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et on ira se perdre sur le mont olympe, toi et moi, main dans la main . r i'll be fine once i'll get it, i'll be good
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| | Lun 4 Juin - 12:53 | |
| lilladys & titwan “ "on est des corbeaux et alors ? Pensez à tous ces oiseaux qu'on a mit en cage et qui ne savent plus voler... Moi je préfère être un corbeau ! ”
Elle n'a donné aucune nouvelle, plus rien du tout. Et ça, ça ne lui ressemble pas, cela ne lui ressemble plus. Plus maintenant, plus à cette instant. C'est pas tellement compréhensible ce changement, alors que chaque fois c'est par dizaine que je lis ces messages quand je me lève et qu'elle n'a pas dormit ici. Je comprend pas... Où alors... Relevant le regard sur la pendule, je me presse d'aller enfiler un pantalon et un tee-shirt, je me lave en vitesse avant de prendre mon téléphone et mes clefs de voiture. Laissant derrière moi mon appartement et ma nuit de sommeil , je reporte mon rendez-vous matinal à plus tard en montant dans la voiture. Le chemin jusqu'à son appartement je le connais par coeur. Même pire que ça, combien de fois en pleine nuit j'ai du le faire pour aller la voir après un appel en larme de sa part ?! Combien de fois je suis aller le soir chez elle l'attendre après son boulot pour passer la soirée avec ?! Combien de fois je l'ai ramener chez elle ivre morte parce que je ne voulais pas qu'elle gerbe dans mon appartement, mais qu'appeler un taxi était hors de question ?! Je ne les compte même plus. Depuis des semaines voir des mois c'est comme ça... Songeant à tout cela j'arrête ma voiture au pied de son immeuble, sa voiture est là, c'est déjà ça. Trois jours que j'ai pas de nouvelles, si j'ai été très occupé et que je n'y ai pas fait attention, là ça devient vraiment étrange. A moins que... Je grimpe les escaliers jusqu'à son palier, calme bien que mon rythme cardiaque se soit un peu accéléré. Après trois coup à sa porte j'entend des pas derrière. Information, elle ne s'est pas suicidée. La porte s'ouvre sur une femme d'une cinquantaine d'année, les traits tirés. Je ne la connais pas mais je sais de suite qui elle est par sa ressemblance avec Maureen. Sur le coup j'hésite réellement, étant désarçonné par la présence de sa mère. Qu'est-ce qu'elle fait ici ? Je croyais que Maureen avait coupé les ponts avec ses parents... Je... Est-ce que Maureen est ici ? A la tête qu'elle tire je présume que quelque chose s'est passé, mon cerveau se met en alerte, je m'éveillerais presque alors que j'étudie son visage. Elle est fatigué, et stressé mais son regard pleure les regrets et une peur. Et je sais qu'il est arrivé quelque chose à Maureen, elle n'est pas morte, je l'aurais su. J'aurais été au courant... Elle n'est pas ici... elle... elle... a été interné hier soir dans une clinique privée... son père et moi avions peur qu'elle... Vous êtes Titwan n'est-ce pas ? Internée ? Peur qu'elle se suicide ? Non mais sérieusement, elle était encore loin du suicide, à moins que son état se soit aggravé en une seule nuit avant son hospitalisation, la dernière fois que je l'ai vu, elle allait mal mais pas à ce point. Je ne dis rien, le ton froid de la dernière question m'apprenant que la faute retombe sur moi. Je passe une main dans ma nuque, secoué par la nouvelle, m'appuyant de mon bras libre sur la porte... Je... oui... oui c'est moi... vous.. vous devez être sa mère ... Maureen m'a parlé de vous quelques rare fois... Ma voix encore sous le choc, je rajoute ce "rare fois" pour lui faire comprendre qu'eux deux ils étaient pas là quand elle était au fond du trou. [...] Je descend les escaliers marche par marche encore sonné, après avoir quitté son appartement et ses parents totalement perdu. J'essaye de retrouver ma respiration, alors que je frissonne légèrement. Qu'est-ce que j'ai fais ?! Une sueur froide me fait un instant m'arrêter alors que je finis par arriver je ne sais comment au volant de la voiture. Je démarre voulant absolument quitter cette rue, j'étouffe.
