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Claustrophobia. i'll be fine once i'll get it, i'll be good
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| | Mar 15 Avr - 1:34 | |
| Aujourd’hui, rendez-vous Gaïa pour boire un café, comme ça. Tu sais pas ocmment vous en êtes arrivés à ça, parce que tu sais que vous pouviez pas rester dans la même pièce sans que ça explose, la faute à ta lourdeur. T’aimes trop la taquiner et c’est encore plus drôle de la voir tomber dedans à chaque fois, elle ne marchait pas, elle courrait et bien sûr tu continuais. Mais récemment, les choses semblent s’être atténuées, tu sais pas pourquoi ni comment mais tu te contentes de profiter parce que bon, elle est fun la lesbiche. Elle a pleins de délires qui ressemblent aux tiens alors si vous pouvez déconner ensemble, tu dis pas non mais bon, te connaissant t’arrêteras pas pour autant de l’embêter, bien au contraire mais bon, c’est ce qui fait le charme de votre relation il parait. T’es déjà en retard, comme d’hab, une vraie nana mais bon, elle te pardonnera tu le sais, elle est trop pointilleuse sur ça la Gaïa, enfin tu penses pas au pire, tu sauras te faire pardonner en lui offrant à boire, c’est que les finances vont bien en ce moment donc autant se montrer généreux…enfin un minimum. Tu l’aperçois et un sourire fend ton visage quand tu t’approches, t’es quand même content de la voir –sinon tu serais pas venu, clairement. « Yo Lesbichou, l’amour de ta vie est là maintenant ! » tu ris un peu. Comme un con, sûrement. « J’suis en retard, j’essayais de m’faire le plus beau possible pour toi, alors t’en dis quoi ? » |
| | | | Mar 15 Avr - 2:45 | |
| Un rendez-vous avec Sid ? T'arrives même pas à y croire. T'as déjà été assez stone pour accepter de le voir une fois et lui expliquer la raison de ton changement d'orientation, mais une deuxième fois? Tu es sûre que ça va Gaïa? Faut l'avouer tu le détestes pas totalement ce con. Tu as juste constamment cette envie cachée de lui foutre deux bonnes claques. Quoique pas si cachée que ça finalement. Dernièrement, il n'y a plus eu autant de tension entre vous. Tu peux même tolérer le fait de le voir, rien que tous les deux, pour discuter. Parce qu'au fond, tu sais que vous avez des points communs, tu sais qu'il est juste aussi inconscient que toi, et qu'il aime foutre la merde. Alors quelque part, tu le comprends, tu comprends ses conneries. Vous avez même prévu de vous voir une deuxième fois. Tu te pointes à l'heure et au lieu convenu. Sid la diva est en retard. T'attends encore plusieurs minutes avant de le voir arriver, un sourire que tu juges de bête, collé sur son visage. « Yo Lesbichou, l’amour de ta vie est là maintenant ! » Il éclate de rire, tu le trouves con, mais tu ris intérieurement. Oui, il te fait rire mais tu le montres pas trop. « J’suis en retard, j’essayais de m’faire le plus beau possible pour toi, alors t’en dis quoi ? » Tu le scannes, c'est vrai que ce con a un beau physique, mais sinon tu remarques pas grand chose niveau look. « L'amour de ma vie doit faire plus d'efforts. » Tu le nargues, avant de voir l'ascenseur devant vous s'ouvrir. Tu entres, t'assurant que Sid a bien fait pareil. Tu appuies ensuite pour le 30 ème étage. « Sérieux, qu'est ce qui t'as pris aussi longtemps pour venir? Tu baisais? » |
| | | | Mar 15 Avr - 2:59 | |
| « Des efforts ? T’es dure en affaires là ! » tu dis, une moue faussement déçue sur le visage avant de sourire. T’as asse confiance en ce que tu dégages pour pas te laisser miner par ce genre de commentaire, suffit de voir les regards des meufs sur toi, c’est suffisant pour te donner confiance en toi. L’ascenseur s’ouvre vous entrez et machinalement t’espères que ça va pas rester bloqué. Ca toujours été une de tes phobies, rester coincé dans ce petit habitacle alors sans t’en rendre compte, tu fais souvent une petite prière mentale, tu fais des offrandes factices à Dieu pour qu’il te punisse pas de pêcher continuellement. « Je me faisais beau pour toi, pourquoi tu me crois pas ? » tu prends une mine outrée, comme si t’étais blessé qu’elle te croit parce que bon, Sidoine Amadheus dit toujours la vérité, à quelques –plusieurs- exceptions près, n’est-ce pas ? Bref, t’as hâte de goûter ce café et les gâteaux dont Gaïa t’a parlé, argument majeur qui t’a fait venir jusqu’ici. Soudain, un bruit mécanique, ton cœur bat violement. T’aimes pas ça, mais alors pas du tout. Puis plus rien. Vous vous êtes arrêtés. Pire vous êtes coincés. T’as pas besoin de te précipiter sur les boutons pour le savoir mais tu le fais quand même. Le désespoir, tu sais ce que c’est. « Non, non ! MERDE LAISSEZ-MOI SORTIR ! » que tu hurles en appuyant comme un fou sur le bouton. Ouais, fallait que ça tombe sur toi, bien sûr. Putain, en plus ces derniers temps t’avais rien fait de foncièrement mal. « Bon Gaïa panique pas, hein, j’suis sûr qu’ils vont vite venir nous sortir de là » |
