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Anonymous
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Dim 10 Juin - 11:21

aeterna & cameron ღ you can't juste leave me now


J'étais heureuse. Enfin. Enceinte, en couple, amoureuse. Je crois que je ne pouvais pas mieux en être. J'avouais que les nausées depuis plusieurs jours devenaient lourd, mais j'étais déjà passée par là. J'avais exactement vécu tout ça avec Loisia et pour une deuxième fois, j'allais expérimenté ce que c'était qu'être mère. Au fond, ça me foutait la trouille cet deuxième enfant, cette nouvelle vie, tout ça. Cameron. Je savais qu'il me rassurait, qu'il serait là. Je savais que je pouvais compter sur lui pour me soutenir, me rassurer, m'aider à traverser cette épreuve. Seulement, parfois quand il était avec ses clients et au travail, je me sentais seule. Il y avait comme un manque sans sa présence. Un manque que je n'arrivais pas à faire partir. J'avais beau me rassurer en me disant qu'il serait là le soir, mais mon travail au Elbo nous empêchait encore une fois de nous voir le soir. Je devrais peut-être pensé à trouver un job la journée, pour éviter nos horaires différents. Je ne sais pas. j'adorais mon travail au Elbo, j'adorais ce contact avec les gens en tant que serveuse. C'était tout une chose. J'avais déjà abandonné mon travail en tant que prostituée, et je ne pouvais pas abandonner celui-là. J'aimais Cameron, plus que tout, et je m'en rendais compte chaque jour un peu plus, mais je ne pouvais pas changer ma vie comme ça du genre au lendemain. Un soupire échappa de mes lèvres. J'étais réveillée couchée dans mon lit entrain de regarder le plafond. Je n'arrivais plus à dormir. Je ne savais même pas quelle heure il était. J'étais là regarder dans le vide. Mon ventre ne commençait qu'à peine à grandir. Mes mains effleuraient rapidement mon ventre. Je me retournai lentement dans mon lit. cameront n'était pas là. Un grognement s'échappa. J'aimais bien me réveiller avec lui à mes côtés. Je me levai doucement et ramassait une chemise qui trainait par terre et l'enfilait. Automatiquement, je me rendis dans la chambre de Loisia pour vérifier que tout allait bien. Elle dormait encore. Je la laissais là et me rendit dans la cuisine. Ca sentait le café et a nourriture. Et…non…argh si y avait une chose qui m'énervait dans toute cette situation, c'était bien et bel les nausées matinales. Bon visite rapide au toilette, endroit qui était devenu mon meilleur ami dans cet appartement. Je me rendis alors à nouveau dans la cuisine et vient embrasser Cameron. Il avait mis la table. Je viens m'asseoir à côté de lui profitant de ce moment de perfection. La matinée se déroula normalement. Dimanche matin. Rien de plus. J'essayai de profiter du mieux que je pouvais de chaque instant que je pouvais avec lui. J'avais un rendez-vous avec une amie dans l'après-midi. Je sortis de l'appartement. il faisait beau. Tant mieux, j'avais horreur quand il faisait horriblement moche. C'était peut-être une des raisons que j'adorais la Californie tant. Ca me rappelait ma Greece natale. Vêtue d'un short gris et d'un tunique légère, je zionnais les rues de San Francisco jusqu'à me rendre au parc où j'avais rendez-vous à mon amie. Je traversais le passage piéton tranquillement. Il n'y avait aucune voitures en vue…jusque'à ce que…Bam. Un bruit sourd qui retentit. un claxons aigu. Le néant.

Des bruits de sirènes retentirent dans les rues de San Francisco. La jeune fille était jonchée sur le sol, inerte. Les premiers secours arrivent le plus rapidement possible, essayant de faire réagir la jeune fille. Mais elle était partie. Ils firent tout pour la stabiliser et l'amenait à l'hôpital. Une infirmière se chargea d'appeler chez elle. « Bonjour, Monsieur Hoover. Aeterna a été transféré au service urgentaire de l'Hôpital de San Francisco. » Elle raccrocha retournant à son travail, et laissa les médecins s'occuper de la jeune fille.

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Anonymous
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Dim 10 Juin - 18:01

