Trois semaines ? Deux semaines ? T'en sais trop rien le compte exact mais ça doit faire oui plus d'une quinzaine de jour que ta nana s'est repointée à San Francisco. Qu'elle a débarqué chez toi un soir avec perte et fracas pour te mettre face à ce choix. Comme quoi depuis un an tu y as échappé avec ruse et facilité. T'aurais du te douter que c'était qu'un temps mort. Et voila. Deux semaines que tu dois plus ou moins l'annoncer à Denver. La laisser comprendre part elle même c'est foutu d'avance et sadique. Alors quitte à fâcher une fois de plus la fiancé tu as décider de le faire face à face. De toute manière ça s'arrangera pas dès maintenant avec Magda. T'as beau te sentir bien mieux depuis son retour, t'as au fond du mal à passer au dessus de cet ultimatum. T'as du mal à être si proche d'elle, y'a une barrière invisible qui semble tracée. Invisible, et ni le sexe ni les jours semblent pour le moment en venir à bout. Alors autant en finir avec ça, peut-être que ça finira pas te rapprocher définitivement d'elle et te faire oublié se qu'elle t'a obligé à faire.

Songeant à cela tu paye les deux smoothie que tu viens d'acheter. Tu lui a donner rendez-vous sur le port, près du parking, et t as prit les devants. Pas de café. La dernière fois que t'as du lui annoncer un truc similaire elle te l'a jeter à la figure, alors là tu prévois. Buvant une gorgée du temps tu t'allumes une clopes en tenant les gobelets dans ton autre mains regardant autour de toi.

Je conduisais tranquillement jusqu'au point de rendez vous que m'avait donné Camil. On se revoyait longtemps après le gala. Il m'avait promis un verre. Alors on y était. Je garais ma voiture au parking près du port. Il faisait beau aujourd'hui, c'était idéal pour se promener de ce côté de la ville. Ça me rappelait un de nos rendez-vous qui s'était passé ici. Ça faisait longtemps maintenant. Je commençais a marcher le long du bord de l'océan, mes lunettes de soleil au nez, fixant un peu partout pour essayer d'apercevoir Camil. Marchant un peu plus, je termine par le remarquer. Trop facile, comme toujours. Je souris, m'approchant de lui en relevant mes lunettes de soleil sur ma tête. Salut ! Je dis tout sourire.

Fumant tranquillement tu finis par voir Denver arriver vers toi alors que tu l'as laissé approcher finissant par toi aussi remonter tes lunettes et finir par les enlever et les coincer sur ton tee-shirt. Salut ! Tu souries en l'observant. Salut... tu vas bien ? Tu questionne avec un sourire naturel avant de lui tendre le gobelet de bouillit de fruit frais. Je t'ai pris aux fruits rouges... Ouais t'as hésité un moment avec mangue/passion, mais t'as décidé que les fruits c'étaient plus cool. Observant les alentours tu lui fait signe pour marcher simplement.

Salut... tu vas bien ? J'hoche la tête alors qu'il me rend un gobelet couleur rose. Je t'ai pris aux fruits rouges... Je souris, attrapant le gobelet et en buvant un peu avec la paille. Super choix, merci ! Je dis, avant de le suivre, marchant un peu à ses côtés. Lui toujours aussi grand, moi toujours aussi petite. Surtout que j'avais opté pour de simples sandales. Alors quoi de neuf ? Je demande gaiement. Ça faisait pas mal de temps qu'on ne s'était pas vus. Même après toutes ces discussions Facebook un peu... spéciales.

Tu souries à sa réplique ravis qu'elle apprécie le choix que tu as fait. Et donc vous marcher alors que tu observes l'eau plus bas et les bateaux de luxes accostés paisiblement. Alors quoi de neuf ? Tu hausses les épaules. Pas tellement grand chose. Enfin si mais c'est tellement de choses que tu aimerais éviter de parler avec elle. Le boulot me prend beaucoup de temps. C'est sur que depuis que ton patron a décidé que tu étais directeur artistique tu met du temps à t'adapter en conséquence,mais ça te plait bien. Magda est revenue en ville... Tu répliques ensuite en expirant ta fumé avant de boire une gorgée simplmeent. Et toi ?

