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Ils flottent, nous flottons tous, viens flotter avec nous. (Camil) i'll be fine once i'll get it, i'll be good
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| Sierra Desrosiersall i care about is love AVATAR : Hayley Williams.
✱ COLOCATAIRES : Son mec et sa fille.
| Lun 29 Sep - 22:16 | |
| Le nez un peu en sang, je traînais des pieds, souriante. Quelque bleus se trouvaient également sur mes genoux et cuisses que mes chaussettes à rayures ne couvraient pas. Je fis crisser la clé de ma voiture sur le mur en béton de mon immeuble avant d'ouvrir la porte principale et monter. J'avais repris le roller derby samedi dernier et je retrouvais les entraînements habituels à mon plus grand bonheur. Je m'étais excusée encore une fois et hop oublié ! J'étais vraiment reconnaissante envers Danael, il me sauvait un peu la vie sur ce coup-là. J'avais besoin de ce sport, besoin de me dépenser, défouler pour mon équilibre mental. Mes patins reposaient sur mon épaule droite, et mon sac de sport sur l'autre. Flemme de monter les quatre étages à pieds, je pris l'ascenseur. Je me regardai vaguement dans le miroir et me foutus un bout de mouchoir dans ma narine sanguinolente. Je sentais la sueur, avais l'air défoncé, je ne rêvais que d'une seule chose: une douche. J'avais presque oublié quel jour nous étions. Sifflant un petit air joyeux, j'arrivais jusqu'à la porte de l'appartement et fus plus qu'étonnée de voir Camil devant. « Coucou ! » Dis-je tout sourire. Je me rendis compte alors que je n'avais rien de présentable, surtout avec mon sexy morceau de mouchoir dans le pif. Je le retirai rapidement, puis de mon autre main poussai mes cheveux humides de ma joue. « Je m'approche pas désolée, j'suis en mode dégueu là. » J'eus un petit rire et remis mon mouchoir dans la narine en sentant que je saignais encore un peu. J'ouvris la serrure et le laissai entrer avant de passer. Je posai mes patins à roulettes et mon sac sur le sol, avant de retirer mes converses. « Tu venais pour me voir en fait, ou bien ? » Ouais parce qu'en général, Camil me prévenait quand il comptait débarquer. Pas que ça me dérange qu'il passe à l'improviste hein, mais il m'en parlait toujours avant. |
| | | B. Camil Marshalli'm a motherfucking admin ✱ COLOCATAIRES : Son fils et sa... "femme" imposée.
| Lun 29 Sep - 23:23 | |
| Tic Tac. Y'a ce bruit impossible qui trotte à l'invisible. Tu suffoques. Tic tac. Tu tournes et de te perdre dans ta tête, s'en est risible. "J'me couche tôt" que tu as lancé. Après deux nuit d'insomnie quasi totale, à t'endormir à peine avant ton réveil et devoir se lever bosser. Tu comprends pas non plus pourquoi elle s'obstine à manger le matin. Elles s'obstinent toutes, mais sérieux si c'est pour vomir dès après... Tu dis rien, t'es patient, ça te retournes l'estomac dès le matin. Super sexy, on fait pas mieux. Mais tu dis rien, après tout c'est pas toi qui subit. Toi tu tournes juste en rond. Tu soupires, tu t'énerves et tu te lèves. T'enfiles un jean, un te-shirt et un sweat et tu cherches des clopes un long moment en pestant mentalement. Tu grognes sur ton chien allongé dessus, non mais sérieusement il le fait exprès ? Tu le reposes sous la couette pour pas qu'il attrape froid, quand même. Et tu sors de ta chambre, allumant sur ton passage ta clope en marchant tu rejoins le salon éclairé. Tu regardes l'heure inchangée, tu soupires. Tu le sens son regard interrogateur à la brune qu dessine sur le canapé. Tu attrapes tes chaussures, tu vas te poser dans un fauteuil pour les enfiler. Tu expires ta fumé sans parler un moment, tu reste concentré. J'vais voir Sierra.. T'en dis pas plus. A quoi bon ? Si c'est pour l'énerver c'est nullement ton but. Pourtant tu y arriverais certainement en continuant. Tu as pas envie de la faire gueuler parce que tu vas te vider la tête, parce que t'as besoin de changer d'air, de décompresser. Non en vrai elle gueulerait de savoir que tu vas la rejoindre parce qu'il y a un an Sierra se pointait pour t'annoncer que t'allais être père. Douce ironie ? Magda le verrait pas comme ça. D'Adriel, elle n'a jamais voulut rien savoir et vous avez parfaitement fait votre vie par dessus. Sans vraiment en parler. Déjà que ce bébé t'es pas sur qu'elle puisse encore bien le tolérer alors... tu dis rien. Mais là ce soir tu suffoques, t'en peux plus... Tu te lèves, tu expires ta fumé loin d'elle avant de l'embrasser et tu y vas. [...]
