✱ JOB/ÉTUDES : Je livre des pizzas. Je les mange aussi. J'sais les faire. Seulement, ce que je réussis par dessus tout c'est ne rien faire. Je suis l'inventeur de la glande pure. Mais, entre deux séances de foutage de tronche, il m'arrive d'aller à la Fac. Vous savez, faire acte de présence. Normalement, je suis en communication, de toute façon je serai capable de vendre une télévision à un aveugle. ✱ SITUATION : Céliba-libre comme un chien sans laisse. Je suis l'plus poisseux de l'univers. Un attrape-conne. ✱ ORIENTATION : Orientation tout droit puis à gauche. Orientation droit au but, amazonia. Hétérosexuel , désolé messieurs ( de toute façon, vous ne perdez rien) ✱ ÂGE : 22 ans. J'accepte les cadeaux même avec retard. ✱ ORIGINE : Trou ville dans l'Kansas, vous connaissez pas 'faites pas genre. Bref : je suis américain, point-barre. ✱ AVATAR : Kendall Schmidt ✱ GROUPE : Friendship
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« enlève ton masque d'anonymous è.é »
✱ NOM/PSEUDO : jenkiss ✱ ÂGE : 2* ✱ J'HABITE : France, là où il pleut non stop, où les parapluies sont kapoutes ✱ PERSONNAGE : Inventé ✱ CODE : OK par Romy ✱ UN PTIT MOT? Si quelqu'un veut se lier à moi par les liens sacrés de la marrade, c'now or never.
JE PRENDS CONNAISSANCE DU FAIT QUE POH EXPLOITE SON JEU ÉGALEMENT SUR FACEBOOK ET QUE ME CRÉER UN COMPTE EST RECOMMANDÉ, QUE MON PERSONNAGE POURRAIT FIGURER DANS LES ARTICLES DE LA BLOGUEUSE TRUE LIE ET QUE J'AI PASSÉ LE TEST PSYCHOLOGIQUE POUR VENIR ICI AU PRÉALABLE
« Tout cet amour inutile que j'ai en moi, qui ne demande qu'à sortir et dont personne ne veut.»
Ce soir là, ça n'était pas un soir comme les autres, un soir anodin, un soir somme toute putride pétri d'ennui. Ca n'allait pas être un soir comme les autres où la cohésion factice allait à nouveau imposer son joug. Terrible, cruelle, cohésion factice. Papa faisait semblant d'écouter le discours de maman, maman : avocate de profession, emmerdeuse occasionnelle. Vie privée et vie professionnelle étaient imbriquées. Cohésion factice, famille idéale, représentation middle class d'une harmonie superficielle. Foncièrement ça schlinguait la déception. Papa s'occupait d'une petite parcelle de terre, un endroit cosy qu'il appelait fièrement " Home ". Maison, foyer où il faisait un froid d'canard. Un froid qui vous glaçait le sang, les os, la peau toutes les parties vivantes et inertes. Vous, cela vous aurait été insupportable. Pour ma mère, ça n'était qu'une leitmotiv qui rythmait son quotidien , papier à musique d'un aut' genre. La mélodie sonnait un glas, les cloches auraient pu faire entendre leur voix. Nous étions tous les jours en deuil, leur couple agonisait. Nous faisions comme si de rien n'était, fermant les yeux sur l'évenement criard qui nous pétait les tympans. Foculs, hypocrites, dégueulasses. « J'vais faire un tour » j'allais , j'errais puis, je revenais. Rituel fugace auquel je m'adonnais tous les soirs, esperant secrétement qu'il m'arrive un truc horrible, j'sais pas : m'faire faucher par une caisse, kidnapper par un fou furieux, fuguer. Rien, mon monde demeurait immuable, le temps suspendait son envol, m'écrasant de son poids. Je n'étais pas heureux, je n'étais pas malheureux, j'étais comme la plupart des enfants : flottant entre deux eaux. Pater vs mater à la Alien vs Predator. Héros unijambiste d'un films d'science fiction petit budget. L'Bruce Wayne d'un nouveau type, le type abruti, pas chanceux.
