Métro boulot dodo, et une semaine qui passe l’air de rien. Je ne voyais pas le temps filer, et ce n’était pas pour me plaindre, loin de là. Je détestais l’ennui, mais avec les nouveaux amis que je me faisais au travers de Katniss, l’impression que ma vie prenait une nouvelle direction me mettait de bonne humeur. J’avais jamais été le genre de mec compliqué avec plein de buts dans l’avenir, faut dire. Quand je voyais mon entourage (une danseuse étoile, un joueur de tennis international, et maintenant des stars), je passais un peu pour le gars HS du groupe dont on parlera jamais. Honnêtement, ça ne me dérangeait pas du tout… j’avais fais mes expériences sur scène il y a quelques années avec mon groupe de rock et maintenant je reposais les pieds sur terre. La routine ne me posait pas de problèmes du moment que c’était avec un entourage agréable que je la vivais. Yeah, un petit monde simple, que demander de plus ? Franchement, quand t’as passé une année coincé entre trois murs et des barreaux, t’apprends à aimer chaque truc positif qui te tombe dessus.
Je m’étais arrangé le week-end passé avec Peter, un garçon rencontré à l’appartement d’Austin et Kat’, pour qu’on se fasse une sortie entre mecs ce samedi. Le contact était plutôt bien passé entre lui et moi durant les quelques heures qu’avait duré la petite fête de la semaine dernière, donc pourquoi ne pas approfondir un peu notre relation en solo ? Quand j’aimais bien la tête de quelqu’un, j’avais tendance à vouloir le « prendre à part » pour mieux le connaître indépendamment du groupe. C’est quelque chose qu’on m’avait inculqué dans mon éducation, et maintenant je l’appliquais à chaque fois. Parfois je me faisais de nouveaux potes, et parfois ça finissait en bagarre parce qu’en fait l’autre était un pauvre type, mais bref !
Je me suis rapidement préparé en rentrant du boulot avant de sortir mon chien une demi-heure, puis pris mon porte-monnaie. Direction de Manchester, et que ça saute ! Je n’avais aucune idée de si oui ou non la tête de bogôss’ de Pete y serait déjà, mais qu’importe. « Faites le pas boire » qu’elles disaient… on verra bien si je vais pas le faire boire. Et puis depuis quand on va dans un bar pour rester sobre ? Héhéhéhé…
HJ : Gros bad : le mec du gif est en rythme avec la musique, j'ai passé 5 minutes à bader dessus.
Party hard
Liam & Peter
We're not gonna take it. No we ain't gonna take it
« Coupez ! » Entendais-je crier le réalisateur dans son mégaphone, une autre personne non loin de moi fit écho aux dernières paroles de l’homme qui gérait le tournage. Je soufflais un grand coup, je mis du temps pour revenir à moi et me retirer du personnage. Je passais ma main sur mon front qui perlait, le soleil cognait, il faisait chaud. En plus de ça, j’ai du recommencer la scène de course poursuite au moins cinq fois, piquant des sprints à chaque fois. J’adressais un sourire à mon partenaire à l’écran et frappait dans sa main « C’était cool, t’as gérés mec ». Puis je partais sur le côté vers les tables où je trouvais une bouteille d’eau. Cette dernière ne fit pas plus de trois minutes.
C’était les dernières prises du tournage. A vrai dire, ça faisait toujours quelque chose de quitter une équipe avec qui on a travaillé pendant des mois. Au bout d’un moment, on commence à connaître par cœur les petites habitudes de chacun, on devient une sorte de famille. Moi qui n’avais jamais joué dans une série, je n’osais même pas imaginer l’ambiance qu’il y avait. Par chance, l’équipe était cool, j’avais passé de bons moments avec un mec de la régie pendant le tournage en Nouvelle Zélande. Tout cela pour dire que j’avais un petit pincement au cœur de ne plus travailler avec eux. C’était le dernier jour de tournage.
De plus, dans deux semaines, je commençais un nouveau tournage. Une nouvelle équipe, un nouveau réalisateur. Par chance, je connaissais très bien ma partenaire étant donné que ce n’était autre que Bliss. Je sentais que cela allait être assez bizarre de travailler avec elle, cependant, je ne m’en inquiétais pas, je sentais qu’on allait s’amuser comme des fous – a condition de rester discret et de ne pas lui sauter dessus toutes les cinq minutes.
Ainsi, les dernières scènes furent très rapides à mon grand désespoir. J’aurais voulu que ces dernières heures s’arrêtent afin que je puisse profiter un maximum. Je ne réalisais pas encore lorsque le réalisateur hurla « C’est dans la boîte, c’était la dernière scène ». Tout le monde s’étreignait, je partais dire au revoir aux personnes autour et à l’équipe, leur souhaitant le meilleur pour la suite. Désirant travailler encore avec eux. Cependant, lorsque je montais dans ma voiture, je me sentais libéré, à la fois triste et libéré. C’était vraiment étrange.
