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Le 6 janvier 2016, le forum a fêté ces 5 ANS ! Bon anniversaire POH Sometimes, all you need is to believe [ft Denver H.] 79124 Sometimes, all you need is to believe [ft Denver H.] 79124


 
 Sometimes, all you need is to believe [ft Denver H.]
i'll be fine once i'll get it, i'll be good

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Anonymous
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Jeu 12 Jan - 1:49

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Denver & Domenico
Someday you'll know how much I care about you

    "I'm happy as it can be..." chantait Ricky Martin. C'était vrai. J'étais heureux. Finalement. Combien de temps avais-je attendu un moment pareil? Un moment où la paix et la sérénité auraient fait nid dans mon âme et ma conscience? Trop longtemps, mais il était arrivé en s'étant laissé désiré. Mais il était arrivé et c'était tout ce qui comptait. J'avais vécu et vivais des vacances de rêve. La définition de «vacances de rêve» ne serait pas la même pour tout le monde, mais dans mon cas à moi, cela en avait été des magiques. C'était de ces moments où tu voudrais que le temps s'arrête et qu'il n'avance plus jamais. Déjà, j'entamais ma dernière semaine de voyage et l'envie de retourner au boulot ne venait aucunement. Surtout que je savais ce qui m'attendrais par la suite... J'étais au Mexique dans la superbe villa de Kahina. Nous n'étions arrivés qu'il y a quelques jours, mais je me plaisais beaucoup ici. En tout cas, nous n'avions pas chaumé: on en avait profité pour fêter, picolé un peu, se baigner et célébré l'anniversaire de Kahina en retard. Nous vivions la dolce vita et c'était parfait ainsi. Nous avions bien mérité des vacances de la sorte. Denver avait travaillé d'arrache-pied ces derniers mois et avait été, quant à moi, une employé exemplaire. Tout ce repos lui allait et ça lui réussissait plutôt bien. Elle était beaucoup plus détendue qu'à l'ordinaire et je l'aimais mieux comme ça. Nous ne faisions pas beaucoup part de nos impressions sur le voyage puisque nous profitions de chaque minute pour vivre le moment présent, mais j'avais l'impression qu'elle avait apprécié cette grande escapade.

    Je passais en revue les photos que j'avais prises avec mon nouvel appareil Nikon que j'avais reçu à Noël de la part de mes parents - probablement ont-ils pensé que cela me serait fort utile d'avoir un bon appareil pour un tel voyage. Notre voyage à l'Équateur avait été fantastique. Même plus, je dirais. Il n'y aurait pas de mot aussi fort pour le décrire. Si cela n'avait pas été de l'invitation de Kahina, je serais resté là-bas cette semaine supplémentaire. J'ignorais si ma copine avait autant apprécié le voyage que moi, mais pour ma part, cela avait été une révélation. Après tout, c'était la première fois que j'y remettais les pieds depuis mon adoption. J'aurais voulu faire encore plein d'autre chose, mais nous avions dû concentrer notre escapade en une semaine et quatre jours. J'avais d'ailleurs tout organisé. Je trouvais que Denver en faisait déjà énormément au travail, donc tout planifier lui avait enlevé un poids sur les épaules et ça me permettait de la surprendre. En somme, cela avait été un plan gagnant. J'avais divisé le voyage en deux partie: une plus type de voyage tout inclus comme des vacanciers ordinaires feraient et l'autre, une partie plus humanitaire et vraie. Dans la première partie, nous avions fait des tas de trucs. On avait un hôtel en bordure de la mer du Pacifique et tout près des îles Galapagos où Charles Darwin a fait ses recherches. On les a d'ailleurs visitées. Nous avions fait des visites dans la jungle en genre de safari et barque sur les fleuves de la région. Nous avions évidemment profiter de la plage. Vu que l'Équateur est un des endroits les plus chauds de la planète, il était évident que nous avions passé une majorité de notre temps. L'eau, par ailleurs, était des plus excellentes et beaucoup plus chaude que celle de Vancouver. J'avais finalement organisé un pique-nique dans la section toujours touristique et locale de notre hôtel en allant visiter des villages un peu plus aisés et en louant un vieux jeep. La photo qui était d'ailleurs sous mes yeux étaient la vue de l'endroit que j'avais choisi pour pique-niquer.