Tu frappes à la porte deux ou trois fois. Ok alors ça tu t'y serais jamais attendu qu'il n'y ai ni Julie, ni Sierra ni Domenico. Quoi que te retrouver face à lui n'était pas ton idée première. Mais bon... t'es là devant la porte blasé. Coucou ! Ah ! Tu te retournes pour la voir sortir de l'ascenseur dans un état... woho. La dévisageant un moment tu aperçois son sac. Mince sur le coup t'étais persuadé qu'elle se soit fait agresser. Je m'approche pas désolée, j'suis en mode dégueu là. Tu souries vaguement, elle a l'air d'aller bien. Comme quoi c'est que dans ta tête à toi que ça tourne pas rond... Tu entres avec elle, l'appartement étant vide tu fermes la porte en l'écoutant. Passé t'voir, en amenant Mcdo pour m'excuser de pas avoir prévenu... t'a l'air d'aller bien ? T'étais à ton entraiement ? Tu demandes alors pour enchainer, prenant une clope en posant tes sacs sur sa table basse.
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| | | Sierra Desrosiersall i care about is love AVATAR : Hayley Williams.
✱ COLOCATAIRES : Son mec et sa fille.
| Mar 30 Sep - 0:11 | |
| Ouais ce soir, j'étais de bonne humeur. La nuit dernière, j'étais triste et comment serai-je demain ? Mon humeur était changeante, comme la météo. C'était ça être lunatique ? J'avais toujours trouvé que c'était un joli mot. J'aimais bien la lune, surtout quand elle était pleine dans le ciel noir. Je retirai mes chaussettes et partis dans un coin de la pièce pour m'étirer. Beurk, j'entendais mes os craquer, je détestais ça. Je détestais ce bruit. Ca me faisait juste rappeler qu'on était tous des squelettes sans peau, tous pareils et c'était laid. Camil me parla, me questionna, je relevai brusquement la tête pour le voir poser le sac McDonalds sur la table basse du salon. Ni une, ni deux, j'arrêtai le sport et partis à grandes enjambées vers la bouffe. « MANGER. » Je plongeai ma main dans le paquet pour y ressortir l'happy meal. MON happy meal. J'arrachai l'ouverture de la boîte et croquai à pleines dents le cheeseburger (après avoir enlevé le papier, faut pas déconner hein). J'avais sûrement l'air d'une ogresse, c'est juste que j'avais faim n'ayant pas mangé depuis douze heures. « Merchi, ché très bon. » Je mangeai de grosses bouchées avant de reposer le reste du sandwich américain dans son emballage. « Bon, bouge pas je vais me décrasser et je reviens après ! » Il m'avait déjà vu dans des états pire que ça mais bon, ce n'était pas très sympa puis j'avais vraiment envie de me sentir propre. Je courus un instant jusque dans ma chambre pour récupérer ma petite boîte métallique de Bob l'éponge que j'apportais sur la table basse devant Camil. Quand on se voyait, nos soirées rimaient toujours à glander et à fumer. Autant qu'il se rende utile pendant que je me lave haha. Je partis donc sans plus tarder, sous une douche bien chaude pour réconforter mes muscles fatigués. |
| | | B. Camil Marshalli'm a motherfucking admin ✱ COLOCATAIRES : Son fils et sa... "femme" imposée.
| Mar 30 Sep - 12:51 | |
| A peine les sacs sont ils posé sur la table, que ta meilleur amie -appartenant a la famille des ogres- se jettent dessus. Ok ba au moins ta visite a servit à quelque chose. Tu sourie simplement la laissant se jeter sur son menu. Pas de problème de différenciation entre vos deux repas vu seses goûts. je suis jaloux du burger vu la différence d'accueil. tu lances avec humour avant de hocher la tête quand elle te dit qu'elle va se laver. Toi tu te poses sur son sofa ayant a peine le temps de prendre son cendrier qu'elle te ramène Bob. Bob tu le connais bien. Bob c'est votre super ami de soirée. ok j'ai compris mon rôle. tu lances en riant la laissant aller sous l'eau. En temps normal tu serais aller l'emmerder dans sa salle de bain et jouer comme toujours à foutre le bordel dans les crèmes de Julie. Mais là tu te contente de rouler votre joint. Tu te dis que tu aurais peut être pas du venir. Tu t'en veux un peu maintenant. Et tu veux pas plomber sa bonne humeur.T'aurais du rester avec Magda... tu te perds dans tes pensées en roulant lr tout, finissant par l'allumer sans vraiment attendre la sorcière. Tu te calle dans le fond de son canapé appréciant le calme un instant. Si tu vas mal ? Pas vraiment. C'est plus un sentiment incertain. Tu doutes d'avoir le droit de te réjouir de cette nouvelle situation. T'en sais rien. T'as brune n'en sautes nullement de joies et tu peux pas sortir de tes pensées que si elle n'est toujours pas aller à l'hosto avorter, c'est juste pour toi, et pas par volonté seule. Tu soupires en attendant Sierra.