« Bonjour, Monsieur Hoover. Aeterna a été transféré au service urgentaire de l'Hôpital de San Francisco. ». Je crois que jamais je ne m'étais préparer à recevoir un jour ce genre d'appel. Mon coeur s'arrêta, mon sang ne fît qu'un tour dans mes veines. Non, ce n'était pas possible, pas elle. Je n'arrivais pas à penser clairement. J'avais les mains qui tremblait. Elle allait bien. Je l'avais vu ce matin et elle allait bien, si on enlevait les nausées matinales, mais cela ne conduisait pas aux urgences ! J'arrivais à peine a parler à la femme à l'autre bout du fil. C'était comme si mon cerveau c'était mis en mode veille. Je n'arrivais pas à une croire. Il y a quelque heure encore elle était là avec moi, m'embrassant. Ce n'était juste pas possible. Qu'est ce qu'il avait bien pu se passer ? J'écoutais la femme parlait, et quand elle eut terminée, je raccrochais, le ventre noué, le coeur battant vite dans ma poitrine. Il fallait qu'elle aille bien, pour Loisia, pour notre bébé, pour moi. Une fois que je pu réfléchir, et bouger, je filais préparer Loisia, prenais mes clefs voiture et appartement, mon portable et quittais la maison. J'étais comme dans un état second. Pourquoi quand tout va bien, la vie ou que sais-je décide de nous mettre à l'épreuve encore et encore ? J'avais besoin d'elle. La perdre n'était en aucun cas une option valable. Rien qu'imaginer ça, je me sentais défaillir, mais je ne pouvais pas, malgré tout Loisia avait besoin de moi. Je n'avais pas le droit de me laisser aller, je devais d'abord en savoir plus sur son état, et sur ce qu'il c'était passer. Dans ma tête, c'était le chaos, des tonnes de questions fusaient. Comment allait t-elle ? Et le bébé ? Garderait t-elle des séquelles ? Et la plus importante d'entre elle : S'en sortirait t-elle … Il le fallait. Je ne voulais pas qu'elle me laisse seul, je ne pouvais juste pas la perdre, pas maintenant alors que tout allait bien, qu'on était heureux, que plus rien ne venait nous posait problème, que se soit nos caractères, son boulot. La seule chose négative ? Le fait qu'on ne passe pas plus de temps ensemble ça cause de son boulot le soir, et le miens en journée. Et j'étais d'accord avec elle, on avait pas assez de temps ensemble, mais c'était nos boulot, a part qu'elle prenne un boulot la journée, je ne voyais pas comment faire. En vérité, j'étais raide dingue de cette fille, de son petit caractère, de son jolie minois qu'elle sait superbement utilisé pour obtenir ce qu'elle veut de moi. Je tentais de garder mon calme. Une fois à l'hopital, je me garais rapidement, sortis de la voir et alla prendre Loisia dans mes bras. Je ne pouvais pas la laisser à la maison seule, et j'étais partit trop vite de la maison. Je la serrais contre et je me dirigeais vers l'entrer des urgence. J'étais véritablement fou d'inquiétude. Je rentrais à l'intérieur et me dirigeais vers l'accueil. «  Bonjour … On m'a appeler. Ma petite amie à été admise ici. Aeterna Mansell. » L'infirmière à l'accueil s'approcha du comptoir. «  C'est moi qui vous ait appeler. » Je hochais la tête, à mile lieu de là, perdue des mes pensées, mes angoisses de la perdre. « Suivez-moi monsieur, je vais vous conduire jusqu'à sa chambre. » Je respirais calmement et la suivis dans les couloirs, comme dans une bulle, n'entendant rien du monde extérieur. La jeune femme s'arrêta soudainement, et me désigna une porte avant de, je crois, me dire des mots qu'elle voulait réconfortant mais qui pour moi ne me font rien. Je pousse la porte, Loisia toujours dans mes bras. On a tout les deux besoin d'elle, plus que tout. Je referme la porte derrière moi, et la regarde, la, étendu sur se lit, semblant dormir, juste … Dormir. Je déglutis et m'avançais vers elle, vers le lit. La voir là, allongé sur ce lit d'hôpital, tout mon monde semblait s'effondrait sans que je puisse rien faire. Je tirais la chaise qui trainer dans la chambre près de lit, et m'asseyais près d'elle, son petit ange dans mes bras. Je la regardais, les yeux vide, perdu. De ma main libre, j'attrapais la sienne, froide, dans la mienne et la portais à mes lèvres. « Salut toi … » Je prenais une respiration, la regardant. «  Il faut que tu aille mieux d'accord ? Loisia et moi ont a beaucoup besoin de toi. Tu peux pas nous abandonner et je sais que tu ne le fera pas. » Ma voix était légèrement tremblante. Il fallait qu'elle se réveille, qu'elle nous illumine de son jolie sourire, de sa présence. Mon pire cauchemars venait de se réaliser mais je ne pouvais pas me réveiller et me sentir bête d'avoir imaginer ça. C'était bien réel, et j'avais mal, mal de la voir là, allonger sur ce lit. «  Je t'en supplie … Me laisse pas. Reviens nous … Reviens moi.» Je me penchais vers elle et déposais délicatement mes lèvres sur les siennes avant de me rasseoir et d'attendre, attendre qu'elle reprenne connaissance. Je reprenais ma place sur le siège, sans lâcher sa main. Loisia s'agitait dans mes bras, elle aussi voulait sa maman, elle aussi avait besoin d'elle, encore plus que moi. C'était vraiment un cauchemars. Mes pensées étaient embrouillées. C'était comme si tout ça n'était pas réel.
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Anonymous
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Dim 10 Juin - 21:50

aeterna & cameron ღ you can't juste leave me now


La jeune fille est laissée dans la chambre. Les médecins ont tout fait pour la garder en vie. Cependant, elle est plongée dans un coma. Ils ne savent pas quand elle se réveillera ni si elle se réveillera. Le temps nous le dira. On informe le médecin que quelqu'un est arrivé. Il remercie l'infirmière et se dirige vers la chambre de la demoiselle. Il regarde dans la baie vitrée et voit un homme tenir la main de la jeune fille. Ce dernier porte une petite fille dans ses bras. Il doit surement s'agir de leur fille. Le médecin ouvre la porte doucement et entre dans la pièce. Il regarde la jeune fille. Elle a l'air paisible, sereine. Mais en vérité, il sait que ce n'est pas le cas. Sa vie ne tient qu'à un fil, elle pourrait mourir maintenant. Tout comme elle pourrait se réveiller en cet instant précis. cependant, il sait que ça ne sera pas le cas, qu'elle ne se réveillera. Les séquelles qu'on subit son cerveau sont trop grandes pour qu'elle se réveille maintenant. Il lui faudra du temps, beaucoup de temps pour que les choses redeviennent comme avant. Je me tourne vers l'homme et essaie d'afficher un sourire confiant, même si c'est difficile dans ce genre de situation. « Mr. Hoover, bonjour, je suis le Docteur Herrington. » Je regarde le fichier qui se trouve au pied du lit de la jeune fille. Elle était reliée à tout sorte de moniteurs qui contrôlaient sa fréquence cardiaque, ses respirations, ainsi que plusieurs infusions. Il fallait tout faire pour la garder en vie. C'était dans ce genre de moment, qu'il fallait garder son sang froid et ne pas avoir de compassion pour les proches; C'était certes difficiles et tristes ce qu'il s'était passé, mais c'était la vie, et elle ne pouvait pas toujours être joyeuse. Le médecin jeta un rapide coup d'oeil sur les différentes analyses et tests faits. Il range le fichier et retourne son attention sur l'homme et la petite fille. Elle semble agiter. Elle doit vouloir sa mère. Un nouveau sourire s'affiche sur ses lèvres. « Aeterna a eut un accident. Nous avions réussis à stabiliser son état. Cependant, elle s'est elle-même plongée dans un coma et nous ne pouvons qu'attendre qu'elle se réveille. » Un petit soupire échappa. Il pensait à l'enfant qui grandissait en elle. « Pour ce qui est de l'embryon, il va bien de ce que nous avons pu voir sur l'échographie. Mais nous avons peur qu'il y ait des complications par la suite. Nous allons tout faire pour que cela ne soit pas, seulement, il serait mieux de prendre une décision rapidement pour que nous fassions tout pour votre compagne aille bien. Est-ce que vous avez des questions? »

