| Ven 2 Mai - 17:03 | |
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Tu sembles entre deux mondes, dans une chute silencieuse. A l’intérieur de toi, ça semble loin. Tellement lointain que tu as du mal à trouver les chemins à travers les brumes. Les empreintes de poussières s’attachent sur les creux de ton inconscient et te rappel que le temps détruit toutes les particules de vies pour les emmener dans ses cendres. Tu supportes pas ça. Des élytres cisaillées s’engloutissent dans ton crâne, mais tu te lèves dans la transparence de ton matelas. Tu te sens dans les vapes putain. T’essaie de balayer les pensées. T’as pas vraiment de notice, tu gères les choses comme tu peux. Tu passes sous la douches pour essayer de réchauffer ta chair glacée, mon épiderme se réchauffe je m’habille et je m’en vais.
Ma trachée semble être un étaux, comme une volontaire tu t’es levé et tu as été voir Appoline. T’as essayer de lui faire oublier et surtout tu l’as écouter si elle voulait te parler. Après, tu devais voir Sidoine pour passer un peu de temps avant de t’en aller pour Paris en premier lieu. Sidoine est sympathique avec toi et il te fait rire aussi. Il y a des ressemblances qui ressorte, des points communs chuchoté aux creux de sous entendu. Tu fuis, il fuit. Vous fuyez tous les deux mais l’air de rien vous devenez ami. Tu te poses des questions sur sidoine, tu te demande qui il est entre son image et lui même, tu t’y perd. Il détourne tout les sujets de conversation par le sexe, t’es pas plus étonnée que ça car ça t’arrive de le faire. Léger tours d’illusion. T’as déjà essayer de fouiner devant lui quand il t’a déjà invité chez lui. T’as appris qu’il venait d’une famille d’artiste de cirque. Il a du beaucoup voyagé, comme toi. La vérité c’est que tu aimerais bien qu’il te parle des choses qui le touche de lui même.
En fin d’après-midi, tu es allé vers le sud de San Francisco près de son université, c’était pas non plus très loin de l’aéroport, même pas besoin du taxi. T’es admirative qu’il soit à l’université, personnellement tu avais un parcourt scolaire un peu étrange et t’était contente d’en être sortie. Tu l’attends en dessinant sur un carnet que tu emmènes partout avec toi et que ton sac qui te servira de valise.
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| Jeu 19 Juin - 5:16 | |
| Une journée de cours ce qu’il y a de plus banale pour toi. Pas la meilleure, malheureusement, seulement des cours dont tu te passerais bien mais bon, tu sais que tu dois t’y coller pour avoir ton diplôme, avoir un bon dossier à défaut d’avoir pu faire une grande université. De toute façon, tu vas bientôt changer de fac, parce que c’est bien beau l’université d’état mais faut être réaliste, ça va pas te mener très loin. Ceux qui sont les plus remarqués sont ceux qui ont un bon dossier, ce qui est ton cas et qui viennent d’un bon milieu scolaire, et avec ton dossier t’es sur d’être pris dans la fac privé de SF, d’ailleurs faudrait que tu commences à faire les papiers pour le changement.
Le prof vous libère enfin, tu dis au revoir à tes potes, forcément et prévient Zippora que tu seras pas au club aujourd’hui, de toute façon, ton boulot est déjà bien avancé, ils pourront se débrouiller sans toi, ce sera l’occasion pour elle de montrer ses talents de leader. M’enfin, y a pas grand-chose à faire faut dire cette semaine ce qui explique tu te permettes aussi d’aller traîner un peu avec Rome. D’ailleurs, tu repères vite la jeune fille qui t’attend devant la fac et bien sûr déjà abordée par des mecs. T’as envie de te poiler, tu glisses à ses côtés et passe un bras autour de ses épaules « On dégage les mecs, elle a déjà le meilleur » tu lances avec un sourire fier et moqueur. « Alors chérie tu profites que j’sois pas là pour te faire draguer ? » tu plaisantes bien sûr, elle le sait sûrement. « Sinon, j’sais pas toi mais j’ai grave faim ! On va bouffer ? »
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