elle avait les yeux fixés sur son ordinateur, ouvert sur facebook. camil était partout, tout le temps. ça l’insupportait. elle était pas loin de devenir ingérable. elle était allée voir son médecin, pour qu’il lui donne des trucs qui allaient la calmer ; mais il avait décréter que ses émotions étaient juste décuplées à cause de sa maladie. alors elle se contentait de subir. de voir camil. avec sierra, avec denver, avec tout le monde. elle avait dit a noah qu’elle était de retour et forcément, camil l’avait vu. elle essayait à tout prix de l’éviter. elle était trop énervée pour le supporter. et puis il avait dit qu’il voulait la voir pour lui parler. sur le moment elle avait refusé. et puis après avoir réfléchit, elle avait décidé d’aller chez lui. elle refusait qu’il la prenne par surprise en débarquant chez elle ou au shop. plutôt crever que de pas être préparer. elle écrasait sa cigarette et quitta son appartement après avoir jeté son sac sur son épaule. arrivée elle frappa sans discontinue jusqu’à ce qu’il ouvre la porte. une fois chose faite, avant qu’il ait le temps de dire quoi que ce soit, elle prit la parole. « tu voulais me voir, j’suis là. t’as cinq minutes. » dit-elle, sans le regarder.

Tu sais pas trop quoi faire de ta soirée. Hier soir était beaucoup trop chargé pour que tu puisses envisager de refaire ça. T'as pas envie de sortir. Encore moins depuis que t'as appris -via facebook- le retour de ta...ta quoi ? ta fiancé ? Ta copine ? Ton ex ? Non, vraiment pas envie de sortir. Tu luttes déjà assez pour ne pas aller à son appartement la confronter. T'as peut-être trop de chose à te reprocher pour ça ? A lui reprocher aussi. T'aimerais savoir. Être fixé. Dois-tu vraiment t'enfoncer sans elle ? T'en sais rien. Mais tu bouges pas ce soir car t'as trop peur qu'en lui demandant elle te mette face à une réalité que tu ne veux même pas imaginer. Camil, vingt huit ans, flippé de se faire quitté. Tu souries en écrasant ta clope sur le sol en béton de ton balcon. Tu en reprends une autre, que tu rallumes restant assis en tailleur en jouer avec la bal de Harvard. T'as le cerveau en vrac. Tes conversations avec Denver n'ont pas aidé. T'aimes pas que Magda soit loin, t'aimes pas que tes choix se mettent à tanguer, que tes décisions commencent à être remise en cause. T'étais sur de ton choix, jusqu'à il y a quelques jours. Maintenant tu passes ton temps à l'attendre, et tu trouves ça pathétique. Alors tu joues. Tu sais rien faire de mieux.
Et t'es tiré de tes pensées par des cous à la porte qui n'en finissent pas. Tu soupires, lances la balle à ton chien avant de te lever et enfiler un tee-shirt blanc au passage histoire de pas aller ouvrir à moitié à poil. ça va j'arrive... Tu lances à l'autre bout de la pièce rejoignant la porte avant de l'ouvrir, sur elle. Elle. Debout devant toi, vingt centimètres de moins que toi, inchangée. Tu restes stoïque. Un brin hébété qu'elle soit là, à te prendre totalement de court. T'étais pas vraiment préparé à la tempête. Pas ce soir. Pas maintenant. Mentalement t'es juste pas près à l'écouter te dire tes quatre vérité et te lâcher.    tu voulais me voir, j’suis là. t’as cinq minutes. Tu trouves même pas son regard, non elle t'en lance même pas un seul alors que sur le coup t'es le roi... des cons à la fixer un instant. Cinq minutes après quatre semaines d'absence... c'est trop donné. Tu répliques sur le coup pour te laisser le temps de mettre ton cerveau en marche. T'arrives même pas à savoir quelle attitude adoptée. Non elle t'as prise de court, totalement et t'es là sans savoir quoi dire tellement ton cerveau tourne à l'impossible. J'croyais que t'étais occupé ce soir ? Gagner du temps, de toute manière elle viendra droit au but sur tes conneries tu le sais. Elle vient pas s'excuser, on parle de Magda. Tu tires sur ta clope, sur le coup, plus nerveux que tu le voudrais. Tu veux entrer ?

