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 M&MJ ღ A day without you is like a year without rain.
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Mer 19 Jan - 5:03


M&MJ ღ A day without you is like a year without rain. 2e4f4wg



...and she will be loved...
Maël Peter & Mary Jude
Plusieurs minutes passèrent alors que nous étions sur le toit de son appartement. C’est vrai qu’il commençait à faire froid. La nuit commençait bêtement à tomber, le soleil allait se coucher. C’était magnifique à regarder mais il faisait trop froid à présent pour rester. Et ça, Maël l’avait aussi bien comprit que moi.

Il se releva du bord, encore quelques secondes j’eus quelques pincement au cœur. J’avais peur qu’il tombe… comme peur qu’il n’ait pas cette opération du cœur, au final. J’avais tout simplement peur de le perdre… perdre la seule et unique personne qui pouvait me rendre aussi heureuse. C’est débile, c’est tout con, mais c’est comme ça après tout. Il s’approcha de moi et déposa un baiser sur ma joue. Moi qui étais parmi les étoiles et la lune, je suis retourné rapidement sur terre. Ciel, il était beau, avec ses grands yeux et son sourire qui me fait fondre sur place. Mon cœur chavirait à chaque fois, comme le Titanic. J’pense qu’on devrait rentrer, faudrait pas que tu tombes malade… et c’est que par-dessus tout, il n’est pas que romantique mais prudent. Maël voulait qu’on rentre parce qu’il ne voulait pas que JE tombe malade ? Il allait me rendre folle. Et en fait, c’est que je le suis déjà beaucoup trop… Peut-être que je deviendrai folle à lier et que je devrais trouver un asile au plus vite. C’est un dieu, c’est mon dieu, je l’aime. Je l’aime autant merde. À ce point, c’n’est même plus humain !

Il glissa sa main dans la mienne, elle était chaude et un peu moite. Peut-être que c’était ma main, qui l’était, ou alors la chaleur de son souffle lorsqu’il criait ses âneries. Malgré tout je souris, il avait éclairé ma journée qui avait pourtant été si longue et si pénible… Maël, mon chéri, tu sais à quelle point ça me manquais ? À quel point j’avais besoin de toi ?

Le silence fut et nos bruits de pas dans les escaliers retentissent. Ça me plaisait, qu’il me mène de cette façon, sans un mot à son appartement en me tenant la main. Tout ça était pour moi encore tout nouveau, mon cœur se resserrait dans ma poitrine, j’étais… timide. J’ai beau avoir fréquenté d’autres gens pendant son absence, mais je n’aurais jamais encore vécu ça. Le grand amour, ou même l’amour tout court… Maël est le seul à avoir obtenu ce titre… depuis bien longtemps déjà.

À l’intérieur il faisait chaud. Même à mourir de chaud. C’est à se demander comment il fait pour respirer dans un tel bazar. Mais Maël avait toujours aimé vivre au chaud, je le connaissais assez bien pour savoir que cette température bouillante était dite « naturelle » chez lui. Une fois tous les deux les pieds à l’entrée, je refermai la porte derrière nous. Mon nouvel amoureux me prit aussitôt dans ses bras, c’était exaltant comment il le faisait, je me sentais tellement bien près de lui. Je pris une grande respiration aisée, c’était peut-être ça que l’on appelle… la joie de vivre ? Tu m’aimes depuis toujours… mais pour toujours hein ? Tu partiras plus... plus jamais ? aussitôt arrivé, aussitôt repartie ? Non. Bien sûr que non. Je l’avais fait une fois parce que je n’avais aucun tact : comme je n’en ai jamais eu. Je ne comptais pas faire la même erreur deux fois… Laisser tomber Maël, sachant qu’il était en peine, qu’il était prêt à tout pour me ravoir, qu’il s’était saoulé la gueule comme je l’avais fait et qu’il menaçait même de se laisser mourir ? Non. Non merci. Et même sans toutes ces conséquences que j’ai « vécues » avec lui la première fois, je ne le laisserais pas pour une deuxième fois… car les répercussions sur moi avaient été pires. Je n’ai pas l’habitude de me plaindre, je n’ai encore moins l’habitude d’envoyer chier l’homme de mes rêves et ce n’est pas demain la veille que je recommencerai. Du moins, pas d’une façon aussi brutale. Je devrais calmer un peu mes ardeurs, ce serait une bonne résolution 2011 à prendre.