    Décidant de regarder mes photos de voyage un peu plus tard, j'éteignis mon appareil photo et le rangeais dans un endroit sûr pour éviter qu'il lui arrive quelque chose. J'ignorais où était Denver. Peut-être prenait-elle une douche ou cherchait-elle à reprendre contact avec ses amis à San Francisco? Peu importe, je laissais faire ce qui lui chantait. Je sortis de ma chambre pour me diriger vers la cuisine. À peine atteignais-je le cadre de porte que je vis Alejandro arracher le torchon de vaisselle à Kahina et lui prendre la main pour la faire danser. Elle avait l'air heureuse. Enfin, pensais-je secrètement. Ils étaient mignons ensemble. Après la dépression de ma meilleure amie, j'étais contente qu'elle prenne du mieux. J'espérais que son mec ferait en sorte de ne pas brimer sa nouvelle bonne humeur. Je préférais les laisser entre eux, finir la vaisselle à leur manière. Je me retirais sans être vu et traversais le couloir sous les éclats de rire de plus en plus lointaine de la blonde. Je décidais d'aller me baigner sous le ciel étoilé dans la belle piscine qui donnait une vue directe sur la mer. J'enfilais mon maillot et en moins de deux, j'étais à l'extérieur. Tout ce qu'on entendait, c'était ma respiration et la mer. Les voisins étaient à des kilomètres et nous étions dans une région très peu achalandée. On avait la sainte paix. Je rentrais dans la piscine avec un plongeon digne des Olympiques. L'eau, mon élément, m'entoura et je fis quelques brasses. Je décidais ensuite de jouir de la vue magnifique qui se donnait à moi. Je m'appuyais sur un rebord de la piscine et je plongeais dans une contemplation. Je me perdis un peu dans mes pensées.
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Denver Hopkins
Denver Hopkins
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AVATAR : Jana
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✱ QUARTIER : Sunset
✱ COLOCATAIRES : Mickey et Snow
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Jeu 12 Jan - 18:50

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Denver & Domenico

    Enfin les vacances. J’en avais besoin même si mon boulot me plaisait énormément. J’attendais donc impatiemment ces vacances, qui plus est que j’allais les passer avec Domenico. J’avais hâte de me consacrer qu’à lui. Je n’avais guère le temps lors de mes périodes de travail, je le voyais très peu, on essayait de parler sur les messageries instantanées, sur Facebook, mais ce n’était pas très agréable. Moi, je voulais le voir en chair et en os, qu’il me prenne dans ses bras, qu’il m’enveloppe de sa chaleur. Oui, j’étais pressée de partir et de me retrouver avec lui. Bien sûr, d’autres personnes avaient croisé notre route comme par exemple ses parents. Je mentirais si je disais que je n’avais pas redouté ce moment. Qui ne le redoute pas un peu? Rencontrer les parents de son copain ou de sa copine. C’est toujours un moment assez spécial, car on a envie de plaire et tout. Mais je crois que j’ai géré sur le coup, ils m’ont acceptée assez facilement. Et j’en fus heureuse.

    Puis ce fut le tour d’Equateur. Un pays assez exceptionnel je dirais. Je voulais m’assurer que Domenico allait bien à chaque fois qu’on faisait quelque chose là-bas. Je sais que ça fait un peu la copine poule préoccupée, mais je savais ce qui c’était passé ici et je voulais être là s’il avait besoin de moi. Mais heureusement, tout se passa bien. On visita beaucoup d’endroits et je trouvais ce pays de plus en plus merveilleux. C’étaient vraiment de belles vacances, et c’était loin d’être terminé. En effet, une autre destination nous attendait. Le Mexique. Mon Dieu, je faisais deux pays en un voyage, si ce n’était pas la classe tout ça. En plus, on avait pour logement la magnifique résidence de Kahina. De quoi en faire baver du monde. C’était tout simplement génial. Nous –ou du moins moi- avions également fait la connaissance de son petit ami : Alejandro. Un type vraiment agréable. Ce fut drôle car je me lâchais tout de suite en sa présence, alors que d’habitude je me montrais assez froide durant les premiers temps. C’était peut être l’ambiance qu’il y régnait, ou le fait que c’était le copain d’une bonne amie, ou juste parce que je n’avais pas envie de me montrer froide pour une fois. J’avais beaucoup changé avec Domenico, et je m’en rendais compte tous les jours.

