J'étais assis à mon bureau ,tapotant sur le rebord avec un stylo, nerveux comme jamais avant une séance. D'habitude j'étais prêt, sur de moi, et tout ça, mais là, je ne sais pas, j'étais anxieux, stressé. Peut être par ce ma patient n'était pas une patiente comme les autres. Vraiment pas comme les autres puisqu'elle était celle avec qui j'avais bafouer toute les règles que je m'étais fixer et qui était d'or dans mon métier. J'ignorais comment c'était arriver, ni pourquoi j'avais fais ça alors que je savais bel et bien que c'était interdit de faire ça, que cela ne m'apporterais que des ennuies, de gros ennuies et maintenant que j'étais avec Aeterna, et que j'allais être père, je m'en voulais encore plus d'avoir craqué dans un moment de faiblesse, d'un moment ou j'étais faible. Je ne regrettais pas, ce qui était arrivé était arrivé, mais je sais pas, j'avais franchis la limite et ça, c'était pas mon genre, pas moi du tout. Quand je pensais à Aeterna, qui ne savait rien, dans ma tête, c'était comme si je l'avais tromper et cela ne passer pas. Je soupirais, passais mes mains sur mon visage, lasse. Je me levais de mon confortable siège et allais vers le meuble ou je rangeais tout mes dossiers et en sortais celui de Léonie Miller-Guess. Cela faisait un petit moment qu'elle était ma patiente mais je pensais bien que cela n'allait pas être facile de me retrouver en face d'elle aujourd'hui mais c'était mon job, et je savais que même si c'était quelque peut difficile, je ferais mon travail, comme toujours. Je serrais le dossier contre moi et retournais à mon bureau et posais le dossier sur le bureau. Et attendais l'heure du rendez-vous. Je répondais a un sms d'Aeterna, et rangeais mon portable dans ma poche. Je me levais une nouvelle fois et allais ouvrir la porte de mon cabinet pour faire entrer Léonie. « Mademoiselle Miller ? » Je respirais calmement alors qu'elle se levait de son siège dans la salle d'attente. Elle marcha jusqu'à moi, de sa démarche élégante, et chaloupée. Je refermais la porte derrière elle et allais me mettre derrière mon bureau. Je me saisissais du dossier et l'ouvrais devant moi. « Bonjour, comment tu va ? » Je la regardais, un petit sourire sur les lèvres. Cela me faisait plaisir de la revoir, malgré ma gène que je tentais de cacher tant bien que mal. Je veux dire, à part elle et moi, personne n'était au courant de ce petit écart et j'espérais que cela reste comme ça, car cela pourrait être vraiment embêtant pour moi.

Après l'avoir vu entre, une chose était certaine, nous étions, je crois, aussi gêner l'un que l'autre et c'était tout à fait normal au vu de la situation entre elle et moi. J'espérais que notre dérapage n'aurait pas d'incident sur la suite de sa thérapie, car j'étais son psychologue avant tout, et le fais que cela ait des répercutions sur sa guérison ne me plairais pas du tout. J'étais psychologue, et j'aimais mon travail que je faisais du mieux possible par ce que c'était important pour moi d'aider les gens. Je lui demandais alors comment elle allait, car cela faisait un moment qu'elle n'était pas venue aux consultations, probablement à cause de ce qu'il c'était passer entre nous et rien que ça, c'était préjudiciable pour elle, pour sa thérapie et poue l'aide qu'elle était venie chercher auprès de moi. « Je vais bien docteur Hoover même si je dors très mal la nuit a cause de mes souvenirs de l'accident et vous ?  » Je la regardais, surprise qu'elle me vouvoie alors qu'on avait clairement dépasser ça elle et moi et depuis un moment. Cela me fit vraiment très bizarre sans que je puisse l'expliquer. Cela faisait, je ne sais pas, trop formel alors qu'on avait quand même coucher ensemble. J'ouvrais le dossier et le lisais un peu pour me remémorer ce dont elle m'avait déjà parler et là ou nous nous étions arriver. Il y a quelque mois, Léonie avait eu un accident qui avait couter la vie à sa mère et c'est depuis cette événement qu'elle venait me voir. Je trouvais qu'elle s'en sortait pas trop mal, elle semblait aller bien bien que fatigué, mais d'après ce qu'elle me disait, elle dormait mal, ce qui était donc normal. « Je pense que tu peux me tutoyer tu sais… Et je vais plutôt bien merci, ma vie a pas mal changer mais c'est génial ! Enfin ...  » Je toussais, mal à l'aise comme rarement. «  Ses souvenirs sont toujours les mêmes qu'au début ou est-ce qu'ils ont changés, évolués par rapport au début ? Tu te sens capable de m'en parler ? Tu n'est pas obliger tu le sais, donne moi juste tes impressions, ce que tu ressens. Tu arrive à te rendormir ou tu est réveiller pour de bon ? » Elle était profondément marquer par cet accident et c'était plus que compréhensible, mais elle était sut la bonne voix, et elle arriverait à s'en sortir, a être à nouveau en paix avec elle même, même si elle n'oubliera jamais ce qu'il c'était passer.

