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Anonymous
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Mar 5 Juin - 19:42

Our story began in the heart of a star. We've lost our way, forgotten what we are.


Je ferme l'ordinateur. J'ai même plus envie de lui parler. Elle me fait chier. J'ai envie de me laisser sombrer. Sans Sierra, j'ai l'impression que mon monde s'effondre. Elle n'est plus là. Je suis totalement vide de l'intérieur. Je ne vis qu'à moitié, ou pas du tout même. Depuis samedi, je ne suis pas sorti de chez moi. j'ai pas la foi.Je ne veux plus rien faire. je n'ai pas mangé depuis plusieurs jours et ça ne change absolument rien à comment je me sens. Je balance l'ordo par terre, rien à faire s'il se casse ou non. Je ne veux même plus socialiser. Il n'y a plus rien qui m'intéresse, juste l'oubli de ce putain de jour. De ce putain de jour où ma meilleure amie a quitté ce monde. Je veux qu'elle revienne. Je veux qu'elle ouvre cette porte en criant que je devrais peut-être sortir de ma chambre et d'arrêter de faire le dépressif. J'imagine la scène. Je la vois avec son sourire. Un sourire s'affiche sur mes lèvres, laissant rapidement place à nouveau aux pleurs et aux sanglots. Mon coeur saignent. Je remonte la couette au-dessus de ma tête. Je ne veux pas sortir d'ici. Je veux mourir à petit feu, me laisser submerger par les maux. Il n'y a rien de pire que la perte de cet être cher. Sierra a été la seule femme que j'ai aimé autant. Elle était ma meilleure amie, la fille que j'adorais le plus et maintenant, elle ne faisait plus partie de ce monde. Elle était partie. Morte. J'aurais tellement voulu être à sa place, que cela soit moi qui ai laissé ma vie ce soir-là, et que elle continue à vivre sa vie. J'attrape la bouteille de Whiskey qui se trouve au pied de mon lit. Ca doit être la cinquième ou sixième depuis samedi. je ne sais même plus. j'ai arrêté de compter depuis longtemps. j'ai perdu l'envie d'être raisonnable depuis longtemps. Lera aura beau me dire que je ne dois pas, j'ai décidé de n'en faire qu'à ma tête. Elle peut oublier que je l'écoute. C'est pas comme si elle m'écoutai, elle. J'étais têtu ouais, mais là j'en avais absolument rien faire. La porte sonne. Je grogne. Qui est le con qui vient me déranger? Je reste dans mon lit. Kellen va bien venir ouvrir. Je ne lui ai pas parlé depuis qu'on nous a annoncé le décès de notre colocataire. Je ne suis pas sorti de ma chambre depuis surtout. La sonnette retentit à nouveau. Kellen va ouvrir par piété. Rien. Bon va falloir que je me leve. Déjà que je suis absolument pas de bonne humeur, la pauvre personne, tout va lui passer dessus. J'enfile rapidement un jeans qui jonchait sur le sol puis vient ouvrir. Je tombe nez à nez avec Lera. Qu'est-ce qu'elle fout là? Je lui avais bien dis de me laisser tranquille. Je vais lui fermer la porte au nez. Rien à foutre des principes pour le moment. C'est pas le temps de me faire chier. « Je t'ai dis de me laisser tranquille, lui crachai-je à la figure sans aucun remords de ce que je venais de lui dire. »
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Lera-Ann Litwinski-Vilte
Lera-Ann Litwinski-Vilte
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Mar 5 Juin - 20:33