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| | | Sierra Desrosiersall i care about is love AVATAR : Hayley Williams.
✱ COLOCATAIRES : Son mec et sa fille.
| Jeu 2 Oct - 21:01 | |
| Je m'activais, je me grouillais sous la douche. J'aimais pas faire attendre les gens. J'aimais pas les attendre, je n'étais pas très patiente alors non, je ne voulais pas non les impatienter. Dis comme ça, on aurait dit que j'étais une starlette. Je lavais brièvement mes cheveux, c'était l'avantage de les avoir courts. Ils étaient propres plus rapidement en plus de m'économiser un peu du shampoing. Je sortis de la douche propre de la tête aux orteils, sentant la vanille et cerise. Je me séchai le corps rapidement, avant d'enfiler de ma culotte un jogging moche et un sweat moche aussi. C'était peut-être ce qui me rendait unique et différente après tout des autres filles: je n'en avais rien à foutre de mon apparence. Si je voulais être chic et mignonne, je faisais en sorte de l'être. A l'inverse, si je voulais être à l'aise et ressembler un sac à patate alors que j'avais un invité chez moi, je faisais également en sorte de l'être. Puis c'était Camil, il me connaissait depuis deux ans voire plus, quelle importance. Je ne pris pas la peine de me sécher les cheveux et partis directement dans le salon. Toute naturelle. Enfin presque, si on ne comptait pas ma tignasse de schtroumpf. Je m'installai à côté du tatoué qui avait déjà roulé et allumé le joint. Je récupérai mon cheeseburger pour continuer à le manger. Juste avant, je demandai: « T'as passé une bonne journée, sinon ? » Je pris une grosse bouchée du sandwich de Ronald. Je la mâchai bien avant de l'avaler. On dit qu'il faut mastiquer chaque bouchée pendant trente secondes. C'est trop long, sérieux ! Je volai le joint à Camil et tirai un coup dessus. |
| | | B. Camil Marshalli'm a motherfucking admin ✱ COLOCATAIRES : Son fils et sa... "femme" imposée.
| Lun 6 Oct - 11:21 | |
| Ton ex rouquine elle revient finalement, tu l'observes du coin de l'oeil, aussi sexy que ta grand-mère cette fille. Tu t'en fous, tu lui demandes même pas ça. Sierra sans même le vouloir elle a réussit y'a des moins à instaurer un sex appeal en dehors de son attitude et de ses fringues. Elle a été longtemps le problème entre tes relations. Denver et toi. Magda et toi. La seule chose qui a finit par mettre fin à cette ambiguïté... Adriel. S'il était né ? Tout serait différent, il n'y aurait pas eut toutes ces conneries des derniers mois, ton séjour en HP, les drogues, les concerts à tout va. Il n'y aurait sans doute pas eut Magda, plus jamais, elle s'en serait lassé d'un môme entre toi et elle, qui te liait à une autre fille, elle se serait tiré. Tu t'enfonces dans ces pensées. Un môme entre toi et elle. Elle incapable de partager la moindre chose qui lui appartient... Depuis deux jours tu te dis qu'elle le jalousera le bébé, si vous le gardez. Ou pas. Tu sais pas si elle peut développer quoi que ce soit de maternelle. Tu parles de Magda là. Pas immature non, mais surement pas mère. L'angoisse. Tu sais que tu devrais lui dire d'arrêter cette mascarade, aller à l'hôpital, en finir avec ça... Dans un sens toi non plus t'es pas près. Ok tu le criais haut et fort de vouloir un môme, mais c'est comme vouloir un poney... c'est bien mais c'est trop de responsabilités. Tu voudrais en parler mais... si vous êtes même pas capable de prendre une décision claire la dessus... Son ventre encore trop plat orné de tatouages semble même pas encore dans la réalité. En faite, tu flippes et ça partira pas... T'as passé une bonne journée, sinon ? Dans tes pensées t'avais presque carrément oublié sa présence, tu étais dans ton monde. Tu l'observes manger avec appétit, tu lui laisses le joint et tu prends ton propre sandwich. Tu le manges, sans tellement de faim. Mmmh.. ça va, j'ai eus pire. Au boulot c'est calme. Et toi ? Tu demandes mine de rien, essayant de trouver une bonne raison à ta venue pour ne pas lui pourrir le morale avec l'histoire d'Adriel qu'elle semble avoir oublié.
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| | | Sierra Desrosiersall i care about is love AVATAR : Hayley Williams.