elle ne savait plus ce qu’elle devait ressentir vis-à-vis de camil. elle l’aimait forcément, ce n’était plus une surprise pour personne. et puis maintenant, ça faisait trop longtemps qu’elle l’aimait pour pouvoir revenir en arrière. oui, elle l’aimait. mais il l’insupportait aussi. elle n’était pas du genre à se fixer avec quelqu’un. pourtant elle l’avait fait avec lui. et elle avait juste l’impression qu’il ne prenait rien au sérieux. d’accord ça avait un coté rassurant, moins officiel. sauf qu’elle avait un caractère trop mauvais et jaloux pour pouvoir supporter ça. et elle était arrivée à bout. vraiment. c’était la dernière fois. après, elle arrêterait les frais et elle partirait. elle se rendrait à l’évidence que camil n’était rien d’autre qu’un gamin qui voulait vivre sa vie comme s’il était tout seul. et alors elle irait faire sa vie ailleurs. magda n’avait pas tellement envie de se confronter à camil mais elle n’avait pas non plus envie d’être prise par surprise. la porte ouverte, elle croisa les bras contre sa poitrine. « cinq minutes après quatre semaines d'absence... c'est trop donné. » voilà, voilà exactement pourquoi il l’énervait. elle se contenta de soupirer. « j'croyais que t'étais occupé ce soir ? » ne rien dire, ne pas répondre. elle n’avait pas le temps de se disperser. « tu veux entrer ? » elle lève les yeux au ciel. « non camil, je veux pas entrer. j’en ai rien à foutre de fumer des clopes dans ton appartement. tu voulais me voir. alors je t’écoute. vas droit au but, j’ai pas toute la nuit devant moi. et je te préviens que si tu continues à jouer au con, je me casse. » elle balança d’une traite.

Tu sais même pas si t'es content de la voir là. Non, tu lui en veux. Pourtant comme toujours au fond de toi, t'es juste ravis qu'elle soit devant toi, face à toi. T'aimes pas ces émotions paradoxales qu'elle créer à chaque fois. T'aimes pas non plus être prit au dépourvu. non camil, je veux pas entrer. j’en ai rien à foutre de fumer des clopes dans ton appartement. tu voulais me voir. alors je t’écoute. vas droit au but, j’ai pas toute la nuit devant moi. et je te préviens que si tu continues à jouer au con, je me casse. " Je t'ai pas proposé de rentrer fumer des clopes".. tu te retiens. Tu le penses simplement. Sa voix et sa manière d'être te stresse. T'aimes pas ça. Si y'a une chose que tu déteste, c'est ce pouvoir qu'à Magda à "dominer" tes émotions. Tu sers les dents, tu ravales aussi une réponse acide. C'est toi qui t'es cassé quatre semaines alors que j'ai été clair sur les conséquences de ton départ ! Quoi dans ta tête c'était plus méchant, tu l'as rendu plus.... moins con, plus ou moins. Et puis c'est vrai, tu le digères pas sa manière d'avoir effacer d'un revers de main ton ultimatum et de s'être tiré sans en avoir rien à foutre de votre relation. A croire qu'il n'y a que toi qui veut voir le futur dans votre couple. Malgré tes conneries. Tu titres sur ta clope. Tu l'observes. T'as beau avoir dit à Sierra que tu passerais au dessus de beaucoup de chose que magda pourrait te dire, te sais très bien que de nombreuses choses pourraient te blesser. T'es partit quatre semaines, tu trouves pas ça normal que je demande à te voir ?! A moins que de ton côté ça soit déjà réglé et que tu ais déjà refais ta vie tranquille... Tu lances sur la défensive.

« c'est toi qui t'es cassé quatre semaines alors que j'ai été clair sur les conséquences de ton départ ! » magda lève les yeux ciel. elle a l’impression d’être une petite fille qui se fait engueuler par son père. ça l’horripile au plus haut point. elle est a deux doigts de lui coller une baffe. mais elle se retient. elle sait bien que de toute façon, ça n’arrangera pas les choses. si tant est que les choses allaient être arrangées. « t'es partit quatre semaines, tu trouves pas ça normal que je demande à te voir ?! a moins que de ton côté ça soit déjà réglé et que tu ais déjà refais ta vie tranquille... » alors ça c’est excessif. magda a un rire sarcastique. « qu’est-ce que ça peut te foutre ? t’as tes occupations avec ta copine denver, alors viens pas me casser les couilles d’accord ? c’est toi qui la cherché, c’est toi qui m’a poussé à partir pour rester avec elle alors arrête tes conneries de reproches à la con. » elle s’exclame. « retourne te taper tes putes et arrête de dire de la merde, parce que j’ai rien à me reprocher moi et je pense pas que ce soit ton cas. » elle conclu.