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Anonymous
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Lun 11 Juin - 11:14

J'avais vraiment l'impression d'être inutile, de la regarder là, inconsciente, sans pouvoir rien faire pour l'aider, pour qu'elle me revienne plus vite. Mais non, j'étais là, à la regarder, attendant qu'elle veuille bien se réveiller. Dans ma tête j'imaginais les pires scénarios possible et cela n'arrangeait pas mes angoisses. Je m'occupais de Loisia, pour éviter de trop y penser, de toute façon je n'étais pas médecin, je ne pouvais rien faire malgré mon envie. Alors je restais là, à la regarder, à tenir sa main, à lui parler de tout et de rien. Je suis tellement dans ma bulle, que je n'entend même pas le médecin rentrer dans la chambre de ma belle. Il fait le tour du lit, afin d'être en face de moi, afin que je le remarque enfin. Je lève seulement les yeux d'Aeterna pour le regarder lui, lui qui aura, peut-être, des réponses à mes question même elles ne vont surement pas me plaire au vu des machines reliés à ma petite amie et mère de mon futur enfant. « Mr. Hoover, bonjour, je suis le Docteur Herrington. » Je tend docilement la mains vers lui. Il me la serre et s'empare du dossier d'Aeterna posait au pied de son lit. Il se plongea dans le dossier, regarda surement les résultats des différents tests qu'ils lui avait fait passer pour en savoir le plus possible sur son état. Loisia s'agite dans mes bras, quémandent sa mère, toute proche mais qui ne pourra pas la prendre dans ses bras … « Aeterna a eut un accident. Nous avions réussis à stabiliser son état. Cependant, elle s'est elle-même plongée dans un coma et nous ne pouvons qu'attendre qu'elle se réveille. » Il n'y avait donc que cela à faire ? Attendre ? Attendre qu'elle se remette à son rythme des traumatismes que l'accident avait causés ? Je soupirais. Je savais très bien qu'elle pouvait se réveiller dans quelque minutes, comme elle ne pouvait jamais se réveiller … Je soupirais, mort de trouille tout en prenant ma tête dans mes mains. « Pour ce qui est de l'embryon, il va bien de ce que nous avons pu voir sur l'échographie. Mais nous avons peur qu'il y ait des complications par la suite. » Je le regardais, ne sachant pas si je devrais être heureux de savoir que notre bébé allait bien ou malheureux de savoir que des complications étaient possibles. « Nous allons tout faire pour que cela ne soit pas, seulement, il serait mieux de prendre une décision rapidement pour que nous fassions tout pour votre compagne aille bien. Est-ce que vous avez des questions ? » Je respirais, et me levais, gardant Loisia contre moi. Je n'étais pas sur d'avoir tout saisis, je devais surement être dans un piteux état et sous le choc aussi. Je ne réalisais pas encore que tout ça était vraiment réel et que je ne me réveillerais pas avec Aeterna dans mes bras, dormant paisiblement tout près de moi.

On ne peut vraiment rien faire d'autre qu'attendre ? … Demandais-je au médecin. Je me sens inutile et c'est juste insupportable comme sensation. Je le regardais, l'air complètement perdu. Vous avez dis qu'il y aurait peut-être des complications concernant l'embryon, vous parliez de quel genre de complications ? Me renseignais-je auprès du docteur. J'avais peur, peur que tout n'aille pas bien, que son état s'aggrave et que je la perde, que je LES perdent tout les deux. Je refusais de penser à cette éventualité par ce que c'était juste insupportable pour moi de m'imaginer sans elle a propos de quoi ? Je le regardais, sans comprendre ou il voulait en venir. Ou peut-être que je le savais mais que je ne voulais pas y penser. De quel décision vous parler docteur ? Je m'approchais du docteur, la petite toujours dans mes bras. Merci en tous cas … Je sais que vous ferez tout ce qu'il faut pour qu'elle aille mieux.

