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unexpected (sidoine) i'll be fine once i'll get it, i'll be good
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| | Lun 23 Fév - 19:40 | |
| Elle s'applique à sa reconstitution d'oeuvre, tellement concentré qu'Appoline en oublie tout ce qui se passe autour d'elle. Elle aime faire ça, remettre à neuf l'oeuvre d'un autre. Sa curiosité bien trop présente, elle aime voir son pinceau ré dessiner des courbes, recréer les jeux de lumière, Appoline aime par dessus tout voir des couleurs éteinte reprendre vie. Après des heures de travail et le fessier engourdi, elle finalise sa reconstitution avant de ranger son poste de travail. Le tableau en mains, Appoline s'en va le repositionner à sa place initiale avant de revisiter une énième fois les allés. Le mardi est le jour le moins visiter de la semaine, si ce n'est par des classes lors de la matinée. C'est pour cette raison qu'elle se permet de flâner, de rever dans ces lieux vides. Elle n'a plus rien à faire pour aujourd'hui, si ce n'est se perdre dans des lieux qu'elle ne connaît pas encore très bien. Elle compte les tableaux, elle juge les oeuvres. Puis elle tombe face à face avec un visage bien trop familier pour qu'elle ne l'igniore. "Sidoine.", elle se le dit à elle même, curieuse de le rencontrer ici. Curieuse de le voir tout simplement, n'ayant eu aucun face à face avec lui depuis son retour. Elle sourit poliment, tentznt tant bien que mal de cacher sa joie de l'avoir face à elle avant de continuer son chemin jusqu'à lui. "Quel bon vent t'amène ?" |
| | | | Mar 24 Fév - 0:28 | |
| Un peu par hasard que je me suis retrouvé dans le centre et dans galerie où Appoline travaille. L’art n’a jamais été ma tasse de thé mais vu le métier que je vise et les gens que j’essaie d’attirer dans mes filets, j’ai un peu travaillé le sujet, sans grande passion car je trouve ça très surfait mais bon, on ne fait pas toujours ce qu’on veut dans la vie n’est-ce pas ? J’entre dans la galerie, bien sappé, en mode connaisseur intéressé parce qui se passe alors qu’au fond, je suis juste là pour une seule personne. Je me promène, je regarde ce qu’il y a d’exposé, faisant semblant d’être à fond dans le truc, jetant de temps en temps des coups d’œil pour savoir si je l’aperçois et bingo c’est le cas. Mais comme un con, je ne réagis pas, j’attends qu’elle vienne à moi, comme d’habitude et second bingo. J’affiche mon plus grand sourire avant de me tourner vers elle. « La passion de l’art » je lui réponds sur un ton taquin avec un clin d’œil, pour voir comment elle réagit et où ca va nous mener tout ça. « C’est fou, pour pouvoir te voir, il faut que je vienne t’embêter sur ton lieu de travail, tu m’évites ou bien ? » ton léger, un petit éclate de rire, on va pas en faire un sujet sérieux et tabou quand même. |
| | | | Mar 24 Fév - 1:03 | |
| Elle se tient droite face à lui, elle l'examine du regard dans les moindres recoins. Appoline essaye de voir si quelque chose à changer sur lui depuis Paris, mais Sidoine est toujours Sidoine et il n'a pas changé d'un poil. Il est habillé avec classe, comme s'il était là pour le travail, elle n'a pas l'habitude de le voir si bien habillé. Elle se permet de regarder autour d'eux, discrètement, si quelqu'un d'autre est là. Personne à l'horizon. « Tu t'intéresses à l'art ? », au plus loin qu'elle se souvienne, lorsqu'elle vivait avec lui elle ne l'avait jamais vu s'intéresser à ce qu'elle faisait, à ses cours. Il lui fait une remarque quant à son absence. Si Appoline l'évite ? Involontairement, c'est fort probable. C'est même certain. Elle s'était promise de ne pas se retrouver dans des situations compliqué en revenant à San-Francisco. Éviter Sidoine récemment en couple en faisant partie. « Non. », qu'elle lui répond du tac au tac sur la défensive. Malgré son l'éclat de rire, elle ne peut que se sentir mal à l'aise. Et puis, Appoline se sent toujours mal à l'aise lorsqu'elle est confronté à Sidoine. Surement ses sentiments pour lui qui l'empêche de pouvoir souffler et ne pas être gêné par sa gestuelle, par sa façon de rire ou de dire les choses. « T'as l'air occupé en ce moment, j'attendais. C'est tout. », elle le regard en essayant d'être assez convaincante, même si elle est consciente que ses mots manquent cruellement de sincérité. |
