiance qu'à très peu de gens et Domenico en faisait partit, il avait sut gagner sa confiance par ses actes et ses paroles et Emma savait qu'il l'a méritait amplement car c'était une personne bien, il n'était pas comme les autres il était différent. C'est ce quelque chose qui a fait qu'Emma lui a très vite accordé sa confiance, il était comme elle, différent.


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Anonymous
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Ven 28 Oct - 0:41

    Lorsqu'elle fit ma remarque sur le fait que je n'avais pas changé, j'eus un sourire en coin. En fait, elle se basait uniquement sur mon apparence physiquement. Effectivement, à part du point de vue capillaire, j'avais toujours gardé le même visage et sensiblement la même stature. Mon amour du sport et de l'entraînement ne datait pas d'hier! Ça, Emma le savait. Toutefois, je savais profondément en moi qu'il y avait quelque chose qui s'était transformé en moi. Je n'étais plus le même Domenico qu'elle avait rencontré à Hawaï. Quand on s'était connu, j'étais beaucoup plus solitaire que maintenant. J'étais même plus hostile et sarcastique envers les inconnus. N'empêche, cela n'avait pas semblé gêné Emma puisqu'elle avait persisté à faire ma connaissance. Le fait qu'on s'entende bien avait sûrement favorisé l'effondrement des barrières que je mettais pour me distancer d'elle. J'imaginais qu'il y avait un peu de Kahina là-dessus puisque la blondinette devait avoir vanté toutes mes qualités - et même les avoir exagéré un tant soit peu - et devait avoir omis de lui parler des côtés plus négatifs de ma personnalité. Sinon, qui de saint d'esprit se serait acharné sur quelqu'un qui cherche à repousser les autres? Personne, bien qu'Emma était différente de la majorité. N'empêche, ce mec qu'elle avait connu était encore là, mais avait atténué ses traits problématiques et asociales. Il y avait inévitablement la rencontre de Denver qui avait changé maintes choses en moi et m'avait fait réalisé mes vrais valeurs et m'avait ouvert les yeux sur mes propres ambitions que je n'avais jamais osé admettre jusqu'ici. Oui, physiquement, je n'avais pas changé, mais mentalement, une transformation s'était produite.

    Emma s'assit donc en face de moi et enchaîna en me demandant une tonne de questions. C'était elle: la curiosité incarnée! D'un certain sens, en me mettant à sa place, je la comprenais. Nos conversations que nous avions eues par le passé étaient brèves et même via Skype, ce n'était jamais comme face à face. Il y avait une intimité différente. De plus, depuis mon arrivée à San Francisco, j'avais beaucoup délaissé Skype et je n'utilisais le portable pratiquement que pour naviguer un peu sur Facebook et payer mes factures de banque en ligne. Inévitablement, cela avait fait en sorte que j'avais moins eu l'occasion de parler avec Mademoiselle Davis et on s'était ainsi perdu de vue. Aujourd'hui, heureusement, la vie nous avait réuni. Nous n'étions peut-être pas faits pour être séparé. Enfin bref, avec toutes les questions qu'elle me posait, je ne savais pas vraiment comment répondre brièvement. Je me contentais de baisser la tête et de sourire à ce foisonnement de questions.

    - Tu n'es pas indiscrète, lui assurai-je amicalement, c'est normal après tout ce temps sans se voir. Toutefois, c'est vrai que tu poses trop de question.

    Qu'est-ce que je pouvais lui dire? Commencer par mon arrivée à San Francisco? Ça commençait à faire loin. Je ne savais pas vraiment ce qu'elle voulait savoir en premier. C'était peut-être juste une technique pour me faire plus parler. Bref, je devais avouer que je n'aimais pas particulièrement parler de ma personne et ma vie, car ce n'était pas trop mon truc. Pour Emma, je me dis que je ferais un effort. Je débutais en choisissant l'une des questions qu'elle m'avait posées.

    - Mes parents vont bien. Mon père travaille toujours au criminel dans le réputé tribunal de Los Angeles. Il commence à songer à la retraite. Il aime trop son métier pour quitter maintenant. Selon moi, il partira dans quatre ans même s'il prévoit sa sortie dans deux ans. Pour ce qui est de ma mère, elle a vendu la boutique Tiffany's dont elle était propriétaire à L.A et elle écrit encore dans la section politique du Times. Elle aussi prévoit prendre sa retraite dans deux ans ce qui me semble plus réaliste.