Attendre me rendais dingue même si je savais que le coma était fait pour se protéger et pour laisse le temps a son corps de se remettre, je savais aussi que selon sa durée, il y aurait des séquelles plus ou moins importante et cela me faisait peur. Je n'en revenais pas de la place qu'elle avait prise en si peu de temps dans ma vie. C'était dingue. J'aurais jamais cru pouvoir m'attacher aussi vite à une personne mais pourtant c'était le cas et jamais je pourrais plus me passer d'elle. Je n'avais jamais ressentit ça, pas aussi fort pour quelqu'un et surement qu'elle non plus.
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Anonymous
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Ven 15 Juin - 10:33

aeterna & cameron ღ you can't juste leave me now


Le médecin était là à devoir expliciter à cette homme que la jeune fille et l'embryon avaient des risques de complications. C'était souvent le cas lors d'un accident en début de grossesse. Ce n'était pas rare non plus que la femme en soit rejeté l'embryon pour se remettre soit du traumatisme. La vie donnait parfois de nombreux mystères que personne ne pouvait anticiper. Dans ce cas-ci, oui, il n'y avait que l'attente comme possibilité. Cela pouvait paraître dur à surmonter et ce n'était surement pas facile du tout mais le médecin ne voyait pas d'autre possibilité. Le jeune homme demanda de quel genre de complications ils pouvaient s'agir. Il y en avait bien un tas. Perte de bébé. Mais ça c'était le cas le plus rare. Détachement de l'embryon sur la paroi de l'utérus et après c'est là que les vrais problèmes. Dans ce genre de situation, on demandait à ce que la femme soit couché le plus possible pour éviter tout risque de fausse-couche. Et il y avait d'autres complications moindres qui dans ce cas-ci n'intervenait que rarement voir pas du tout. Le médecin garda son sourire. Il ne fallait pas montrer de compassion. « Il y a des risques de fausse-couches mais également des risques que votre enfant soit né avec un traumatisme quelconque. On espère que ce ne sera pas le cas. Seulement, nous sommes incapables d'en dire plus pour le moment. » Le médecin s'arrêta un moment reprenant son souffle. Il fallait maintenant répondre à la deuxième question. La décision. Dans le pire des cas, il se pouvait que la jeune fille et le bébé y passent. Ce n'était pas rare. Une mère et son enfant - bien qu'encore embryon sont étrangement liés et la perte de l'un peut affecter la perte de l'autre, surtout si il y a lieu d'hémorragies internes dans le cas d'une fausse-couche. « Le bébé, en cas de complications, peut enclencher un hémorragie interne. Dans ce cas-là, nous ne pouvons pas être sûre de pouvoir sauver votre compagne vu son état pour le moment. Je peux comprendre que ça peut sembler difficile et inhumain, mais nous ne pouvons pas toujours sauver deux vies. Nous ne vous demandons pas de prendre une décision maintenant et nous ferons tout pour que ces deux vies ressortent en bonne santé de cet accident. »

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Anonymous
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Ven 15 Juin - 17:01

Attendre. Si on m'avait dis qu'un jour qu'attendre deviendrait la pire chose que l'on est inventer, je ne l'aurais pas cru. Mais là, cela devenait de plus en plus insupportable et je savais que cela n'était encore fini. Personne ne pouvait rien faire, elle était dans le coma et ne se réveillerait que lorsque son corps déciderait qu'elle était tout à fait, ou presque, remise, en tous cas, qu'elle avait assez de force pour se réveiller. Cela ne tenait qu'a elle, et elle uniquement. Elle ne m'abandonnerait pas, je le savais, elle n'avait pas le droit de me faire ça, ni à moi, ni à sa fille. Quelle prenne le temps dont elle a besoin mais qu'elle nous revienne en bonne santé. Je n'étais pas sur de pourvoir continuer sans elle, pas après tout ce que l'on avait du faire pour arriver à être un couple, a resolver tout les problèmes que nous avions. C'était vraiment injuste, tout allait bien et il fallait qu'un truc de la sorte arrive. Life is a bitch. Tout allait bien, et puis elle nous mettait à l'épreuve. Encore et encore, comme si on en méritait jamais vraiment d'être heureux. J'écoutais le médecin parlait, distraitement, la regardant, allonger sur ce lit d'hôpital, immobile. C'était juste insoutenable pour moi, et je devais aussi m'occuper de Loisia, et je n'allais pas pourvoir rester autant que je le voudrais auprès de celle que j'aime, enfin, en attendant que je trouve une solution, Je détestais me sentir inutile comme ça, ne pouvoir rien faire pour l'aider, pour qu'elle aille mieux rapidement et qu'elle revienne à la maison le plus vite possible. « Il y a des risques de fausse-couches mais également des risques que votre enfant soit né avec un traumatisme quelconque. On espère que ce ne sera pas le cas. Seulement, nous sommes incapables d'en dire plus pour le moment. » Me répondit t-il alors que je lui demandais plus d'informations. Je fermais légèrement les yeux avant de le regarder. Ses paroles ne me rassurais vraiment pas, même si je savais que cela n'allait pas être sans conséquences. Je tentais de rester calme, de ne pas craquer et c'était de plus en plus dur à mesure que j'avais des informations. J'espérais vraiment que tout rentrerait dans l'ordre rapidement, qu'il n'y aurait aucune complications.

D'accord … Dis-je au docteur. On n'a, une fois encore, qu'a attendre donc …

Attendre, encore et toujours. La chose la plus dur à faire quand il s'agissait de savoir comment allait aller la personne la plus importante de votre vie. Enfin, les deux pour moi en l'occurrence. Je n'en pouvais plus de cette attente, sans avoir si elle allait s'en sortir ou pas, ni quand. Je posais alors au docteur des questions par rapport à ce qu'il m'avait dit. « Le bébé, en cas de complications, peut enclencher une hémorragie interne. Dans ce cas-là, nous ne pouvons pas être sûre de pouvoir sauver votre compagne vu son état pour le moment. » Wait, pardon ?, je le regardais, pas certain de comprendre ce qu'il me disait, ou peut-être ne voulais-je pas comprendre ce qu'il me disait. Je gardais mon calme. Si je suivais bien, il risquait un jour, si complications, de venir me demander de choisir entre mon enfant et la femme que j'aime ? « Je peux comprendre que ça peut sembler difficile et inhumain, mais nous ne pouvons pas toujours sauver deux vies. Nous ne vous demandons pas de prendre une décision maintenant et nous ferons tout pour que ces deux vies ressortent en bonne santé de cet accident. » Je hochais la tête, dans mes pensées. En faite, j'avais déjà fais mon choix et même si Aeterna m'en voudrait surement mais si je devais choisir, je la choisirais elle, par ce que je l'aime, par ce qu'elle est ma vie maintenant et que nous pourrions toujours avoir des enfants plus tard ou adopter si jamais il y avait un problème et que nous pouvions pas avoir de bébé naturellement.