Parfois t'aimerais qu'elle s'en foute un peu de toi, qu'elle te lâche sur certains point. Comme sa jalousie maladive sur certaines filles, surtout une en faite. Mais quand elle se trouve là, en face de toi, si petite et pourtant si braquée, tu voudrais que justement elle y tienne plus. A vous. A ça. A tous. A toi surtout.Tu remets pas ça en question, mais parfois t'as l'impression qu'elle n'a pas cette peur totale de vivre sans toi, qu'elle s'en sortirait bien. Et le pire ? C'est que tu sais que c'est vrai. Elle s'en tirerait, comme toujours. C'est Magda. Tu remarques à peine son rire, ça devrait te blesser, mais tes vacciné. Peu à peu vous apprenez à vous parer l'un contre l'autre. C'est pathétique. Tu songes un moment à ta discussion sur facebook avec Denver quand t'étais défoncé. Tu voudrais tellement que ça soit ça. Aussi simple qu'avec Denver, aussi fort qu'avec Magda, un mixe total et parfait. Tu ne l'auras pas, tu le sais. qu’est-ce que ça peut te foutre ? t’as tes occupations avec ta copine denver, alors viens pas me casser les couilles d’accord ? c’est toi qui la cherché, c’est toi qui m’a poussé à partir pour rester avec elle alors arrête tes conneries de reproches à la con. Le gala, gros évènement qui t'as valut tous cela. Alors qu'au fond, t'as vraiment rien fait de mal. Tu songes aux photos de Denver qu'elle t'a envoyé sur ton téléphone, t'aurais du les supprimer, mais toi t'as rien envoyé après tout. Et puis.... ne t'a-t-elle pas laissé tombé en quittant SF ? Tu réponds rien, t'as quoi à répondre ? Rien. Pour une fois, et une grande première, tu la fermes... retourne te taper tes putes et arrête de dire de la merde, parce que j’ai rien à me reprocher moi et je pense pas que ce soit ton cas. Constat plutôt exact, tu lâches son visage pour fixer un point sur le côté de la porte. Si elle est au courant ? T'en sais rien, tu l'imagines mal regarder tout ton mur pour te surveiller. Mais qu'elle le sache ou pas, elle a raison sur ce point. Nier pour quoi ? Pourquoi ? J'ai respecter le fait d'être fidèle à la meuf qui vit à mes côtés... pas à un fantôme qui s'est tiré je ne sais où et qui n'a pas hésité une seule seconde à ne pas écouter mon ultimatum et se foutre de notre couple. Tu répliques lentement en tirant sur ta clope. Tu sais que t'as merdé oui. Mais si Magda réussit l'exploit de te tenir aussi fidèle, c'est aussi par le fait qu'elle soit là, que tu sois pas en manque de sexe avec elle et son corps. Quatre semaines... Quatre semaines, tu t'attendais à quoi sérieusement ? Tu devrais plutôt être contente que je sois pas aller me satisfaire avec mon ex Tu répliques avec une sincérité froide. Parce que oui tu l'as envisagé, mais que jamais tu lui aurais fait. Tu aurais de quoi retourner la fautes contre elle, t'en est certain. Oui t'as été couché avec Ciara, oui t'as peut-être dragué la moitié de la ville... mais elle s'est tiré sans hésitation et pour toi c'est pire. Mais tu dis rien, pour une fois, encore une fois tu la fermes. Et tu la détestes réellement de t'imposer ce genre de conduite, devoir la fermer, ça te gave. T'es venu ici pour quoi au juste ? Tu finis par lâcher plus qu'explicite dans ta question sur vous deux.

cette discussion était houleuse. mais franchement, c’était pas une surprise. pas pour magda, et elle était persuadée que pour camil non plus. c’était toujours comme ça. camil et magda finissaient toujours par se réconcilier. mais peut-être pas cette fois. cette fois, elle avait décidé de pas céder. de pas faillir à ses principes et à ses demandes. cette fois, s’il continuait à tout prendre comme un jeu alors magda retirerait ses billes. définitivement. « j'ai respecter le fait d'être fidèle à la meuf qui vit à mes côtés... pas à un fantôme qui s'est tiré je ne sais où et qui n'a pas hésité une seule seconde à ne pas écouter mon ultimatum et se foutre de notre couple. » elle avait envie de lui coller son poing dans la figure. il la portait coupable de l’avoir laissé couché avec d’autres filles, c’était vraiment le comble. « quatre semaines, tu t'attendais à quoi sérieusement ? tu devrais plutôt être contente que je sois pas aller me satisfaire avec mon ex. »  bien sur, elle allait aussi lui donner une coupe pour cet exploit. « t'es venu ici pour quoi au juste ? » c’était à son tour de déposer ses cartes. gardant les bras croisés sur sa poitrine, elle leva les yeux vers lui. elle le regardait sincèrement. pour lui faire comprendre qu’elle ne rigolait plus. « soit denver disparaît de ta vie, soit c’est moi. » elle dit simplement. « et quand je dis "disparait", c’est complètement et définitivement. tu lui parles et je me casse. elle continue à faire sa prude effarouchée avec toi, j’ai encore une fois à voir son nom quelque part, pour quelque raison que ce soit, et je me casse. je me casse de san francisco. de ta vie. » elle expliquait calmement. « c’est pas négociable. si tu veux pas, alors je me casse tout de suite, fin de la discussion. » elle conclut alors. elle ne lui laissait pas le choix. cette fois, denver devait véritablement dégager, sinon magda allait finir malade mentale. c’était même plus de la jalousie. elle était juste insupportée du comportement aussi soumis et ridicule qu’avait denver à toujours courir après camil (et même après tout le monde, mais elle ne la connaissait pas assez pour l’affirmer). denver était une fille sans fierté et rien que pour ça, magda la détestait. dans la haine que magda vait pour denver, camil n’y était presque plus pour rien, c’était juste que c’était à cause de lui que l’avocate revenait toujours sur le devant de la scène pour se rouler par terre comme un chien docile.