| | | | Lun 2 Mar - 18:13 | |
| « Ca t’intéresse alors… » le loveur entre en action. Bon pendant mon séjour en France avec elle, j’ai essayé de m’y intéresser, comprendre pourquoi ça la passionnait autant mais ça n’a pas été très concluant, je trouve ça ennuyeux, mais elle est fascinante quand elle est plongée dedans, bon je ne vais pas lui dire ça, juste le formuler dans ma ta tête, c’est complètement niais et ça me ressemble tellement pas. C’est ça de trop de traîner avec Appoline, on finit par être contaminé par sa stupide innocente qui lui fera sûrement morfler dans la vie. « C’est vrai ça ? » Je lui demande comme si je la suspecte de mentir et c’est le cas, mais je reste sur un ton léger, ce n’est pas la fin du monde qu’elle ne soit pas venue me voir, je la connais suffisamment pour savoir que ça aurait été quelque chose qui l’aurait bloquée, moi-même je me demande comment je me suis retrouvé dans une telle situation, sérieusement. En couple, quel concept absurde pour moi. « Ah, je vois, tu attends toujours qu’on te serve tout sur un plateau » un grand sourire, aucune réelle accusation derrière mes mots, je sais juste que ça va la faire réagir comme je le veux et ainsi elle fera ce que je veux, parce que je n’ai sûrement pas débarqué ici sans arrière-pensées, ça se saurait si j’étais aussi simpliste. « Comment tu vas ? » |
| | | | Jeu 2 Avr - 11:45 | |
| son regard croise le sien, le tons de sidoine se fait léger, pourtant elle sent son regard suspect. il est assez insistant pour qu'elle se sente coupable. coupable pour un truc qui n'a pas d'importance. ça changera quoi de toute façon, qu'elle lui dise qu'elle avait pas envie d'le voir ? la vérité c'est qu'elle est incapable de s'retrouver en face de sidoine quand elle sait qu'y'en a une autre. 'fin, y en a toujours eu des autres. mais là, c'est officiel. là, ça fait pas mal sans raison. la vérité c'est qu'elle avait pas envie d'se poser des questions. comme elle le fait là, maintenant, dans sa petite tête. "qu'est-ce qu'elle a de plus que moi ? elle est si belle que ça ? si intelligente ? et puis, pourquoi elle, hein ? pourquoi pas moi ?" des tonnes de questions qu'elle se pose, encore encore, alors qu'elle se tient debout face à lui comme si d'rien n'était. l'regard ailleurs, mais ça, c'pas nouveau avec appoline. on a toujours l'impression qu'elle est ailleurs alors qu'elle est tout près, juste là. des tonnes de questions qui la rendent folle. folle parce qu'elle a aucune réponse. - non !, elle secoue la tête de gauche à droite. bien sûr qu'y a une part d'vérité derrière les accusations d'sidoine. bien sûr qu'elle attendait qu'il vienne vers elle en premier. juste pour se prouver à elle même qu'elle représente quelque chose pour lui. même s'il lui accorde la place la moins importante, ce sera déjà ça. elle s'en contentera. elle s'en contentera comme elle s'est toujours contenté de c'qu'il lui offrait. - ça va. elle marque un arrêt. et toi ? elle baisse sa garde, elle se sent obligé d'le faire. elle peut pas lui laisser penser qu'elle l'évite. elle veut pas qu'il pense ça d'elle. ça le vexerait. peut-être. elle sait pas. mais elle préfère prévoir que guérir. elle laisse ses mains en paix alors qu'elle s'occupait à faire craquer nerveusement ses doigts. - t'es venu tout seul ?, elle demande. "tu vas rester longtemps, hein ?", une question qui lui brûle la gorge. qui essaie de se faire un chemin pour pouvoir être prononcer. mais elle arrive pas, elle se retient. elle aimerait bien le dire, passer du temps avec sidoine. l'avoir face à lui pendant un moment assez long. assez pour qu'elle puisse avoir une vision moins trouble de son souvenir. puisqu'il est là, autant en profiter. mais elle arrive pas à savoir si c'est bien. si c'est bien de vouloir rester auprès du copain d'une autre. |