Merci Docteur pour votre aide et patience, mais je crois que mon choix est fait … Dis-je, comme ailleurs. Faites tout pour la sauvé elle si le pire scénario devait devenir réalité. Je l'aime et je ne peux pas la perdre, comme ce petit ange ne peut pas perdre sa maman. Lui expliquais-je en désignant Loisia. On pourra toujours avoir un enfant plus tard. Enfin … Espérons qu'il n'y est pas de complications et que tout se passe bien. Il le faut. Je le regardais. Dite moi franchement, les risques que des complications surviennent sont grand ou pas ?

Je tournais le regard vers elle. Inquiet comme jamais je en l'avais été dans ma vie. Il fallait qu'elle revienne, le plus vite possible à elle. Je l'observais, comme si elle dormait, comme si d'une minute à l'autre elle allait se réveiller, me cherchait dans le lit, et se levait pour me rejoindre, comme elle le faisait toujours. Réveille-toi, je t'en supplie !
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Anonymous
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Dim 17 Juin - 18:28

aeterna & cameron ღ you can't juste leave me now


Le médecin sourit. Il regarde la petite fille dans les bras de l'homme en face de lui. Il caresse doucement sa tête. La pauvre, si elle perdait sa mère. Il ne veut même pas imaginer ce scénario. L'hôpital fera tout pour que cela n'arrive pas, même s'il faut attendre plusieurs semaines voir mois, ils n'abandonneront pas. C'est parfois difficile d'estimer combien de temps cela peut durer avant qu'un patient ayant subi un tel traumatisme ne se remette de ses séquelles, mais dans la plupart des cas, ils s'en sortent tous très bien . Il n'y a pas de raison que la jeune blonde ne s'en sorte pas vivante. le médecin a même beaucoup d'espoir que cela soit le cas, que très bientôt elle se réveillera, elle et le bébé. Selon les tests déjà effectué, il n'y a aucun risque que des complications aient lieux comme on ne sait jamais, le médecin ne préfèrent pas en dire trop. « En soi, elles sont minimes, et nous ferons tout pour qu'elles ne surviennent pas. » Oui, cela il le fera. « Je vais vous laisser. Si vous avez la moindre question, n'hésitez pas à m'appeler. je suis à votre disposition et je vous tiendrai au courant si il y a le moindre changement dans son état. » Sur ce le médecin fit demi tout, laissant le jeune homme tout seul avec la fille dans ses bras et la jeune femme allongée dans le lit inerte et raccordé à une dizaine de machine pour la tenir en vie.

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Anonymous
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Invité
Lun 18 Juin - 10:29

C'était fou, mais un instant, toute ta vie pouvait changer du tout au tout en une seule seconde, mais une seconde qui change tout. Ce matin Aeterna était là, avec moi, souriante, m'embrassant, prenant son petit déjeuner avec moi et maintenant, elle était là, inerte sur ce lit d'hôpital. Cela pouvait changer en un rien de temps, sans qu'on l'est vu venir, sans qu'on y soit préparer. Mais moi je ne voulais pas de ce changement, je voulais qu'elle me revienne, qu'elle soit à mes cotés, avec son rire, ou son air bougon quand je faisais, ou disais quelque chose qu'elle ne comprenait pas, ou qu'elle n'acceptait pas. « En soi, elles sont minimes, et nous ferons tout pour qu'elles ne surviennent pas. », Je respirais un peu mieux en sachant cela mais je savais que cela ne voulait pas dire qu'elles ne pouvaient pas survenir plus tard, selon le temps qu'elle restait dans le coma. J'étais un peu plus confiant, et je faisais confiance aux médecins pour tout faire pour que tout aille bien et je savais qu'elle ne nous abandonnerait pas, elle n'en avait pas le droit. Je tournais la tête vers lui, un léger sourire sur mes lèvres.

Merci docteur. Lui dis-je simplement, ma langue ayant encore du mal à sortir un mot. Vous avez ma total confiance et je sais que vous ferez tout ce que vous pourrait, et je vous en remercie d'avance. Dis-je en tendant la main vers lui, qu'il prit pour me la serrer rapidement.

« Je vais vous laisser. Si vous avez la moindre question, n'hésitez pas à m'appeler. je suis à votre disposition et je vous tiendrai au courant si il y a le moindre changement dans son état. » Je hochais la tête et le regardais quitter la pièce sans se retourner une dernière fois. Je respirais, fixant la porte un moment après que le médecin l'est franchit. Je me détournais ensuite de la porte et retournais près du lit, mon regard rivait sur ma petite amie. Cela me faisait encore bizarre de l'appelait comme ça. La changement avait été si soudain, si rapide, et si inattendu que j'avais parfois du mal à prend en compte tout les changements qui était intervenue dans ma vie depuis que Aeterna en faisait partie. Ces changements avaient été fait avec plus ou moins de facilité, parfois par nécessités. Je m'approchais de son lit, m'asseyais sur la chaise que j'avais mise près d'elle lorsque j'étais arriver. Loisia était toujours contre moi, gigotant plus ou moins, je savais qu'il faudrait que je rentre à la maison, que je trouve quelqu'un pour s'en occuper les moments ou j'étais à l'hôpital. Cela ne me plaisais pas, mais je n'allais pas pour la garder toujours avec moi. Je tendais la main vers celle de Aeterna, et la prenais dans la mienne, la serrant doucement, comme pour lui dire que j'étais là maintenant, qu'elle ne craignait plus rien. J'espérais, tout en sachant à quel point c'était débile, que ma présence pouvait l'aider, et qu'elle comprendrait qu'elle ne pouvait pas abandonner, nous abandonner, Loisia et moi.