Ta question sonne un moment dans le vide. T'es même pas sur de vouloir entendre la réponse. Mais bon, comme un maso tu préfères arracher le pansement brutalement, d'un seul coup, sans faire trainer la douceur. T'es connu pour ça, mettre les pieds dans le plat. Seulement, tu pensais pas qu'en posant la question tu tomberait sur son regard. Ça te désarçonne un moment, mais c'est surtout son sérieux et son calme qui te paralyse presque à rester scotché à ses yeux. Magda est jamais sérieuse, elle gueule, elle râle, elle peste, elle te frappe, elle rigole, elle te hurle dessus... mais rarement elle fait place à un calme aussi plat pour quelque chose. Et évidement, l'inévitable arrive. Soit denver disparaît de ta vie, soit c’est moi. Évidement, tu dois être cramé juste à ta manière de déglutir difficilement. Sur le coup ton cœur rate un léger battement et ton estomac en subit l'affront. et quand je dis "disparait", c’est complètement et définitivement. tu lui parles et je me casse. elle continue à faire sa prude effarouchée avec toi, j’ai encore une fois à voir son nom quelque part, pour quelque raison que ce soit, et je me casse. je me casse de san francisco. de ta vie. Elle continue sur ta lancé, et te laisse un peu paumé, essayant de rester à la surface comme tu peux. Difficilement. Tu la connais chiante, énervante, irrationnelle... mais à ce point tu auras pas cru. Tu cherches même pas à répondre, la de suite t'es incapable. C’est pas négociable. si tu veux pas, alors je me casse tout de suite, fin de la discussion. Sa manière à te presser t'aide en rien alors que t'oublies ta clope entre tes doigts, ton cerveau essayant de fonctionner à mille à l'heure. Pas de ruse, pas d’échappatoire, surtout pas de possibilité d'en rire ça t'en est certain. Tu l'avais pas vu venir ? Pas vraiment. Plutôt libre de tes gestes, tu supportes pas les limites. T'as envie de l'envoyer se faire foutre. Tu la fermes. T'as envie de lui rire au nez en la traitant de conne. Tu restes figé. Non tu fais rien. Tu fais rien parce que t'es incapable, même si elle mérite bien pire. Tu sais que toi aussi, au fond. Et j'y gagne quoi à me plier à tes actes ? T'as même pas été capable de respecter ma propre demande en juin, alors j'y gagnerais quoi à virer mes amis de ma vie ? T'es incapable de lui dire que non t'en veux pas de son ultimatum, que non tu lui obéiras pas. T'es incapable, parce qu'elle t'a dit que sinon elle te laissera, et ça... tu veux pas. Alors... si y'en a un qui doit trimer à se renier sur des points et à faire des efforts, tu veux pas être le seul à plonger. C'est à deux ou rien du tout.

elle n’avait aps pris de gants. de toute façon, c’était pas son genre. magda était cash. et puis, ça servait à rien de tourner autour du pot pour le plaisir. le résultat serait le même. alors elle avait tout balancé. pas sans le doute, le doute qu’il refuse. le doute qu’il choisisse denver. ça l’aurait tué qu’il le fasse mais au moins, les choses auraient été claires et alors, la vie aurait pu continuer, sans la douleur perpétuelle qu’il lui faisait subir en continuant à voir cette fille. magda avait appris à gérer un peu sa jalousie, elle ne disait plus rien pour denver, du moins tant qu’elle le pouvait. mais au final, ça n’avait rien donné de bon, puisque aujourd’hui elle était rongée de l’intérieur à cause de toute cette histoire. elle souffrait beaucoup trop pour pouvoir le supporter encore. « et j'y gagne quoi à me plier à tes actes ? t'as même pas été capable de respecter ma propre demande en juin, alors j'y gagnerais quoi à virer mes amis de ma vie ? » la main de magda vint s’écraser contre la joue de camil. ça avait été plus fort qu’elle, ça la démangeait de toute façon. la paume de sa main la brulait. « me parle pas de respect ! me parle pas de respect parce que c’est toi qu’a couché avec quelqu’un d’autre ! moi j’ai rien fait. c’est toi qui me manque de respect depuis le début ! en invitant cette connasse à ton gala, en couchant avec l’autre conne ! moi je fais rien. je fais rien d’autre que fermer ma gueule ! alors putain de merde VIENS PAS ME PARLER DE RESPECT ! » elle avait hurler, à s’en casser la voix. ça lui faisait un bien fou, même si au fond, ça l’épuisait. mais au moins, elle pouvait dire ce qu’elle avait sur le cœur. « et denver s’est pas ton amie, ça le sera jamais alors, si t’es trop con pour t’en apercevoir, c’est même pas la peine de me répondre, je me casse tout simplement. » elle réussi à dire, un ton en dessous, même si elle avait du mal à garder son calme.