Plus jamais , prononçai-je à voix basse. Je posais inconsciemment mon front contre le sien, avec le sourire aux lèvres. Embrasse-moi, encore.

– Flashback –

…Embrasse-moi encore…
J’étais à bout de souffle. À bout de tout en fait. Cette fête bruyante m’avait donné mal à la tête et maintenant je me retrouvais dans sa chambre, sous les draps à le laisser me faire l’amour. C’était ma première fois et par chance, je ne me rappelle pas avoir saignée. Les mouvements qu’il produisait étaient doux et langoureux, à y repenser c’est plus logique et plus beau qu’il n’ait pas été saoul. Maël prenait soin de chaque mouvement qu’il faisait, en aucun cas brusque et même la première pénétration avait été délicate. Je n’aurais jamais pu espérer mieux.

Des baisers dans le cou, des baisers sur mes seins, sur mes lèvres... J’en avais eu des milliers, des tonnes. Il n’avait qu’à peine dit quelques mots, à croire qu’il avait peur de tout gâcher. J’aurais voulu entendre ces mots-là, mais ils ne furent point. J’avais cette agréable sensation, Maël était collé à moi, en moi et m’offrait la meilleure des premières fois. C’était comment dire, magique. Mais demain tout sera différent… demain il partira pour New York. Avec chance, je resterai une correspondante… avec chance, je pourrai partir avec lui et étudier là-bas aussi, qui sait.

Mais je ne me suis faite que des films. Le lendemain il prétendait être saoul, le lendemain il ne prétendait rien se rappeler. Vous savez, à ce moment-là j’avais l’impression parlé à un amnésique… Il me disait tout bonnement, que je venais de vivre un moment formidable avec moi-même… et moi seulement. Je serai la seule, à m’en rappeler. J’étais dégouté et franchement j’avais honte. Je suis déjà une timide au naturelle alors là… Ç’en était assez. Je me retenais du plus fort que je pouvais de pleurer, de me mettre à crier et à m’arracher les cheveux. J’étais nue dans ce lit où nous avions eu nos ébats, ce lit qui était le sien… Il l’était aussi. J’avais couché avec mon meilleur ami, ou du moins, le reste de ce qu’il en était.

Je me levai et me rhabillai. Je venais de lui offrir toutes mes premières fois en une soirée et je me suis planté de plus belle. Je ne m’étais jamais mise à nue devant un homme, je n’avais jamais fait l’amour et ni même embrassé quelqu’un. J’avais tout gardé pour Maël, mais ce n’était absolument pas ce que je croyais que ça allait être. Il ne s’en rappelait même plus… bordel. Plus de rien du tout ! Et le peu qui se rappelait, il devait le regretter… j’en suis certaine. Bordel de sa mère la chienne, pourquoi est-ce que j’suis toujours seule dans tout ce que je fais ? Une fois rhabillé je quittai sa chambre la gorge nouée. Il avait beau m’envoyer trois à cinquante messages textes d’excuses par jour… mais rien ne pouvait atténuer la douleur.

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Ven 28 Jan - 16:13


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...and she will be loved...
Maël Peter & Mary Jude
« Plus jamais… », je lui souris, rien que de penser à la perdre à nouveau…j’en avais des frissons, j’en avais la tremblote. Maintenant je comprenais, je comprenais tous ses couples que j’avais autrefois trouvé agaçant, exhibant leur bonheur dans la rue en se tenant la main, en se murmurant des choses à l’oreille après avoir émis quelques ricanements débiles. En même temps, j’avais grandis, j’avais changé, beaucoup changé. Je n’avais plus rien du gamin mal dans sa peau et introvertis que j’avais pu être avant, je pensais vraiment avoir fait des progrès à ce niveau là. J’étais un enfant très compliqué, et c’était sûrement pour ça que mes amis se comptaient sur les deux doigts de la main. Je me demandais parfois comment ils avaient réussis à me supporter, pourquoi ils avaient eu envie d’être mon ami. J’étais seul, tellement seul, et même lorsque je rencontrais Eliàs à la petite école, je me sentais plus seul que jamais. Jusqu’à ce que je la rencontre elle.