Tu l'a entendu hein ? Lui dis-je en souriant légèrement. Il y a de forte chance pour que tu aille bien, que les complications ne surviennent pas, même si on sait jamais. Continuais-je moins joyeux, car c'était vrai, après tout, tout changer si rapidement, et même si j'étais confiance, je ne devais me bercer d'illusions avant qu'elle soit réveiller, qu'elle me parle. Alors, tout ce que tu as à faire, c'est te remettre sur pied, te réveiller et t'excuser de m'avoir fais la peur de ma vie ! Riais-je légèrement. Je me penchais vers elle, et embrassais son front doucement, près à attendre qu'elle se réveille même si je restais très inquiet et avec une peur bleu qu'elle me laisse tout seul. Je gardais sa main dans la mienne, comme si couper ce contact pourrait avec des conséquences. Alors que c'était faux, n'est-ce pas ?
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Anonymous
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Sam 23 Juin - 16:38

aeterna & cameron ღ you can't juste leave me now


DEUX SEMAINES PLUS TARD

J'ouvre mes yeux doucement. J'ai l'impression que ma tête va exploser, c'es atroce. On dirait qu'un couteau ait été enfoncé dedans, c'est atroce cette sensation. vous ne l'avez jamais eu vous? Non, alors j'espère que ça ne vous arrivera jamais. La lumière m'éblouit. Je ne sais même pas quel moment de la journée nous sommes. On aurait pu être le matin, l'après-midi, le soir ou l amuit, pour moi ça aurait été pareil. j'ai perdu la notion du temps, depuis longtemps même. Combien de temps est-ce que j'ai été plongé dans la pénombre? je ne sais pas. Je suis incapable de le dire. Automatique, je referme mes paupières. Je n'arrive pas à lutter contre la lumière blanche. C'est atroce. J'ai envie de crier. Seulement je n'y arrive pas. Aucun son ne sort de ma bouche. D'ailleurs, j'ai une sensation horrible dedans, comme si on m'avait aspiré toute l'eau qui s'y trouvait. J'essaie d'avaler ma salive mais sans rien. Je tousse. Je réouvre les yeux doucement. Mon regard sionne la pièce. je ne reconnais pas cet endroit. Où est-ce que je suis? Ca ne ressemble en rien mon appartement. Une figure m'interpelle. Je ne la reconnais pas. Qui est-ce? J'essaie de bouger mes doigts pour attirer son attention, mais mes mouvements ne résultent que d'un gémissement inaudible. Je veux savoir où je suis, et qui est cet homme là-bas.

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Lun 25 Juin - 10:19

Deux semaines, deux semaines que je vivais l'enfer, sans savoir si la femme que j'aimais s'en sortirait ou pas un jour. Deux semaines qu'elle était dans le coma après sont accident. Cela avait été les deux semaines les plus horrible de toute ma vie, sérieusement. Le plus dure était de ne pas savoir quand elle allait ce réveiller, si elle allait même se réveiller un jour. C'était vraiment horrible. Tout les jours, je venais la voir, une fois ma journée terminée, des fois avec Loisia, ou sans elle et à chaque fois,rien ne bougeait, elle était toujours allongé sur ce lit d'hôpital, sans amélioration, ni détérioration de son état de santé. Rien ne changer, et moi je ne faisais qu'attendre, pendant des heures, des jours, espérant qu'elle se réveille, qu'elle me revienne. Je n'en pouvais vraiment plus d'attendre, sans pourvoir rien faire. Deux semaines que je dormais et mangeais très peu, redoutant un quelconque appel de l'hôpital, pour une bonne ou une mauvaise nouvelle. J'allais à l'hôpital, comme tout les jours. Sans Loisia cette fois-ci, je l'avais confier à une nounou, je n'avais pas eu le choix, je ne pouvais pas toujours m'en occuper, j'avais mon boulot, même si je réduisais mes séances aux maximum pour pouvoir être avec Aeterna le plus souvent possible je ne pouvais pas tout arrêter, mes patients avaient besoin de moi et au moins avec eux je n'étais pas inutile comme avec Aeterna. J'avais tellement peur de la perdre; qu'elle me laisse comme ça après tout ce qu'on avait du traverser ensemble. Elle ne pouvait juste pas m'abandonner comme ça, je refusais d'y songer. Je me gare rapidement, sors de ma voiture, et fais le chemin mainte fois emprunter depuis deux semaines. Je monte directement à sa chambre. J'ouvre la porte, et la referme une fois que je suis entrer. Je m'approche du lit, et elle est là, immobile, telle la belle au bois dormant, ses cheveux blonds encadrant son visage. Je m'approche d'elle, et dépose mes lèvres sur son front. Je me redresse et laisse glisse mes doigts sur sa joue, fraiche, lisse avant d'aller m'assoir sur le fauteuil près de son lit. Je passe mes mains sur mon visage, fatigué et inquiet. Je m'installais des le fauteuil et attendais, comme toujours. Puis, soudain je pose mon regard sur Aeterna et je vous ses jolies yeux ouvert. Elle observe la pièce. Mon coeur fait un bon et s'emballe, mon sang ne fait qu'un tour. Je me lève et me jette presque vers le lit. Elle semble complètement perdue, et je crois que c'est normal après tout ça. Je ne peux même pas exprimer ce que voir ses yeux, grand ouvert, bien qu'un peu fuyant, me fait. Je prend sa main dans la mienne.

