Tamara Ҩ Clyde

« Near, far, wherever you are I believe that the heart does go on Once more you open the door And you're here in my heart And my heart will go on and on »

J’avais tout prévus, depuis qu’on avait eu la dispute, la petite séparation l’idée avait germé dans ma tête à une vitesse phénoménale. Je sais qu’il ne fallait pas grand-chose pour que tout capote, qu’elle ne souhaite pas se remettre avec moi, qu’elle me dise non ou pire encore… Quoiqu’il en soit, j’évitais à tout prix d’y penser, mon plan allais marcher j’en étais persuadé. J’avais engagés Frankie & Ciara pour organisé tout ça en un temps record, je leur avais mâché un peu le boulot en disant précisément ce que je voulais, en dessinant les plan et les aidant quand elle avait besoin de moi. J’avais aussi contacté les parents de Tamara qui se faisait un plaisir de venir exceptionnellement jusqu’à San Francisco pour l’occasion. Le jour J était enfin arrivés, avant toutes choses j’allais enfin pouvoir arrêter de jouer la comédie que je jouais depuis quelques jours avec mon fauteuil roulant maintenant que j’avais réussis à remarcher et retrouver l’usage complet de ma main droite. Je stressais depuis ce matin, n’ayant pas pu dormir de la nuit, en début d’après-midi il était enfin temps d’y aller. J’enfilais mon costume avec toujours un peu de difficulté néanmoins, je me saisis de la bague que je mis dans ma poche gauche et de ma guitare, j’appelais ensuite Ciara et Frankie qui se trouvait déjà dans mon salon, pour qu’elles me conduisent jusqu’à chez Tamara. « Dites-moi que vous avez bien pris la robe ? T’es sure que ça va lui aller ? Et les parents de Tam sont arrivés ? Putain j’ai vraiment des idées à la con parfois ! » Je soupirais d’un coup, moi flipper ? Jamais. Je fis un signe de tête aux filles pour leurs dires qu’on pouvait y aller. On se rendait jusqu’à la voiture et au moment de monter la voiture quand la brune voulus m’aider je lui signalais que ce n’était pas la peine. Les deux jeunes femmes me regardèrent incrédule tandis que je me levais toujours un peu avec difficulté pour faire deux trois pas pour m’installer confortablement « surprise » dis-je avec un petit sourire en coin et légèrement gêner d’avoir caché ça, mais c’était pour la bonne cause. Au bout de quelques minutes de routes et quelques réglages de dernières minutes on se trouvait enfin devant chez l’amour de ma vie.

Je frappais à la porte me tenant debout comme si de rien n’étais un sourire nerveux affiché sur le visage. Ma guitare se trouvait appuyé contre le mur afin qu’elle ne la remarque pas immédiatement. La porte s'ouvrit à la volé, la belle resta bouché bée pendant quelques minute et avant qu’elle ne puisse dire quoique ce soir je prie la parole « Tu te souviens quand je te disais que j’allais faire de ta vie un vrai conte de fée ? Ça commence dès aujourd’hui. » Je me saisis de ma guitare et commençais la fameuse chanson de Bruno Mars Marry You. Au fur et à mesure de la chanson je fis quelques pas pour entrer dans l’appartement « who cares baby i think i want a marry you » les dernière notes s’achevait et je posais la guitare. Comme je ne pouvais pas me mettre à genoux, au risques de ne pas pouvoir me lever je restais debout et lui posais la fameuse question « Kacee Tamara Tchaikovski voulez-vous m’épousez » Je fis quelques seconde de silence et repris « aujourd’hui ». Mon cœur battait à milles à l’heure, je redoutais la réponse en un demi seconde je perdais toutes confiance en moi tout reposais sur elle maintenant …