Je continue de boire des petites gorgées de cette merveille alors qu'on marche toujours côte à côte. Le boulot me prend beaucoup de temps. Je lui fais un grand sourire. C'est vrai que j'avais été contente pour lui quand j'avais vu qu'il avait été en quelques sortes promu. Il l'avait vraiment mérité. Magda est revenue en ville... Je reste silencieuse, fixant mes pieds qui avancent l'un derrière l'autre alors que la paille reste toujours dans ma bouche. Et toi ? J'hausse un peu les épaules. Ma vie est bien monotone depuis un moment. Franchement, rien de spécial. Tu me connais. Je réponds doucement en lui jetant un coup d'œil.

Son silence suite à ton annonce t'aide pas vraiment à aborder le sujet. Tu sais pas par où commencer ni quoi dire. Dans la merde, comme toujours quoi. Alors quoi de neuf ? Tu souries à ses paroles alors que tu l'observes un moment. Ces derniers mois pourtant sa vie a été loin d'être tranquille, mais c'était toujours car tu te trouvais dans les environs. A foutre la merde, à provoquer, à la 'amener hors des sentiers battu. Un vrai badboy. Un vrai merdeux oui. Il me semble pourtant que t'aimes pas tellement ça la monotonie.. Tu dis avec un sourire simple.

Il me semble pourtant que t'aimes pas tellement ça la monotonie... Je ris un peu à ses paroles. C'est sur qu'avec lui, je ne m'étais jamais ennuyée. Que ce soit quand on était seulement amis ou quand on était ensemble. Il m'avait sortie de mon habituel train train quotidien depuis que je l'avais connu. Et c'était étrange parce que j'avais aimé tout ça. Ce dépaysement avec lui. Les nouvelles choses que j'avais découvert, ouais, c'était bien. Ca dépend de ce que c'est... je lui réponds en lui souriant.

Tu avances à ses côtés, la voyant sourire du coin de l'oeil ça t'amuse un peu. Quand tu penses à l'avocate coincée qu'elle était quand tu l'as rencontré. T'avais rien contre, mais elle te faisait marrer à débarquer en taule la nuit pour te faire sortir, ou quand tu allais la voir à son bureau pour lui demander les sanctions si tu étais amener à faire tel ou tel choses. Tu te rends compte qu'elle a changé ces derniers mois. Vous avez changé. Les choses ont évolué. Ca dépend de ce que c'est... Tu souries. Tu devrais essayer de recommencer... bouger.. sortir, faire des trucs peu commun... Rencontrer des gens. Qui ne soit pas toi. Et éviter de le mettre sur facebook, tu ais que ton masochisme te pousserait à retourner mettre la merde dans ses relations.

J'ai jamais été une fille extravagante. Toujours dans mon coin. Le type de fille qu'on évitait souvent a l'école. Depuis, j'avais grandi, j'avais rencontré des personnes qui m'avaient aidée à voir le monde différemment que par le boulot quotidien que j'effectuais. Vivre quoi. Tu devrais essayer de recommencer... bouger.. sortir, faire des trucs peu commun... Je fronce mes sourcils alors que j'ôte la paille de mes lèvres, Euh oui j'essayerai... Je dis un peu perplexe qu'il me dise ça.

Tu sais pas où tout ça te mène. Peut-être que t'aurais du te contenter d'un sms, simple, efficace. Mais t'es pas comme ça. Euh oui j'essayerai... Tu hoches la tête, comme si de rien était. Et tu éteins ta clope terminée, balançant le mégo dans une poubelle en métal sur le côté du port, près du rebord. Tu observes l'eau un moment, te remettant ensuite à marcher un moment en silence. En faite... je t'ai fais venir ici pour te parler... c'était pas qu'une simple balade amicale avec pour but de te faire avaler de la puré de fruit..