Tu te souviens avoir posé un genoux à terre, juste parce qu'elle te l'a demandé un matin. Autant de simplicité. Comment peut-on faire si simple et si compliqué ? Si seulement toi même tu savais.
Et la gifle tu ne la vois même pas arriver. Non autant y'en a des milliers que tu as plus que mérité et vu venir, autant celle là bien que justifiée soit totalement différente. Sur le coup ta clope valse au sol et même Harvard qui était dans tes jambes semble reculer d'un pas et disparaitre dans la maison. Ne pas s'interposer, ce chien sait très bien faire. me parle pas de respect ! me parle pas de respect parce que c’est toi qu’a couché avec quelqu’un d’autre ! moi j’ai rien fait. c’est toi qui me manque de respect depuis le début ! en invitant cette connasse à ton gala, en couchant avec l’autre conne ! moi je fais rien. je fais rien d’autre que fermer ma gueule ! alors putain de merde VIENS PAS ME PARLER DE RESPECT ! La joue en feu tu sait au moins que oui, ta coucherie avec madame ballon de baudruche est parvenu à ses oreilles. Elle gueule et sur le coup t'as encore du mal à te remettre du coup. Elle semble même pas avoir envie une seule seconde de s'excuser pour s'être tirée. Tu voudrais la frapper, toi aussi te défouler. Mais les rôles peuvent pas être inversé alors tu encaisses ses repproches. et Denver c’est pas ton amie, ça le sera jamais alors, si t’es trop con pour t’en apercevoir, c’est même pas la peine de me répondre, je me casse tout simplement. Milles raisons de la contre-dire. Tu dis rien. Même si oui Denver est ton amie, en plus d'être bien plus, tu ne la contre-dit pas. Arriver à ce point là tu arrives même pas à accepter sa proposition. T'es juste bloqué par son agressivité qui te dérange. Tu la fixe un moment froidement. Ok, cartes sur table. Denver, elle fuira pas quand je parle de futur, d'une famille et d'une relation plus stable que jamais. Ok avec Magda vous en avez jamais parlé pour le savoir, mais tu la connais, elle aime pas les enfants, la bague elle l'a accepté que parce que t'a su tourner ça à la blague et parce que c'est qu'un engagement sans qu'une envie de mariage soit réellement faite. Tu le sais très bien, Magda une famille, une vie normal, ça l'a fait fuir. Si t'es aussi capable de ça, alors ok, je tirerais un trait dessus. Tu répliques la fixant droit dans les yeux.

elle n’était pas facile à vivre. elle en était consciente. elle savait qu’il existait un peu partout, des filles mille fois plus agréable et douce qu’elle. mais camil avait choisi magda. il l’avait choisi et pourtant, il ne ne faisait rien pour leur rendre la vie plus facile. car c’était denver qui détraquait magda. ou plutôt lui incapable de couper les ponts avec cette fille qui était de toute façon trop conne pour se tirer. et s’il s’était éloigné d’elle depuis le début, magda ne serait jamais devenue comme ça. c’était certain. sans compter sa saleté de maladie qui avait tendance à la faire over-réagir dans toutes les circonstances. « denver, elle fuira pas quand je parle de futur, d'une famille et d'une relation plus stable que jamais. » elle eut envie de vomir. il était vraiment qu’un sale connard. elle était en train de lui demander de la dégager de sa vie et tout ce qu’il trouvait à dire c’était que cette idiote était trop intelligente et trop sympa et super prête à avoir des enfants. magda avait littéralement envie de gerber. « si t'es aussi capable de ça, alors ok, je tirerais un trait dessus. » elle haussa les sourcils. « t’es sérieux ? » elle lança. « t’es en train de me faire du chantage ? de me demander un putain de môme juste pour qu’elle dégage ? » elle avait envie de le gifler encore une fois. « tu te rends compte de ce que tu fais ? tu crois qu’un enfant ça se fait comme ça, juste comme une excuse pour virer une salope de ta vie ? tu crois ça ? t’es vraiment aussi con que ça ? alors ok. » elle tira son jean sur ses chevilles et elle retira son tshirt. « vas-y vides toi les couilles fais toi plaisir. » elle lança à moitié nue dans le couloir.