| | | | Sam 4 Avr - 13:13 | |
| Je la regarde faire, et bien sûr ça correspond à ce que j’avais prévu. Je suis surpris de voir à quel point je la connais bien, au point même que je peux arriver à prévoir la plupart de ses réactions. Ça m’arrache un sourire, mais j’arrive à le retenir, pas maintenant. « Non ? » que je répète comme si je n’avais pas très bien entendu, et ça va, sur ce point tout va bien, pas de problème de d’audition, à vingt-et-un ans à peine, ce serait problématique n’est-ce pas ? « Alors quoi ? » je lui demande finalement, mon regard va chercher le sien, ne lui donnant pas de chance d’y échapper. Pendant quelques secondes, longues secondes on reste comme ça à se regarder et merde, y a un truc qui bat quelque part dans ma poitrine, normal qu’on me dira mais c’est bizarre cette fois, quelque chose cloche et pour éviter de me laisser piéger par ses grands yeux d’une candeur agaçante, je reporte mon attention sur un tableau –dégueulasse sois dit en passant, on expose vraiment n’importe quoi. L’art est un truc particulier quand même, un peu comme la littérature que j’ai dû me taper pendant mes années de lycée, un truc abstrait où chacun voit les choses un peu comme il le désire, dangereux comme truc. « Non, tu aurais voulu que je vienne avec quelqu’un ? » J’ai expressément éludé sa question sur mon état, je ne vois pas l’intérêt d’y répondre, à quoi bon, elle le saurait dans quelques instants ce qu’il faudrait qu’elle fasse pour que je sache moi-même comment je me sens. « Sinon, tu me fais faire le tour ? » On n’allait pas rester planter comme ça pendant des siècles en attendant que le temps passe ou je ne sais quoi d’autre. « D’ailleurs, tu travailles toute seule ? » Que de questions, parait-il que c’est pratique pour distraire l’attention de quelqu’un afin qu’il ne se soucie de faits importants et se concentre sur une seule et unique chose. |
| | | | Sam 4 Avr - 15:52 | |
| il la fixe, les yeux dans les yeux. elle arrive pas à détacher ton regarde du siens. elle est coincée. elle est coincée pendant de longue secondes. ça lui paraît interminable. même qu'son cœur il est en train d'fondre. elle le sent surchauffer dans sa poitrine. elle arrive pas à savoir si c'est agréable comme sensation. pourtant c'pas la première fois qu'ça lui arrive. ah non non. ça fait même des centaines de fois. dès qu'son regard il croise celui de sidoine. même pendant une fraction d'seconde, il surchauffe. elle se demande s'il le sait, s'il s'en rend compte qu'il vient d'faire fondre son cœur. surement pas. sidoine, il détourne le regard en premier. alors elle est soulagée. elle avait pas envie qu'il s'rende compte qu'elle était mal à l'aise. elle avait pas envie qu'il s'rende compte qu'elle retenait sa respiration. parc'qu'elle voulait pas qu'il entende la cocotte minute sonner. il se serait d'mander d'où l'bruit vient. et elle aurait dût lui expliquer. - non non., elle agite frénétiquement la tête de gauche à droite. non parc'que c'est tant mieux s'il est tout seul. ça veut dire qu'personne l'attend, alors il pourra rester autant d'temps qu'il veut sans qu'on lui râle dessus. il veut qu'elle lui fasse faire un tour. tout d'suite son visage il s'illumine et elle commence à marcher. elle aime bien faire visiter cette galerie aux gens. puis comme ça fait pas longtemps qu'elle travaille ici, elle est toujours aussi intéressé par les œuvres présent. alors pendant qu'les autres ils sont ébahis, bah elle aussi. - oui., elle acquisse. la directrice est partie pour l'après-midi. du coup elle est toute seule dans c'grand endroit. 'fin, plus maintenant. elle continue d'lui faire visiter la galerie, elle est tellement concentré dans son truc qu'même son cœur il a reprit un rythme normal. elle lui raconte l'histoire d'certains tableaux, 'fin surtout d'ceux qu'elle trouve les plus touchants. |