Totalement perdu, ou plutôt totalement dégoûté, je savais pourtant que ça allait arrivé. C'était ça le but, non ? J'ai même pas demandé où elle a été placée, j'ai pas l'intention d'aller la voir bien évidement. Je n'irais pas la voir, c'est une certitude, comme toujours. J'ai rien à faire là-bas, elle le découvrira bien assez tôt avec ces gens, ces psychiatres, qu'on aime appeler "aides". Je téléphone à mon secrétaire pour lui dire d'annuler tous mes rendez-vous de la journée, que je suis occupé. Il semble paniqué , je lui raccroche ne voulant pas rallonger la conversation. Je me gare devant l'immeuble, montant une à une les marche ne souhaitant croisé ni William, ni même Micah ou autres voisin. Non, pas ça, m'enfermant à l'appartement, je suffoque légèrement. Je l'ai fais enfermé, comme toujours...
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| | | | Mer 6 Juin - 0:33 | |
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Lilladys se réveilla avec une légère douleur à sa cheville droite. Rien de bien alarmant. Le médecin lui avait dit que c’était normal. Elle n’avait juste qu’à avaler un comprimé antidouleur qui lui avait prescris et elle ne ressentirait plus rien dans la prochaine demi-heure. Elle s’exécuta. Lorsqu’elle se sentit mieux, elle alla se préparer dans la salle de bain et en profita pour appliquer la crème anti-inflammatoire et passer par la suite une bande sur sa cheville. Elle était fin prête pour l’arrivée de Katniss, la jolie rousse pour qui je me damnerais avec plaisir. Lillas était très excitée à l’idée d’avoir un animal de compagnie, surtout un chat dont elle pourrait s’occuper. Elle, qui en avait tant rêvé alors qu’elle était encore à Regalia. Et la réponse de son oncle était à chaque fois la même, un « non » froid et sans appel. Elle avait beau l’avoir supplier, pleurer, fait sa tête la plus mignonne à laquelle personne ne résistait habituellement, il demeurait intransigeant. Sans-cœur. Comprenez-le, il devait déjà s’occuper de sa nièce amnésique dont il ne désirait que la mort et c’était déjà un sacré boulot que de prétendre constamment l’aimer. Même pour un comédien talentueux, il est dur de jouer la comédie à longueur de journée. C’est éreintant. C’est ainsi que se sentait Daelissio. Il ne voulait pas à devoir s’occuper d’un autre animal de compagnie. Car c’est ainsi qu’il voyait sa nièce. Un animal. Une nuisance. Il n’avait qu’une hâte que cette mascarade prenne fin et qu’elle aille enfin rejoindre ses parents qu’elle n’aurait pas dû quitter.
Revenons à ma petite Lillas excitée comme puce qui se retenait difficilement de sauter partout. Elle imaginait déjà tenir dans ses bras son petit Capucin. Heureusement pour elle, son amie mit fin à ses souffrances en venant frapper à sa porte. Prenant son sac, elle partit rejoindre Katniss qui ne tarda pas à la réprimander sur son état, lui sommant de faire attention la prochaine fois. Et Dieu qu’elle avait raison. Sa chute aurait pu lui être fatale. Lillas avait une nouvelle fois eu l’esprit ailleurs et du coup n’avait pas fait attention à la manière dont elle avait attaché ses patins. Elle avait tenté une figure compliquée dont je ne me souvenais jamais le nom et lorsqu’elle avait atterrie, ses lacets n’étant pas solidement reliés, sa cheville s’était tordue. Rien de grave, une simple foulure qui la mettait cependant en retard pour les prochains championnats. Une fois revenue sur la glace, elle aurait du pain sur planche. Ah, que cette petite me donnait du fil à retordre. Elle était comme un enfant que l’on ne pouvait lâcher des yeux quelques minutes de peur qu’il fasse une bêtise. J’avais relâché mon attention un petit moment et la voilà qui se retrouvait à l’hôpital, désespérant. Ah, dieu que j’aimerais souvent lui mettre des claques pour qu’elle revienne un peu sur terre mais à ce que l’on m’avait dit la violence était fortement punie dans ce pays, dommage. Je plaisante, je ne pourrais jamais faire de mal à ma blonde favorite, je l’aimais trop pour cela.