✱ COLOCATAIRES : Son mec et sa fille.
| Lun 6 Oct - 17:16 | |
| Je crois que ça faisait bien une bonne minute que j'avais demandé à Camil s'il avait passé une bonne journée. Aucune réponse. Il était bien plus réactif que ça, normalement ! Je tournai mon visage vers lui, tout en l'observant j'alternais mon cheeseburger et le bédo. Il avait l'air complètement dans ses pensées, ça lui donnait une tête marrante mais je ne dis rien, je ne voulais pas l'interrompre. J'ai complètement terminé la première partie de mon repas et avant d'attraper les frites, j'ai pris la télécommande au passage. Fast food devant la télévision, ah le stéréotype américain. C'était bien de se la jouer grosse larve des fois, surtout que moi je me sentais complètement cassée. Même en ayant fait mes étirements, à mon avis, demain j'aurais mal. Je tombais directement sur une chaîne de journal télévisé qui venait juste de débuter. Oui nous sommes mardi 7 octobre 2014. Je suis déjà au courant, merci. Un an. Je me pinçai les lèvres et tendis ma main pour prendre la boîte Happy Meal où se trouvaient les frites et la compote à boire. Je l'installai contre moi, sur mon ventre. « Hein ? » Lâchai-je brusquement, quand je me rendis compte que cette fois Camil m'avait parlé. A vrai dire, je n'avais même pas entendu sa réponse. Je le fixais à nouveau, dévorant deux ou trois frites en lui tendant le joint. « Ça fait un an, aujourd'hui. » Je finis par dire finalement, en ayant le regard droit sur le poste des médias. Je voyais les images défiler, sans prendre le soin de les regarder. « Je ne sais pas si on peut dire que ça fait longtemps, ou alors que le temps passe vite. » A nouveau, je me mordais la lèvre. La notion du temps était toujours particulière et parfois loin de la réalité. Saul par exemple, j'avais eu l'impression de le connaître depuis plusieurs années et pourtant c'était faux. Pour mon défunt enfant, je ne savais pas trop. Je n'arrivais pas à interpréter le temps. |
| | | B. Camil Marshalli'm a motherfucking admin ✱ COLOCATAIRES : Son fils et sa... "femme" imposée.
| Mar 7 Oct - 19:01 | |
| Elle allume la télé au final mais tu t'en plains pas, ok u pourrais t'en vexer parce que tu viens la voir et qu'elle met ce truc... mais sérieusement, c'est un peu le "vieux couple" entre vous. Elle pourrait se raser les jambes devant toi que ça te ferait ni chaud ni froid. Tu lui en veux pas, tu ne t'y focalises même pas à ce genre de petits trucs. Tu finis donc par lui répondre, elle tourne la tête paumée. Ok t'as été long pas la peine de faire cette tête... Hein ? Parler dans le vide, grande expression que tu saisis entièrement en ce moment même. Tu hausses un sourcils en la fixant, mangeant une frite de son cornet. Tu l'observe retourner la tête sur le poste télévisé. Du grand Sierra. Ça fait un an, aujourd'hui. Tu dis rien. Tu tournes un instant le regard vers elle, sans tourner la tête. Elle te fixe pas de toute manière. Alors maintenant vous êtes deux. Tu sais pas si, égoïstement, ça te fait du bien de n'être plus seul à ressasser cela. Oui si ça t'embête qu'elle y songe et s'y replonge. Je ne sais pas si on peut dire que ça fait longtemps, ou alors que le temps passe vite. Tu te penches pour prendre le joint, le récupérer. Tu réfléchis à sa phrase. T'en sais rien. Tu le coinces un instant entre tes lèvres, tu prends une bouchée de ton burger nettement plus gros que le sien. Tu mâches un temps. J'pense qu'il y a eut pas mal de chose dans la vie de chacun pour ne pas nous laisser le temps de voir trop le temps passer... Tu répliques simplement en respirant cette drogue douce dont vous êtes coutumiers. Tu observes un instant la télé. Lui demander comment elle se sent ? Bof. désolé d'amener ce genre de pensées avec ma visite.. Tu finis par lancer simplement en reprenant à manger.
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| | | Sierra Desrosiersall i care about is love AVATAR : Hayley Williams.
✱ COLOCATAIRES : Son mec et sa fille.
| Mar 7 Oct - 21:34 | |
| Nous devant la télévision, à manger et fumer. Rituel d'un vieux couple après plusieurs années de vie commune. Maintenant avec Camil, c'était comme ça. Pas besoin de se torturer le cerveau sur quoi faire pour s'occuper, pour ne pas s'ennuyer. Avec Camil, nous nous occupions comme ça, sans réelle activité en fait. L'ambiance devint rapidement maussade à mes yeux. Je n'avais pas envie de repenser à l'année dernière et, pourtant ce matin, en entendant la date du jour puis en regardant mon agenda, je n'avais pas pu y passer à côté. Je picorai mes frites dans le sachet en regardant la télévision sans grand intérêt. Puis le tatoué me répondit. « Ouais. » Répondis-je. C'est vrai qu'il s'en était passé des choses en un an. C'était long un an, mais en même temps j'avais l'impression que c'était hier. Comme j'avais l'impression que c'était hier que j'avais mordu le bras d'une de mes camarades au collège parce qu'elle m'emmerdait sans arrêt elle et sa petite bande de pétasses. Le monde des souvenirs était vraiment particulier. Puis, il s'excusa. Derechef, je me mis à l'observer. « Pourquoi ? Ce n'est pas ta faute. T'y peux rien si nous sommes le 7 octobre. » Je souris tendrement. Franchement, le chiffre 7 me suivait vraiment partout. |
| | | B. Camil Marshalli'm a motherfucking admin ✱ COLOCATAIRES : Son fils et sa... "femme" imposée.