Je savais qu'il me fallait quelqu'un pour continuer de vivre. Je n'étais pas moi même capable de sortir seule, d'aller vers les gens, de faire des choses extravagantes. Je n'étais pas génétiquement programmée pour ça. Ce n'était pas mon caractère. Mais j'allais essayer. Comme Camil me le disait. En faite... je t'ai fais venir ici pour te parler... c'était pas qu'une simple balade amicale avec pour but de te faire avaler de la puré de fruit.. Me parler. Je reste un peu silencieuse pour le coup. C'était pas un simple rendez vous tranquille, histoire de passer du temps alors ? J'arrête de boire. Ah... et bien je t'écoute ?

Ah... et bien je t'écoute ? Bon et bien maintenant tu n'as plus qu'à te lancer. Mais comment ? Quoi dire ? Par où commencer ? Tu réfléchis un moment continuant de marcher avec elle. Tu malmènes un long moment le pauvre gobelet entre tes long doigts tatoués, tu sais pas quoi dire... Tu finis par soupirer un peu et te mordiller la lèvre. Quand Magda est revenu ici... enfin disons quand elle a daigné venir me parler... elle a posé une condition plutôt... claire et sans négociation pour qu'on se remette ensemble... enfin qu'on continue à être ensemble, vu que je sais pas trop si on était séparé durant son absence. Oui cette absence reste floue, elle t'a dit qu'eel avait été irréprochable elle, donc bon ça doit signifier qu'elle t'avait pas quitter contrairement à se que tu t'imaginais..

Je sais pas trop a quoi m'attendre. Alors je reste silencieuse. J'attends, simplement. Buvant quelques petites gorgées alors que l'attente se fait interminable. Ça me torture le ventre. Je sais que ça sent mal. Je sais que ça va pas me plaire. Mauvais pressentiment. Quand Magda est revenu ici... enfin disons quand elle a daigné venir me parler... elle a posé une condition plutôt... claire et sans négociation pour qu'on se remette ensemble... enfin qu'on continue à être ensemble, vu que je sais pas trop si on était séparé durant son absence. Je fixe le sol, pour l'instant je ne vois pas tellement pourquoi il me raconte ça. Je sais que ce n'est pas terminé. Quelle condition ? Je demande simplement.

Tu continues de marcher à côté d'elle. Tu songes un peu à la fois où vous êtes venu ensemble ici. Tu devrais lui avouer cela aussi, que ce jour là, t'étais totalement défoncé. Que trop en manque pour continuer de l'attendre tranquillement ce jour là, tu t'étais explosé la cervelle et que t'as jamais été aussi sincère par simple fait que la drogue te disait d'ouvrir la bouche. Tu ne la jamais ménagé... Tes actes étaient égoïste, immature, méchants.. sans que tu le veuille pourtant. Quelle condition ? Elle doit s'en douter non ? T'en sais rien. Tu soupires. Que tu disparaisse totalement de sa vie, de sa vue, de son entourage... se qui inclue donc, de la mienne.

Je ne sais pas trop quoi dire d'autre à part ça. Je m'imagine bien ce qu'il va me dire. Quelque chose qui ne va pas me plaire. Sinon il ne me parlerait pas dans sur ce ton là. Je le connaissais. Un peu trop. Et la sentence tombait. Rapidement. Que tu disparaisse totalement de sa vie, de sa vue, de son entourage... se qui inclue donc, de la mienne. J'aurai pu parié qu'il me dise ça. Je n'étais pas surprise. Juste... déçue ? Oui. Moi qui croyais qu'on repartait sur de bonnes bases. Ça prenait fin. Encore une fois. Et sûrement la dernière. Une boule se forma au creux de mon estomac. Soudainement, je n'avais plus envie du smoothie. Je gardais le gobelet a la main, le triturant nerveusement alors que je restais silencieuse. Je n'avais pas besoin de lui demander qu'est ce qu'il avait dit a ça. S'il m'en parlait, c'était qu'il était d'accord et que c'était ce qu'il allait faire. Me rayer de sa vie, comme si je n'avais même pas existé. D'accord... Je termine par souffler, ne le regardant pas. Je marche plus doucement, j'ai même envie de partir, je ne suis plus la bienvenue. J'ai même pas envie de me battre pour le coup, ça servirait a quoi ? A rien. Il a pris sa décision.