| | | | Mer 16 Avr - 1:43 | |
| Il te fait cette fausse tête de chien battu, puis essaie de te faire croire qu'il se faisait beau pour toi. Tu n'y crois pas une seule seconde, tu sais qu'il était occupé à faire ses trucs, ou juste entrain de dormir. Et concernant sa beauté, même si tu es lesbienne, tu sais reconnaître un beau mec quand tu en vois un, et Sid est bien loin d'être affreux, mais bien sûr, tu ne lui feras jamais une telle confidence. Le connaissant, il prendrait ça pour une invitation à aller baiser. Tu ne penses qu'à une chose à ce moment précis : les beaux cupcakes que tu pourras manger tout en contemplant la ville du 30ème étage. Tu avais déjà hâte, mais tu te demandes pourquoi est ce que tu as choisi Sid pour faire ce genre de virées? Tu n'as pas de réponse à cette question. Vous entrez dans l'ascenseur, tu le sens un peu nerveux, tu ne sais pas pourquoi. Tu te contentes d'arquer légèrement un sourcil, avant de sentir une faible secousse et un bruit assez fort. Sid se met à paniquer, comme le ferait une petite fille de 9 ans, et encore, elle aurait peut-être eu plus de self-control. « Non, non ! MERDE LAISSEZ-MOI SORTIR ! » C'est peut-être pas marrant pour certains, mais toi tu as envie de rire en le voyant dans un tel état. Sid, le Sid, la bite ambulante qui a l'habitude de se foutre des autres est maintenant prise de panique? Ton côté sadique est entrain de mourir de rire. « Bon Gaïa panique pas, hein, j’suis sûr qu’ils vont vite venir nous sortir de là » Tu ne peux pas t'en empêcher, tu exploses de rire, intérieurement. « Je crois qu'on va mourir Sid. Il n'y a aucune issue.. » Tu regardes le mini écran devant vous qui indique l'étage dans lequel vous vous situez. 10ème. « On est au 10ème étage... ça veut dire que si l'ascenseur tombe, nous mourrons. Enfin si on meurt pas étouffés ici. » Tu uses de ton plus beau poker face. L'air sérieuse. Tu veux le voir flipper encore plus. Tu ne sais pas pourquoi mais tu en as envie. |
| | | | Jeu 19 Juin - 4:07 | |
| Et merde, il a fallu que tu montes dans cet ascenseur pourri et avec ta chance de merde que tu restes coincé. Bordel de merde, pourquoi t’as accepté ? Pourquoi t’es venu jusqu’ici ? Pourquoi t’as proposé la sortie ? Pourquoi ? Pourquoi ? Merde, merde ! Bon, pas de panique. Encore une fois, c’est un endroit super fréquenté, on va vous sortir de là ! Putain, ils ont intérêt de vous sortir de là parce que tu vas les trainer en justice. Bon, ok, tu seras mort d’ici là mais c’est pas grave, tu viendras hanter tous ces merdeux, déplaceras les objets, feras peur aux clients et matera les meufs dans les chiottes. T’entends Gaia parler, non, ça te rassure pas. Oui, vous êtes dans la merde. Elle a l’air sérieuse, putain de merde. Non, tu veux pas crever ici toi, t’as toujours pensé que ça se passerait en baisant ou quand tu seras vieux au milieu de ton harem de meufs en topless. « On est dans la merde… » tu murmures doucement avant de frapper contre les parois de la porte. Tu sais pas pourquoi tu fais ça, mais tu le fais. Tu hurles aussi qu’on vienne t’sauver, qu’on vienne t’sortir de là, que merde, t’es trop jeune pour mourir comme ça. T’es même pas encore devenur le président de la république, t’as même pas baisé Dita Von Teese et tu t’es même pas marié pour divorcer 48h plus tard. T’as raté ta vie bordel et tu vas crever ici…comme ça, comme une merde. Tu prends Gaia par les épaules et la fixe droit dans les yeux « On va venir nous sortir de là ! Y a pas moyen ! On peut pas mourir, t’as toujours pas accepté de coucher avec moi merde ! » puis tu la serres contre toi pour la rassurer, en oubliant que c’est toi qui est prêt à faire dans ton froc. |
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