    Ce jour là, on était toujours chez Kahina. On avait passé la journée à se divertir de différentes façons, comme tous les autres jours. C’était le soir et après quelques verres, et je m’étais éclipsée pour passer quelques coups de fils à des personnes à San Francisco. Tout d’abord, mon patron. Mais à peine le numéro composé, la ligne coupa en m’indiquant que le numéro n’était pas attribué. J’essayais un autre numéro, essayant d’appeler Jordane cette fois : aucune réponse non plus. J’essayais Yuri pour le dernier coup, et idem, rien ne vint. Il devait y avoir un problème en ville alors. Haussant les épaules, je sortis de la chambre, dans le but de chercher mon petit ami. Je passais un regard à la fenêtre et je vis qu’il était dans la piscine. Un petit sourire apparut sur le coin de mes lèvres, alors que je retournais dans la chambre pour me changer à mon tour. J’enfilais un bikini noir et je m’observai un instant dans le miroir. Le tatouage que m’avait fait faire Yuri prenait toute la place dans mon dos. Je souris à ce souvenir puis je quittais ma chambre, direction l’extérieur. Je me sentais un peu fofolle sur le coup, et l’idée de m’amuser coulait dangereusement dans mes veines. Domenico étant de dos à moi, je fis le moins de bruit possible. Puis d’un coup, je me mis à courir puis à sauter dans la piscine telle une bombe avec un pauvre cri à la noix. Sûre que je l’avais éclaboussé. Enfin j’espère. Je sortais ensuite ma tête de l’eau, grand sourire aux lèvres, pour venir nager vers lui. Une fois à sa hauteur, je le regardais puis je lui déposais un petit bisou sur ses lèvres avant de m’appuyer sur lui pour essayer de le faire couler. Malheureusement, ma force n’était pas comparable à la sienne.

    « Aller Dom, coule! »

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Jeu 12 Jan - 19:38

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Denver & Domenico
Someday you'll know how much I care about you

    La vue était magnifique. La mer n'était pas très loin. Je pouvais voir les vagues s’échouer sur la rive dans un rythme régulier. Moi, amoureux de la solitude, étais en pâmoison dans cette atmosphère féerique. En plus, comme je savais que tout allait pour le mieux pour les gens que j'aimais, je ne pouvais rien demander de plus. Parallèlement, mes pensées divaguèrent ailleurs. Dans mes souvenirs de mes vacances en Équateur. Si la première partie était reposante et légère, la deuxième avait été beaucoup plus difficile. En un certain sens, c'était presque spirituel d'avoir remis les pieds à Quito et dans le même bidonville qui m'avait vu naître. D'abord, à notre arrivée, j'avais pris un hôtel modeste, assez fiable pour assurer la sécurité de nos biens et notre personne, mais très modeste. Il avait contrasté en force avec l'autre dont nous sortions tout juste. Premièrement, la chambre était très petite, elle donnait sur une rue bruyante de la cité, possédant une salle de bain ridiculement petite pour une femme et ne possédait pas d'air climatisé. Comme les journées sont très chaudes et les nuits se fraîchissent peu, Denver avait trouvé les premiers jours difficiles. Pour ma part, cela avait été beaucoup moins difficile puisque j'avais habité à ce mode de vie, mais comme cela faisait longtemps que je m'y étais pas replongé, j'avais éprouvé quelques difficultés à mon tour. Mais comme toute chose, avec l'habitude, on finit par s'y faire. Même si cette chambre semblait misérable, elle était du grand luxe en comparaison avec le bidonville qu'on allait visité.