J’avais sincèrement essayé de me souvenir. Rien qu’une scène, rien qu’un détail. Le seul souvenir que j’avais en en mémoire concernait mon père qui était la chanson « Hey Jude » des Beatles. Je ne me rappelais que de cette chanson et la voix de mon père chantonnant dans la voiture ou dans le salon à l’écoute de celle-ci. J’aurais aimé me souvenir de mes parents, je m’en étais voulu, tellement voulu. Comment peut-oublier ses propres parents ? Comment, après plusieurs années, avais-je pu oublier le prénom de ma propre et unique sœur ? J’ai eu honte, tellement honte de ne pas m’être battus plus pour pouvoir garder un lien avec elle, pour ne pas m’être battus pour ne pas être à nouveau seul. J’étais seul, j’étais tellement chiant qu’aucun gamin à l’orphelinat voulait dormir dans la même chambre que moi et j’étais donc un des rares à avoir ma propre chambre.

Pendant longtemps, je n’étais personne et encore aujourd’hui, je n’étais même pas sur de savoir qui j’étais. La seule chose que je savais, c’était que mon père devait avoir un bon métier vu tout l’argent qu’il avait déjà mis sur mon compte en banque pour mes études à seulement 4 ans. Quant à ma mère, je savais qu’elle était la seule personne sur cette terre qui aurait été capable de pouvoir m’expliquer ma maladie, à savoir ce que je risquais de devoir vivre tous les jours en grandissant. Être essoufflé au bout de dix minutes lors d’un effort, aller à l’hôpital tous les mois pour courir sur un tapis roulant, le torse plein de fils reliés à des machines. Devoir ne manger ni trop gras, ni trop salé, rester calme au risque de faire une crise suivie d’un malaise. J’en avais tant voulu à mes parents de m’avoir abandonné, d’être partis si vite même si je savais que ça n’était pas leur faute. C’est l’année où je rencontrais Jude que j’étais dans un état de détresse encore plus grande, les occupants de l’orphelinat le voyaient bien, je brouillais du noir tout seul allongé sur mon lit dans ma petite chambre, je disais clairement que j’en voulais à mes parents de m’avoir mis au monde sachant que jr risquais d’être malade et que en plus, ils allaient finir par m’abandonner, me laissant pourrir dans un endroit miteux qu’était l’orphelinat. Alors le directeur m’envoya chez un psy, mais, déjà que je ne parlais pas aux enfants de mon école, alors parler à une inconnue aux traits sévère de ce qui pouvait bien se passer dans ma petite tête…

F L A S H B A C K ;

« Maël…c’est notre troisième séance et tu ne m’as toujours rien dit…venir ici, ce n’est pas une punition, c’est pour t’aider, pour le soulager ». Je levais les yeux vers la psychologue, fronçant les sourcils. Elle feuilleta son dossier avec écrit en gros mon prénom sur la couverture, remontant ses lunettes sur son nez alors qu’elle lisait une page. « Tu traines beaucoup dehors après l’école avec une certaine…Dehlila, et on m’a dit que vous faîtes beaucoup de bêtises…tu sais, tu devrais parler avec les enfants de ton école, te faire des vrais amis, pas des…des gens qui te mettront sur la mauvaise voie tu vois ? ». Je serrais les poings, j’étais en colère, de quel droit me parlait-elle sur se ton ? Non, plutôt, de quel droit me donnait-elle des ordres ? « Vous n’êtes pas ma mère ! », lançais-je d’un ton sec en baissant le regard vers le sol. La jeune femme soupira et ferma son dossier, s’appuyant sur son bureau avec ses coudes, « Maël…A part…Dahlila…tu n’as pas d’amis ? ». J’en avais déjà marre, à quoi servaient toutes ses questions ? Elles n’allaient absolument rien changer ! Elles n’allaient ni faire revenir mes parents et ma sœur, ni réparer ce foutu cœur qui faisait déjà des siennes. Je ne répondais pas, si je lui parlais encore mal, elle allait le dire à l’assistante sociale de l’orphelinat et j’allais sûrement être puni, pas la peine d’en rajouter.