Lassée, j’étais couchée sur mon canapé et emmitouflée dans une couverture. Mes yeux fixés sur l’écran de la télévision, je zappais en essayant de trouver une chaîne potable à regarder. A cette heure-ci, il n’y avait pas grand-chose d’intéressant. Je laissais tomber en m’arrêtant sur un feuilleton à l’eau de rose. Je soupirais, c’était vraiment nul ces trucs. Mais bon, puisqu’il n’y avait rien d’autre… Je soulevais ma couverture pour la mettre au dessous de mes yeux. J’avais froid alors qu’on était en juin, cherchez l’erreur. J’avais des frissons, c’est dingue. Et une fatigue incomparable également. Je passais mes journées avachies sur le canapé à ne rien faire. Bien gai tout ça. Alors que le couple à la télévision était en train de se rouler une pelle comme pas possible, on toqua à ma porte. Je fronçais les sourcils et me redressais en éteignant au passage l’écran de télévision, enlevant les bruits suspects qui s’en dégageaient. Avant d’aller ouvrir la porte, je passais devant le miroir de mon salon. Recevoir dans cette tenue et cette allure ce n’était pas très glorieux. Surtout que je ne savais pas trop qui j’allais voir, je n’attendais personne aujourd’hui. Un pauvre short et débardeur, et une longue tresse à moitié défaite. Je faisais plaisir à voir! Surtout avec ma tête de fantôme. Je passais une main sur mon visage pour me réveiller un peu puis je me dirigeais enfin vers la porte pour l’ouvrir.

La surprise dû se lire sur mon visage quand j’aperçu Clyde, debout, sur le paillasson. Debout?! Et le fauteuil roulant? Et c’était quoi ce costume? Lui qui est toujours habillé à la cool… C’était quoi cette blague? J’étais prête à sortir quelque chose, lui demandant ce qu’il se passait, mais il fut plus rapide et ouvrit la bouche en premier. Je le dévisageais encore, sans comprendre, même quand il prit sa guitare sortie de nulle part. Et là, même si je ne savais absolument pas ce qui était en train de se produire, mon ventre se tordit. Je reculais doucement, le laissant un peu entrer dans l’appartement. J’étais captivée par sa voix, par son regard, par sa présence… par lui quoi. Je sentis des frissons me parcourir l’échine. Mais là ce n’était pas les frissons de tout à l’heure. C’était différent. Si j’avais pu avoir des étoiles dans mes yeux, ça aurait été à cet instant même. Quand il termina sa chanson, je le suivais encore du regard alors qu’il reposait sa guitare. Je ne savais pas trop si je devais intervenir, dire quelque chose de précis mais… mon cœur lâcha. Il reprit encore la parole et je ne pourrais pas décrire comment je me trouvais en cet instant précis. Il me demandait en mariage… je n’arrivais pas à y croire. Sans le vouloir, mes yeux se remplirent de larmes à une vitesse folle. Je me mordais la lèvre inférieure et je restais sans rien dire pendant au moins trente secondes. Jusqu’à que j’hoche la tête en m’approchant de lui :

« … Oui.. oui… quand tu veux »

Après ces paroles un peu nulles, il fallait le reconnaître, je passais mes bras autour de sa nuque et j’approchais mon visage du sien pour l’embrasser, tout en pleurant. De joie quand même.

Tamara Ҩ Clyde

« Near, far, wherever you are I believe that the heart does go on Once more you open the door And you're here in my heart And my heart will go on and on »