J’avais décidé d’aller rendre visite à Hadryin. C’était une idée spontanée. En fait pas tant que ça. Depuis que je l’avais eu au téléphone, je songeais sérieusement à aller le voir en personne. On a beau dire, la présence physique compte plus que des mots. Les mots ne sont que du vent. Éphémères. Volatiles. Si facilement formulables. Je n’avais cessé de penser à cela depuis. Je voulais lui apporter le peu d’aide dont j’étais capable. J’étais passée par-là moi aussi. Il y avait certes longtemps, mais je le comprenais très bien. Et la solution n’était pas de s’isoler. Il n’y avait qu’à voir où cela m’avait menée. Alors voir sa publication vantant les mérites de l’autodestruction m’avait alertée. Il suivait le mauvais chemin. Je ne pouvais le laisser se faire piéger dans ce cercle vicieux. Une fois à l’intérieur, il était très dure voir impossible de s’en sortir. Enfin, on le pouvait à condition de le voir ardemment. Ce qui n’était pas souvent le cas. La destruction avait quelque chose de rassurant, après tout il était impossible de sombrer encore plus bas. Amante fougueuse, dès qu’elle jetait son dévolu sur une personne, il était rare qu’elle lâche prise. Je me devais de lui éviter ça. Au moins, faire mon maximum pour qu’il y échappe. Ce fut sur ces pensées que j’arrivai devant l’appartement qu’il occupait. Je sonnai une première fois. Aucune réponse. Une seconde fois. Aucune réponse. Son retranchement lui interdisait sans doute des visites. S’il croyait que j’allais me casser, il se foutait visiblement le doigt dans l’œil jusqu’au coude. Alors que je m’apprêtai à appuyer une nouvelle fois contre le bouton, la porte s’ouvrit laissant apparaitre le visage cerné et blafard d’Hadryin. Sa mine faisait peur. « Je t'ai dis de me laisser tranquille. » Son ton froid et cassant. Aucune surprise. Son haleine puait l’alcool. Etait-ce à ça qu’il s’était adonné depuis qu’il s’était enfermé ? Sûrement. Il tenta de me refermer la porte au nez, je la bloquai puis me faufilai dans l’espace qui restait. Cela avait du bon d’être maigre. « Tu es sur d’avoir dit ça ? J’avais cru que tu avais dit j’ai besoin de toi, moi. » Dis-je en enlevant mon surplus de vêtement et allai les poser sur une chaise. Cela sentait le renfermé dans tout l’appartement. J’ouvris les fenêtres. « Un peu d’air frais ne fait pas de mal ! » Je me retournai vers lui et dire qu’il n’était pas ravi de mon intrusion serait un euphémisme. Je le détaillai sans discrétion, jaugeant sa posture. Il était réellement mal en point, il donnait l’impression de pouvoir s’écrouler en un instant. Fragile. Dieu qu’il l’était. Et ses joues émaciées témoignaient de son manque certain d’alimentation. « Bon dieu depuis quand tu ne t’es pas alimenté ? » demandai-je en le regardant des pieds à la tête. N’attendant pas vraiment de réponse, je le dépassai et partis à la recherche de la cuisine. J’entrai dans une pièce à la porte ouverte et par reflexe j’allumai la lumière. Ce n’était mais alors pas du tout la cuisine. Plutôt un chaos. Des bouteilles vides et un ordinateur jonchaient le sol. Son refuge. Sentant une présence derrière moi, je me retournai. L'expression d'Hadryin était loin d'être accueillante, il donnait l'impression de vouloir me tuer et m'enterrer dans le jardin, enfin s'il en avait un. Je déglutis discrètement, soutenant fièrement son regard.
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Anonymous
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Mar 5 Juin - 21:21

Our story began in the heart of a star. We've lost our way, forgotten what we are.