Princesse Oona
Ce soir-là, je me suis carapaté, les mains enfoncées au fin fond de mes poches, jean troué, taille basse, calbute dépassant, casquette vissée au sommet d'mon crâne, j'étais ado, con, stupide, idiot, synonyme universel du manque de jugeote. Shootant dans une poubelle, pauvre salope qui trainait au hasard devant cette maison où les lumières m'attiraient, à ce moment-là, j'étais l'putain d'insecte prêt à tout pour pouvoir caresser les rayons qui scintillaient de l'aut' côté des mûrs. Un sourire étira mon visage, à mes pieds, la fioriture, j'étais moi même une sacrée fioriture, pas assez couillu pour exploser chez moi, je me défoulais sur les autres, du moins, sur leurs biens. Cette poubelle ne m'avait rien fait. Sous l'perron de la dite maison, cette petite blonde aux grands yeux bleux qui me fixaient placides, un ange auréolé , j'crois que sa lumière à fait de l'ombre à celle de sa maison. Vous saissisez ? Oona, précieuse , délicieuse, importante Oona Vilte. Les jeux vidéos, la bouffe, tout ces trucs merdiques qui ensoleillaient mon quotidien ont bien vite été relégués au cinquième plan ( cinq plans, chez moi y'en a cinq vosggle). Douze, treize ans ? Dans ces eaux là, nous nagions , nous nous noyions dans nos propres merdasses. Ca sentait mauvais. « Qu'est-ce que tu regardes ? » je crachais, haineux. L'important n'est pas comment nous nous sommes rencontrés, l'important c'est le lien qui nous a uni, qui nous unis encore et qui, plus les jours passent s'accroit à m'en rendre dingue. Oona, petite princesse séraphique qui muta bien trop vite en chienne enragée. J'aurai voulu m'faire mordre, contracter sa saloperie , rester à ses côtés mais, elle m'a tipexé, passé au rouleau compresseur puis, largué, jeté dans la benne à ordure. Dans cette benne, nous aurions dû être deux. Point dans vos gueules.
Tentatrice Ruslana
« Mec, elle te dévore du regard, elle te bouffe sans condiments » un regard de biais, un regard timide, un regard " osef ", le regard du mec pas si sûre de lui, le regard du mec déçu, le mec blasé qui se fiche de tout, de rien, de toute la galaxie, de la voie lactée hormis Obi Wan kénobi et son foutu côté pur de la force. La force, elle allait devenir black, Obi n'était plus un Jedi mais un fucking Sith. Regarde-moi, murmurait mes yeux, regarde-moi, va-y, tentatrice prend un croc. Easy way, personne ne verra. Un sourire annexa mon visage, cette sale fosette pris forme sur ma joue, Ruslana. Ma tentatrice. Ca a duré , quoi ? Deux mois ? Deux mois ? Deux gifles qui ont filé à la vitesse d'un éclair, deux mois façon deux semaines, façon deux jours, façon le Kansas c'est de la grosse merde, hein ? C'est bien pour ça qu'elle est partie, non ? Toutes les gonzesses , toutes celles qui annexaient mon coeur se sont tirées, j'avais pas l'droit d'ouvrir ma boite à connerie, je subissais, en silence parce que, l'bonheur c'était pas pour moi et puis, j'avais la poisse avec les blondes, toutes sulfureuses, toutes des emmerdeuses, in-extenso des putes. Mes putes, les miennes. « Tu es nouvelle, j'me trompe ? Moi, c'est Pacey Skinner , comme on va surement être intimes, appelle-moi Pace » je savais pas d'où m'était venue cette assurance, ni même si c'était moi et non pas la bouteille de bière que j'avais bu qui parlait. Seize piges, bouze grandeur nature. Monticule dépravé, elle a été ma première, la première à laisser son sceau deux vulgaires lettres gravées là où je me proclamais libre, volatile. Ruslana Williams, elle s'est fait la malle mais, elle a gardé contact, elle. Une ptain d'adresse mail giffonnée à la va-vite sur mon avant bras, un baiser volé , un baiser goût adieux, goût on s'reverra.Goût je te promets. Je te promets et toi, ne m'oublie pas.
