Galway, Irlande. 3 Décembre 1987.
C'est ce jour la que je suis née, dans une clinique du centre de la ville. Après plus de huit mois, je montrais enfin le bout de mon nez. Je n'étais pas encore née que je faisais déjà parler de moi, empêchant ma mère de pouvoir faire ce qu'elle voulait, l'obligeant à beaucoup de repos, et lorsque l'on connaissait ma mère, on savait que ne rien faire n'était pas son fort, il fallait toujours qu'elle fasse quelque chose, qu'elle s'occupe. Mais cette fois, elle avait une bonne raison de pour rester allonger, moi. Et elle y arriva. Mon père l'aida grandement, s'occupant de tout pour qu'elle n'est rien à faire, lui apportant ce qu'elle demandait, lui tenant compagnie dès qu'il le pouvait et quand il ne travaillait pas. Ils étaient heureux, amoureux et impatients que je vienne au monde, autant l'un que l'autre. Alors quand ce fut le moment, il était prêt comme jamais.

Galway, Irlande. Février 1997.
10 ans que j'étais sur cette terre, dix ans que je vivais avec mes parents, heureuse, dans notre belle maison de Galway. J'avais vraiment tout pour être heureuse et vivre une belle vie dans mon si beau pays, mais apparemment, c'était une idée plus qu'utopique que celle-ci. Un soir, alors que j'étais déjà dans mon lit, prête à dormir pour affronter une autre journée. J'entendis du bruit à l'étage inférieur. Je me demandais d'où cela pouvait venir et je restais bien enfouis dans mes bras. Ma mère viendrait surement me rassuré une fois que le calme serait revenue, mais ce ne fut pas le cas, bien au contraire. Les bruit sont devenus de plus en plus fort, et de ce fait, me faisait de plus en plus peur. J'entendais des bruits d'objets qui tombent sur le sol, de la vaisselle se cassées, et les cries de mes parents. Je tremblais de peur mais pourtant je réussis à ne pas faire de bruit, à ne pas pleurer et à aller me cacher comme je savais si bien le faire, à tel point que mon père m'avait plusieurs fois punit par ce que lui et ma mère mettaient un temps infinie pour me trouver et cela ne leur plaisait pas vraiment. Je m'étais lever et étais partie me cacher, pied nu et mon doudou dans les bras, priant pour ne pas faire de bruit. Les cries de mes parents retentissaient encore, puis plus rien. Les larmes noyaient mes yeux mais j'étais silencieuse comme jamais. Je m'asseyais dans ma cachette, tête sur mes genoux. Et je suis rester là, cacher, en silence, même lorsque des bruits de pas de rapprocher de moi, je me mordais la lèvre pour m'empêcher de sangloter et que l'on me trouve. J'ignore toujours comment j'ai réussis à faire ça. Plus tard, j'entendis à nouveau des bruits de pas. Quelqu'un montait l'escalier, je restais toujours dans ma cachette, sans faire de bruit mes les pas se rapprocher de plus en plus. La porte de ma cachette finit par s'ouvrir et je tremblais comme une feuille pourtant en voyant le visage et le regard de l'homme qui avait ouvert la porte, je n'ai pas eu peur. Je m'en rappelle comme si c'était hier. «  Tu n'a plus rien à craindre. » M'avait t-il dit de sa voix grave mais rassurante aussi. Je les regardais, tremblant encore, mes yeux rougit d'avoir trop pleurer en silence, en me retenant. «  Je suis de la police, et je vais retrouver ceux qui ont fait du mal à ton papa et à ta maman, je te le promet. » Je le regardais intensément, mon cerveau de petite fille choquée comme sur arrêt et je me suis mise à pleurer. Ce jour là, mes parents avait été tuer. Les jours après ça son flou dans ma tête jusqu'au jour ou j'ai étais à nouveau voir l'homme qui m'avait sauvé, qui était pour moi un héro, celui qui allait venger mes parents. J'avais à peine dix ans mais je savais bien que ma vie allait changer, et avec des mots simples, on m'expliqua que ceux qui avait fait ça à mes parents étaient dangereux, qu'ils devaient connaître mon existence, et que pour me protéger, je devais partir dans un autre pays, et que j'allais devoir changer de nom. Me voilà donc devenue Eanna Géileis, deux prénom me rappelant d'où je venais, Beauchamp.

San Francisco, USA. 15 Mars 1997.
Jour de mon débarquement en terre américaine, et commencement de ma nouvelle vie, vie faite de mensonge, tant à moi-même qu'aux autres. Je ne prenais pas encore l'ampleur que faire partie du programme de protection des témoins pouvait prendre. On m'avait inventer une vie, des parents et jamais, jamais je ne devais faire de faux pas, au risque que je doive une nouvelle fois devenir quelqu'un d'autres. Pour une petite fille qui venait de perdre ses parents cela faisait beaucoup. Je ne mangeais plus, ne dormais presque plus, réveiller par des cauchemars. Bien sur, Liz et Tom, mes « parents » prenaient soins de moi, et je n'avais à me plaindre de rien maintenant que j'ai assez de recule pour en parler.

San-Francisco, USA. 28 Juillet 2012.
Voilà, c'est ma vie, j'ignore pourquoi j'ai eu le besoin de l'écrire, de la raconter alors que cela maintenant que cela fait 15 ans que ma nouvelle vie à commencer. Je m'étais, selon Liz et Tom, adaptait à ma nouvelle situation brillamment. Ils n'avaient jamais rien vue de tel m'avaient t-ils dit. Bien sur, mes parents, mon pays me manquait à un point inimaginable, et je serais toujours une fille brisé par ce qu'elle avait vécu mais j'allais bien, oui bien. Je n'avais jamais poser le moindre soucis, j'étais sage, studieuse et j'aidais à la maison. J'avais même finit brillamment mes études de journalisme et j'avais maintenant ma propre émission sur une chaine locale. Bien sur, cela n'enchantait pas mes faux parents, mais j'avais tant changer qu'il était difficile de me reconnaître, et c'était tant mieux …