| Mer 8 Oct - 11:29 | |
| Tu aurais pu rester à la maison. Avec Magda. Attendre qu'elle arrêtes son dessin, attendre qu'elle se couche, que sa présence vienne t'apaiser comme souvent. Drôle d'effet pour une fille avec qui c'est compliqué d'être simple et calme, mais c'est comme ça. Tu aurais pu oui, mais... non. Ouais. Rien à répondre. Tu continues de manger simplement, sans ouvrir la bouche de nouveau. T'es pas du genre à ruminer franchement les morts. Quoi que... Mais Dante est plus là, tu voulais pas vraiment emmerder Kean avec ce genre de problème. Et voilà, la personne la plus proche, qui comprend encore mieux de tous... elle est là. Votre relation en a vu passer des trucs. Entre disputes plutôt stupide, jugements sur les fréquentations de l'autre, et Adriel. Tu pensais pas réussir à la fréquenter de nouveau après ça, tu lui en parle pas vraiment, mais c'est sur qu'en fuyant à New-York tu pensais surtout laisser Sierra derrière toi. Lâchement ? Sans doute. Culpabilité qui te laissait penser que tu pourrais aisément te passer d'elle. Foutaises, la preuve. Vous avez juste... quoi ? Tourner la page ? Peut-être. T'en sais trop rien. La preuve que non dans un sens... Pourquoi ? Ce n'est pas ta faute. T'y peux rien si nous sommes le 7 octobre. Tu hausses les épaules. Certes pas vraiment ta faute. La grossesse de Magda au même moment non plus c'est pas ta faute. Pas prévu. pas voulut, surtout par la brune. Pas de votre faute. Ouais j'sais bien mais j'ai un truc à te dire, et tu vas vite changer d'avis.. Tu lâches ça comme ça, te surprenant toi-même. Depuis quand tu as un truc à dire ? Depuis quand as-tu décidé de le partager ? Quelques semaines à peine, mais aucune envie de le laisser savoir vraiment aux autres. Comme quoi vous êtes -tu es surtout toi- le genre de personnes à tout balancer par facebook vie privée médiatisée par le vingt et unième siècle, mais là non... comme si ça rendait ça moins réel. Pourtant le délais passera bientôt où il n'y aurait plus de retour en arrière possible.
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| | | Sierra Desrosiersall i care about is love AVATAR : Hayley Williams.
✱ COLOCATAIRES : Son mec et sa fille.
| Mer 8 Oct - 18:02 | |
| Ouais j'sais bien mais j'ai un truc à te dire, et tu vas vite changer d'avis... Me dit-il. Comme ça. Venant de nulle part. Je l'ai alors regardé, fronçant les yeux, me faisant les rides du front. Je ne sais pas, peut-être que la visite non prévue de Camil prévoyait quelque chose de mauvais. Son début d'annonce ne me plaisait pas. A vrai dire, je ne pensais même plus à ma discussion avec Madaleane de la semaine dernière. J'aurais peut-être dû, puis qu'il s'agissait de ce qui m'angoissait le plus.« Qu'est-ce qu'il y a ? » Demandai-je complètement incertaine. Je pris la télécommande et coupa totalement le son. J'arrêtai de manger et me penchai en avant pour poser ma boîte Happy Meal sur la table basse. Mes yeux scampi se posèrent à nouveau sur Camil. Je l'observais d'un air grave. Intérieurement, la paranoïa s'attaquait lentement à mes cellules nerveuses. « Dis-moi. » Qu'il se dépêche de me parler, je stressais et trop attendre n'arrangerait pas les choses. |
| | | B. Camil Marshalli'm a motherfucking admin ✱ COLOCATAIRES : Son fils et sa... "femme" imposée.