« La maitresse de l’école m’a dit…qu’elle te voyait souvent avec des enfants en ce moment, surtout avec une petite fille qui a un an de moins que toi…Jude si je me souviens bien ». Je relevais instinctivement mon regard sur la dame qui me sourit, elle avait bien vu que ce prénom m’avait fait réagir et elle avait l’air d’en être ravis. Elle se leva de sa chaise pour venir s’asseoir sur celle près de moi, me souriant toujours. « Dis moi, Jude est ton amie ? », je baissai tout de suite le regard vers le sol, jouant nerveusement avec mes mains. « Elle…elle se fait embêter à la récré…je la surveille, c’est tout ! », lançais-je d’une voix tremblante. « Oh, je vois. Et pourquoi tu la surveilles ? », demanda-t-elle calmement. J’haussais les épaules, je n’en avais moi-même aucune idée, j’avais défendu cette fille sans même savoir qui elle était. Mais sa présence m’était bizarrement…agréable. D’habitude, je subissais la présence des gens, avec elle, je ne la subissais pas, j’aimais ça. Pour une fois dans ma vie, quelqu’un ne me regardait pas avec de la compassion parce que je n’avais pas de parents, quelqu’un ne se moquait pas de moi non plus, quelqu’un n’avait pas pitié parce que j’étais malade et orphelin. Elle me regardait tellement différemment, j’avais enfin l’impression d’être quelqu’un aux yeux d’une personne, d’être important, d’exister et de ne plus faire partie du décor. C’était agréable, tellement agréable.

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Aujourd’hui encore elle avait cet effet là sur moi. Elle me donnait l’impression d’exister, de servir à quelque chose et non pas de n’être qu’une âme venue sur terre uniquement pour faire un tour et repartir sans laisser aucune trace. Je voulais laisser des traces de mon passage sur Terre, mais pas tout seul, avec elle. En créant une famille, en faisant quelque chose de ma vie, quelque chose de bien, quelque chose qui pourrait nous rendre heureux, me rendre enfin heureux. Son front contre le mien, elle avait se petit sourire aux lèvres qui me faisait carrément fondre. «Embrasse-moi, encore.», je lui souris, cette phrase, elle l’avait dit trois ans plus tôt, je m’en rappelais, comme si c’était hier. Cette nuit était gravée dans ma mémoire et elle n’avait jamais voulue sortir de mon esprit, je me rappelais de chaque détails, à New-York, ça me rendait dingue. Les gens pensaient que j’avais eu le beau rôle de l’histoire, mais ils se trompaient. Essayez, vous, de dire à la fille dont on est amoureux et que l’on connaît depuis qu’on est gamins que vous ne vous souvenez pas de la veille, quand vous lui avait fait l’amour et qu’elle avait autant aimé ça que vous. Essayez de lui mentir en sachant que ça lui fera du mal, qu’elle vous détestera. Ça n’avait pas été facile. Loin de là.