Merveilleuse San Francisco
« Je pars, on m'accepte à l'USF » ces quelques mots ont fait leur effet. Bombe atomique emportant mes paters, devenus débris autour de moi, l'hémoglobine a giclé, les mûrs ont été redécorés. Cervelles, chairs, la mienne, la leur, la notre. J'ai fait mes bagages, j'allais être le premier à quitter Nashville. Le premier à ne plus vouloir y revenir. Bye dad, see you mom, watch your ass dumbass. Ticket en poche, je suis monté dans ce bus, prêt à vivre ma vie. La vivre , vraiment. Mesdames, Pacey Skinner est né il y a 4 ans.
Mais, je me suis perdu quelque part entre San Francisco et San Antonio. Mes pas ont d'abord foulé Tucson puis Phoenix en passant par Long Beach où je me suis rêvé surfeur pour atterrir à l'université, 3 ans plus tard. J'avais toujours été en retard, toujours too late par rapport aux autres. Moi les autres, je les définissais en fonction de moi, mes envies, mes ambitions. J'ai été le caméléon, enchainant les jobs, les expériences, me découvrant nouveau. Barman, boucher, vendeur de guitares, vendeur de sourires. Promeneur d'chiens, vive l'american way of life. J'ai gagné ma vie, eut peur des lendemains. J'ai ouvert les yeux, morflés sévère. Je suis resté debout above all. « Vieux, c'comment l'Kansas ?» c'comme partout ailleurs, bro', à chier. « T'as qu'à y aller, tiens, tu verras par toi même » snobant l'imbécile, je poursuivais ma marche, à la recherche d'un appartement. J'avais connu la crise, temps de merde où le ciel me servait de toit, les étoiles de lampes de chevet. J'ai reçu la flotte, je m'en suis lavé les mains.
Salope Max
« Un shot de téquila » mes yeux se posérent sur elle, pour qui se prenait-elle, hein ? « Carte d'identité » offusquée, elle s'accouda au zinc : « Oh gamine, ton shot tu vas te le payer ailleurs, je réponds à des règles strictes » « Fais gaffe mon grand, montre-moi le respect que tu dois à un ainé » ses lèvres s'étirérent d'un sourire, bizarrement les miennes aussi, j'avais toujours été sensible au culot. « Carte d'identité » lançais-je, indémontable, un rire fit écho, rauque, le sien. « J'en ai pas » « Pas de carte, pas de shot » logique souffla-t-elle : « Soda, c'tout ce que tu auras ». Quel age elle avait ? « Tu crois ? » murmura-t-elle, ses iris plongées dans les miennes. Dix-sept ans.
« Vous avez demandé une pizza » derrière la porte, elle. Max. Dix sept ans, point dans maggle. « San Francisco est petite » toi aussi, songeais-je, presque insensible à son charme : « Barman ET Livreur, y'a aut' chose que tu sais faire ?» réplique grivoise à laquelle je ne répondis pas, gardant mon calme. J'avais une frangine de son age, pas touche par conséquent. C'était quoi cette propension à attirer les ennuies, hein ?
Franchement, 'savez ce qu'on dit d'moi ? C'tout rikiki, mauvaise publicité vraiment scandaleuse : A consommer avec modération voire à ne pas consommer du tout.
Bon, j'suis nice , je vous offrirai une dose, un jour :win1:
Mais, pas un mot à vos dealers , okay ? J'pas envie de me retrouver dans la cuvette
NOUS SOMMES TOUTES INTÉRESSÉES. Mon cher je sens que nous avons beaucoup de choses à nous dire ! En plus mon DC vient du Kansas, ça pourrait être intéressant. Bref bienvenue et courage pour ta fiche !