| Mer 8 Oct - 22:08 | |
| C'est sortit comme ça. Comme si c'était presque naturel, comme si... t'en avais besoin. Ok tu peux garder pas mal de truc pour toi, ta vie privée avec Magda... oh y'a pleins de choses que vous seul savez étrangement. Mais là... alors que tu commences à devenir dingue de stresse et de questions dans ta tête... comment est-ce possible de ne pas le dire à sa meilleure amie? Presque deux semaines que tu te torture l'esprit. Et pourtant tu as rien dit, parce que... parce que quoi ? Pour Adriel ? pour Sierra ? Où parce que tu pensais pas ça réel ? Aucune idée. Qu'est-ce qu'il y a ? Elle se redresse, fronce les sourcils et t'aime déjà pas ça. Bordel t'aurais du te taire, continuer de te rendre fou. Tu grognes, mords dans ton hamburger alors qu'elle finit par couper le son. Pas d'échappatoire ? Dis-moi. C'est normal de flipper de la réaction de sa meilleure amie quand on va lui annoncer qu'on va avoir un môme ? T'en sais trop rien. Magda est enceinte. Oui ba les deux pieds dans le plats de toute manière tu voyais pas bien comment dire ça autrement et tourner autour du pot n'aurait servit à rien. Et puis c'est sortit, mais en rien ça t'aide et te soulage. Rien. Pire. Maintenant c'est plus "que entre vous deux".
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| | | Sierra Desrosiersall i care about is love AVATAR : Hayley Williams.
✱ COLOCATAIRES : Son mec et sa fille.
| Mer 8 Oct - 23:19 | |
| Enceinte. Magda est enceinte. La fiancée de Camil attend un bébé. La brune qui déteste les enfants porte un embryon. Camil va être père. Je le savais. Je l'avais deviné. Voulait-elle le garder ? Voulaient-ils le laissé grandir dans son petit ventre ? Je n'en savais rien. J'en avais parlé à Mad la semaine dernière. En même temps, une nana qui a des vomissements soudain et pas d'autres symptômes ce n'est sûrement pas une pauvre gastro automnale. Il ne faut pas avoir fait des études scientifiques pour le comprendre. Bordel de... J'étais toujours semi tournée vers Camil, sauf que mon regard était ailleurs. Perdue peut-être, dans le vide comme on dit. Au final, je me décidai enfin à bouger. Je me levai doucement du sofa et partis d'un pas nonchalant, sans expressions faciales, tel un pauvre humain à qui on venait juste d'aspirer son âme. Je partis dans la salle de bain et m'installais au bord de la baignoire. J'étais perdue. Je levai les yeux pour rencontrer mon reflet dans le miroir en face de moi. Totalement perdue. J'inspirai profondément puis expirais, une fois, deux fois, plusieurs fois - comme j'avais fait pour accoucher d'Adriel mort. Dans un sens, je me trouvais dégueulasse. Quand quelqu'un annonçait une grossesse, ne fallait-il pas le féliciter ? Si, les gens bien éduqués, normaux faisaient ça. Les adultes. Mais n'étais-je pas une adulte ? On ne laissait pas l'invité/futur père de famille/meilleur ami seul dans le salon. Je me souvenais alors de ce que m'avaient enseigné mes parents plus jeune: la diplomatie. Je pouvais être diplomate bien sûr, mais je ne voulais pas mentir. Parce que oui, le féliciter serait mentir. Je n'étais pas une menteuse de nature et je n'avais surtout pas envie d'user ce défaut envers Camil. Il n'était pas n'importe qui. Il ne méritait pas ça. Je préférais mille fois me taire. Je ramenais mes mains qui commençaient à trembler entre mes cuisses pour les calmer et les réchauffer. Il fallait que je sorte et aille voir Camil. Je regardais tristement l'entrée de la pièce d'eau. Le bourdonnement de mon pouls me tambourinaient les temps, alors je me suis finalement redressée pour me passer un peu d'eau fraîche sur le visage. Je finis par sortir pour rejoindre où je l'avais laissé. Droite comme un piquet, à une certaine distance de lui, j'ouvris la bouche mais aucun son n'y sortit. J'étais paralysée, comme pétrifiée par une incantation. J'étais clairement en train de perdre mes moyens. « Tu... Tu peux sortir s'il te plaît ? » J'avais dit tout bas. Je repris une bonne bouffée d'oxygène avant de me reprendre, la voix beaucoup moins chevrotante. « Sors d'ici. » Je pense que c'était le mieux à faire pour l'instant. |
| | | B. Camil Marshalli'm a motherfucking admin ✱ COLOCATAIRES : Son fils et sa... "femme" imposée.