F L A S H B A C K

Le soleil brillait dans la petite cours de récréation de l’école. Tous les enfants couraient un peu partout, souriaient et rigolaient. En général, ils étaient en « bande », pas moins de trois ensembles. A notre âge, lorsque nous ne trainions par exemple, qu’à deux, une fille et un garçon, cela voulait dire que nous étions amoureux. Mais ça, Jude et moi, on s’en fichait royalement. Nous étions assis sur les marches d’un escalier menant vers une salle de classe, assis l’un en face de l’autre à se regarder dans le blanc des yeux. Parfois, nous restions là toute la récré, à ne rien dire. Quand j’y repense aujourd’hui, c’était vachement bizarre et ça devait paraitre flippant, mais ça ne l’était pas à l’époque. « Dis Maël…pourquoi tu habites pas chez tes parents ? », me demanda-t-elle d’un ton innocent en me regardant. Je fronçais les sourcils, baissant mon regard vers mes chaussures. « Bah…ils m’ont…comme abandonné », lançais-je d’une voix calme. Elle eut l’air triste, « Pourquoi ? ». Je relevai le regard vers elle en lui souriant. Si un autre enfant m’avait posé toutes ses questions, je l’aurais envoyé baladé, mais elle, elle était différente. « Ils sont…morts ». Elle se rapprocha de moi et elle attrapa ma main dans la sienne. « Oh….et…si t’a pas de parents…tu dors à l’orphelinat c’est ça ? ». Je lui fis oui de la tête, je me surprenais moi-même à rester calme face à cette discussion. « Pourquoi tu viens pas habiter chez moi ? Ma maman, elle t’aime bien ! Et puis, t’es comme mon grand frère c’est pareil ! Mes parents ils pourraient t’adopter non ? ». Je lui souris en rigolant légèrement, « …merci…mais…je veux pas d’autres parents Jude ». « De toute façon, les frères et les sœurs, ils ont pas le droit de se marier ? », je regardais au loin en faisant « non » de la tête. « Ah bah…je veux plus que tu sois mon frère alors ! ».

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J’approchais mon visage du sien, déposant un baiser au coin de sa lèvre avant de venir mordiller sa lèvre inférieure, lui offrant par la suite un long baiser jusqu’à ce que le souffle me manque. Au bout de quelques secondes, je le brisais, glissant mes mains à sa taille, la serrant contre moi de peur qu’elle parte à nouveau, mais définitivement cette fois. J’aurais toujours cette peur au fond de moi, j’avais trop souvent été déçu par la vie pour devenir du jour au lendemain un garçon sociable, souriant et sur de lui, c’était impossible et je doutais que je pourrais changer ça d’aussitôt. Je plaquais à nouveau mon front contre le sien, la regardant dans les yeux. « …tu dis que tu es sortie avec des garçons pendant mon absence…avec…beaucoup de garçons ? ». Elle m’avait posée des questions sur Emma, elle savait pas mal de choses puisque nous en avions pas mal parlés. J’essayais de me montrer discret sur les garçons qu’elle avait fréquentée mais, certains restaient là à tourner autour d’elle comme ce Joshua par exemple, je détestais ça. Oui, j’étais un peu jaloux, mais c’était normal que je veuille en savoir plus, non ? Je n’allais pas m’énerver, ça n’était pas le but, je voulais juste…savoir. C’était important que je sache ce qui s’était entièrement passé durant ses trois années où j’avais disparu de sa vie aussi vite que j’y été entré.
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Dim 30 Jan - 5:50


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...and she will be loved...
Maël Peter & Mary Jude
- Flash Back -

    - Please… Please say you love me…
    - I love you !
    - …Make it real Josh’…
    - …I love you. I love you so much Jude, you can’t even understand how strong it is.

I kissed him, kissed him like he was the only one. But what if he knew? What if he discover? Will he abandon me? Sure, I really don’t understand how strong it is. I don’t even understand what love really is. Every time we kiss in the morning, I’m thinking of who it really should be, because I’m used to it. Am I obsessed with Maël? Or am I only a fool? Too childish, too selfish… I guess we’re just not meant to be. But how can I play with those hearts without having any regrets?

Wait. Still, I have regrets. Plenty of them.

As the kiss ended, he put his cheek on mine and I sighed. It’s been a year today that I’m with Joshua and two year and a half that my real love’s gone. I’m getting tired of all of these games. I never thought that I’ve gone this far and never thought that it would hurt me much than anything else. I smiled wider, he also did
    - And what about you? Do you?
    - I… I…
    - You…?
    - I fell it too.
    - Wow… this was really enthusiastic!, he laugh and for a reason I never got to understand, he never got mad at me.
    - …I’m sorry.
    - It’s okay…

After this kind of situation, I used to cry. I’m always mad at myself, always ashamed. Why can’t I say it? Why can’t I feel it too? But I’m also mad at Maël. He forced me to do all this, consciousless.