J’allumais la radio. Le groupe de Glam-rock, les Twisted Sister hurlaient leur tube « We’re not gonna take it ». Je poussais le volume à fond, m’empêchant de danser et de sauter sur mon siège. Cette chanson était de celle qui vous donnait des ailes, qui donnait l’impression d’être invincible, de pouvoir dire ce que je voulais et faire ce que je désirais. C'est-à-dire arrêter les faux semblants, clamer qui j’étais au monde entier en les envoyant se faire foutre s’ils émettaient une objection. J’étais fou lorsque j’arrivais chez moi. Une horde de paparazzi était encore là, je soupirais. Encore vingt minutes pour être tranquille et rentrer chez moi.
Je me changeais rapidement et sortait ma moto – la chanson m’avait donné une envie d’adrénaline. Ainsi, j’enfilais mon casque et une veste en cuir. Lorsque la barrière s’ouvrit, un journaliste me demanda où j’allais. Je relevais à peine la visière de mon casque pour chanter dans son micro « We’re not gonna take it, anymoooore ! ». Sur ce, je fis rugir le moteur, les journalistes s’écartaient, je remettais ma visière en place et prit la direction du Manchester.
Je devais retrouver Liam ici. A vrai dire, cela ne faisait pas tellement longtemps qu’on se connaissait, mais il fallait dire que je l’aimais bien, même s’il était le petit ami de Katniss, je voyais qu’il ne lui faisait pas de mal pour le moment, alors je l’aimais bien. De plus, il était marrant et a dire vrai, une présence masculine me faisait du bien. A force d’être entouré de fille, on a peur d’en devenir une aussi. Je me garais sur le parking. Lorsque j’entrais dans le bar, je me demandais si Liam était déjà là. Je souris lorsque je le vis et m’approchait de lui « Yo ! » je lui adressais un grand sourire et m’installait au bar « Je ne sais pas pour toi, mais moi, je ne compte pas tenir ma promesse de ne pas boire ». Ainsi, je commandais un cuba libre.
« Yo ! » Je lui adressais un grand sourire et levais mon bras pour lui faire un check rapide en guise de salutation. « Hello le marié ! » « Je ne sais pas pour toi, mais moi, je ne compte pas tenir ma promesse de ne pas boire ». Ah oui, c’est vrai qu’il avait promit de ne pas boire, le petit ! Pour ma part, je haussais les épaules et commandais un Blue Lagoon dans la foulée de mon ami vers qui je me retournais un peu plus juste après. Il s’était assit à ma gauche, et du coup j’étais obligé de tourner la tête pour le voir vu que j’avais qu’un œil valide, mais c’était pas un détail qu’il était censé savoir, à moins qu’il l’ait déjà remarqué parce qu’il était du genre à tout observer dans le détail. Oh, je n’avais pas trop de complexes vis-à-vis de ça du moment que les gens ne faisaient pas une fixation sur mon regard asymétrique. Je supportais juste pas qu’on insiste là-dessus comme si c’était une découverte scientifique. « Faut jamais promettre de pas boire le samedi soir, hahaha ! Par contre moi j’éteins mon portable ou je risque d’écrire de la merde tout à l’heure… donne le tien, faudrait pas te griller dans la soirée. »
La dernière question qui se posait était de savoir si je devais lui préciser ou pas qu’il fallait me surveiller une fois que j’étais pas net – pas dans le sens où je risquais de l’abuser sexuellement (a) – mais simplement parce que comme j’étais naturellement nerveux, c’était dans la logique des choses que les petites provocations de l’extérieur puissent me rendre anormalement agressif en un claquement de doigts. Et vas-y pour m’arrêter quand je fonçais dans le tas. Baaaah, c’était trop tôt pour parler de ça, on verra si je m’en souviens tout à l’heure.
Les boissons arrivèrent peu après qu’on ait commencé à discuter, et c’était franchement agréable de se rafraîchir un coup après une journée de boulot. J’étais trop content de m’être fait un nouvel ami… en espérant qu’Austin n’allait pas me faire une crise de jalousie un jour ou l’autre, mais maintenant que j’y pense, il ne m’avait même pas laissé un seul message de toute la semaine. L’était surement trop occupé avec sa nouvelle copine, je suppose… ou ses entrainements. Bref.
« Hé Mec, pourquoi est-ce qu’on devrait attendre Vegas pour se faire le Hangover ? » Un joli sourire en coin illumina mon visage et je tendis mon verre dans sa direction, comme pour lui proposer un contrat de beuverie.