Salut … Dis-je doucement en la regardant, soulagé que tout ça soit fini, qu'elle soit enfin de retour avec moi, avec Loisia. Je la regarde, un petit sourire sur mes lèvres. Elle semble apeurée, elle regarde; rassurant. Ne t'inquiète pas, tu est à l'hôpital mais tout va s'arranger maintenant. Je passe légèrement mes doigts sur sa joue, tendrement.

Notre calvaire n'était peu être pas fini, cela déprendrait surement de comment elle se sentait et si jamais il y avait des conséquences à ses deux semaines de comas, que j'oublie bien vite en plongeant dans ses magnifiques yeux. J'étais vraiment heureux, et soulagé que tout ça soit derrière nous. Je crois que j'allais vraiment être aux petits soins pour elle, même si la connaissant au bout d'un moment, elle m'enverrait sur les roses. Mais c'était ce pourquoi je l'aimais, son petit caractère charmant !
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Dim 1 Juil - 6:23

aeterna & cameron ღ you can't juste leave me now




Je le voyais s’approcher de moi. Doucement, les souvenirs revinrent. Cameron. Mon cœur commençait à s’accélérer. Cet homme. Je me souvenais de toutes nos disputes, toutes nos prises de têtes à cause de mon métier, puis il y a eu cette nuit. Cette nuit où tout a changé. Je l’observai. Il avait l’air fatigué, dévasté. Ca me faisait mal de le voir comme ça. Il me prit la main. Le contact de sa peau avec la mienne m’électrifiait. C’était comme si je revivais totalement. Peut-être que justement, je revivais. Je le regardais, analysant chaque trait de son visage. J’avais l’impression qu’il avait maigri, et je n’aimais pas cela. Va falloir qu’il mange celui-là. J’essayai de répondre à son sourire, mais je n’y arrivais pas. J’avais mal partout. Mon corps entier criait douleur. J’étais incapable de bouger. Je ne sais même pas combien de temps j’étais ici. La dernière chose dont je me rappelle, c’est une voiture et après c’était le néant totale. J’avais eu un accident, c’est ça ? Je ne voyais absolument pas d’autre explication à comment j’étais atterrie ici. Je restais là, complètement inerte sur le lit de cet hôpital. Je voulais lui dire quelque chose, lui dire que j’étais désolée, mais rien ne sortit. J’étais là, stupéfaite entrain de regarder l’homme que j’aimais plus que tout. Je sentais les larmes coulées toute seule. Je ne pouvais rien faire pour les arrêter. « I’m sorry… »fini-je par murmurer. Je ne savais pas quoi dire d’autre. J’étais tellement perdue, j’avais tellement peur. Je me remémorai tout ce qui s’était passé avant. Le bébé. Je commençais à paniquer. Ma respiration s’accélérait. Ma main s’agrippait à celle de Cameron. « Le bébé, il a survécu ? Stp, dit-moi qu’il va bien ! » J’étais horrifiée, paniquée. Je cherchais de la sécurité dans les yeux de Cameron. J’avais besoin d’être rassurée sur ce point-là.


ps: pardon, j'ai encore un peu du mal avec les rps long T.T
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Dim 1 Juil - 11:11

Les nuages commençaient à s'effacer petit à petit, laissant place à quelques éclaircit. Bien sur rien n'était arranger, mais tout commencer à s'arranger, lentement. J'avais passer deux semaine horrible, ne sachant pas si elle me reviendrait ou pas un jour. J'avais vraiment eu peur de la perdre et je crois que cette sensation me resterait longtemps en mémoire. Elle était réveiller, et toute allait aller mieux maintenant, chaque jour un peu plus. Je n'avais jamais douter qu'elle me revienne un jour, je ne savais bien sur pas quand mais je savais qu'elle ne pouvait pas nous abandonnaient Loisia et moi et j'avais eu raison. Je m'approchais d'elle et prenais doucement sa main dans la mienne. Je me sentais observer, analyser presque par ses grands yeux un peu flou encore. Cela ne me déranger pas bien que je devais faire légèrement peur à voir mais je m'en fichais pas mal, j'allais beaucoup mieux en voyant ses beaux yeux ouverts. Une silence s'installa. Je la regardais, soulagé, elle me regardait perdue. Je n'aimais pas la voir comme ça mais je suppose que c'était normal après deux semaine de coma. Je la regardais, d'humeur mitigée, en même temps soulagé, et inquiet. Soudain des petites larmes salées coulèrent sur ses joue, blanche, creuse, signe qu'elle n'était pas au meilleur de sa forme, et moi non plus. « I’m sorry… » Murmura t-elle d'une petite voix, ses larmes continuant de couler sur ses joues. Je la regardais et du plat du pouce, j'essuyais légèrement les larmes, délicatement, tendre.

It's ok babe… Lui soufflais-je en la regardant dans les yeux. Elle m'avait tellement manquer et maintenant qu'elle était réveiller, je savais que tout s'arrangerait en son temps, et je commençais à me sentir légèrement mieux, même si, rien n'était encore fini. C'est fini Aeterna, tout va bien maintenant. Le plus important, c'est que tu aille mieux. Tu n'a plus à avoir peur … Je reste avec toi, ne t'inquiète pas.

