♛ « Life is getting harder day by day And I don't know what to do, what to say And my mind is growing weak every step I take It's uncontrollable. Now they think I'm fake, yeah. Coz I'm not alone. And I, I get on the train on my own And my tired radio keeps playing tired songs And I know that there's not long to go Oh, and all I wanna do Is just go home. Not Alone || Mcfly. »
Une heure du matin. J'étais coucher sur mon lit depuis un petit moment déjà, mais je ne dormais pas, je ne dormais jamais ses soirs là, ou alors que d'un oeil, guettant l'instant ou elle passerait la porte et que enfin, je savais qu'elle ne risquait plus rien et que je pouvais donc dormir sur mes deux oreilles. C'était impossible avant de que je sache qu'elle était rentrer saine et sauve à la maison. On pourrait facilement croire que je parlais de ma fille, quoi que j'étais un peu jeune pour en avoir une ayant l'age de sortir le soir tard, mais en faite je parlais de Styx, ma colocataire, âgée de 22 ans et qui, et cela me coûter de le dire, faisait le trottoir. Je ne savais même pas comment j'avais pu la laisser continuer une fois que j'avais été au courant. Je l'adorais cette fille, vraiment mais de toute façon, je n'avais rien a lui dire sur son choix, elle faisait ce qu'elle voulait, bon pas chez moi, je serais la pour l'aider au cas ou elle aurait besoin de mon aide. Je me tourne sur le coté, les yeux bien ouvert, pas le moins du monde fatigué. Je soupirais, me redressais dans mon lit, passant mes mains sur mon visage. Je finis par me lever de mon lit, lasse et pas tranquille. J'allais jusqu'à la cuisine, me servais un verre d'eau, et le bu, adossé contre la table. J'en repris un rapidement avant d'aller dans le salon et d'allumer la télé, en n'oubliant pas de baisser le son. Je m'asseyais sur le canapé, et zappais pour trouver un programme qui pourrait m'intéresser un temps soit peu à cette heure là. Je regardais la télé, pas tellement captivé par ce qu'il s'y passait. En faite, tout les moyens étaient bon pour me garder éveiller et que je puisse attendre qu'elle rentre. J'allais m'installer confortablement sur le canapé, Styx ne devant plus tarder normalement quand j'entendis des pleures. Je me relevais et allais dans la chambre à coté de celle de ma coloc, qui était d'ailleurs avant mon bureau. Je poussais doucement la porte et m'approchais doucement du berceau et prenais dans mes bras Loisia , la petite fille de Styx, qui n'avait que 4 mois, pour la calmer avant de retourner dans le salon. Je m'asseyais sur le canapé, la petite sur mon torse. Dix minutes plus tard, j'entends la porte d'entrer s'ouvrir et se refermer. Je me redresse, prenant soins de ne pas réveiller Loisia qui s'était rendormit sur moi. Peu après je vis Styx entrait dans le salon. Je la regardais, d'un regard lourd de reproches sans pour autant parler. Elle voulu parler mais d'un geste je l'en dissuadée. Je me levais, la petite dans mes bras et allais la remettre dans son lit, refermant la porte de sa chambre doucement. Je respirais un bon cou et la rejoignais.
Bonsoir … Dis-je en la regardant, l'air légèrement endormis. Tu va bien ? Lui demanda_s-je d'un ton plus sec que je ne l'aurais voulu mais je me faisais vraiment du soucis quand elle était avec un client, je n'étais jamais tranquille, vraiment pas, alors que ce n'était pas mon problème. Je me suis inquiéter tu sais, et en plus tu sais que je dors jamais avant que tu rentre … Je m'approchais d'elle. Franchement, je comprend pas pourquoi tu continue a faire ça … Tu est serveuse, mannequin, t'a pas besoin de continuer ce boulot dégradant Styx. Sans compter que ta fille a besoin de toi.
Je sais pas trop ce que j'attendais de cette tirade réprobatrice mais c'était fait. Je pensais vraiment ce que j'ai dis, elle n'avait pas besoin de continuer ce job là, elle en avait d'autre qui était beaucoup mieux et surement mieux payer et plus sur surtout. Je la regardais, sans rien dire, mes yeux dans les siens. J'aurais surement du me taire, je savais qu'on allait directe au conflit avec le caractère de feu de Styx, et bon, vu l'heure, j'étais pas sur d'avoir envie de ça, surtout que je commençais a être fatigué. J'étais peu être trop protecteur, en plus je n'avais rien à lui dire, et puis elle n'avait pas de raison de m'écouter et de faire ce que je lui demandais. Je passais une main dans mes cheveux, attendant qu'elle me dise quelque chose, ou qu'elle aille dans sa chambre sans dire mot. Je voulais qu'elle comprenne que je voulais juste qu'elle aille bien et c'était pas en continuant à voir ses clients que cela serait le cas et puis elle était maman maintenant elle ne pouvait plus agir en faisant n'importe quoi. Mon dieu, mais pourquoi je me prenais la tête comme à plus d'1h du matin moi ?!