    Je pris une pause.

    - Ouais, ils sont heureux. Je ne pourrais demander mieux. Toi? Ça se passe comment avec ta famille?
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Anonymous
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Lun 31 Oct - 20:50


« Je suis maître de mon destin, capitaine de mon âme. »
Emma écoutait attentivement ce que lui disait Domenico, ce n'était pas un garçon qui parlait beaucoup, ça pouvait être un avantage comme un désavantage. Enfin désavantage, tout dépend pour qui, certains ça pouvait les énerver mais Emma, ça ne la dérangeait pas, elle n'avais à toujours parler, même si bon il faut l'avouer elle adorait parler avec ses amis mais avec Domenico ça ne la dérangeait pas. Ils n'avaient pas besoin de se parler en réalité, ils se comprenaient par de simples regards ou gestes.
« Tu n'es pas indiscrète, c'est normal après tout ce temps sans se voir. Toutefois, c'est vrai que tu poses trop de question. Mes parents vont bien. Mon père travaille toujours au criminel dans le réputé tribunal de Los Angeles. Il commence à songer à la retraite. Il aime trop son métier pour quitter maintenant. Selon moi, il partira dans quatre ans même s'il prévoit sa sortie dans deux ans. Pour ce qui est de ma mère, elle a vendu la boutique Tiffany's dont elle était propriétaire à L.A et elle écrit encore dans la section politique du Times. Elle aussi prévoit prendre sa retraite dans deux ans ce qui me semble plus réaliste. Ouais, ils sont heureux. Je ne pourrais demander mieux. Toi? Ça se passe comment avec ta famille? ». Emma avait toujours beaucoup aimé les parents de Domenico, ils étaient très gentils, elle était contente pour eux, après un petit moment elle répondit: « Tout va bien alors, je suis contente. Attend, sa boutique Tiffany's ? Oh mais comment elle a fait, moi j'aurais pas put, en plus ses vêtements sont géniaux. ». Elle réfléchit à sa question, sa famille, elle n'avait pas vraiment ce qu'on peut appeler une famille. Sa mère ne l'a jamais aimé, elle est partit lorsqu'elle avait un ans, Emma a donc vécu avec son père jusqu'à ses cinq ans environ. Lorsqu'il est mort, elle eu l'impression que son monde allait s'écrouler, puis sa mère est venue l'a chercher n'ayant pas vraiment le choix elle a dut aller habiter avec elle à New-York. Emma et sa mère ne s'étaient jamais beaucoup entendues, sa mère ce fichait pas mal d'elle, Emma était tout le temps livrée à elle même. On ne pouvait pas vraiment appeler ça une mère en réalité, elle n'était jamais là, à ses seize ans, Emma pris un petit appartement dans New-York, elle vivait grâce à ses tableau et certainement pas grâce à se mère. Elle ne l'avait jamais aidé, elle dénigrait tout le temps ce qu'Emma faisait, la peinture n'était pas une profession selon elle, seulement elle ne comprenait pas que c'était toute la vie d'Emma. Elle ne pouvait pas se passer de peinture, c'était toute sa vie, et elle voulait en faire son métier. Après un moment elle lui répondit: « Oh tu sais avec ma mère on ne se parle plus tellement, en faite on ne se parle plus du tout à vrai dire, je crois qu'elle s'en fiche en faite que je l'appel ou non. Elle a toujours été comme ça avec moi, je ne sais pas ce que je lui ai fait, on ne c'est pratiquement jamais vu jusqu'à mes cinq ans. ET puis même quand je suis allé vivre avec elle, on se croisait dans son appartement, on ne se parlait jamais. Je ne crois pas qu'on puisse dire que c'est une vrai famille, si je suis allé chez elle c'est parce qu'elle ne savait pas faire autrement sinon tu penses bien qu'elle aurait tout fait pour ne pas que je vienne avec elle à New-York. Enfin d'un côté je suis contente car grâce à ça j'ai rencontré pleins de gens formidables, même si avec elle ça ne c'est pas bien passé. J'avais toujours mes amis pour compenser le tire, pour ça c'est vrai que je lui en suit reconnaissante. ». Emma regarda Domenico et lui sourit de toutes ses dents, Domenico n'avait vu que très peu la mère d'Emma donc il ne pouvait pas vraiment dire comme elle était mais au premier abord elle semblait être une personne assez détestable.