--

I knew I wanted nothing more than this, I knew that I loved him from the start. Our relationship doesn't have a single thing that is similar to the others I had. With Maël it’s like… I’m really myself and I’m really who I want to be. Not a fake, not a heart breaker again. I truly love him and I can see that he truly loves me too.

His forehead was against mine and took his hand in mine and laced our fingers. Feeling him near me it’s such a relieve. …You said you went out with boys during my absence… with… a lot of boys? I never really thought that we could end up with this kind of conversation. I know, I felt jealous and possessive about Emma these days, but… Anyway.

Honestly... Yeah. Many of them. I swallowed. I don’t think this is really a good idea… …Even girls… but… I never loved any of them, Maël. I promised. I stopped every move, without taking my eyes off him. I wanted to know how he would react to my answer. Hoping he won’t leave me like I did, or overreact… like I also did. It… It always has been you. Only you…
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Anonymous
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Lun 31 Jan - 22:49


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...and she will be loved...
Maël Peter & Mary Jude
« Honestly... Yeah. Many of them. Even girls… but… I never loved any of them, Maël. I promised. ». She stopped to talk. I thought she wanted me to react, but I didn’t understand myself why I began this subject of conversation. « It… It always has been you. Only you… ». I smiled, but I had a weird felling…jealousy? Maybe… yeah. I was jealous at the second I was all this boys names on facebook. I really tried to stop looking at Jude’s wall, but…during this two first years at New-York, I missed her so much. This situation was so strange. We were inseparable. We couldn’t spend one day without talking each other, and, one day, nothing. The silence. I missed her voice call me with my surname, I missed her shy smile, I missed to talk with her during one night without sleeping. I missed her and I had this horrible impression that she was happy without me…I couldn’t blame her because she tried to forget me and even if she fall in love with one of them, Joshua, James or I don’t know who, I couldn’t blame her ‘cause I’m falling in love with Emma.

Yes, I was in love with Emma and I know that hurt her. But, she couldn’t blame me too: I thought she hates me, I just tried to move on. I didn’t choose to fall in love with her, but it happened and today, I can’t say that I regret. Anyway, it no longer mattered, we could find ourselves. It was the most important, no ? I took her into my arms, slowly stroking her back, closed my eyes. « I know Judy, I know…», I murmured quietly. « You know…it’s just that…I was so jealous of them and…I’m still jealous…that make me realize that sometimes, I regret to be gone and to left you alone…». I stopped and opened my eyes. I stepped back to look her in the eyes by passing my hand on his cheek, « I’m sorry for not keeping my promise…»

F L A S H B A C K ;

Ten minutes after hanging up the phone, I was in the street, walking rapidly toward the hospital. I arrived ten minutes later at the place where my best friend asked me to come, searching Jude or someone of her family. I was breathless; I almost had accrued and arrive as quickly as possible.
« Maël ! », I immediately recognized Jude’s voice. I turned to her and took her in my arms. His eyes were so red, like if she was crying before I arrived. « Hey…what’s happened? », I murmured to her. She cried, I hated see her crying. « That’s mum…she…she’s gone…». I didn’t need more explication. I didn’t really know what we can fell when we lose someone we love ‘cause I lost my parents when I was a baby, I never knew them. I didn’t know what to say, and I tried to say something but it really sucks. « Oh…I…I’m sorry…» She shook me a bit more against her. « I don’t need you to talk…I just need your presence…» I smiled; she knew that I’ll always be there for her. She laid her head on my shoulder, with tears fall from her beautiful eyes. His father passed behind her and he smiled to me with a sad face, to thanks me to be there for his daughter. I smiled to him and he’s going to see Andrew. « Maël…you…you’ll never leave me ? You…please….promise me that you’ll stay… ». She still cries. « I’ll stay Jude, I promise you, I’ll always stay with you ok ? Be sure, I would go nowhere… » She smiled shyly while drying her tears. « Will…will you sleep with me at home tonight ? Please…». « Yeah…yeah, of course, all you want ». She lowered her eyes to the ground. « I love you…you know that ? ». I smiled, I hadn’t really used to being told what kind of thing. « ‘love you too Jude »

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