Tu n'aimes pas cette soirée. T'aurais du sortir, elle serait tombé sur une porte close. Fin de la soirée. Mais non, t'étais trop mal pour sortir. Trop mal par son absence, son retour, vos disputes. Bullshit. t’es sérieux ? Là aussi tu sens que ça va pas le faire. Son ton, son regard.... mauvais. t’es en train de me faire du chantage ? de me demander un putain de môme juste pour qu’elle dégage ? Ok... vraiment vraiment vraiment mauvaise idée. C'est pas ça du tout. Mauvaise compréhension des choses. Tu la fixes stupéfait, paumé. T'as jamais voulu dire ça comme ça. Tu veut répliquer, mais non c'est sans compter que tu asMagda face à toi. tu te rends compte de ce que tu fais ? tu crois qu’un enfant ça se fait comme ça, juste comme une excuse pour virer une salope de ta vie ? tu crois ça ? t’es vraiment aussi con que ça ? alors ok. Tu hallucines tout bonnement, incapable d'en placer une alors que tu l'as fixe stupéfait de la voir se déshabiller comme ça, devant ta porte, dans ton couloir. Dans un autre cas ça t'aurais excité, là ça te donne une vision totalement opposé. Tu l'aurais giflé, si c'était pas une fille. vas-y vides toi les couilles fais toi plaisir. Honte ? Pire que ça, jamais tu t'es sentit aussi minable par sa faute. Et la tienne aussi. Tu t'es vu ?... tu m'dégoutes. Tu lances sur le coup dégouté qu'elle puisse pensé ça et le faire. Chantage de mon cul.Tu te penches pour la choper par la taille la balançant sur ton épaule sans ménagement pour la faire passer la porte et claquer la porte derrière vous deux. Tu la reposes à peine deux secondes plus tard sur le sol t'éloignant pour récupérer son tee-shirt et lui donner serrant les dents, tendu. Je te fais pas de chantage. Je te dis les choses comme elles sont Magda ! Tu dis que je prend tout à la déconnade, que je prend rien au sérieux... Ok, mais pas mon couple. Ok t'as à peine la vingtaine mais moi j'ai envie d'avancer. Je te demande pas un môme maintenant, de toute manière ça... ça me fait même pas envie. Tu répliques en la regardant de haut en bas. Tu soupires, tu te passes une mains sur le visage. Ok m'engueuler avec toi c'est exciter, sexy et pas monotone... mais là ça frise le ridicule. Si on voit les choses de la même manière, qu'on va dans le même sens... ok, je veux bien faire des efforts. Mais si tu te complet dans le rôle de la gamine tatoueuse, qui haït les enfants et veut pas s'engager pour de vrai... tu peux pas m'empêcher de le prendre à la déconnade alors. Tu réponds avec simplicité et sincérité.Tu t'éloignes, tu aimes pas ça. Alors quoi, j'accepte et ensuite on fait comme si de rien était ? Vraiment ?

« tu t'es vu ?... tu m'dégoutes. » sur le coup, oui, ça lui fait mal. comme un coup dans l’estomac qui l’empêche de respirer. mais forcément, c’est la vérité, magda le sait bien. elle le sait très très bien. « chantage de mon cul. » il ajoute. avant que magda puisse répliquer il la pose sur son épaule comme si elle n’était rien d’autre qu’un sac de patates. elle se laisse faire parce que de toute façon elle sait qu’elle ne serait pas en position de lutter avec son absence de muscles. camil revient quelques secondes après et lui donne ses vêtements. elle les garde à la main. « je te fais pas de chantage. je te dis les choses comme elles sont magda ! tu dis que je prend tout à la déconnade, que je prend rien au sérieux... ok, mais pas mon couple. ok t'as à peine la vingtaine mais moi j'ai envie d'avancer. je te demande pas un môme maintenant, de toute manière ça... ça me fait même pas envie. » elle savait bien qu’il mentait. elle savait que camil avait envie d’un enfant. elle le savait très bien, ça se voyait quand il était avec sa sœur ou son neveu. mais magda elle… c’était encore une enfant. elle était déjà incapable de s’occuper d’elle même sans fracas, comment serait-elle capable de gérer un tout petit être fragile ? elle se rappelait qu’au collège, pendant une semaine elle avait du s’occuper d’un œuf, l’idée étant de savoir si effectivement, les élèves arrivaient à le garder intact. magda avait fait exploser son œuf le soir même, parce qu’elle l’avait oublié dans son sac à dos. c’était quand même un sacré signe. « ok m'engueuler avec toi c'est exciter, sexy et pas monotone... mais là ça frise le ridicule. si on voit les choses de la même manière, qu'on va dans le même sens... ok, je veux bien faire des efforts. mais si tu te complet dans le rôle de la gamine tatoueuse, qui haït les enfants et veut pas s'engager pour de vrai... tu peux pas m'empêcher de le prendre à la déconnade alors. » elle resta silencieuse, bien sur comme d’habitude, c’était de sa faute à elle. « alors quoi, j'accepte et ensuite on fait comme si de rien était ? vraiment ? » elle resta là, sans rien dire. elle le fixait. « tu crois que moi j’ai envie d’avoir des enfants, un avenir, avec un mec pas capable de se débarrasser de ses ex collantes ? » elle lança. « regarde toi. tu m’as demandé de t’épouser « pour rigoler », tu passes ton temps avec denver qui attend juste l’occasion de se faire sauter, tu… tu fais tout et n’importe quoi tout le temps ! et moi, moi je reste là à a t’attendre, attendre que tu arrête tes conneries, attendre que t’ai fini d’aller boire un café avec denver, attendre que t’ai fini de sauter l’autre conne… attendre ! je fais que ça attendre ! et tu voudrais que je te fasses un gosse ? tu trouves pas ça surréaliste ? » elle se frotte le front. « tu veux que je m’occupe d’un enfant, pendant que tu seras occupé ailleurs ? tu attends ça de moi ? que je reste là comme une conne à m’occuper de notre enfant, pendant que tu vaques à tes petites occupations ? tu t’es cru dans les années cinquante ? j’aurais un enfant le jour où tu sauras où sont tes priorités, parce que je te signale que si j’ai un mome, y’a de grandes chances que je crève avant sa majorité et il est hors de question que je laisse mon enfant, avec un père pas capable de s’occuper de lui ! » elle conclu.