Mon job n'était pas facile, je devais aller voir au plus profond des gens, de leur âme, les interroger sur leurs traumatismes, leur demandant de m'en dire toujours plus, et ce dans le seul but de pouvoir, en fin de compte les aidées. Ce n'était pas plaisant de les voir vulnérable, craquer et fondre en larmes, mais c'était mon job. Je la regardais, et voyais ses larmes perlaient aux coins de ses yeux. Je me faisais l'effet d'un monstre mais je n'avais pas le choix, je devais apprendre le plus de choses possible, connaître le maximums de détails. « Cameron, les souvenirs sont toujours les mêmes , je me vois toujours la tête en bas voyant ma mère mourir , j'entends le son du heurtement de ma voiture , les pompiers arrivant , le sang par terre, ses souvenirs me hante et quand je rêve de ça , je suis réveillé pour de bon sans pouvoir me rendormir car j'ai trop peur de me souvenir de ça. » Je l'observais, me répétant que je lui en demandais peut-être trop et qu'elle n'était pas encore prête. Elle était encore fragile, et c'était tout à fait normal. Elle avait subit un gros choc, tant physique que psychique et le corps se remettait plus vite que le cerveau, qui lui garder à vie les traces d'un tel choc. «  Écoute, je sais que c'est pas facile d'en parler, et je comprend mais tu t'en sors très bien. Même si tu te sens mal, crois-moi, cela va t'aider, même si pour le moment tu ne le vois pas. » Je la regardais dans les yeux, plus je me levais de mon siège lentement en lui faisait un petit sourire. J'allais ensuite prendre le paquet de mouchoir que j'avais poser dans mon cabinet et lui apportais, comme un gentleman. « Je te promet que je vais tout faire pour t'aider. Tu peux compter sur moi. J'espère que tu le sais. » Je m'adossais au bureau, près d'elle, mais à bonne distance quand même. Ce qu'elle avait vécu était horrible et elle serait surement marquer à vie par cet accident mais malgré ça, j'entrevoyais une fille forte et cela était encourageant. « Tu sais ce que sa fait d'être victime d'un accident ou on vous dit que vous avez eu de la chance de s'en sorti mais que une personne qui vous est chère est morte? Je peux te dire que j'ai mal au coeur, la blessure est toujours la mentalement car physiquement les cicatrices sont toujours la aussi. ». Je soupirais, baissant légèrement la tête. Elle ne méritait tellement pas ça, tant de souffrance, de peine que je sentais, que je voyais. Elle se mit à pleurer, aussi forte qu'elle était, ou qu'elle voulait le montrer aux autres. Je lui tendais un mouchoir, et la regardais. «  Jamais tu n'oubliera ce que tu as vécu, et crois que si j'avais un moyen de te faire oublier tout ça, que tu n'en souffre plus, tu aurais été au courant, mais malheureusement, cela n'existe pas une telle chose, et tout ce qu'on peut faire, c'est de faire en sorte que tu sois en paix avec ça. Et ça, c'est mon boulot. »

Léonie était vraiment quelqu'un de bien et tout ce qui lui était arriver m'attristais beaucoup car elle ne le méritait pas. Bien sur, personne ne méritait de perdre une personne chère dans un accident et encore moins d'être présente. Mais elle ne méritait pas, encore moins que les autres. La vie était vraiment injuste et pourtant Léonie était rester forte, même si il lui arrivait de craquée et que des cauchemars lui pourrissait la vie. Évidement ce n'était pas facile pour elle d'en parler, mais comme je lui faisais remarquer, elle s'en sortait bien, très bien même, elle me parlait avec plus ou moins de difficulté et cela l'aiderait même si cela lui faisait mal de repenser à cet accident. Cela ne me plaisait pas d'obliger mes patients, surtout Léonie, à revivre leur traumatisme mais parfois c'était le seul moyen de les aider à s'en sortir. « Je te crois Cameron , mais combien de temps sa va mettre ? Au faite merci beaucoup même si je sais que c'est ton métier mais je tiens quand même à te remercier. » Je la regardais, compatissant, réellement. Sa question était légitime, mais elle savait tout aussi bien que moi que je n'avais pas la réponse, si cela se trouve, jamais elle ne serait tranquille, jamais elle n'oublierais ça. Parfois cela serait plus simple si on pouvait les choses qui nous faisait mal mais apparemment c'était jamais le cas. Je prenais une respiration. « Je n'ai pas la réponse tu sais, et personne ne l'a. Cet évènement sera toujours une partie de toi et tu ne sera jamais vraiment remise de tout ça. Il faut que le sache. » Je lui souris, légèrement gêné qu'elle me remercie alors qu'elle n'en avait pas besoin. « Tu n'a pas besoin de me remercier tu sais, comme tu le dis c'est moi métier d'aider les gens et c'est une belle victoire pour moi quand je vois qu'ils vont mieux, alors je fais de mon mieux. » Je la regardais, un petit sourire encourageant sur mes lèvres. Je voulais vraiment l'aider et qu'elle aille mieux mais pas a cause de ce qu'il s'était entre nous, ça c'était juste une erreur regrettable. Je lui promettais ensuite de faire tout mon possible pour l'aider, comme je faisais pour tout mes patients. C'était important pour moi de sentir que ce que je faisais été important. « C'est vrai , je ne suis pas prête à oublier ce drame , le fais de t'en parler me fait du bien , merci. » Je la regardais, hochant la tête. Je souris et retournais m'asseoir sur mon fauteuil à mon bureau. Je prenais mon stylo et m'amusais avec, réfléchissant et notant quelque remarque pour le déroulement futur de la thérapie de Léonie. «  Tu sais, je crois pas qu'on te demande d'oublier, ni moi ni personne. D'ailleurs, je crois pas qu'on soit capable d'oublier une chose comme ça, c'est impossible, mais il faut que tu sois en paix avec ce qu'il s'est passer. Et je suis content si venir me voir et parler te fais du bien. » Je lâchais mon stylo et la regardais dans les yeux.