Mon dieu mais je vais faire un meurtre ce soir. Elle a pas compris quoi dans "laisse moi tranquille". Pourtant c'est clair et net, de l'anglais rien de plus simple. Elle faisait comme si elle était chez elle, ouvrant les fenêtres, inspectant les lieux. Je n'étais absolument pas d'humeur à voir du monde et encore moins cette blonde là. J'avais envie de la tirer par sa chevelure et la foutre à la porte. Si elle continuait à me faire chier, c'était ce que j'allais faire. Je ne voulais qu'oublier la peine que j'avais dans mon coeur, et je n'avais besoin de miss bimbo-têtue pour venir me dire comment me comporter. Je n'avais pas l'intention de manger, ni l'intention de sortir. Mon lit était devenu mon meilleur ami, et la chambre de Sierra mon point d'attache. Je voulais entrer à l'intérieure, retrouver ses affaires, sentir son odeur, sa présence. Mais je savais que si je le faisais j'allais sombrer encore plus. Puis qu'est-ce que ça pouvait me faire. J'étais déjà au fond, donc en fait, ça ne changeait rien si je la pénétrai. Ca ne changerait absolument rien au vide que je ressentais dans mon coeur. Elle me demande combien de jouer je n'ai pas mangé. Sérieusement, j'en ai absolument rien à foutre de quand fut la dernière fois que j'ai mangé. J'ai pas faim. Il n'y a absolument rien qui me donne envie. Il n'y a que l'alcool qui me permet encore de ressentir un quelconque goût dans mon système. Alors je me laisserai sombrer jusqu'à ressentir le néant. Pour le moment, il n'y a rien. C'est rien. Lera bouge et se dirige vers ma chambre. Bon, elle ne doit pas savoir que c'est ça, mais je ne veux absolument pas qu'elle la voit. Je la suis. Elle allume la lumière. Catastrophe. Entre les habits, les mégots de cigarettes, les bouteilles vides, et tout autre objet inidentifiable qui jonchaient sur le sol, je voulais que personne ne pénètre ma chambre. Elle venait de dépasser les bornes. Son regard croisa le mien. Je n'étais vraiment pas content. Je lui attrape le mien violemment et la tire hors de là fermant la porte derrière. « Dégage. » J'étais presque entrain de lui crier dessus. J'en avais rien à faire de mes principes. On ne crie pas sur une femme, on ne lui fait pas de mal. Non mais rien à foutre là. Qu'elle aillent se faire foutre la blondasse. Si elle voulait tant m'aider, qu'elle me laisse tranquille. Je la tirais jusque dans l'entrée, ouvrant la porte d'entrée et la jartant dehors. « Ne t'avise plus à refoutre les pieds ici. lui crachai-je a nouveau à la figure. »
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Lera-Ann Litwinski-Vilte
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Mer 6 Juin - 0:08