    Donc, pendant ces jours, j'avais fait visité l'orphelinat dans lequel j'avais atterri à Denver à la suite de la catastrophe naturelle qui s'était abattue chez moi. Cela a été une visite particulièrement étrange, mais agréable. La majorité des soeurs qui travaillaient dans cette orphelinat étaient encore là, mais elles avaient gagné en âge. Étonnamment, elles se souvenaient tous de moi. Elles me firent même la remarque que j'étais beaucoup plus bavard que dans leurs souvenirs - même si ce n'était pas dur vu que j'avais passé mon séjour ici dans un silence complet. Ce fut une bonne occasion pour pratiquer mon Espagnol durant tout mon voyage. Je tentais d'apprendre quelques mots et phrases à Denver et elle avait été une bonne élève. Nous avions ensuite visité la petite école annexée à l'orphelinat. On a passé un peu de temps avec les enfants. Ils adoraient Denver. Toutes les petites filles se pendaient à ses jambes. Cela m'avait fait bien rire. Je ne pensais pas qu'elle se serrait attendue à avoir autant d'attention en venant ici. Pour ma part, je m'étais amusé avec les autres au foot dans un terrain improvisé comme dans mon enfance. Cela avait fait des souvenirs en moi. Ils ne furent pas douloureux comme je l'aurais d'abord pensé. Je devais avoir fait la paix avec tout cela. Ce n'avait pas été la partie la plus éprouvante de mon voyage, mais l'orphelinat avait toutefois été un moment chargé d'émotion. Ce fut ce à quoi je songeais dans cette piscine.

    Toutefois, ce ressassement de souvenirs fut interrompu par un cri tribal et un grand plongeon dans l'eau. Je me retournais et l'eau gicla dans mon visage. Je me mis à rire. Denver m'avait rejoint. Elle remonta rapidement à la surface et vint se poster devant moi, tout sourire. Je lui rendis sans force. Elle s'approcha de moi et vint déposer un léger baiser sur mes lèvres. Je ne bronchais pas. Elle s'appuya ensuite sur moi en tentant de me faire couler. J'échappais quelques rires en voyant que sa tentative échouait. Elle m'implora ensuite de couler. J'obéis sagement en l'entraînant avec moi au fond de l'eau. Nous descendîmes dans l'eau claire et chlorée de la piscine. Ses jambes entourant ma taille et mes bras serrant sa taille je l'amenais avec moi au fond de la piscine. Une fois arrivé, je profitais de quelques secondes pour ouvrir les yeux et la contempler. Je n'étais pas amateur de tatouages, je devais l'avouer, mais celui-là était très réussi. Même, je trouvais que ça la rendait encore plus sexy. Je me disais que j'avais beaucoup de chance. Je m'approchais ensuite d'elle pour capturer sa bouche et l'embrasser furtivement tout en partageant mon oxygène avec elle. Rapidement, nous remontâmes à la surface. Je rompis le baiser et la gardais dans mes bras. Je la fis tourner quelque peu en me penchant des fois pour lui mouiller les cheveux et le dos. Je l'emmenais ensuite sur le bord de la piscine où j'étais tout à l'heure. C'était drôle qu'elle soit arrivée pile à ce moment puisque j'avais à lui parler. Je laissais filer le temps encore quelques minutes avant d'aborder le sujet.

    - Denver, il faut qu'on parle.

    Sur le coup, je trouvais que je sonnais un peu grave comme ça. Ce n'était pas mon intention, mais c'est vrai que le sujet que je voulais aborder était tout de même important. Je la lâchais pour qu'elle s'appuie elle-même sur le rebord de la piscine.

    - J'ai pris ma décision, lâchai-je finalement. Je sais dans quel domaine je retourne aux études.

    Jusque-là, tout allait bien. Toutefois, cette décision cachait autre chose.
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Denver Hopkins
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Ven 13 Jan - 23:43

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Denver & Domenico

    Ca faisait du bien de s’éclater comme ça. J’avais laissé la Denver sérieuse au travail et là je prenais du temps pour me faire plaisir et m’amuser comme il se devait. Et qui plus est, j’avais un magnifique compagnon comme partenaire de jeu. Rien qu’avec ma bombe, et mon envie de le faire couler, il s’exécuta tout de suite en m’entraînant dans le fond par la suite. Je me laissais carrément faire, m’accrochant à lui comme un coquillage sur une pierre. J’étais tellement heureuse que c’en était même incroyable. Rien que de sentir ses lèvres sur les miennes, son toucher sur ma peau et aussi voir la façon dont il me regardait : j’étais conquise. Ce mec m’avait carrément dans ses filets et il devait s’en douter. Nous remontâmes à la surface, jusqu’à se retrouver au bord de la piscine comme au début. Comme Domenico me lâchait, je pris appuis sur le rebord, en passant une main dans mes cheveux pour les aplatir au maximum avec l’eau. J’avais horreur des cheveux mouillés. Puis, je tournais mes yeux vers lui juste au moment où il m’annonça que l’on devait parler.