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Encore un de ces jours dégradant où il faut faire plaisir à ces êtres détestable, qui ne pensent qu'à la chair et la vice. Au fond, ça me dégoutait plus que tout de devoir les satisfaire, de devoir obéir à leur simple désir et ordre, de devoir réaliser leur plaisir sexuel. C'est tellement dégoutant, oppressant. Mais c'est mon job. C'est ce qui me permet d'arrondir les factures de fins de mois, de pourvoir être sure de pouvoir offrir une meilleure vie à Loisia. Le job de serveuse à l'Elbe Room était certes bien payé mais sans plus. Les quelques shoot que je faisais aussi étaient très bien payer mais c'était pas régulier. J'en avais un par ci par là, une fois toutes les deux trois semaines. Ce n'était absolument pas un salaire régulier. Alors que la prostitution, bien que dégradante, me permettait d'avoir au moins 100 dollars par soir sachant qu'il y a 7 jours dans la semaine et que je garde toujours deux jours pour ma fille, cela fait 5 donc 500 dollars la semaine, et je dois dire que c'était un énorme avantage financièrement. Et cela pas que pour moi mais aussi pour ma fille de 4 mois. 1h du matin. Je finissais à peine avec un client. Il s'agissait encore un de ses jeunes riches mariés qui préférait se taper une pute que de coucher avec sa femme. Peut-être que sa femme n'était plus en état de coucher avec lui. En fait, j'en avais absolument rien à faire. Je ne suis pas psychologue, et je me tape absolument pas la discussion avec mes clients. Heureusement, non mais j'avais mes propres soucis personnels, pas besoin que mes clients rajoutent une couche avec les leurs. Je n'étais pas non plus une compagnie de plainte. D'ailleurs ça me rappelle cet un client qui s'en voulait tellement de tromper sa femme que j'avais passé une heure à l'écouter pleurnicher dans cette chambre d'hôtel. Bizarrement, je n'avais pas eu le courage de le faire payer. J'avais absolument rien fait, et même si je tenais à mon argent, ce n'était pas une chose bien correcte. Finalement, il avait insisté pour payer et m'avait même donné le double de mon tarif. J'allais pas refuser, money is money after all. Puis en plus, il s'était barré directement après m'avoir donné l'argent et je n'avais aucun moyen de le recontacter. Bref, les clients, tu finis toujours par tomber sur un cas social qui te fait tripper mais où tu dois quand même garder ton sérieux. J'ouvris la porte de l'appartement. Ce n'était pas vraiment le mien. Je vivais avec Cameron. Je crois que je ne lui serais jamais assez reconnaissant de m'avoir pris sous son aile. C'est vrai que j'avais eu du mal à me trouver un appartement rentable et quand j'avais vu son annonce, j'ai sauté dessus. Bon c'est vrai que depuis on est très proche. Il s'occupe même de Loisia quand je suis trop occupée à m'envoyer en l'air avec un parfait inconnu. Je savais très bien qu'il s'inquiétait quand j'étais dehors à faire le trottoir, à me souiller, à ne pas m'occuper comme il faut de ma fille. Je refermais la porte derrière moi, enlevant ma veste en cuir et l'accrochant sur le porte manteau à l'entrée. Je pénétrais peu après le salon. Cameron était là, avec Loisia dans ses bras. Il me regarda, comme à chaque fois que je rentrais à cette heure-ci de la nuit. Je voulais dire quelque chose, mais d'un geste de main il m'en dissuadais. Il repartit dans la chambre de Loisia rêvant quelques minutes plus tard les mains vides avec le regard lourd. Je savais où cette discussion allait mener et je n'avais vraiment pas envie de la faire. Ce n'était pas le moment. J'étais fatiguée, et je ne voulais qu'aller dormir. Cependant, je sentais bien que cela n'allait pas être si simple. Cameron ouvrit la bouche et prit la parole. Je l'écoutais attentivement, même si je sentais que j'allais clamser d'une minute à l'autre, si je ne retrouvais pas mon lit. Ses longues journées me fatiguaient de plus en plus. Entre Loisia qui m'occupait toute la journée, mon job de serveuse toute la soirée et mon job de pute toute la nuit, je ne dormais que quelques heures par jour. Cameron semblait finir sa tirade. Je soupirais. Je ne savais même pas quoi lui répondre. D'un côté, il avait raison, mais de l'autre, c'était justement avec ce job que je pensais assurer l'avenir de ma fille. Je balançais mon sac à main sur le canapé. « Tu sais très bien que j'ai besoin de ce job. C'est pas avec le job au Elbo que je vais réussir à être vraiment là pour elle. » Je ne sais même pas pourquoi je me suis lancée dans cette conversation. On allait se prendre la tête parce qu'il n'approuvait pas mon job, et moi qui refusait tout changement. Super, pas vraiment ce que j'attendais en cette nuit.