| Jeu 9 Oct - 0:13 | |
| C'est sortit. Comme quoi les mots sont facile à formuler. Pas facile à encaisser, pas facile à digérer. les mots sont une arme qu'on devrait pas considérer, meurtriers, ils ne manqueront jamais de servir et se retourner. Et là, triste réalité. Elle reste là, stoïque. Elle ne bouge pas. Et toi... toi ? Toi tu sais pas. Tu es... quoi ? Perdu ? Flippé ? Depuis quand l'avis d'une tierce personne a-t-il autant compté ? Pourquoi dois-tu à ce point tant besoin d'être rassuré ? Perdu. perdu. Perdu. Ton regard la suit quand elle s'éloigne. Sierra... Tu te redresses un peu sans la suivre loin de là. Meurtrit ? T'as le ventre à moitié retourné, t'as l'coeur en suspens d'une nouvelle à peine énoncée. L'coeur en suspens. Mauvais film mal tourné, y'a la partie une qui vient d'se couper. Largué. Largué. Largué. Tu restes là, écran allumé sans son. Douce danse de pixels entrainé, bien réglées pour si bien s'enchainer. Toi ta vie c'est pas aussi bien fait, y'a tout qui s'barre comme Canal+ en mode non-abonné. Tu sais pas si le temps passe à l'endroit ou à l'envers, tu sais pas de combien ça s'enchaine si elle compte y rester loin de toi ou pas. Lui dire. T'avais besoin que de ça ? C'était vraiment ça qui fallait ? Tu pouvais pas continuer simplement de te bouffer de l'intérieur. T'as juste espérer... quoi ? Être aider ? Y voir plus clair ? Avec elle, sans sérieux, sans bague de fiançailles et sans avenir pensée, c'était moins terrifiant d'être père. Appel à l'aide. Et elle revient, en silence, tu dis rien. Tu à même pas finit ton repas tardif, t'avais pas faim, mais avec elle c'est passé. Toujours ton burger à la main, tu sais pas trop quoi en penser. Appel à l'aide. Tu... Tu peux sortir s'il te plaît ? Si toi c'est mots t'entends pas très bien, elle ton appel elle n'en sent rien. Sors d'ici. Un saut dans le vide sans parachute, tu crois que l'pilote va réagir, te soutenir, venir. Non, y'a que dalle sous toi, sauf le sol à des centaines de kilomètres. Et l'impacte est pas beau. Cerveau, foi, estomac, y'a même le cœur qui explose dans l'impact.
Tu encaisses. Non c'est faux, tu encaisses pas. Tu subies. Si Magda ne t'étonnais pas de son absence de soutient là c'est pire que l'absence, et l'abandon te réduis au silence. Répondre quoi ?! Tu sais même pas si tu peux vraiment atteindre la porte. Tu t'en veux. Pour elle. Pour lui infliger ça. D'avoir oser tourner la page. De la rendre mal. D'aller mal. D'être perdu. D'avoir besoin d'aide. De la voir ainsi. De te sentir ainsi. Tu sais plus. Plus rien. Du tout. Tu poses ton restes de repas, tu te lèves. T'excuser, ouais, elle a l'droit après tout de t'abandonner. Rien signé. Rien promis. Sierra j'voul... "Sors d'ici." Deuxième vague qui répond. Tu suffoques lourdement. Vue brouillée tu pourras pas t'excuser. Oliver Twist des sentiments mal exprimés. Tu détournes le regard vers le plafond, gorge et dents serrées. Tu obéis à ses paroles aussi tranchantes qu'hésitantes. Oui les mots peuvent tuer.
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| | | Sierra Desrosiersall i care about is love AVATAR : Hayley Williams.
✱ COLOCATAIRES : Son mec et sa fille.
| Jeu 9 Oct - 1:55 | |
| J'étais une égoïste, qu'une putain d'égoïste. Il était là le soucis. J'étais jalouse de Camil et, bon sang ça me faisait du mal de l'admettre. Je n'avais pas envie qu'il soit père avant que je sois mère. Je n'avais pas envie qu'il soit heureux avec une famille avant moi. Je me rendais compte que, j'étais vraiment la personne la plus abominable sur Terre à cet instant. Il était mon meilleur ami, je tenais plus que tout à lui et c'est ainsi que je lui prouvais ? En l'invitant à prendre la porte ? Pire, en lui ordonnant de quitter mon domicile. Ses yeux, son regard, je ne l'avais jamais vu ainsi. Il avait l'air perdu, embêté. La déception, c'est ce que je voyais à travers ses yeux qu'il détourna immédiatement. Un sentiment de colère me traversa l'échine. Décevoir quelqu'un, c'était peut-être ce que redoutais le plus. Toute ma vie, j'avais chercher à aider les gens, à les écouter, à les faire sourire, à jouer le rôle de la gentille fille généreuse. Je pouvais crier haut et fort que je n'en avais rien à cirer du regard des autres, c'était faux (du moins en parti). J'en avais besoin, du positif. Je n'avais pas une confiance en moi suffisamment importante pour y passer à côté. J'avais envie qu'on soit fier de m'avoir comme ami, comme copine, comme fille. J'avais envie de rendre fier ce monde. Les décevoir était complètement à l'opposé de ce que je souhaitais. Pourtant, ce soir-là, c'était clairement ce que je faisais. Camil ne m'avait rien fait, il m'avait juste annoncer la bonne nouvelle. Peut-être avait besoin d'aide ? Peut-être qu'il était terrifié à l'idée de retenter l'expérience ? S'il était venu me voir, c'est qu'il y avait forcément une raison mais j'étais trop aveuglée par mes propres sentiments face à cette annonce. Une main sur la bouche, je le vis partir, triste. C'était la première fois que je le voyais ainsi et ça eut le don de me faire vraiment mal au cœur. Il n'avait pas encore quitté l'appartemment, pour m'offrir une deuxième chance ? Je fis un pas en avant, puis deux. « Camil, je suis vraiment désolée... » Ma voix se tua subitement. J'avais la gorge serrée et mes yeux me picotaient. Je déglutis et rejoignis finalement le tatoué. Je ne le dépassai pas, j'étais juste derrière lui et je posai affectueusement ma main sur son avant-bras. « On en reparle bientôt ? Je suis vraiment fatiguée ce soir. » C'était le cas, mes muscles rêvaient d'une bonne nuit de sommeil. Puis si j'avais envie d'en reparler ? Non. Mais il le fallait. Je ne voulais pas que notre relation se dégrade à nouveau et qu'on s'éloigne l'un de l'autre. Si, on n'en reparlait pas c'est ce qu'il risquerait d'arriver. Je ne pouvais pas me permettre de le perdre. Camil, c'était un morceau de moi. Il était en moi. |
| | | B. Camil Marshalli'm a motherfucking admin ✱ COLOCATAIRES : Son fils et sa... "femme" imposée.