Je voulais vraiment la rassuré, lui faire comprendre qu'elle pourrait toujours compter sur moi et que jamais je ne la laisserais seule. Elle comptait trop pour moi, comme Loisia, et comme le bébé, notre bébé, qu'elle portait dans son ventre. Je sentis alors sa respiration s'accélérait, et sa main serrait fortement la mienne. Je la regardais, caressant sa main pour qu'elle se calme. « Le bébé, il a survécu ? Stp, dit-moi qu’il va bien ! » Je la regardais et prenais son visage entre mes mains. Il fallait vraiment qu'elle se calme, ce n'était pas bon pour elle le stress, encore plus avec le bébé et je ne voulais pas qu'elle s'inquiète. Tout irait bien maintenant et je ne laisserais plus personne lui faire du mal. Elle m'était précieuse, même si cela ne serait jamais vraiment normal avec elle, ni facile. Mais nous voulions elle et moi que ça marche, pour notre bébé, pour nous deux aussi.

Calme toi … Tout va bien d'accord ? Lui dis-je en la regardant, caressant sa joue tendrement. Il va bien ne t'en fais pas, il va très bien ! Lui dis-je avec un petit sourire. Vous allez bien tout les deux ma belle, ne t'en fais pas … Il n'y a eu aucunes complications, ni pour toi, ni pour le bébé.


HJ : Fais comme tu peux t'en fais pas ! :loveyou:
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Dim 8 Juil - 14:34

Il y avait soudain comme une vague de soulagement qui circulait en moi. Cameron me rassura que le bébé allait bien. Je m’en serais tellement voulu, si cela n’avait pas été le cas. J’avais déjà entendu plusieurs cas où des femmes qui avaient perdu leur bébé dans un accident de voiture ou autre ne pouvaient plus jamais avoir de bébés. Je ne voulais même pas penser à cela. Cet enfant avec Cameron, je le voulais tellement. J’avais Loisia, certes, et je l’aimais plus que tout. C’était mon ange, mon bébé, ma petite fille que j’aimais plus que tout. Cependant, Cameron n’était pas le père. Le père de Loisia n’était rien d’autre qu’un client avec qui j’avais couché sans faire attention. Je ne regrettais en rien cela. C’était juste que le père n’était plus en ville et je m’étais retrouvée sans aucunes nouvelles de lui. Heureusement que j’avais Cameron. Je ne sais vraiment pas ce que je ferais sans lui à présent. Il était là. Mes yeux étaient toujours rivés dans les siens. Je m’y perdais complètement. Je me laissais aller dans le lit. Ma respiration se calmait peu à peu. C’était comme si la douleur dans mon corps partait en même temps. Je passais ma main libre sur mon ventre. Il commençait à se montrer. Ce petit bout de chou. Je me demandais vraiment si cela allait être une fille ou un garçon. Personnellement, j’espérais plus que tout que cela soit un garçon, mais après, on ne pouvait pas encore savoir. Je gardais ma main sur mon ventre. Je ne voulais plus jamais la bouger. Je voulais me rassurer à chaque moment que le bébé aille bien, et qu’il soit là. « On va survivre d’accord. Je ne te laisserai pas une deuxième fois. On ne te laissera pas. » Mon regard se tourna sur mon petit ventre et ma main. Il m’était tellement précieux ce bébé, notre bébé que je ne voulais pas le perdre. Je sens qu’il finira pourri-gâté.
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Dim 8 Juil - 19:09

Parfois les plus grand changement d'une vue sont ceux que l'on attendait pas, que l'on n'a pas vu venir. Le changement survient, lentement ou d'un seul coup et un retour en arrière n'est plus possible et tout ce que l'ont peut faire c'est accepter ce changement. Moi ce changement se résumer en un prénom. Aeterna. En quelque mois j'étais passer de célibataire endurcit, vivant tranquillement sa vie à un mec en couple, amoureux et futur papa. Grand changement n'est ce pas ? Bien sur cela n'avait pas été facile tout les jours, mais je savais maintenant que j'avais tout ce que j'avais jamais voulu dans la vie alors, peut importer les obstacles, les difficultés, je savais que tout irait bien et je ferais en sorte que ça dur longtemps. Je venais de passer les deux semaines les plus éprouvantes de toute ma vie, vraiment. Même les longues soirée à attendre Keep, à m'occuper le peur au ventre de lui alors qu'il était trop ivre n'avaient pas été aussi éprouvantes que de risquer de perdre la femme que j'aime ou mon enfant, ou les deux. Et maintenant que je voyais ses beaux yeux grand ouverts, que j'entendais sa voix, je ne pouvais expliquer ce que je ressentais. Là, ses beaux yeux dans les mienne, je savais que tout allait mieux maintenant. Tout en l'observant de remarque sa main sur son ventre et mon coeur eut un raté, mais tout aller bien maintenant. Je la regardais, elle semblait si fragile … « On va survivre d’accord. Je ne te laisserai pas une deuxième fois. On ne te laissera pas. » Je la regardais, les yeux brillants, à la limite de pleurer. Je respirais calmement et me penchais pour l'embrasser avant de nicher mon visage dans son cou, yeux clos, lâchant prise. J'avais eu tellement peur de les perdre, je n'avais plus dormit une nuit entière depuis je ne sais combien de jour, je ne mangeais presque rien. Je restais dans son cou, le temps de me reprendre, je ne voulais pas qu'elle me voit dans cet état. Une fois que j'allais légèrement mieux, je me redressais et la regardais tendrement.

Je sais que vous me laisserais pas … Je glissais ma main sur la sienne qui était poser sur son ventre tendrement, allant beaucoup mieux maintenant. Et puis je ne laisserais personne vous éloignait de moi. Jamais. Je tiens trop à vous pour ça. Je t'aime … Soufflais-je en dégageant tendrement son visage, devant lequel des mèches de ses cheveux blond, qui avait perdue de leur éclat, avait prit place. Maintenant c'est toi et moi, quoi qu'il se passe, d'accord ? L'interrogeais-je un petit sourire sur les lèvres. Tu m'a manqué tu sais ça ?! A chaque seconde …
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Ϟ Please juste wake up and never leave my alone... AETERNA&CAMERON

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