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Anonymous
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Jeu 3 Nov - 23:56

    J'eus un petit sourire en voyant qu'Emma ne comprenait pas comment Grace avait pu se départir de sa boutique Tiffany's dont elle était propriétaire à Los Angeles, car Tiffany's était bel et bien une boutique de bijoux et non de vêtements. Toutefois, je ne relevais pas pour ne pas la gêner. Je n'aimais pas reprendre les gens de toute façon et j'étais quelqu'un qui économisait mes mots. Donc, inutile de parler pour n'apporter rien de nouveau à la conversation. Je lui avais ensuite demandé comment ça allait dans sa famille sans vraiment trop y penser. En fait, j'avais posé la question par habitude, sans vraiment songer au peu que je savais sur sa famille. Contrairement à moi et ma famille adoptive, Emma n'avait pas eu la chance d'avoir une famille où les liens familiaux étaient durs comme du béton. Du moins, c'était ce que j'en avais compris. Je n'avais jamais cherché naturellement à en savoir sur Mademoiselle Davis. En fait, je la laissais se confier comme elle le voulait bien. J'avais dans l'idée que si elle avait à me confier une partie plus intime de sa vie, elle aurait à le faire elle-même et non sous l'influence de ma curiosité. Ce n'était pas que je n'étais pas naturellement attiré vers sa vie privée et familiale, mais je ne voulais pas m'aventurer dans des terrains glissants sans qu'on m'en donne la permission. En vérité, je respectais beaucoup le jardin secret des autres. À quelque part, j'imaginais qu'en agissant de la sorte, on me rendrait la pareille. Comme je me dévoilais difficilement, mieux valait qu'on respecte ma fermeture qu'on insiste impunément à vouloir tout savoir.

    Bref, alors que j'eus prononcé ces mots, je regrettais un peu de l'avoir fait. Je n'avais vu que la mère d'Emma en photo et en vérité, j'ignorais pas mal la relation qu'elle entretenait avec sa fille. Même, quand Emma m'avoua qu'elle n'avait pas parlé à sa mère depuis un bon bout de temps, je m'en voulais d'avoir simplement oser lui demander une question à ce sujet bien que je savais que ce n'était pas dans l'intention d'entretenir un malaise. À ce que je voyais, elle ne l'avait pas eu facile. Une mère absente. Ça devait être difficile à gérer. D'une part, je la comprenais un peu, car ma famille biologique était aussi absente, mais non pour volontarisme, mais par fatalité. En fait, je ne vivais pas exactement la même dynamique familiale qu'Emma, mais j'étais capable de compatir, car j'avais aussi eu mon lot de problèmes à ce sujet. D'ailleurs, je n'en étais pas encore sorti. Emma ignorait tout de ma vie passée en Équateur. Oui, elle avait vu George et Grace et leur avait parlé, mais je lui avais raconté un bobard: comme quoi George est mon vrai père et ma vraie mère est morte lorsque j'étais extrêmement jeune. Grace a rapidement pris sa place et est devenue ma mère. C'est un demi-mensonge. D'ailleurs, Grace et George m'épaulaient là-dedans bien que cela les rendait inconfortable. Ils jugeaient que s'ils me laissaient camoufler la vérité pour un moment, j'en viendrais à l'admettre un jour ou l'autre. Ce n'était rien de personnel contre Emma que je ne lui ai pas dit la vérité. En fait, seules Kahina et Denver étaient au courant. Autant dire que c'est une infime partie de la population mondiale.

    Finalement, elle finit par sourire en avouant que le comportement déviant de sa mère lui avait permis de faire de magnifiques rencontres.

    - Ça te ressemble, déclairai-je, d'être toujours aussi optimiste!

    Contrairement à moi, évidemment.