Je ne faisais plus attention à ses traits fatigués, à sa maigreur et à tout ce qui s’en suivais à cause de cette garce de maladie. Quand je regardais Tamara, la seule et unique chose que je voyais c’est la femme que j’aimais, c’est tout l’amour que je lui portais. Je voyais en elle l’amie qu’elle avait été au moment où j’en avais le plus besoin, quand mes parents sont décédés, je voyais tout le bonheur qu’on s’apportait mutuellement et le reste je m’en foutais complétement. Après tous ces malheurs, toutes ces conneries, toutes ces disputes aujourd’hui je voulais mettre ça derrière nous. Oublier l’accident, oublie cette putain de maladie, oublie que la vie était contre nous et aller chercher le bonheur là où il était. Cette fille représentait tout pour moi, elle était mon monde à présent, j’avais juste besoin d’elle, sans elle je n’étais absolument rien. Mon cœur battait à milles à l’heure, je ne tenais plus en place les quelques secondes qu’elle prit pour me donner sa réponse me parût une éternité, je fondais tous mes espoirs en son oui, comme lors de mon accident je voyais ma vie défilé devant les yeux, ma vie futur à ces coter. Je voyais ses yeux s’embuer, ses lèvres se fendre en un sourire mon cœur explosas de joie quand j’entendis ce petit mot, ces trois lettres qui allait changer ma vie, nos vie. Je la serrais contre moi tandis que je lui rendais son baiser. Je m’éloignais d’elle et demandais à Ciara de venir. Elle se trouvait derrière la porte avec Frankie, toutes les deux entrèrent pour embrasser et féliciter Tamara. Ensuite, Frankie et moi on quitta l’appartement pour rejoindre l’Ocean Beach là ou tout avais été préparé. Dans la voiture je ne tenais pas en place, ce qui fit plutôt rire Frankie sur le coup qui prit un plaisir à me charrier ce qui me détendit un peu.

Arrivé sur place, j’étais simplement scotché de tous le travail qu’elles avaient fournis en si peu de temps ; je lui glissais un merci dans l’oreille et lui fis un bisou avant que cette dernière m’abandonne pour faire quelques petits détails de dernières minutes. Je retrouvais mon frère et ma jumelle, cette dernière étais mécontente de la tournure que prenait les évènements selon elle je ne devais pas me marié aussi jeune et surtout pas avec Tam. Toutes sa colère fus dissiper quand elle me vu marché ; je lui lançai un sourire avant de la serrer elle et Had dans mes bras. Je les abandonnais ensuite quelque secondes pour aller voir les parents de Tamara, je ne l’es avais jamais vu en vrai, mais j’avais très longuement parlé avec eux via Skype, même si au départ son père n’étais pas trop d’accords avec ce mariage précipité pour lui j’étais « un homme respectable malgré mes tatouages ridicule » c’était déjà ça. Frankie me signalas que ma belle allais arriver d’une minutes à l’autres. Je pris congé auprés de mes futur beau parents et allais me mettre face à l’hôtel tandis que les premières notes de[url= https://www.youtube.com/watch?v=76Mbnuwk2d4&feature=related] You could be happy de Snow Patrol[/url] retentissais Tamara fis son apparitions au bras de ma colocataires dans un premier temps et elle fut très vite rejoins par son père, je pus distinguer au loin ces larmes de joie et de surprise de le retrouver après tout ce temps . Quant à moi je restais stupéfait par sa beauté, c’était juste la robe parfaite pour elle, elle resplendissait de bonheur et moi aussi.

Après les embrassades de ses parents et elle devant l’hôtel, ma future femme
vint me rejoindre, j’avais le sourire jusqu’aux oreilles et ma futur femme aussi. Le prêtre commençait son speech habituel et vint le moment des vœux, je préparais les miens depuis tellement longtemps que je les connaissais par cœur –normal – « Tamara, ça n’a jamais été facile entre nous, on a jamais vraiment aimé les choses facile d’un côté. T’a été pour moi bien plus que ma petite amie, t’a été l’amie dont j’avais besoin au bon moment, t’es mon double, une moitié de moi l’a moitié qui me manquais depuis tellement longtemps ! T’es l’amour de ma vie, t’es celle que j’aimerais quoiqu’il arrive jusqu’à la fin de ma vie, jusqu’à la fin du monde même. Je ne m’imagine pas sans toi … et je ne sais pas ce que je vais faire sans toi … Je veux qu’on soit lié pour l’éternité toi et moi, je veux qu’on continue à se battre contre tout ce qui nous empêche d’être ensemble. Kacee Tamara Tchaikovski je t’aime bine plus que l’infinie »