Si tu te sens mieux maintenant que tu l'as dit ? Non, absolument pas. Le silence qui en suit est juste... impossible. Tu te mors la lèvre triturant ta paille que tu malmène sans t'en rendre compte. Denver et toi. Un chapitre long et tortueux qui dure depuis des mois, un an ou plus quasiment. Auriez-vous du vous en douter ? Sans doute, t'en sais trop rien. C'est comme ça de toute manière. Il était certain qu'à trop jouer tu courrais à cela. D'accord... La réponse est à la hauteur de la chose. Tu lui dois des explications mais à quoi bon ? Elle doit déjà se douter d'à peu près tout, non ? Dire le reste servirait qu'à la blesser un peu plus. De nous trois... je suis le plus âgé. Il est peut-être temps que j'agisse comme tel et qu'on arrête les frais. Tous les trois. Vous avez tous eut vos tords à un moment ou un autre, mais tu sais que t'as une grande part de responsabilité la dedans. Je suis désolé d'avoir amené ça à cette fin là..

Coup de massue, littéralement. Parce que je savais que cette fois ci c'était sérieux, qu'il n'y aurait pas de machine arrière. Qu'on allait vraiment couper les ponts. Sans que je le veuille. Sans que je ne puisse rien faire. J'étais qu'un simple pion dans l'histoire. Trop faible, trop gentille, vite débarrassée. De nous trois... je suis le plus âgé. Il est peut-être temps que j'agisse comme tel et qu'on arrête les frais. Tous les trois. Je ne dis rien, je fixe le sol, mes pieds marchant d'un air plus las. Plus envie. Je suis désolé d'avoir amené ça à cette fin là.. Je termine par jeter mon gobelet dans une poubelle proche. Même s'il est encore a moitié plein. De toute façon je ne pourrai pas l'avaler. Je reste arrêtée. Je ne sais même pas quoi dire. Je ne sais même pas si je lui en veux. J'ai la nausée. Alors quoi... On est censés se dire au revoir là... maintenant ? Je demande sans vraiment demander. J'ai même pas envie de le regarder.

Tu finis par la voir s'arrêter et tu la vois jeter sa boisson à la poubelle sans la terminer. Pauvre smoothie aux fruits rouges. Tu n'en dis rien. Tu t'es arrêté à quelques pas, àpeine et tu l'attends bien que voyant qu'elle ne recommence pas à marcher.. Alors quoi... On est censés se dire au revoir là... maintenant ? T'as jamais aimé les adieux, et cette situation tu la trouve risibles. Rayer quelqu'un de ta vie, tu l'aurais jamais imaginer. En effet vous êtes censé faire quoi ?! Non j'ai encore un truc à te dire... enfin à t'avouer, même si c'est pas le plus sympa.. Tu soupires observant le loointain port. Le jour où on est venu ici... c'était la veille de mon départ en centre... et... j'étais totalement défoncé. Se qui explique, mais n'excuse pas, mon comportement vis à vis de toi et ta relation avec Sylvester... j'en suis désolé.

J'ai jamais fait ça. Dire adieu a quelqu'un alors que j'en ai pas envie. Alors que je sais pertinemment que ce n'est pas naturel, qu'il ne va pas partir ailleurs, ou que c'est un simple au revoir. Non là je sais qu'il restera avec SF et que je continuerai de le voir sans ne pouvoir rien y faire. Sans pouvoir aller lui parler, ne serait ce que pour lui demander des nouvelles. Je trouvais ça tellement ridicule. Non j'ai encore un truc à te dire... enfin à t'avouer, même si c'est pas le plus sympa.. Je soupire, terminant par relever mon regard sur lui, Le jour où on est venu ici... c'était la veille de mon départ en centre... et... j'étais totalement défoncé. Se qui explique, mais n'excuse pas, mon comportement vis à vis de toi et ta relation avec Sylvester... j'en suis désolé. Super. Mais j'avais bien fait de venir ici moi. Je le fixe. Vidée. La boule dans mon estomac a grimpé dans ma gorge. ... autre chose à m'avouer ?