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« Tu sais très bien que j'ai besoin de ce job. C'est pas avec le job au Elbo que je vais réussir à être vraiment là pour elle. » Dit-elle en balançant son sac à main sur le canapé. Je soupirais, j'avais vraiment pas envie d'aller au conflit avec elle, surtout pas alors que j'étais crevé et elle aussi aussi surement, je tenais trop a elle pour ça mais justement était la le problème, je me faisais du soucis et j'aimais pas qu'elle aille voir ses clients, même si je comprenais pourquoi elle le faisait, c'était de l'argent facile. C'était juste que je trouvais qu'elle méritait tellement plus que ça, que salir son corps avec des hommes qui n'en avaient vraiment rien à faire d'elle, qui voulaient juste son corps de rêve et c'est tout. C'était une fille génial qui pouvait avoir tellement mieux que ce job dégradant et puis elle avait Loisia maintenant. Je doutais qu'elle puisse tenir encore longtemps à ce rythme là, s'occuper de sa fille la journée, son job de serveuse le soir, et la nuit entre ses clients. Sérieusement elle n'était pas Wonder Woman et elle finirait surement par ne plus pouvoir faire tout ça et je n'avais pas envie qu'elle aille mal, ou qu'elle soit trop fatigué. Je voulais juste la protéger, faire en sorte qu'elle aille bien pour sa fille, et … aussi pour moi par ce que je supporterais pas de la voir mal. C'était quelque chose que je refusais d'imaginer un seul instant.
Je sais Styx, mais … Je sais pas, ça me plais pas de savoir ce que tu dois faire juste pour de l'argent et puis tu te met en danger, et tu pense à ta fille si jamais il t'arrivait quelque chose ? Je la regarde, je n'aimais pas prendre les gens par les sentiments mais j'avais vraiment peur qu'il lui arrive quelque chose. Ses mecs, tu sais pas de quoi ils sont capables et moi j'ai peur pour toi. Je soupirais et passais mes mains sur mon visage.
Voilà, j'étais fatigué, inquiet et ma langue se déliait. Great. Oui, Styx méritait mieux que ce boulot et je ferais tout pour qu'elle le comprenne, et puis elle franchement, moi je m'occupais de Loisia quand je rentrais de mes consultation, elles avaient toute les deux une chambres dans mon appartement qui était loin d'être petit et Styx savait qu'elle pouvait vraiment faire ce qu'elle voulait, que c'était peu être mon appartement mais qu'elle était ma colocataire et qu'il devenait donc aussi le siens. Je ne regrettais pas d'avoir accepter qu'elle devient ma colocataire. C'est vrai, c'était vraiment une fille géniale, même si elle avait son petit caractère bien trempé, mais cela me faisait plus sourire qu'autre chose en fin de compte. Je la regardais, toujours silencieux, debout au même endroit. Elle avait vraiment l'air exténuée et prête à tomber de sommeil.
Et puis tu crois vraiment que tu va pouvoir continuer à ce rythme encore longtemps ? Lui demandais-je calmement, sans élever la voix et en ne faisant pas trop de bruit pour ne pas réveiller la petite qui dormait. T'est pas infatigable, et tu va forcement finit par ne plus pouvoir tout gérer aussi bien et je crois que tu le sais parfaitement en plus … Je soupirais, et m'approchais d'elle, m'arrêtant juste devant elle. Je ne compte pas te dire ce que tu dois faire, tu sais que je ne ferais jamais un truc comme ça, j'en est pas le droit de toute façon et tu fais ce que tu veux, mais crois-moi, je pense que tu ferais mieux d'arrêter de voir tes clients, je peux même t'aider niveau financier si il n'y que ça qui te pousse a continuer … Je la regardais dans les yeux. Oui, je donnais le tout pour le tout la. Je ne savais même pas pourquoi cela me prenait tellement à coeur qu'elle arrête, qu'elle soit en sécurité, enfin, si, je savais peu être mais … Bref.