Je continuai de le fixer, me demandant ce qu’il allait me faire. Un coup était si vite partit. Me frapperait-il, me trainerait-il au sol que je ne le laisserais pas tomber. Bon, sans doute abandonnerais-je si jamais il me tuait ici puis m’enterrait dans le jardin. Je divaguais là. Soudain il s’empara de mon bras qu’il sera très fort sous l’effet de la colère et me traina jusqu’au porche m’ordonnant de ne plus remettre les pieds chez lui. Je comprenais sa réaction et sans doute aurais-je eu la même si quelqu’un s’était cru tout pouvoir sur moi et serait venu me faire chier alors que je n’aspirais qu’à me détruire à la mort de ma mère. D’ailleurs, j’avais été impitoyable avec ceux qui s’étaient mis en tête de m’aider, de me sortir de ces sables mouvants dans lesquels je m’enlisais un peu plus chaque jour. D’ailleurs, j’étais certaine que même des années après, les éducateurs qui m’ont eu en charge, se souvenaient de moi. Je prenais un malin plaisir à défier leur autorité. Je les envoyais bouler avec violence et vulgarité. Je me montrais violente dès que l’on tentait de pénétrer la bulle dont je m'étais recouverte. Les autres pensionnaires, si l’on pouvait les appeler ainsi, ne m’approchaient même pas, surtout depuis que je m’étais battue avec l’une d’entre elles qui n’avait visiblement pas compris que je n’étais pas de ces gens que l’on intimide facilement. Et qu’il valait mieux ne pas se mêler de mes affaires. Je l’avais même envoyée à l’hôpital. Ah, Dieu que j’étais intenable à cette époque. Et ce n’était sûrement pas Hadryin qui allait me faire flancher et m’impressionner. C’était d’ailleurs une bonne chose qui s’énervât, cela lui faisait expérimenter d’autres sentiments que ce vide dans lequel semblait sombrer progressivement son cœur. Je connaissais très bien ce sentiment. Il était synonyme de conneries. S’énerver l’aiderait également à extérioriser, un minimum, ce qu’il ressentait. Peu importât s’il finissait par me détester. Il referma violemment la porte devant moi. Premier échec. S’il pensait réellement que j’allais me casser pour si peu, eh bien il se trompait. Je me mis à appuyer contre la sonnette comme une forcenée. Il serait bien forcé de venir ouvrir à un moment ou à un autre. Un moment s’écoula toujours aucune nouvelle d’Hadryin. Bon. « Hadryin, tu sais je peux faire ça indéfiniment. » Puisqu’il ne désirait pas venir m’ouvrir, jouons-la chiante. Je sonnai, frappai contre la porte et appelai son prénom en même temps, ce qui pour l’avoir expérimenté, était très chiant. Au bout de dix minutes de ce régime insupportable, il ne vint toujours pas. Je soupirai. Il était plus coriace que prévu. Je jouai ma dernière carte. Je décidai de faire mine d’être partie. Je m’assis contre le mur juste à côté de la porte et patientai. Espérons qu’il vienne vérifier. Alors que je me disais que tout était perdu et que j’allais devoir échafauder des techniques plus complexes et irréalisables les unes que les autres, il vint finalement ouvrir. Tandis qu’il vérifiait si la chieuse que j’étais s’était barrée, j’en profitai pour entrer. « Merci d’être venu m’ouvrir ! J'ai cru que j'allais y passer la nuit.» lançai-je derrière lui en souriant, comme si de rien n'était. « Bon si on reprenait où l’on s’était arrêté ? » Je me retournai chercher la cuisine. « Ah oui, on ne fout pas une personne dehors sans lui rendre ses affaires voyons ! » dis-je en lui lançant brièvement un coup d’œil et de pénétrer cette fois dans la cuisine.
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Anonymous
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Mer 6 Juin - 1:26

Our story began in the heart of a star. We've lost our way, forgotten what we are.

Elle m'énerve. Elle m'énerve. Après lui avoir claqué la porte au nez, je retourne m’enfoncer dans ma chambre. Je m’arrête devant la chambre de Sierra. J’ai envie d’entrer. Je reste là sans bouger un certain moment à regarder cette porte sans rien faire. Je ne prête aucune attention à la sonnette qui retentissait sans cesse. Elle pouvait sonner tant qu’elle voulait, je n’irais pas lui ouvrir. Elle pourrait crier tant qu’elle voulait, je ne voulais absolument pas la voir. Je m’approchais de la chambre de mon amie. Ma main vient frôler la clinche. Ma respiration s’accélérait. Personne n’était rentré dans cette chambre depuis le décès de la propriétaire. Ca sentait le renfermé. Ses affaires étaient encore toute là, intactes. Rien n’avait changé. J’avalais ma salive. Les larmes revinrent dans les yeux. Pourquoi elle était partie ? Ce n’était pas juste. Je me laisse écrouler par terre dans le cadre de la porte. Je n’arrivais plus à tenir sur mes jambes. Sierra. J’ai envie de crier. J’ai envie de crier à l’injustice. Pourquoi ? Pourquoi ? Un sanglot s’échappe. J’ai mal. Je m’enferme sur moi. La porte continue à sonner. Qu’elle se casse, je ne veux pas la voir, je ne veux pas de ses conseils à la con, de ce qu’elle est entrain de faire. Je veux me laisser sombrer. Les sanglots continuent, les larmes aussi. Je suis incapable de m’arrêter. Faible. Triste. Vide. Mal. Néant. Il n’y a que ces mots qui résonnent dans ma tête. J’entends des pas qui s’éloignent, elle est partie. Non ce n’est pas possible. Je vais vérifier. Je n’aurais pas du. Surprise. Mon dieu, je vais m’énerver si elle continue, en plus avec sa petite voix. Je la laisse faire ne faisant nullement attention à elle. « Vas-y fait comme chez toi. Tu ne risques pas de trouver quelque chose de comestible là-bas. » Je pointais la cuisine. Rien à faire. Je ne la suis même pas. Je retourne dans ma chambre et chope une bouteille à moitie entamé et commence à boire. Je retourne dans le salon. « Qu’est-ce que tu veux ? Me faire sortir de ça. J’ai pas envie. Je suis bien là. J’veux même pas voir ta face de blondasse, ca me donne juste la gerbe. T’avais pas compris quoi quand je t’ai dis de dégager. T’as des problèmes d’anglais ou quoi ? Non parce que sinon, il serait temps d’aller voir un médecin, tu ne penses pas. » J’étais arrogant, sec, et cela ne me faisait absolument rien.
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Lera-Ann Litwinski-Vilte
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Mer 6 Juin - 2:34