Elle râle même pas. Non elle te le reproche même pas. Après tout t'as pas été défoncé qu'avec elle. Ces semaines là, avant de partir en cure, tu l'as été avec tout le monde. Mais quand même... ... autre chose à m'avouer ? Pas vraiment, tu veux pas que ça tourne aux confidences. Et puis sincèrement tu pourrais pas vraiment trouver quoi dire d'autre. Tu lui as toujours tout dit, même la fois où tu as couché avec Magda, dès le lendemain tu lui disais. Non... j'ai toujours été sincère avec toi... quittes à payer lourdement les conséquences. Tu répliques simplement.

J'aime pas cette situation. Elle devient vraiment gênante et j'aimerai tellement vite partir d'ici. Mais c'est sûrement la dernière fois que je suis avec Camil. Alors ça me retient. Non... j'ai toujours été sincère avec toi... quittes à payer lourdement les conséquences. Je reste silencieuse, tout en l'observant un peu. Je me sens mal, même triste pour le coup. La boule dans la gorge me fait mal. J'inspire longuement. Je ne sais pas quoi faire, quoi dire. J'ai pas envie de tout ça.

LA voyant relever la tête tu l'observes un moment. Well, maintenant que c'est dit tu sais plus trop quoi faire par la suite. Tu te vois pas la laisser comme ça, c'est juste... trop bizarre de te dire que tu la reverras pas, jamais, pour ton couple. Trop bizarre. Tu passes une main dans sa nuque, regardant le port puis Denver... Well... je te retiens pas... je... j'espère que ça ira pour toi.. Tu finis par dire mal à l'aise, réellement. Tu dis en te mordillant la lèvre, ouais vraiment sale comme situation.

C'est trop long. Je ne regarde même plus autour de moi. Je me sens figée et je suis sûre que je craquerai. Sûrement dans la voiture, quand je rentrerai chez moi, me demandant encore ce qu'il venait de se passer. Mais là j'attends. Je sais absolument pas quoi faire, je le laisse décider. Well... je te retiens pas... je... j'espère que ça ira pour toi.. Je me pince les lèvres, me frottant le front. Toi aussi... Mais pourtant je ne bouge pas. Je sais pas, je peux pas partir comme ça et me dire que c'est fini. Tu devrais y aller, je pourrai pas moi. Je termine par lâcher sincèrement.

Dur de savoir que faire dans un moment comme ça. Tu aurais du le faire par téléphone peut-être. Ça aurait été plus simple. Pour elle. Pour toi. Pour tous.Tu n'aimes pas ce genre de final, de fin stupide, débile, brutale. Tu devrais y aller, je pourrai pas moi. Sa franchise te fais sourire, sans réel amusement. Tu dis rien, tu hoches juste la tête. Tu aurais aimé pouvoir être ami avec elle, pouvoir ne pas jouer à cela, pouvoir être un mec bien et pas forcer Magda a en arriver là. Faire que ça fonctionne. Denver avait toujours compté pour toi mais a un moment faut se rendre à l'évidence que c'est pas elle qui cloche, c'est toi. Et toi, tu dois grandir. Tu hésites un temps. Et puis de toute manière, Magda désapprouve déjà cette rencontre. Tu fais donc un pas rejoignant Denver doucement avant de déposer tes lèvres sur son front. Ouais, si t'avais été moins immature, t'aurais pu la garder en ami, veiller sur elle. Mais c'est trop tard. Tu sais pas agir. Tu restes un long moment tes lèvres contre sa peau, simplement. Et puis tu t'en détaches. Je me mêlerais plus de ta vie pour tout foutre sans dessus dessous. J'suis sur que tu vas vite reprendre le dessus si je m'amuse pas à semer les graines des emmerdes. Tu dis avec une douce ironie. Tu l'observes un instant. Bye.. Tu l'observes un temps avant de faire demi tour et t'éloigner. Tu peux blâmer personne, ni ta fiancé, ni les autres. Rien que toi. Et tu te sens con.