Je l'observais à la dérobé, bien qu'elle devait surement le remarquer. Je devrais vraiment aller me coucher avant de dire trop de conneries ou des choses stupides. Je sentais que la nuit aller être longue et que c'était finis, je ne pourrais pas me rendormir du tout et bien, well, je sens que mes patient seront ravis de me voir dans un état pas possible dans quelques heures si je ne dors pas assez. Le truc quand je dormais pas assez, c'était que mon humeur s'en ressentait et ça c'était vraiment vraiment pas cool. J'aimais pas être de mauvaise humeur, cela me gâcher toujours la journée.
Ses mots disaient tout. Je le savais. Il ne voulait que ma protection. Mais je ne la voulais pas moi. Je ne voulais pas qu'on protège, qu'on me dise ce qui est mieux ou pas pour moi. Je suis assez grande pour savoir m'occuper de moi. Cela fait cinq ans que je grandis toute seule dans ce pays étranger. Après la mort de ma mère, j'avais directement été envoyé chez mon père à Los Angeles. Je devais vivre avec cet homme riche, imbu de lui-même dont je ne connaissais que le nom. Il n'en avait absolument rien à faire, mais je devais rester avec lui, parce que je n'étais pas majeure et que je ne pouvais pas vivre dans ce grand pays toute seule. Je l'avais entendu mainte fois ce speech. Et le pire, c'est que je ne pouvais même pas demander l’émancipation parce que mine de rien, mon père me donnait tout, de l'argent, un abris, une éducation et encore, j'en avais rien à faire de l'école. Seulement, il voulait que cela soit comme ça. Je ne comprenais vraiment pas cet homme parfois. Cet inconnu. Et dire qu'il était mon père, je ris encore maintenant de cette connerie. Malgré tout ce qu'il m'a donné, j'suis quand même tombée. J'ai quand même vendu mon corps, que cela soit à LA ou ici à San Francisco où je vis maintenant depuis un an et demi voir presque deux. Il faut dire que je n'avais jamais voulu être dépendante de quelqu'un financièrement, et j'avais donc tout fait pour utiliser le moins de son argent. C'est vrai que vendre mon corps n'était peut-être pas le meilleur moyen, mais c'était une solution rapide et simple pour se faire beaucoup d'argent et vite. Je soupirais à nouveau. J'étais fatiguée, je ne voulais qu'une chose, retrouver mon lit et je n'avais aucune envie de me disputer avec Cameron sur un sujet aussi puéril que mon job. Je ne le regardais même pas. Mais pourtant je savais qu'il m'observait, cherchant à tout prix le moment où j'écroulerai sous la fatigue et la surcharge de travail. Mais je savais que cela n'allait pas arriver. J'avais encore des réserves, beaucoup de réserves. Je pourrais jouer Wonder Woman si je le voulais, pour elle, et pour moi. Et je n'accepterai aucune aide. Il se savait. Je faisais en sorte de toujours payer les factures, de payer le loyer, les courses, l'internet, l'eau. Je payais tout de mon argent que je gagnais, certes par des moyens quelques peu illégales, mais j'avais de l'argent et mes deux autres job à côté. Je ne dis rien. JE ne voulais même pas répondre à ses questions ou ses propos. Je m'assis sur le canapé en silence. J'avais vraiment pas envie de répondre à cette discussion. J'allais finir par m'énerver, réveiller la petite qui dormait dans sa chambre, et en plus je ne voulais vraiment pas me prendre la tête pour ça. CA me fait grave chier. J'aime pas ça. Me prendre la tête avec Cameron, c'est comme si…non en fait, c'est comme si rien du tout. Je passais mes mains sur mon visage.« J'en veux pas de ton argent et tu le sais, répondis-je sèchement. »Combien de fois est-ce que je vais devoir répéter ça? J'avais l'impression d'être un perroquet à certaines reprises, qui répète sans cesse ses paroles.