Je me disais que j’avais tout intérêt à l'empêcher de s’approcher d’un couteau par conséquent de la cuisine sinon il finirait par m’éventrer puis me regarder agoniser dans mon sang. Gore. Tout cela pour dire, que je le poussais dans ses derniers retranchements et je savais bien que la colère faisait faire des trucs que l’on n’aurait pas faits en temps normal. Spontanéité et violence du sentiment. Je regardai tout d’abord dans le frigo et comme on me l’avait stipulé Hadryin, il était bel et bien vide. Les placards également. J’étais dans une impasse. Eh bien qu’allais-je lui faire avaler ? Ironique qu’une personne qui ne se nourrissait presque pas ait pour obsession de gaver quelqu’un dans la même situation qu’elle. Remarquant que la pièce possédait une fenêtre qui donnait directement sur la rue, je m’y arrêtai quelques instants afin de réfléchir tout en regardant les passants. Je doutai désormais que ce que je faisais ait un quelconque impact sur lui. Je ne voulais pas qu’il tombe là-dedans, c’était tellement néfaste et il était si jeune encore. Il ne pouvait déjà foutre sa vie en l’air. J’étais d’accord que c’était une épreuve des plus difficiles mais je savais aussi que sa Sierra n’aurait jamais voulu qu’il se détruise ainsi, qu’il finisse de cette manière. Il semblerait qu’il réussisse à ranimer mon esprit de bon samaritain. Habituellement, je n’en aurais que faire des problèmes des autres, trop obnubilée par ma propre souffrance pour voir celle des autres, du moins avec ceux que je ne considérais pas comme faisant partit de mes proches. Je secouai la tête, peu enclin à avoir de telles réflexions ce soir. Ce n’était ni l’endroit, ni le moment. Inspirant une grande goulée d’air, je me rendis au salon où je le trouvais bouteille à la main. « Qu’est-ce que tu veux ? Me faire sortir de ça. J’ai pas envie. Je suis bien là. J’veux même pas voir ta face de blondasse, ca me donne juste la gerbe. T’avais pas compris quoi quand je t’ai dis de dégager. T’as des problèmes d’anglais ou quoi ? Non parce que sinon, il serait temps d’aller voir un médecin, tu ne penses pas. » Je soutins son regard, ne sourcillant même pas, un visage dénué de toute expression. Je l’observai boire une gorgée. Cherchait-il à me blesser ou pensait-il tout cela ? Qu’importait après tout. Je ne recherchais pas son affection ou quoique ce soit dans le genre. Je me levai tranquillement et me rendis à la cuisine où je pris un gros saladier que je lui rapportai. « Tiens, c’est pour gerber le vide que contient ton estomac puisque tu vas devoir encore y faire avec ma gueule. » Mon ton était calme et posé. Aucune once de méchanceté ou de vexation. « Sinon tu as encore quelque chose à me balancer ou c’est bon ? » Ma voix ne perdait pas son calme. Je n’étais pas blessée ni vexée. Peut-être un peu. Je ne savais pas. De toute manière ce n’était pas le moment d'y songer. « Ensuite tu bien là-dedans ? Vraiment ? Tu comptes passer toute ta vie dans cet état ou bien quoi, parce que c’est ce qui t’attend si tu continues à plonger là-dedans. Hadryin tombe pas dans cette merde qu’est l’autodestruction, tu es trop jeune pour ça. » Mon regard ne quittait toujours pas le sien.
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Anonymous
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Mer 6 Juin - 16:25