Bon d’accord, j’arrête de me perdre en digression et vous parle de ce qui vous intéresse réellement. Les deux jeunes filles se retrouvaient désormais dans l’animalerie où Lillas, fidèle à elle-même, hésitait. Elle ne savait quel chat choisir et si elle l’avait pu, elle les aurait tous pris. Son choix se porta finalement sur un petit chaton au pelage clair qui venait à peine de naitre –enfin il y avait quelques jours de cela. Elle sortit de là les yeux brillants et remercia Katniss plus d’une fois pour son merveilleux cadeau puis lui dis au revoir, désireuse d’aller montrer sa nouvelle acquisition à son Titwan ou Titou comme elle aimait si bien le nommer. C’était l’une des personnes les plus importantes à ses yeux et dont elle se sentait proche. Elle tenait énormément à lui et l’inverse était également vrai. Son amie héla un taxi et l’aida à s’y engouffrer. Le trajet se fit rapidement et devant l’immeuble de son ami, le chauffeur, prise de sympathie pour cette jeune fille qui ne semblait plus où donner de la tête entre ses béquilles, son sac et son chat, vint l’accompagner jusque devant l’appartement de Titwan. Quelle imprudence jeune Azaria, ne sais-tu pas que l’on n’invite pas les gens que l’on ne connait pas ? Ah, j’ai vraiment raté un truc dans son éducation, moi. Mea culpa.
A peine eut-elle sonnée que le chauffeur s’en alla, brave homme. Elle patienta quelques minutes avant que la porte s’ouvre sur un Titwan au teint blafard ce qui alarma aussitôt la jolie blonde. « Titou, qu’est-ce qui se passe ? » demanda-t-elle en sautillant sur le pied gauche jusque dans l’appartement, trainant ses béquilles alors que la porte se refermait derrière elle. Elle déposa ses affaires et alla immédiatement prendre son ami dans ses bras comme elle le faisait toujours. « Parle-moi…ça s’est encore passé ?» Elle les entraina tant bien que mal sur le canapé vu son état physique et le mit contre elle. « Ca va aller, ca va aller. » lui murmura-t-elle en caressant ses cheveux. |
| | | | Mer 6 Juin - 15:19 | |
| lilladys & titwan “ "on est des corbeaux et alors ? Pensez à tous ces oiseaux qu'on a mit en cage et qui ne savent plus voler... Moi je préfère être un corbeau ! ”
Je comprend trop et pas assez bien, c'est horrible , je me sens loin. Virant ma veste je me rend compte que je le savais. Je le savais, autant de temps sans nouvelles, c'était obligé. Obligé, soit elle s'était suicidé... soit elle était enfermée. Comme tout le temps, je le savais, je le préparais. J'étouffe, je suffoque. Me dirigeant vers la salle de bain , l'eau qui glisse bientôt sur mon visage ne fait que l'espace d'un instant clamé le torrent qui se déverse en moi. Je l'ai mené à là, comme toujours. Comme tout le temps. Une fois, deux fois, trois fois. Rien de cet eau glacé ne peut faire disparaître ce sentiment que je connais trop et si bien. J'aimerais oublié parfois de penser, parfois oui je songe à cesser d'exister. Ça à l'air si simple, si facile, ils le font tous, elles ont toutes eut l'air d'arriver à cette conclusion si simple entre mes mains. Alors pourquoi pas moi ? Pourquoi avoir réussit à les faire aller si mal ? Elles allaient pas si mal que ça, elles le pensaient, je contrôlais, elles n'allaient pas si mal avant. Et pourtant elles l'ont fait, cela ne devrait-il pas être encore plus simple pour moi ?! Pourtant non, pourtant pas, pourtant pourquoi ?!J'aimerais pouvoir, j'aimerais être assez bas pour réussir, ne pas comprendre l'âme et ses défaut, ne pas comprendre ce comportement du cerveau. Mais non j'y arrive pas. Intelligence de surdoué dans le but de me tué. Petit à petit, je les déforme, entre mes mains elles deviennent folles.Pauvre poupée sans forme, sans tête ni pensées, elles se livrent corps et âme et je récolte les lauriers. Pauvre fou, ce monde n'est rien qu'un déchet d'ennuie. Total. Réel. Sans but. Je voudrais m'arracher e ventre, sortir mes tripes et ne plus sentir cela, à chaque fois. Mais je sais que ça passera. Ça passe à chaque fois. Ça passe toujours.