We're not gonna take it. No we ain't gonna take it
C'était fou de remarquer à quel point une petite chanson pouvait vous remettre d'aplomb. Certaines étaient capables de vous rendre dépressif pour le temps d'une soirée et d'autres vous rendais heureux. Rien qu'aux premiers sons de la batterie des Twisted Sister, j'avais une envie de liberté, de me lâcher - remarquez, je n'avais pas besoin de cette chanson pour me lâcher. Cette chanson me donnait presque des ailes, comme si j'étais capable de tout accomplir, de tout dire et de tout faire en me moquant des répercutions. Elle avait le don de me mettre d'excellente humeur.
De plus, la soirée risquait d'être pleine en rebondissement et en crise de fou rire. En effet, j'avais prévu de passer la soirée avec Liam. Cela ne faisait pas tellement longtemps que je le connaissais. Il était le petit ami de Katniss, donc je le surveillais au départ, je ne voulais pas que celle que je considérais comme une seconde sœur se fasse briser le cœur. Au final, il s'avérait que Liam était quelque de très drôle et très cool. Ainsi, je l'aimais bien. En quelque jour était née une véritable complicité entre lui et moi. De sorte que nous étions partis dans un délire d'homosexuel qui est parti si loin que ce dernier m'avait embrassé à mon anniversaire - ce qui ne plaisait pas tellement à nos copines visiblement.
C’est ainsi que la perspective de la soirée me mettait de bonne humeur. Si bien que je me pressais de me changer avant de le retrouver au Manchester, notre lieu de rendez-vous. Dans mon mode « j’écoute Twisted Sister et je suis un rebelle » j’ai décidé de prendre ma moto et d’envoyer bouler – à ma façon, les paparazzis devant ma porte. Que sa face la une de la presse ? Peu m’importait, il m’arrivait d’en avoir assez d’avoir ma vie entre les mains des médias, je voulais faire ce que je désirais. Que mon agent aille se faire foutre et que ces putains de paparazzi aillent se faire foutre aussi tiens. – oui, le mode rebelle était déclenché, on ne pouvait plus m’arrêter.
J'entrais dans le bar et parcourait la salle du regard à la recherche de cette tête que je connaissais. Lorsque je le vis, il se levait et je le checkais avant de m'asseoir à côté de lui. Ainsi, je pensais à Bliss qui m'avait fait promettre de ne rien boire, cependant, si j'allais dans un bar ce n'était pas pour prendre un coca. Ainsi, je lançais à Liam que je ne comptais pas tenir cette promesse. « T'as raison, un samedi soir, c'est pas possible. Remarque, il n'y a pas de jour pour boire » je lui fis un clin d’œil. Je ris à sa dernière remarque en repensant à la dernière fois où j'avais bu. J'avais simplement laissé un message sur la boîte vocale de ma petite amie et j'avais inquiété cette dernière « Ouai t'as raison ou je vais encore vouloir jouer Roméo au balcon de Bliss et toi tu vas vouloir faire Edward. » Je sortais mon portable de ma poche pour l'éteindre, j'espérais que Bliss n'essaierait pas de m'appeler ou elle piquerait une crise. Les femmes enceintes, leurs hormones et leurs crises de nerfs ...
Je n’avais pas l’alcool mauvais, au contraire, je n’étais absolument pas le genre de mec agressif, sauf lorsqu’on le cherchait. Disons que lorsque je buvais, ma connerie se décuplait. Ainsi, il m’arrivait de parler à des poteaux, laisser des messages sur le répondeur de tout le monde, de vouloir essayer des trucs inutiles comme me travestir ou des choses du genre. Je ne savais pas comment Liam était, j’espérais juste qu’il ne soit pas violent.
Soudain, Liam lança l’idée la plus géniale du monde. The Hangover, l’un de mes films favoris, l’un de mes « fantasme » de mec que de faire quelque chose comme Allan, Stew, Phil et les autres. Je levais mon verre et trinquais avec lui « Aucune idée, on peut transformer San Francisco en Vegas. Si je finis avec un tatouage à la Stew, je suis in ! ».
Accueil![Okay dude, I like you, let's have a wedding [Peter] 3997999705](/users/2512/10/73/83/smiles/3997999705.png)
![Okay dude, I like you, let's have a wedding [Peter] 79124](/users/2512/10/73/83/smiles/79124.gif)
![Okay dude, I like you, let's have a wedding [Peter] 1340036036-tumblr_la7g2mCsMA1qc24xuo1_250](https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2012/25/1340036036-tumblr_la7g2mCsMA1qc24xuo1_250.gif)
![Okay dude, I like you, let's have a wedding [Peter] 1340036222-tumblr_la9xz3NrAq1qc24xuo1_250](https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2012/25/1340036222-tumblr_la9xz3NrAq1qc24xuo1_250.gif)