    Instinctivement, je me raidis. Qu’est-ce qu’il se passait? J’avais fait quelque chose? Est-ce que du moins, il savait quelque chose? Mon dieu, que je détestais ce genre de phrase : il faut qu’on parle. Sûrement la pire phrase au monde. Je restais silencieuse, l’observant sans comprendre. J’avais mêle cru que j’étais en train de devenir nerveuse. Puis il le lâcha enfin : il savait où il allait s’orienter au niveau des études. Je ne pus m’empêcher d’expirer un soupire de soulagement. Moi qui m’attendais au pire, ce n’était rien ça! C’était même une bonne nouvelle plutôt! Il m’avait fait peur cet idiot. J’aurais bien pu lui faire une petite tape sur le bras en lui disant de ne plus jamais me faire une peur pareille, mais je me ravisai en affichant plutôt un grand sourire. J’étais vraiment contente pour lui :

    « Mais c’est génial! »

    Que de bonnes nouvelles dis donc. C’était le séjour parfait! Sans arrêter de sourire, je continuais dans ma lancée, toujours aussi excitée :

    « Et alors, tu comptes faire quoi? Dis moi tout chéri! »

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Sam 14 Jan - 18:43

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Denver & Domenico
Someday you'll know how much I care about you

    En fait, mon choix de carrière, c'était produit en faisant mon voyage en Équateur. Inévitablement. Avant, c'était le trou noir absolument et je n'avais aucune idée dans quoi m'orienter. Je voyais tranquillement le sablier écourtant mon délai prévu à cette échéance et cela me perturbait un peu. Heureusement, j'ai fini par avoir une révélation. Je l'eus exactement lors d'un jour particulier de notre voyage...


***

    Je marchais bras dessous bras avec Denver dans les rues étroites formées par les maisons de tôle du bidonville. Je redécouvrais tout l'univers dans lequel j'avais baigné lorsque j'étais tout petit. Cette atmosphère à la fois chaotique, respirant la pauvreté, mais aussi la vie nous entourait de toute part. J'ignorais si Denver avait déjà été confrontée à ce genre de pauvreté, si elle avait déjà assisté à un tel spectacle. Néanmoins, je l'observais du coin de l'oeil en tentant de déchiffrer son expression faciale. C'était dur. Très dur à regarder la misère. C'était encore plus difficile de rester indifférent. Je ne pensais pas que c'était son cas. En tout cas, si elle regardait tout le monde, les autres ne manquaient pas de la regarder. Une jeune femme blanche dans une telle section de la mégalopole, c'était rare. D'habitude, les touristes se tenaient dans les zones plus riches et sécurisées. C'était pratiquement exclusif en fait. D'ailleurs, les mecs lui lançaient de telles regards. De vrais latinos quoi! Je les comprenais un peu: c'était comme ça que ça marchait ici. C'était dans la culture. Si tout ce qui se serait passé ne serait pas arrivé j'aurais probablement été des leurs à faire la même chose. En tout cas, là, je passais carrément pour un mec du coin qui s'était trouvé une touriste et qui s'arrangeait pour la marier et immigrer ailleurs pour améliorer mon sort. C'était un peu comme ça que ça fonctionnait ici. Heureusement, il en était tout autrement. S'ils savaient seulement...

    Le but de notre visite aujourd'hui consistait à faire un tour dans le vieux garage de mon père. Après son décès, j'ignorais si on l'avait repris en charge, mais j'imaginais que oui puisque mon oncle y travaillait aussi. Étrangement, je me souvenais encore de toutes ses rues que j'avais parcourues lorsque j'étais gamin. C'était comme si rien n'avait changé depuis mon départ. Je pouvais m'orienter facilement. À croire que j'avais un mémoire à tout casser. Après s'être bousculés à beaucoup de passants, d'animaux domestiques et de déchets jonchant le sol, nous atteignîmes la rue un peu plus large menant au dit garage. J'étais rarement nerveux, mais là, je ne pouvais dissimuler ma nervosité. J'allais peut-être revoir mon oncle. C'était majeur. Ça voulait dire beaucoup pour moi. J'aurais peut-être l'occasion de reprendre contact avec le reste de ma famille biologique, car ici, on se limitait pas qu'à la famille immédiate, mais bien aux nombreux oncles et tantes et les innombrables cousins. Une charge émotive était claire et nette dans cette visite inattendue. Denver n'avait pas dit grand chose. J'ignorais si c'était parce qu'elle ignorait quoi dire ou simplement parce qu'elle voulait me laisser un peu gérer toutes ces émotions comme un grand. Toutefois, j'appréciais qu'elle soit là, à côté de moi. Pour une épreuve pareille, je n'aurais demandé à personne d'autre qu'elle de m'accompagner. C'était avec elle que je m'étais ouvert le plus vite, avec elle que je me sentais à l'aise de vivre une telle expérience.