Des coups à la porte me font sursauter et sortir un moment de ma torpeur. Voyant l'heure indiqué à l'horloge de ma salle de bain je doute que ce soit le facteur. Inspirant, je finis par attraper une serviette et quitter la salle de bain et m'essuyant le visage, remettant pour plus tard mes états d'âme. Enfin essayant. De nouveau des légers coups retentissent, alors que je pose la serviette sur le dos du fauteuil du salon rejoignant la porte d'entrée pour l'ouvrir et regarder qui peu bien venir me rendre visite. La réponse ? Une blonde splendide, crédule au possible et adorable, un sourire aux lèvres et une impression de contempler le soleil dans le couloir. J'essaye de reprendre contenance le plus rapidement possible mais je vois son sourire se perdre et je sais qu'elle a vite cerné mon visage. Damn. Titou, qu’est-ce qui se passe ? Je soupire passant une main dans ma nuque, essayant de trouver quoi dire. Rien, rien c'est... La voyant avancé je suis donc dans l'obligation de reculer pour lui laisser le passage de libre en arrêtant ma phrase. La voyant sautiller sur un pied, je m'en veux réellement, je devrais aller bien. Qu'est-ce qu'il vient faire ici en plus autant chargée ?! Je pousse la porte derrière elle, alors que cette dernière se referme dans un léger bruit sans que j'ai à le faire. Parfait. En quelques instants je sens les bras de la jeune femme se refermer autour de moi, son parfum frais et si apaisant arrivant jusqu'à mes narines. Je frissonne légèrement ne la repoussant pas, je ne le peux pas, avec elle c'est si différent. Elle n'est pas comme tout le monde, elle est si... différente, loin de tous, loin de ça, loin de ce monde de pourrit, trop manipulable et si peu à la fois. Lilladys dans sa splendeur, fragile et pure, forte et crédule. Trop de paradoxe à elle seule !
Parle-moi…ça s’est encore passé ? Ma gorge se serre, se contracte alors que je la sens bouger vers le salon en m'attirant avec elle, je la soutiens quand même; malgré tout, la portant presque un peu pour l'amener vers le salon, malgré tout , malgré que j'ai qu'une envie c'est de m'écrouler. Avec elle, c'est toujours elle avant. C'est son sourire, ses grimaces, son air enfantin et sa tête qui fonctionne pas réellement bien. Pas vraiment futé pour une surdouée, souvent répété, jamais réellement pensée. Elle est bien plus intelligente mais pas dans son comportement, bloqué en enfance, aucune délivrance. Je l'adore comme ça, tel quel ! Ça s'est encore passé ? Elle me connait si bien le petite blonde, elle me contrôle quasiment par ses sourires et ses douces paroles. Je ne pourrais jamais lui en vouloir de me cerner comme personne, elle est trop simple pour le faire exprès. On s'assoit dans le canapé, et je sombre contre elle, mes yeux se fermant alors que je sens ses bras frêles se refermer sur moi comme une armure. Protection de tous ces maux. Et on ose la dire pas si forte, cette fameuse tête de linotte ? Sincèrement elle vaut bien plus que tous ces gens sans futur ! J'inspire son parfum. Ca va aller, ca va aller. Elle le sait, elle le sait bien que non ça n'ira pas, et que bientôt il y'a aura cette nouvelle fille ou ce nouveau mec, qu'il y aura cet autre personne et que ça recommencera. Encore. toujours. Pareil. Ils l'ont... ils... enfermé. Ils l'ont enfermé... Trop mal... Pourquoi j'ai fais ça ? Ma voix se brise, comme quoi comment peut-on voir à quel point je suis un monstre à quel point je ne devrais pas exister. Si mal à l'intérieur, si mauvais de l'extérieur, et on ne le voit pas, et on ne le croirait pas, quel monstre a-t-on là ? Personne ne voit, personne ne sait. Où si peu, ils vont si mal ceux qui le savent. Et personne ne pensent qu'on peut faire tant de mal et le ressentir ainsi. Et ça... seul Lillas semble l'avoir comprit, acquis sans m'en vouloir et me haïr. Mes doigts se referment sur ses bras avec douceur, alors que je la prend autant dans mes bras qu'elle dans les siens.