    - Tu te plais ici? Je sais que ce n'est pas New York, mais quand même...

    Je n'osais m'aventurer plus loin. Les raisons de sa venue ici lui étaient propres. Encore une fois, je lui laissais le choix de m'en glisser un mot ou non.
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Anonymous
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Sam 5 Nov - 20:44


« Je suis maître de mon destin, capitaine de mon âme. »
Emma avait toujours eu ce petit côté optimiste dace à la vie, elle se disait toujours que qu'un jour les choses changeraient, elle serait peut-être enfin heureuse comme quand elle était petite avec son père. Même si sa mort l'attristait toujours elle essayait de prendre les choses du bon côté, son père n'aurait sans doute pas voulu qu'elle s'apitoie sans cesse sur son sort, elle devait relativiser.
« Ça te ressemble d'être toujours aussi optimiste! ». Emma avait toujours essayé de faire de son mieux, après un petit moment elle répondit: « J'essaie de faire de mon mieux, même si c'est vrai que des fois voir le bon côté de la chose ce n'est pas toujours facil. Mais j'essaie de me dire que peut-être un jour tout changera et que j'aurais enfin une vie "normale". Mais bon de toute façon on ne choisit pas sa famille alors pour le moment je fais avec. ». Elle réfléchit à sa question, qu'es-ce qu'il l'avait poussé à venir à San Francisco ? la réponse était simple, mais es-ce que Domenico allait bien le prendre. Si elle avait décidé de venir vivre à San Francisco c'est tout simplement pour être plus près de Maël, son ex petit amis, elle était encore folle amoureuse de lui et voulait à tout pris le récupérer. Son geste pouvait sembler idiot mais sans lui sa vie n'était pas pareil, elle voulait à tout pris qu'ils soient de nouveau ensemble, mais apparemment il avait refait sa vie avec une autre. Ca l'a peinait beaucoup, surtout qu'elle détestait cette fille bien plus que sa mère, elle ne comprenait pas ce qu'il lui trouvait. Pour elle cette fille n'était tout simplement pas faite pour lui, ils étaient tellement différents, tellement différent du Maël qu'elle connaissait. Sa vie à New-York avec lui lui manquait, elle se souvenait de toutes leurs journées qu'ils avaient passés ensemble, elle voulait tellement que tout redémarre mais Maël ne semblait pas décider. Elle ne savait que faire, en parler à Domenico, mais son regard allait-il changer vis à vis d'elle ? Si elle en parlait elle se sentirait peut-être mieux, elle décida de se lancer, mais elle n'allait pas tout de suite parler de lui. Après un moment elle lui répondit: « Si je suis venue vivre à San Francisco, c'est tout d'abord pour son école qui est très prestigieuse dans les arts. Cette école est absolument magnifique, elle est immense tu devrais voir ça, c'est impressionnant, l'architecture est à couper le souffle. Ils ont les meilleurs résultats de tout le pays, je leur est donc envoyé ma candidature et mes dessins, mes tableaux leur ont plus. Maintenant j'y étudie, je suis tellement contente tu sais j'ai toujours voulu en faire mon métier, depuis toute petite, maintenant une partie de mon rêve est entrain de ce concrétiser et c'est absolument génial. Ca n'a pas plut à ma mère mais je m'en fiche, de toute façon elle n'a plus rien avoir avec ma vie, elle n'en a jamais fait partie. Et puis il y a la deuxième raison de ma présence ici, c'est un peu difficile à expliquer, si je te disais que je suis venue dans le but de retrouver un garçon tu me croirait ? En faite si je suis venue c'est pour essayer de recoller les morceaux, je veux me remettre avec lui et qu'on soit de nouveau un couple mais le problème c'est qu'il est avec une autre. Je ne sais pas quoi faire, je l'aime tellement tu sais, et maintenant j'ai l'impression que je n'existe plus du tout pour lui, ça me rend malade de le voir avec elle. Je ne sais plus quoi faire, elle est là et puis lui me repousse sans cesse, comme si je n'avais jamais existé à ses yeux. Je suis sans doute pathétique de dire ça et d'avoir fait ça en partit pour un garçon. ». Emma regarda Domenico et lui sourit timidement, qu'allait-il penser, il ne l'a regarderait sans doute plus comme avant, il verrait la fille désespère qu'elle était désormais devenue. Elle baissa la tête honteuse, elle regrettait un peu de lui avoir dit car maintenant elle redoutait qu'il ne veuille plus lui parler, l'a trouvant trop stupide sans doute.