    Le moment décisif fut lorsque je reconnus la petite maisonnette verte qui était juste à côté du garage. Je conservais la poigne qui me reliait à Denver et accélérais le pas. Comme j'arrivais devant le garage, je constatais un tout autre spectacle. Les carreaux étaient brisés. Je constatais que ledit garage était vide depuis belle lurette. Tout l'équipement que mon père et mon oncle avaient obtenu d'arrache-pied pour faire ce garage semblait avoir aussi été volé depuis bien des années. C'était désert. Si différent. Quand je voyais ce qu'était devenu la passion de mon père, son rêve anéanti avec son absence, mes yeux me piquèrent. Je pleurais rarement. Cela ne m'arrivait pour ainsi presque jamais. Toutefois, là, avec toutes les attentes que j'avais pu me faire à la simple idée de revenir ici, cela me revint en pleine face. Cette mort atroce. Ma mère. Mes soeurs. Ses cris d'horreur pendant toute la nuit. La peur qui m'avait assaillie au ventre lorsque je m'étais réfugié dans un bâtiment en sûreté. Mais surtout l'image qui me hantait des corps morts de mes parents que j'avais entrevu à l'insu des experts qui avaient fait des fouilles. Soudainement, plus rien autour n'existait. Ces souvenirs avaient remonté en moi comme un ras-de-marré. J'avais lâché les mains de Denver et je m'étais effondré au sol. En larmes. J'oubliais qu'il y avait tellement de personnes autour de moi. J'eus le courage de pleurer toutes ces larmes que j'avais retenues pendant quatorze ans. Toute cette colère et cette tristesse. Avec ce relâchement, il y eut finalement l'acceptation de la fatalité dont j'avais été victime, mais aussi le début de ma réhabilitation avec un nouveau projet d'avenir.


***

    Denver se réjouissait que j'aie enfin trouvé ma voix. À quelque part, j'en étais aussi heureux. J'avais l'impression que mes choix allaient non seulement me faire plaisir, mais aussi faire la paix avec mon passé.

    - Je vais en commerce, commençai-je. J'ai eu cette révélation le jour où nous avons tenté de visiter l'ancien garage de mon père... Je veux pouvoir être en mesure de savoir comment diriger un commerce ou une entreprise. Je me suis d'abord lancé avocat parce que j'avais ce désir d'aider les gens, d'être à leur service, mais aussi pour les guider, ce que je ne trouvais pas nécessairement en droit. Gérer des gens, leur dire où aller, comment faire, bâtir quelque chose dont je suis fier, c'est ça que je veux vraiment.

    Je jetais un regard vers l'horizon.

    - Ultimement, j'aimerais monter deux commerces. La première, j'aimerais bâtir un garage. Comme mon père. J'ai les connaissances qu'il faut pour réparer des automobiles même si je ne pense pas être mécanicien avant tout. La deuxième, j'aimerais monter un restaurant avec de la cuisine typiquement équatorienne. Je me débrouille pas mal en cuisine. Je perfectionne pas mal mon talent et d'ici mes études, je pourrais perfectionner mes connaissances et en apprendre plus, évidemment. L'idée, c'est de combiner deux choses que j'aime pour que je me sente bien ici. Je suis assez à l'aise avec cette idée.

    Je reposais son regard vers elle. Tout allait bien jusque-là. Je n'avais pas encore poser le problème. Ne voulant pas la faire marmiter trop longtemps, j'en venais au fait.