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Nous étions là, tout les deux debout dans le salon, se regardant presque en chien de faillance. Je me doutais bien qu'elle n'avait pas aimer que je lui dise en quelque sorte quoi faire. Puis elle alla s'asseoir sur le canapé. Je la suivais des yeux. « J'en veux pas de ton argent et tu le sais. » Dit-elle si sèchement que cela me fit bizarre d'entendre un tel ton venant d'elle. Je la regardais un long moment, sans bouger, sans parler, juste la regarde, l'observer. Elle était vraiment épuisée, et cela se voyait sur son visage, elle semblait prête a tomber de fatigue, là, tout de suite. Je n'aimais pas la voir comme ça, comme éteinte. Je tenais vraiment à elle, plus que je le disais, plus que tout le monde pouvait le penser. Elle et sa fille étaient un peu comme ma famille. Je sais bien que c'était vraiment con de penser ça mais je ne pouvais le nier, Styx n'était en aucun cas une colocataire normale. Je me faisais vraiment du soucis pour elle, j'étais inquiet quand elle était avec ses clients. Je voulais qu'elle aille bien, tout simplement. C'était plus fort que moi, ce besoin de protection que j'avais envers elle, envers Loisia aussi. Je comprenais vraiment pas d'ou cela me venait mais cela pourrait venir un problème pour notre cohabitation vu qu'elle ne semblait pas prête a me laisser l'aide même si moi cela ne me déranger vraiment pas de l'aider financièrement pendant un moment, elle vivait déjà chez moi, je pouvais me passer de son loyer sans problème.
Je sais bien que tu veux pas de mon aide mais cela serait juste le temps que tu amasse un peu d'argent … Lui dis-je, m'adossant contre le canapé, tout près d'elle, toujours entrain de la fixer plus que de la regarder. Franchement ça me dérange vraiment pas si tu ne paye rien pour la maison, genre le loyer. Je sais bien que tu veux pas d'aide mais franchement, me dit pas que si tu pouvais arrêter de voir tes clients tu serais pas heureuse ? Je me levais et allais juste devant elle la regardant dans les yeux. Je veux juste t'aider Styx. Je la regardais, ivre de fatigue, tombant de sommeil. Je la regardais, assise sur le canapé. Je soupirais et allais m'assoir a coté d'elle, passant un bras sur ses épaules. Laisse tomber, la fatigue me fait dire n'importe quoi. On verra plus tard, mais sache que je dis, je veux vraiment t'aider et tout faire pour que tu aille bien, enfin que vous alliez bien, Loisia et toi, je sais pas l'expliquer mais c'est important pour moi, tu sais que vous compter pour moi. Beaucoup. Ajoutais-je en souriant tout en la regardant. Je suis désolé … Je parle trop quand je suis fatigué. Dis-je en secouant la tête.
Je crois que c'était foutu, je ne pourrais plus dormir de la dormir mais c'était pas grave, je pouvais supporter une nuit blanche, même plusieurs en faite, surtout si Styx était avec moi, je m'ennuyais jamais avec elle et j'adorais passer du temps avec elle, c'était toujours de bon moment et j'espérais que cela dure.
Il me saoule. J'en ai marre. Je veux qu'il se taise. Tais-toi. Ta gueule. Ferme-la. Je ne veux plus rien entendre. Pas un mots de plus. Mais il continue. Je vais m'énerver. Il m'énerver. C'est toujours la même chose. Est-ce qu'il ne comprend pas que son argent, je n'en veux pas? Je ne veux pas de son aide. Je n'en ai jamais voulu, et je le voudrais jamais. Cameron s'adosse contre le canapé. Je ne lui prete aucune attention. A quoi bon? De toute façon, on va se disputer. C'est toujours la même chose. Toujours et encore. Ca commence à me pomper les nerfs. Il se lève et se positionne devant moi. je lève mon regard vers lui. Mes yeux sont vides. Aucunes émotions. Rien. Seul la videur de mon âme. Je suis tellement fatiguée. Je sens que je vais m'effondrer dans quelques minutes. Enfin, je ne suis pas sure que que vu comment il est entrain de mettre sur les nerfs. Il ajoute de plus en plus de couche. Qu'il arrête. Je sens mon pouls s'accélère. Je vais exploser. Tais-toi. Cameron. Il s'assoit à côté de moi, passant un bras autour de moi. Je… Stop. Non, je ne veux pas entendre un mot de plus. Je veux qu'il me laisse mon indépendance. J'en ai besoin. Je ne peux pas être dépendante de quelqu'un. Je ne peux pas. C'est impossible. Si je le fais, jamais je ne pourrais faire honneur à ma mère. Elle a su m'élever sans l'aide de personne. Alors, j'élèverai ma fille sans l'aide de quelqu'un. Pas de la sienne. Et encore moins de celle de son père. Cameron s'arrête enfin. Je soupire. Je ferme les yeux. j'essaie de retrouver mon sang froid. Mais c'est impossible. Encore une impossibilité. Qu'est-ce que vais-je donc réussir ce soir? Rien. je