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Anonymous
Invité
Invité
Dim 6 Nov - 21:53

    Quand Emma m'avoua que ce n'était pas facile d'être toujours optimiste, j’acquiesçais silencieusement par un hochement de tête. En fait, je pouvais totalement la comprendre parce, contrairement à elle, j'aimais l'option la plus facile: voir de façon tout négative. De mon côté, c'était parce que je détestais être déçu. Quand j'étais plus jeune, tous les espoirs que j'avais mis sur une situation ou sur une personne, toute ma naïveté en la bonté du monde humain, ne s'étaient jamais réalisés. C'était comme si la vie m'avait donné tord. Avec mon incident, je dus apprendre très tôt qu'il était temps de m'éloigner de mon innocence et affronter chaque situation avec la tête baissée pour ne pas se faire décevoir. Je l'avais peut-être appris trop tôt, mais c'était mieux que jamais. En tout cas, l'espoir d'Emma m'inspirait beaucoup. Nos histoires étaient assez différentes: nous n'avions pas parcouru les mêmes avenues, mais nous ne l'avions pas eu facile tous les deux. Toutefois, contrairement à moi, elle gardait la tête haute et avait encore confiance que le meilleur l'attendait. Je ne serais si c'était de l'innocence de sa part ou c'était un rêve qu'elle me formulait. Néanmoins, je l'admirais parce que moi, je n'aurais pas cette force. C'était tout à son honneur. J'avais toujours su que j'avais beaucoup à apprendre en côtoyant mademoiselle Davis. Elle mettait un peu de lumière dans mes réflexions et essayais de me montrer un autre côté de la vie - bien que je constatais que ce n'était pas tellement volontaire de sa part.-

    Vint ensuite ma question sur sa venue à San Francisco. Elle commença d'abord par me parler que la faculté de Berkeley avait un programme excellent en art. Je pensais automatiquement à New York qui regorgeait d'écoles artistiques à chaque pied carré de la cité. Pourtant, je lui donnais le bénéfice du doute. Avec sa mère qui vivait là-bas, il était très possible qu'elle ait décidé de s'exiler en Californie pour prendre des distances avec elle. Elle confirma mes pensées en disant que sa mère était un frein là-bas puisqu'elle n'acceptait pas l'emploi auquelle Emma voulait se consacrer. J'eus soudain la pensée que j'avais beaucoup de chance d'avoir George et Grace dans ma vie: ils avaient accepté sans broncher mon année sabbatique et m'avaient laissé choisir le domaine qui m'intéressait. Ils ne m'avaient jamais mis de pression. J'imaginais qu'Emma ne devait pas l'avoir eu facile: c'était sûr qu'elle avait connu quelques disputes avec sa mère. Puis, finalement, elle prit une autre direction que je n'avais pas venu vivre. Elle m'avoua que l'une de ses principales raisons de son installation ici, c'était qu'elle cherchait à reprendre contact avec l'un de ses anciens petits amis dont elle était encore amoureuse. Je ne portais pas de jugement et attendis la fin de son histoire. Selon elle, il était en couple, avait déjà une autre fille dans sa vie. Elle en venait ensuite à me dire qu'elle se sentait déchirer par rapport à cette situation. Elle avait conscience que c'était mal, mais en même temps, elle ne pouvait pas faire abstraction de ses sentiments. Vu le regard qu'elle me jetait, elle craignait sûrement mon jugement. Je pris sa main en la caressant amicalement avec son pouce.

    - Tu n'es pas pathétique, lui assurai-je gentiment, tu es amoureuse. C'est différent.

    Je lui fis un sourire sincère.

    - Je ne sais pas quoi te dire, ça ne m'est jamais arrivé. Toutefois, je sais que tu feras le bon choix vis-à-vis lui. Ce genre de situation, ce n'est jamais facile.
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