« C'est vrai , ça restera au fond de moi tout sa mais je suis prête à l'oublier. » Dit t-elle en pinçant les lèvres. Je me doutais qu'elle devait être dans presque le même état que moi : mi-gêné par ce qui était arriver par erreur, et mi-stressé par ce que c'était la première fois qu'on se revoyait depuis. Je la regardais, enfin non, je l'observais, c'était plus exact comme ça. C'est fou ce que le comportement, les gestes des gens pouvait vous apprendre sur leur état. Léonie semblait si frêle mais pourtant dans cette histoire elle semblait plus forte que jamais malgré sa peine, et le traumatisme qu'elle a vécu. Cela me rassurait et je savais qu'elle s'en sortirait, même si il lui faudrait du temps. Je ne m'en faisais pas vraiment pour elle, elle irait bien j'en étais certains. « L'oublier, c'est impossible, mais tu as raison, il faut que tu essais d'occulter cet événement, que tu en fasse ta force pour avancer dans la vie personnelle, dans ta carrière ou je ne sais quoi d'autre. Cela ne doit plus être un poids, tu dois te libéré de ça, et continuer ta vie, sans oublier, mais sans que cela t'empêche d'être bien. » Je lui souris, confiant pour l'avenir, pour son avenir. Tout est une question de volonté je crois, il fallait qu'on veuille s'en sortir, qu'on fasse tous pour ça, même si parfois c'était dur, très dur même. Je voyais bien qu'elle avait du mal à me regarder, à affronter mon regard, cela m'amuser plus que cela ne me gêner en faite. La situation était bizarre, complexe aussi peut-être. Je ne regrettais pas ce qu'il c'était passer entre elle et moi, c'était forcement arriver pour une raison et Léonie était une très belle femme à n'en pas douter, mais c'était plus le fait que cela pouvait mettre en danger ma carrière si cela s'apprenait car coucher avec une de ses patientes, c'était pas éthique tout ça vous croyait pas ? Heureusement personne n'était au courant et c'était mieux comme ça même si on n'avait rien fait de mal, on avait personne dans nos vies à ce moment là nous n'avions donc fait de mal à personne. Elle prit sa respiration, et je sentais qu'elle hésitait à me parler ou à me demander quelque chose. Je la regardais, attendant qu'elle se décide sans la brusquée. « Je.. je.. ça te dirai qu'on se voit un jour une après-midi mais t'inquiète pas, en tant que ami ? » Je la regardais, surprise et mal à l'aise à cause de ça question. Non pas que je ne voulais pas le revoir en ami et prendre un verre avec elle, mais j'avais peur que cela rende la situation encore plus difficile autant pour elle que pour moi. Je gardais le silence réfléchissant à si je devais accepter, après tout ce n'était qu'un verre entre amis, ou pas. « Je … Très bien j'accepte ta proposition par contre je risque de pas vraiment avoir beaucoup de temps, avec le travail et tout ça, mais ça sera sympa oui ! » Je lui souris faiblement.

La séance de Léonie était presque terminée, et quelque part cela me soulagé un peu. J'étais vraiment trop mal à l'aise aujourd'hui avec ce qu'il s'était passer entre nous, et sa proposition de nous voir en amis. Ce n'est pas de ma faute, je n'avais jamais eu à géré de situation comme celle-là et j'espère que cela sera la première et la dernière fois. C'était vraiment une situation vraiment inconfortable, pour tout les deux. Soudain elle se leva de sa chaise. Je la regardais, surpris par sa réaction mais elle devait être dans le même état d'esprit que moi. « Écoute , je dois y aller je pense que la séance est fini, a bientôt. » Elle marcha jusqu'à la porte avant même que j'ai pu dire un mot. Je me levais de mon siège et la rejoignais, confus comme jamais. Elle se tourna vers moi, me regarda avec un sourire, mais son regard était triste, ce que je ne comprenais pas. « Oui, à bientôt Leo' ! Que cela soit pour ce verre ou en séance. » Lui dis-je en lui souriant, pour qu'elle comprenne qu'il n'y avait aucun problème. Elle me fit la bise et quitta le cabinet sans autre mots. Je refermais la porte, allais écrire mes notes sur cette séance dans son dossier puis je le rangeais avant d'en sortir un autre, celui de mon prochain patient.