Au moins le point positif, c'est que vous semblez rien garder sur le coeur et balancer tous l'un à l'autre. Table rase. tu crois que moi j’ai envie d’avoir des enfants, un avenir, avec un mec pas capable de se débarrasser de ses ex collantes ? Tu lèves les yeux au ciel énervé par sa réponse qui est totalement stupide. Genre c'est pour ça qu'elle ne veut pas avoir de môme, bien sur on y croit. Comme si une malheureuse ex-copine lui faisait peur. Magda en a jamais rien eut à faire des tes copines, ex ou autres. Dès que bon lui semblait en peu de temps elle réussissait à faire dégager toutes filles indésirable de ta vie. regarde toi. tu m’as demandé de t’épouser « pour rigoler », tu passes ton temps avec denver qui attend juste l’occasion de se faire sauter, tu… tu fais tout et n’importe quoi tout le temps ! et moi, moi je reste là à a t’attendre, attendre que tu arrête tes conneries, attendre que t’ai fini d’aller boire un café avec denver, attendre que t’ai fini de sauter l’autre conne… attendre ! je fais que ça attendre ! et tu voudrais que je te fasses un gosse ? tu trouves pas ça surréaliste ? Sa première phrase te fait serrer les dents et te blesse alors que tu ouvres la bouche pour répliquer sans en avoir le temps. Pour le reste, tu ne peux pas vraiment la défendre sur ces points là. Tu en as conscience toi aussi que Denver serait facile à avoir dans ton lit. Tu ne le fais pas pour une simple chose, le respect. Pour Magda. Pour Denver. Et pourtant le pire reste à venir... tu veux que je m’occupe d’un enfant, pendant que tu seras occupé ailleurs ? tu attends ça de moi ? que je reste là comme une conne à m’occuper de notre enfant, pendant que tu vaques à tes petites occupations ? tu t’es cru dans les années cinquante ? j’aurais un enfant le jour où tu sauras où sont tes priorités, parce que je te signale que si j’ai un mome, y’a de grandes chances que je crève avant sa majorité et il est hors de question que je laisse mon enfant, avec un père pas capable de s’occuper de lui ! Tu encaisses coup sur coup ses paroles plutôt brutales et lacérante alors que tu te renfermes sur toi même en la fixant par simple égo et fierté. Parce qu'au fond... qu'elle puisse penser ça ne serait-ce qu'une seconde ... ça te bouffe, littéralement l'estomac. Le silence s'abat d'un seul coup sur vous deux pour la première fois alors que tu réponds rien entre colère et abattement. Tu voudrais la gifler pour que ça rentre dans sa tête que tu ferais tout pour elle. Tu renoncerais à tout et même à tes conneries qui te permettent de te sentir si libre. Mais non, sa dernière phrase te clou littéralement au sol de ton esprit alors qu'il te faut un moment pour refaire surface. Avec nettement plus de calme. Si tu penses que je suis incapable de m'occuper d'un môme, alors tu me connais mal. J'ai tous fait pour Ivy' pendant que ma mère était dans le coma et que mon père était avec elle. J'ai tout lâché pour elle alors qu'elle était à peine né. Si tu penses que je changerais pas pour la fille qui serait la mère de mon môme... Tu la fixe simplement. Alors tu me connais mal Mag' ! Je t'ai jamais rien refusé, j'ai cédé à tes caprices, à tes besoins, je t'ai jamais laissé tombé, je t'ai fais passé avant beaucoup de chose, sans que tu le demandes. J'ai fais passer Dante après toi, et je te le reproche pas. Je t'ai jamais prise pour une blague, ni toi, ni la bague... Si déconner est la manière de rendre ça plus facile entre nous, c'est la seule raison qui m'a fait te le demander sur ce ton là. Tu réponds face à sa première "accusation" sur ce fameux jour et cette fameuse idée que tout le monde à accueillit comme une superbe blague venant de vous deux. Je te demande pas un enfant maintenant... alors d'ici à se qu'on pense à se que ça soit le bon moment... qui te dit que ta maladie posera encore problème ? C'est pas comme si t'alais pondre un môme d'ici deux semaines, y'a le temps de tout. Que la médecine te trouve un super médicament,q qu'on grandisse, que tu meurs écraser par une voiture en traversant la route, ou encore que je fasse je crève d'une manière encore plus stupide. Tu peux pas prévoir l'avenir. Je veux juste savoir... si on avance dans le même sens, où si notre couple n'est que le simple fait qu'on est trop accro l'un à l'autre pour vivre séparément, sans totalement se combler. Sur le coup, tu sais même pas la réponse, tu sais pas vraiment se que ça signifierait. Si elle te disait que non, elle n'en veut pas d'enfant, serais-tu capable de continuer à être avec elle ? Toi qui ne supporte pas qu'un seul mec la désir ou la touche ? Tu soupire. Tu voudrais être en colère contre elle, ça serait plus simple, hein ? J'ai pas envie de te perdre à cause de Denver, c'est pas mon but, ni même le but d'un quelconque jeu auquel tu penses que je joue...