| | | | Mar 14 Avr - 2:30 | |
| Je sais que je fais mon effet, je lui en ai toujours fait à la pauvre Appoline. La pauvre, elle n’a pas de chance d’être tombée sur moi, le gars qui veut pas abandonner avant d’avoir eu ce qu’il voulait, le gars qui va se casser après avoir eu ce qu’il voulait. Ouais, mais ce pauvre con finira par revenir, parce que c’est comme ça, c’est dans la logique des choses. On pourrait croire qu’il est piégé ce gars, qu’il s’est fait avoir mais non, que dalle, il est plus fort que ça, débrouillard, il sait comment se sortir de ce genre de situations, une petite pirouette et c’est repartit. Je souris juste, gentiment pour cacher le fait que je suis amusé par sa réaction, par l’énergie qu’elle y a mis et je ne fais pas de commentaires. Bien sûr qu’elle préfère que je sois tout seul et moi aussi d’ailleurs, je serai plus libre de mes mouvements et de mes agissements. Je la suis, écoutant ce qu’elle, observant de temps en temps les œuvres mais sérieux, j’’y pige rien, j’essaie mais je ne comprends pas son engouement, on m’a déjà dit pareil pour les cours de politique mais c’est plus concret, plus vrai, plus intéressant que ces trucs anciens pour la plupart. Les artistes sont vraiment dans un monde à part, ouais c’est le cas de le dire, ça leur ferait pas de mal de revenir sur terre, pour ça que je suis là. Quand elle me dit qu’on est seuls dans ce vaste endroit, ça me confirme mon sentiment, c’était une bonne idée de passer dire bonjour, en toute innocence mais puisque je suis là, elle aussi, seuls, autant pratiquer d’autre type d’activité tant qu’on y est. « J’ai envie de t’embrasser » je dis soudainement, brisant le silence alors que je la contemple en train de regarder une œuvre qu’elle trouve visiblement à son goût. |
| | | | Mar 21 Avr - 13:25 | |
| elle s'arrête d'vant un tableau et après avoir déblatérer pendant quelques minutes sur son histoire, elle se tue et l'admire une énième fois. elle l'aime bien ce tableau. y a quelque chose d'fort qui s'dégage de là. quelque chose qui lui donne la chair de poule, qui l'emmène loin, loin... elle sent le regard de sidoine poser sur elle, elle trouve l'ambiance soudainement pesante et elle sait pas quoi faire pour changer ça. elle se sent pas à l'aise, elle se sent inférieur. elle aime pas ce sentiment, il lui fait perdre tout ses moyens. (déjà qu'elle en a pas beaucoup, v's'imaginez). alors elle fait mine de l'ignorer, d'pas savoir qu'il la regarde. elle continue d'fixer le tableau, elle continue d'se perdre dans la profondeur des couleurs. ça fonctionne plutôt bien ouais, elle oublie complètement qu'il a ses yeux sur elle. elle est plus ici. mais sidoine il a le dons d'la ramener sur terre, surement trop brutalement. il veut l'embrasser, elle entend bien ? son cœur fait un salto arrière, c'est à peine si elle arrive à y croire. - pardon ?, elle dit sans se retourner, comme pour pouvoir s'assurer qu'elle a bien entendu. mais il a pas forcément besoin d'répéter, elle est certaine de l'avoir entendu. sa voix résonne même encore dans sa tête. il l'a bien dit et elle comprend pas pourquoi il dit ça. parce qu'il a une copine, alors il est pas censée lui dire ça, il est pas censée avoir ce genre d'envie. mais le truc, c'est qu'appoline elle s'rait capable de dire oui, d'faire un pas vers lui pour qu'il l'embrasse. parce qu'les lèvres de sidoine lui manque, parce qu'elle a besoin d'avoir un contact physique avec lui, d'sentir qu'elle veut toujours dire quelque chose pour lui. elle en a besoin pourtant elle sait que c'est pas bien. elle sait qu'elle devrait pas. elle sait qu'elle doit pas faire ça. - tu devrais pas, ça va pas plaire à ta copine., elle dit rapidement. elle reste dos à lui, elle peut pas lui faire face parce qu'elle ferait un pas vers lui. elle préfère le repousser, si on peut appeler ça repousser.
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