crois que ce soir, ça va même être impossible de dormir. Super, encore une nuit blanche. C'est pas comme si j'avais un boulot de mère la journée, de serveuse la soirée et de prostituée la nuit. Bon en temps normal, je n'aurais rien dit car j'étais habituée à cela. Quand ma mère est morte, il y a sept ans de cela, je faisais sans cesse des nuits blanches. J'étais incapable de dormir, de fermer l'oeil. J'avais à chaque fois les images des attentats dans ma tête et l'idée de savoir que ma mère était dans ses décombres me tuait presque. J'avais finis par prendre des somnifères parce que je m'écroulais sous la fatigue. Seulement, maintenant, je m'étais faite à cette idée de dormir que quatre ou cinq heures la nuit. C'était devenue une routine dont je n'arrivais pas à me défaire. Alors tous ses propos, il pouvait se les mettre là où je pense. Je me lève d'un bond. « Arrête. Putain. Tu comprends pas quoi dans : JE NE VEUX PAS DE TON ARGENT. Je ne veux pas de ton aide Cameron. Je sais me débrouiller toute seule. Je suis assez grande pour ça. Je sais m'occuper de Loisia. lâchais-je violemment. » J'avais besoin de sortir cette frustration. J'en pouvais plus. Puis, je ne sais pas ce qu'il m'a prit, mais je me suis penchée en avant, me retrouvant nez à nez avec Cameron et me retenant sur le dossier du canapé.. Je sentais son souffle contre mes lèvres. Ma respiration s'accélère. Je sens mon coeur battre plus rapidement…Ne fait pas ça. Je vais faire quelque chose que je vais finir par regretter. C'est pas comme si, j'ai déjà fait plein de choses que je regrette déjà. Je dépose mes lèvres contre les siennes. Je ne contrôle plus rien.
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Elle se leva d'un bon du canapé, rejetant mon bras que javais posais sur ses épaules, visiblement hors d'elle, ses long cheveux blond rebondissant dans son dos. Pourquoi je n'avais fermer ma gueule bordel !? Je la regardais, me préparent mentalement a subir les foudres de Styx. J'étais peu être aller trop loin, d'autant que je savais qu'elle tenait a son indépendance et je sais aussi que je n'aurais pas du insisté, pas ce soir, cette nuit en tous cas. « Arrête. Putain. Tu comprends pas quoi dans : JE NE VEUX PAS DE TON ARGENT. Je ne veux pas de ton aide Cameron. Je sais me débrouiller toute seule. Je suis assez grande pour ça. Je sais m'occuper de Loisia. » Me dit t-elle violemment. Elle était vraiment en pétard et c'était ma faute. A cette instant précis, je me détestais comme jamais en la voyant si remonté contre moi et ce que lui avais dit. Je voulais juste l'aider à la base. On peut dire que j'ai tout foiré ce soir. Je crois que la fatigue me faisait dire et faire n'importe quoi. Jamais ce sentiment de protection n'avait été aussi fort que ce soir, et je ne savais pas pourquoi et j'étais moi-même en colère contre moi de ne pas avoir tenue ma langue, ou de m'y être mal prit je ne sais pas. Je suis vraiment perdu. Je crois que je refusais de voir que je tenais plus à elle que je ne le disais. Je veux dire, je vivais avec elle, et il faudrait être fou pour ne pas trouver Styx attirante, belle, magnifique. Je la regardais sans rien dire, sans bouger du canapé. Je m'en voulais vraiment de l'avoir mise autant en colère, surtout que je savais très bien comment elle réagirait mais je n'avais pas pu me retenir, je me faisais trop de soucis pour elle. Un silence s'installe, froid, pesant presque. Puis, je la vois se pencher vers moi, toujours plus. Son visage, ses lèvres se rapproche de moi, dangereusement. Qu'est ce que tu fais Styx ? Recule … Pourtant je sais que je n'est pas envie qu'elle recule, pas maintenant que son souffle se mélange déjà au miens. Je sens mon coeur s'accélérait de plus en plus, ma respiration devenir folle. Je ne sais pas ce qu'il se passait ce soir, mais tous devenait dingue. Ses lèvres se rapprochent rapidement, trop rapidement et bientôt elles touchent les mienne. A partir de ce moment, je ne suis plus moi. Mes lèvres répondent aux siennes alors que je me redresse lentement, sans quitter ses lèvres. Je me rapproche d'elle tout en prolongeant le baiser. Je ne peux plus m'arrêter. Je sais pourtant que c'est une bêtise, que cela ne mènera a rien tout ça, mais elle non plus ne semble pas vouloir s'arrêter. Je glisse une main dans ses cheveux, me rapprochant toujours plus d'elle. Je ne savais pas jusqu'où cela pouvait aller mais je sentais qu'on allait faire une bêtise. Mais en était-ce vraiment une au final ? Je ne saurais le dire. Manquant d'air, je quitte ses lèvres, restant près d'elle. Je la regardais, haletant, elle ses lèvres légèrement gonflées et ses pommettes roses.