    - J'ai lâché un coup de fil à George hier pour lui faire part de mon désir à retourner à l'université. Mes parents se sont entêtés à me payer les études. Je suis chanceux, sauf que je compte faire un programme intensif pour obtenir mon bac dans deux ans au lieu d'un an. Du coup, je dois lâcher mon travail et m'en trouver un autre à temps partiel. Je n'aurais plus assez d'argent pour me payer mon loyer à San Francisco et il est hors de question que je fasse de nouveau payer mes parents.

    Je pris une longue pause.

    - Je vais sûrement retourner étudier à Los Angeles. Je me demandais si tu voulais m'y suivre. George t'offre une place dans son cabinet. Tu n'es pas obligée d'accepte, mais je ne vois pas comment je pourrais rester à San Francisco dans ces conditions. Et je ne veux pas te perdre. C'est exclus.
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Lun 23 Jan - 23:24

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Denver & Domenico

    Il savait enfin ce qu’il allait faire comme études. Ce voyage était donc magique! Déjà qu’il se déroulait extrêmement bien, encore une bonne nouvelle faisait son apparition. J’avais hâte de savoir comment il avait fait pour trouver. Parce qu’il fallait le dire, ce n’était pas facile de trouver sa voie dans les multiples choix de métiers qui s’offrent à nous deux. C’est vrai quoi, à peine sortit du lycée et avant d’aller à la fac, on doit faire notre choix. Et ce choix nous suit pour le restant de nos jours. Bien sûr et heureusement, on peut se tromper et recommencer. Tomber et se relever. Mais il est primordial de choisir un métier où l’on se plait, car on le gardera toute notre vie. Je me rappelle un jour, que mon père m’avait dit « Il faut que tu choisisses un métier dans lequel tu ne regarderas jamais ta montre ». Et je l’avais trouvé. Même si les journées étaient longues et fatigantes, je ne regardais jamais l’heure pour savoir si je devais rentrer ou pas. J’aimais mon métier et j’espérais de tout cœur que Domenico trouve le sien aussi.

    Je l’écoutais donc me déballer la tonne de chose qu’il avait me dire. J’appuyais fermement mon bras contre le bord de la piscine, mes yeux braqués sur lui. J’hochais doucement la tête à chacun de ses mots, acquiesçant plus ou moins ce qu’il me disait. Je souriais de temps en temps, ne voulant pas l’interrompre jusqu’à qu’il termine une bonne fois pour toutes, ce qu’il avait à me raconter. Son idée ne me semblait pas mauvaise, au contraire. Le challenge de faire un garage était important mais faisable. C’était même mignon à voir comment ce projet lui tenait à cœur. Il commença à me parler argent. Et je savais que quand il allait dans ce terrain là, ce n’était jamais vraiment bon. Je ne cassais pas le silence qui s’installa entre nous pendant un petit moment. Au contraire, j’observais mon petit ami, patiemment, attendant la suite des évènements. Qui termina par arriver. Il voulait que je le suive à Los Angeles. Je crois que ma tête lui donna la première réaction sur l’opinion de son idée. J’affichais une tête presque incrédule. Je me mordais ensuite la lèvre inférieure, baissant mon regard sur l’eau de la piscine, puis le remontai vers son visage pour enfin prendre la parole :

    « Ton idée est géniale Dom, vraiment… Mais… te suivre à Los Angeles. Je ne sais pas. J’ai tout à San Francisco, un travail, un logement, des amis et toi aussi. »

    Je n’avais pas envie de le quitter non plus, c’était également exclu pour ma part également. Je ne savais pas quoi faire là, il me posait vraiment un gros problème. Puis une idée traversa mon esprit :

    « Pourquoi tu viendrais pas vivre avec moi? »

    J’avais de la place en trop, et puis ça ne me dérangeait pas du tout. Loin de là même.