elle ne savait pas comment cette conversation tournait. et ça l’angoissait. elle n’aimait pas que les choses n’aillent pas comme elle le souhaitait. elle voulait contrôler la situation. mais désormais elle devait se rendre à l’évidence que ce n’était plus le cas. et elle ne pourrait pas revenir en arrière. magda écoutait camil. pourtant, elle avait l’impression d’avoir quitté son propre corps. elle avait l’impression que son esprit était au dessus de tout ça. elle vivait la scène comme un film. elle ne se sentait pas présente. et pourtant elle l’était, et tous ces mots lui étaient destinés. « j'ai pas envie de te perdre à cause de denver, c'est pas mon but, ni même le but d'un quelconque jeu auquel tu penses que je joue... » magda sembla reprendre connaissance. elle cligna des yeux. elle se laissa tomber sur le canapé comme si elle venait de courir un marathon, elle était épuisée et à bouts de force. ce combat qu’elle menait, cette guerre pour conquérir définitivement l’amour de camil l’avait éreinté. elle fixait le sol, perdue. elle n’était plus énervée. elle n’était plus en colère. elle se sentait vidée. vide de toute émotion. « je veux juste que tu m’aimes moi, et pas les autres… » elle souffla, sans relever les yeux. « je veux même pas que t’aimes un enfant plus que moi. » elle continua.

Pas doué pour les retrouvailles ? Pas doués pour grand chose. Juste pour crier et se déchirer, vous mériter l'oscar pour autant de savoir faire. Oui t'es doué pour ça, et t'as une adversaire à la grandeur de ton passe-temps. Si ça continuera ? Tu sais pas. Étrangement depuis que vous êtes ensembles, les crises se sont presque espacé, ok comme là il y en a des grosses. Mais si tu repenses à la fin de novembre dernier, tu te dis que peut-être... avec le temps y'a de l'espoir pour vous. Peut-être. Tu la vois un moment un peu absente alors que finalement... elle se pose sur ton canapé. Comme ça. Elle baisse les bras, ou tu sais pas. Fin de la discussion ? ça mène à quoi ? T'en sais rien. Fin de la dispute ? Peut-être mais loin d'être le point final à cette discussion, non. je veux juste que tu m’aimes moi, et pas les autres… Sa phrase... c'est pas une grande nouvelle. Tu as toujours su que Magda tolérait les autres filles et surtout tes copines, car elle a toujours su qu'elles faisaient pas le poids. Si elle n'a aucune haine contre Sierra c'est qu'elle sait à quel point depuis Adriel, il n'y a plus rien. Tu connais sa manière de fonctionner, tu peux pas lui en vouloir.  je veux même pas que t’aimes un enfant plus que moi. Wow... ok. Tu fronces un sourcils un moment, alors que ton regard se pose sur Harvard. D'ailleurs Harvard il compte déjà un peu comme un bébé. Tu serais incapable de le délaisser pour Magda. Tu n'en fais pas la réflexion, mais tu y songes. Tu finis par t'asseoir sur le canapé, attrapant une clope, sans te coller à elle. Tu te laisses avachir en arrière contre le dossier l'allumant en silence. Tu ne peux pas me priver de tous se que tu penses pouvoir un jour m'éloigner de toi Mag'... ni être jalouse d'un bébé. Je suis dingue d'Ivy, et pourtant c'est pas pour autant que je t'aime moins... Tu répliques lentement en songeant à ton adorable petite soeur, unique personne au monde qui pourrait te faire faire se qu'elle veut, hormis Magda.