Je … Dis-je en la regardant, un petit sourire sur mes lèvres. Oublis ce que j'ai dis d'accord ? Je voulais pas te mettre en colère. C'est juste que je m'inquiète beaucoup et qu'en plus j'ai pas dormis. Le manque de sommeil me fait dire n'importe quoi. Avouais-je, mon visage encore tout près du siens. Excuse-moi …
Je la regardais, reprenant mon souffle après se baiser plus que voluptueux qui m'avais fait perdre la tête. Je restais là, presque coller à elle, nos souffles chauds s'entremêlant imperceptiblement. J'ignorais ce qu'il venait exactement de se passer, ni ce que cela voulait dire pour elle et moi. Il était clair que quelque chose venait de se passer. La preuve, j'avais qu'une seule envie : l'embrasser a nouveau. Ce que je fis, frôlant du bout des doigts la peau que son tee-shirt révéler en se soulevant légèrement.
Qu'est-ce que je fous? Qu'est-ce que je fais? c'est pas bien. Je suis entrain de faire une connerie. Et pourtant, je suis incapable de reculer, d'arrêter de baisser, de rompre ce contact qui n'est pas censé avoir lieux. Pourtant, j'en suis incapable. je me laissais. j'approfondis le baiser. Doucement, j'y cède. Il me sert contre lui passant ses mains dans mes cheveux. Je ne fais rien pour me défaire de tout cela. Je dois y résister. C'est pas moi. Je ne fais pas ça. Résiste. Je n'y arrive pas. Mon corps entier est tirée vers lui. Qu'est-ce que je fais? Aeterna, qu'est-ce que tu fais? Pourquoi? Il n'y a jamais eu ce désir de chair entre vous; et pourtant, ce soir il est là. Je n'arrive pas à résister. Je suis une faible. C'est trop difficile. Je passe mes mains derrière son cou, le tirant vers moi. Je m'assoies sur ses genoux. Plus le baiser s'approfondit, plus j'ai envie. Ma tête va exploser. Mon corps est en feu. Qu'est-ce que c'est? Pourquoi? Je suis incapable de faire quelque chose. Une autre force me contrôle. Je ne sui plus maitre de moi-même. Je ne suis plus maître des mes mouvements. J'ai beau vouloir, arrêter, j'en suis incapable. Quel est donc ce démon qui me contrôle? Qui s'empare de moi? Je suffoque. je n'ai plus d'air. Cameron rompt le baiser. Ma respiration est halante. j'ai chaud. Beaucoup trop chaud. Je souffle lourdement, encore sous la tentation. Il ouvre la bouche pour parler. Encore des excuses, des blablas. Je souris. J'en ai plus rien à faire. Ses paroles n'ont plus aucune importances pour moi. Pour le moment, rien n'a d'importance. Je reprends doucement ma respiration, mes mains toujours derrière le cou de mon colocataire, ami, confident. je ne sais pas. Je ne sais plus. je suis perdue. Qu'est-ce que je veux? Je ne suis pas du genre à coucher pour rien. C'est pour de l'argent ou rien….ou par amour, mais j'ai arrêté de croire en cette chose depuis bien longtemps… Enfin, je dis cela. Je n'ai aucune idée comment la soirée va se terminer. Ses lèvres reprennent contact avec les miennes. J'explose. J'approfondis le baiser, le rendant fougue. et mêlant ma langue à la sienne. Ma peau brule au contact de ses doigts. Je m'enflamme encore une deuxième fois. Il n'y a plus de marche arrière. Doucement, je passe mes mains en dessous de son t-shirt pour le relever et caresser son torse muscler. Je jeté son t-shirt à travers la pièce, tout en continuant de l'embrasser. Je suis incapable de me défaire. je cède. J'ai déjà cédé. Il n'y a plus de marche arrière.