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Jeu 2 Fév - 21:33

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Denver & Domenico
Someday you'll know how much I care about you

    Ce projet me tenait beaucoup à coeur. En fait, j'étais probablement tellement emballé à cette idée parce que c'était le parfait mariage entre mon passé et ma vie présente. J'avais réussi à réunir les deux, et je me savais chanceux puisque ce n'était pas tout le monde qui avait ma chance. Ramener un peu de l'Équateur aux États-Unis, approprié mon pays d'adoption en y installant des éléments de mon environnement original me permettrait certainement de faire la peine avec la culture américaine qui m'irritait au plus haut point. Si j'avais de quoi m’accommoder, cela me permettrait d'être beaucoup moins critique. De plus, symboliquement, c'était comme si j'amenais mes parents biologiques aux États-Unis, pays qui les avaient toujours fasciné, mais qu'ils n'eurent jamais la chance de visiter. En bâtissant un garage ici - du même nom que celui de mon père - et en créant un restaurant avec la nourriture équatorienne - dont plusieurs recettes que ma mère faisait -, c'était ma manière à moi de les établir à San Francisco. Je m'étais d'ailleurs étonné d'ailleurs eu cette idée. J'étais fier d'avoir eu un aussi bon flash. Maintenant que j'allais étudier en commerce, j'allais pouvoir en apprendre davantage sur toutes les ficelles du métier: l'organisation, les finances, le marché en général, etc. Malgré que j'étais un autodidacte et que j'aurais pu apprendre par moi-même, je considérais que cela ne serait pas désavantageux d'avoir un diplôme universitaire. Après tout, je l'avais promis à George et Grace. De toute façon, j'ai toujours aimé l'école. Cela ne me posait aucun problème d'y retourner.

    Toutefois, mon idée n'avait pas que des avantages. Vu la période de l'année où je revenais de voyage, les semestres des universités seraient déjà commencé depuis un moment pour bien des universités. Il ne m'avait pas resté beaucoup de choix. Il y avait oui l'Université de San Francisco, comme je l'avais indiqué à Denver, mais aussi, comme je lui avais indiqué, je n'aurais plus les moyens de me payer mon trou à rats dans le Richmond District. Il ne me restait plus que Los Angeles et cela impliquait forcément un déménagement. Bien entendu, je venais tout juste de proposer de partir avec moi. Et la réponse fut à la négative. Elle était heureuse pour moi et tout ce que je voulais entreprendre, mais elle avait commencé à bâtir sa vie ici et ne se voyait pas déménager à Los Angeles. Dans un certain sens, je la comprenais. Cela faisait moins d'un an qu'elle avait quitté Philadelphie pour s'établir ici. C'était d'ailleurs à San Francisco qu'elle a commencé à créer des liens avec des gens, qu'elle s'épanouit dans une firme d'agence d'avocats qui l'apprécie pour sa juste valeur...bref, elle commençait tout juste à goûter au bonheur. Je n'étais pas pour l'arracher à tout ça. Je n'aurais jamais exigé de quelqu'un qu'il se sacrifie pour moi. Je ne commencerais pas aujourd'hui. Je me mis alors rapidement à songer au transport. Los Angeles était à environ 6 heures et demi d'auto de San Francisco. Je me voyais difficilement faire un tel trajet chaque weekend. Il y avait toujours l'avion, mais cela coûtait cher...

    Puis, elle interrompit mes pensées. Et si j'emménageais chez elle?

    - Euh...euhhh... bafouillai-je décontenancé par sa proposition.

    Je plongeais dans l'eau pour m'en souvelire et réfléchir quelques instants. Je ne savais pas pourquoi je n'y avais pas songé avant. Enfin, si, peut-être un peu. Ce n'était pas une mauvaise idée, loin de là. Toutefois, était-ce précipité les choses? Nous étions revenus sur de bonnes bases depuis moins de trois mois. Notre couple était encore jeune. Bien que nous avions un temps super ensemble, nous ignorons ce que le futur nous réserve. D'un autre côté, je trouvais que c'était un bon compromis pour être ensemble et tester notre couple encore. C'était clair que si nous avions une dispute, nous ne pourrions pas fuir dans nos foyers respectifs: nous vivrons sur le même toit. Cela nous forcerait à à gérer nos prises de tête. Non, je n'avais aucune franche réservé à faire le grand saut. Je voulais pourtant mettre quelques termes au clair. Je remontais à la surface et secouant mes cheveux comme un chien.

    - Je n'emménage qu'à une condition: je tiens à payer une partie du loyer. Sinon, j'aurais toujours l'impression de vivre chez toi et je ne me sentirais pas à ma place.

    Je souris en regardant l'horizon.

    - Va aussi falloir que tu m'accueilles dans ton lit. Ou devrais-je peut-être maintenant dire, notre lit.
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Sometimes, all you need is to believe [ft Denver H.]

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