| Dim 12 Oct - 15:26 | |
| T'as juste envie de partir. Aller où ? Tu sais pas. Pas vraiment le coeur à rejoindre la maison, t'as aucune envie de sortir pour autant. Trop tard sans doute pour débarquer chez Kean, et puis quoi ? Tu lui dirais quoi ? Lui annoncer à lui aussi ? Rendre ça d'autant plus réel ? Avoir ce genre de réaction ? Tant sait rien, mais sur le coup ça ne fait qu'enfoncer les choses. Vous devez vraiment garder ça pour vous. Pour votre couple. Personne d'autre n'a besoin de savoir, c'est votre vie après tout non ? Camil, je suis vraiment désolée... Pas autant que toi. T'aurais pas du lui dire. Surtout pas ce soir en plus. Mais voilà c'est sortit, t'en avais besoin. Tu peux le dire qu'à elle non ? Parce que Narcissa c'est hors de question, elle serait trop horrifié que son tatoué de frère puisse enfanter. Et tes parents... bordel s'ils le savaient et qu'ensuite Magda change d'avis et n'en veut plus... Non tu pouvais le dire qu'à elle. Et maintenant tu comprends que tu t'es trompé. T'es égoïste, tu aurais pas du le lui dire. Tu sens sa main sur ton avant-bras et ça te fait tressaillir sur le coup. T'ignore pourquoi ce genre de réaction. Peut-être parce que si même elle, elle ne peut s'en réjouir, ... nan t'en sais rien. Tu te refermes. On en reparle bientôt ? Je suis vraiment fatiguée ce soir. Fatigué. Ouais toi aussi, tu l'es plus que tu ne le pensais y'a une petite heure. Fatigué, mais de tous. Tu remontes ton bras prenant sa main sans te retourner tu la serres juste un peu. Pour cesser d'être égoïste, pour lui montrer que tu comprends. C'est faux, mais c'est pas grave. T'as pas le droit de lui en vouloir, pas pour ça. Alors tu fais ça, mais tu te retournes pas. Sur le coup tu as pas vraiment envie de faire face à son visage. T'as juste envie de t'enfermer dans le noir, seul, sombrer. Ouais... vas te reposer, on se voit plus tard.. Tu reprends après ton "ouais" en te raclant la gorge parce que ça sort mal. Tu lances ça comme ça. "On se voit plus tard", pas sur que ça soit si facile. Tu l'as lâche avant de quitter son appartement récupérant ta veste au passage sans te retourner la porte se refermant alors que tu attends pas l'ascenseur préférant les marches et leur obscurités. Tu descends dans le noir, parce que le noir c'est mieux, c'est rassurant, ça reflète ton état d'esprit. Tu serres les dents, tu serres les poings. Tu descends lentement, tu sautes quelques marches que tu voit le reflet d'un palier grâce à une des lumières de secours. Tu vois troubles, tu essuies tes joues. Magda est enceinte, et y'a personne au monde qui veut s'en réjouir. Et là tu en prends conscience. Dans cette cage d'escalier, en dessous de ta meilleure amie, au dessus d'inconnus qui vivent chacun leur vie dans leur appartement. Et toi, t'es seul. Et tu vas rejoindre Magda, parce que oui t'en as besoin. T'as besoin d'elle. Même si tu en parleras pas. Parce que de toute manière ça ne changera rien.
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| | | | | | | | Ils flottent, nous flottons tous, viens flotter avec nous. (Camil) | |
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