♛ « Life is getting harder day by day And I don't know what to do, what to say And my mind is growing weak every step I take It's uncontrollable. Now they think I'm fake, yeah. Coz I'm not alone. And I, I get on the train on my own And my tired radio keeps playing tired songs And I know that there's not long to go Oh, and all I wanna do Is just go home. Not Alone || Mcfly. »
Cette soirée prenait vraiment un tournant que je n'attendais pas. Ou peu-être que si en faite. Peu-être que j'attendais qu'elle fasse le premier pas. Non pas que j'étais incapable de la faire mais c'était les conséquences qui me faisait peur. Cela pouvait dérivait sur du bon, comme du moins bon et je ne voulais gâcher ma relation avec Styx. C'était quelque chose que je refusais qu'il arrive, ni maintenant, ni jamais. Je tenais à elle, certainement beaucoup trop pour qu'elle reste juste ma colocataire, je ne sais ni quand, ni comment c'est arrivé mais c'est bel et bien ce que je ressens et je suis complètement perdu. Je sens qu'elle est moi sommes prit dans une spiral et qu'aucun de nous n'arrive à nous en sortir. J'ignore ce qu'il va se passer ensuite, mais nous arpentons un chemin dangereux, mais je ne peux plus faire marche arrière. C'est impossible et je n'est plus assez de force pour même ne serais-ce qu'essayer. Je sens ses mains dans mon cou, me faisant frissonner, mon coeur bât à 100 à l'heure, mon corps devient de plus en plus réaction, de plus en plus demandeur de son contact. Elle me tira vers elle et finit par prend place sur mes genoux. Notre baiser se prolonge, encore et encore, prenant de plus en plus d'intensité. Là, en cet instant, elle me rend complètement fou, un comble pour un psychologue. Je suis a sa total merci mais cela ne me dérange pas, au contraire. Ma main agrippe légèrement ses cheveux blond et soyeux. On manque tout les deux d'air, nous suffoquons presque. Je prend tout mon courage et me détache de ses lèvres, juste un peu. Et je parle, je m'excuse, je ne sais plus. Je la vois sourire et d'instinct mes lèvres retrouvent les siennes avec bonheur comme si elles étaient a leur place. Je sens que je sens que mon coeur va exploser tant il bat vite. J'ai chaud, je suis comme ailleurs et cette sensation est dès plus plaisante. Soudain nos langues se rencontrent, nouvel explosion, et entament un ballet dès plus sensuel. Je passe mes mains sous son tee-shirt, dans son dos et fais courir mes doigts sur sa peau douce et qui me semblait brûlant. Je ne pense plus, je n'agis que par instinct, j'aurais bien le temps de réfléchir, penser demain. Je la sens frémir sous mes doigts. Je sens alors ses mains sur mon torse et là c'est à mon tour de frémir. Bientôt mon tee-shirt n'est plus qu'un lointain souvenir, jonchant sur le sol quelque part. Je m'en fiche. Ses lèvres ne quittent pas les miennes, pour mon plus grand plaisir. Je soulève encore son haut, découvrant encore un peu plus cette peau de pèche qui me rend fou. Mes lèvres quittent les siennes, et rapidement, je lui enlève son tee-shirt qui rejoins le miens au sol. Je souris et viens poser mes lèvres dans son cou. Je crois que je n'avais jamais eu autant envie d'une personne que la, maintenant, j'avais envie d'elle. Je suis incapable de raisonner. Mes lèvres quitte son cou, et je viens poser mon regard dans le siens. Elle est belle, magnifique, tellement désirable. Mes lèvres retrouvent les siennes, encore et toujours. Mes mains glissent sur ses bras jusqu'à rencontrer les bretelles de son soutient gorge, que j'abaisse lentement. Je ne sais pas ou nous allons, mais en tous cas, plus de retours possible.
Je ne peux plus m'arrêter. Je ne veux plus. Peut-être que j'ai toujours voulu ce qui se passait en ce moment mais que je n'ai jamais voulu me l'avouer. Il y a eu toujours cette chose. Je crois du moins. Je ne sais pas. Mon cerveau déraille en ce moment. Je ne contrôle plus rien. Je suis incapable de raisonner. Je suis incapable de dire ce que je suis entrain de faire. Je ne veux même pas connaître les conséquences de mes actes. J'ai goute au fruit interdit et je ne peux plus m'arrêter. Mon corps brûle, en demande de plus en plus. Chacun de ses baisers m'enflamment. Je veux aller plus loin. Le contact de sa peau avec la mienne me donne des frisons de plaisirs. Je ne contrôle plus rien. Mes mains parcourent son corps, laissant des traces de griffes au passage. La situation dégénérait. Il n'y avait plus aucun retour en arrière. Aucun de nous ne contrôlait la situation. Vite nous nous retrouvions ôté de nos vêtements. Ils n'étaient plus qu'un lointain souvenir dans cette nuit. Cette nuit qui aillait tout changer et pas juste pour ma relation avec Cameron mais également pour a vie entière.
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