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| | | | Lun 25 Juin - 10:49 | |
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Lillas aimerait tant l’aider mais elle s’en sait incapable. Cela lui brisait littéralement le cœur de voir son Titou chéri dans un tel état. Bien qu’elle ne saisît pas tout, que la complexité des sentiments humains lui échappait totalement, elle remarquait cependant la douleur de son ami. Et la ressentait. A sa manière. Elle ignorait tout de ses actions, enfin elle était parfaitement consciente du fait que c’était Titwan qui détruisait le plus souvent ces filles mais cela elle ne s’en souciait guère. Elle ne voyait rien de mal là-dedans, elle était à milles lieues de tout cela. Après tout, elle ne connaissait pas ces filles et c’était sans doute cruel à dire mais elle s’en foutait pas mal. Tout ce qui comptait encore une fois c’était son ami. L’état dans lequel il se retrouvait à la fin. Misérable et encore plus atteint qu’avant. Elle avait peur qu’un jour, il ne puisse plus se relever. Il avait déjà du mal à le faire à l’accoutumé, qu’en serait-il lorsqu’il serait vraiment à terre ? Lillas n’était pas dupe, elle savait pertinemment qu’il sombrait un peu plus à chaque histoire brutalement avortée mais était totalement incapable de l’aider. Elle aurait tellement voulu le soulager, le reconstruire à la manière d’un puzzle puis l’enfermer dans un cocon où jamais personne ne viendrait lui faire du mal. Elle voulait le protéger en somme. De ces filles. De ce monde. De tout. Elle avait d’ailleurs fini par détester celles avec qui Titwan sortait, les accusant d’être responsables de son mal. A cause d’elles, il n’était plus qu’un miroir brisé en un millier de pièces. Elle voulait recoller les morceaux ensembles, oh ça oui, mais ignorait par où commencer. Il y avait tant à faire. Tellement de fondations à bâtir et avant ça, il fallait se débarrasser des anciennes constructions, ce qui n’était pas une mince affaire. « Ils l'ont... ils... enfermé. Ils l'ont enfermé... Trop mal... Pourquoi j'ai fais ça ? » Elle resserra son étreinte devant son désespoir. C’était tout ce qu’elle pouvait faire. Ce n’était pas assez. Dire qu’elle n’aimait pas le voir ainsi, serait un euphémisme. Surtout qu’elle se sait inapte à lui venir en aide. Elle se contenta de lui murmurer des paroles de réconfort auxquelles elle voulait y croire. Elle n’était pas réellement bonne chose, manquant de pratique. Après tout elle découvrait à peine le monde après ses dix ans de coma durant lesquels elle était entre la vie et la mort. Le conscient et l’inconscient. Le réel et l’imaginaire. Peut-être y était-elle restée ? Tout lui était étranger, de même que les sentiments qu’elle n’avait jamais expérimentés mises à part la douleur et une joie aussi factice que l’univers dans lequel elle a baigné durant ses quelques années de liberté. « Ce n’est pas de ta faute, tu n’y es pour rien, tu ne contrôles pas ça ! Et puis regarde-toi, tu souffres tout autant qu’elles ! » Cela l’énervait qu’il s’accuse ainsi de tous les maux alors que s’il avait pu, il aurait certainement pris un autre chemin et puis c’était, selon elle, celui qui souffrait le plus de ces histoires. Ah, jolie Lilladys ne voies-tu pas cette fille complètement détruites, piétinées qu’il laisse derrière lui comme des trophées ? Ont-elles si peu d’importance à tes yeux ? Leur souffrance ne t’émeut-elle pas ? Ressens-tu si peu de choses que tu l’ignores avec tant de facilité ? Cerveau bousillé. Emotions décalées. Enfant bizarre. Tu collectionnes les étrangetés. « Je ne veux pas que tu t’en veuilles… » Sa voix était douce, presque suppliante. Elle savait cela impossible, la culpabilité régnait depuis longtemps en maître dans l’esprit de Titou pour qu’elle soit déloger par cette simple phrase. Elle se rapprocha un peu plus à lui, lui déposant un bisou sur le front avant d’y coller le sien. Inconsciemment ou consciemment, peut-être, elle espérait ainsi s’approprier sa douleur.
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| | | | | | | | et on ira se perdre sur le mont olympe, toi et moi, main dans la main . r | |
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