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Je suis entrain de perdre patience. J'ai juste envie la tirer par les cheveux et la trainer jusqu'en bas. Elle me saoule. Elle me fait chier. j'ai pas envie de la voir. Elle ne veut pas partir, et moi la seule chose dont j'ai besoin c'est de mon silence et de ma solitude. J'avais besoin de me retrouver seul dans ma peine. Plus je l'étais, plus je me sentais en sécurité. J 'étais tellement bien là où j'étais en ce moment. Me refermer sur moi complètement. Je laissais la bouteille tomber à l'eau passant mes mains dans mes cheveux. La voix de Lera résonnait dans toute la pièce comme un écho incessant. Elle me donnait mal à la tête. un soupire échappa suivit dans léger cris. Je m'arrachais les cheveux. j'étais presque entrain d'exploser. « DEGAGES! LAISSE MOI TRANQUILLE! JE VEUX PAS DE TON AIDE PUTAIN! » La colère qui s'était accumulé en moi venait d'exploser. Je sentais qu'elle n'allait pas prendre en considération ce que je lui disais. Elle était tellement têtue, et moi aussi. Quand j'avais quelque chose en tête, personne ne pourrait me changer les idées. J'étais comme cela. Depuis le début, et maintenant, je ne changerais pas. Je m'approche d'elle et la pousse contre le mur. Mes yeux sont rivés dans les siens. Je n'y vois rien. Je n'arrive pas à voir ce qu'elle ressens. J'ai envie de m'y perdre. Je suis entrain de perdre. Je suis entrain de lâcher prise. Je perds le contrôle. je vais m'effondrer dans peu de temps. Je ne tiens plus en place. Je n'arrive même pas à décrire ce que je suis entrain de ressentir. D'un côté, je la hais pour ce qu'elle fait là. Mais de l'autre côté, il y a quelque chose. Je ne sais pas. Je suis trop proche d'elle pour réfléchir là. Je recule, lui tourne le dos. A nouveau je passe mes mains dans mes cheveux et pousse un gros soupire. Qu'est-ce que je peux bien faire pour la taire? Un truc. Juste un. Je ne veux plus entendre un mot. Je sais. Brusquement, je me retourne et prend son visage dans mes mains avant de venir poser mes lèvres sur les siennes. Comment je vais le regretter mais là j'en ai absolument rien à faire.
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Lera-Ann Litwinski-Vilte
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Mer 6 Juin - 21:30

Alors que mes yeux n’exprimaient rien du tout, ceux d’Hadryin semblaient être un livre ouvert. Je pouvais clairement voir son impatience à me voir dégager. Quoique cela se trahissait également dans ses gestes, sa manière d’hausser le ton, à ses soupires. Je le faisais clairement chier. Chieuse un jour, chieuse toujours. Il aurait beau me crier dessus, je ne bougerais pas. Lui non plus ne cédera pas. Un combat entre deux être extrêmement bornés. Nous n’étions pas sortis de l’auberge. Aucun des deux ne souhaitait céder du terrain à l’autre, campant sur ses positions et voulant rallier l’autre à notre cause, enfin ceci était plutôt mon cas. Nous étions dans la merde. Je savais que je ne lui ferais pas changer d’avis mais je me devais tout de même d’essayer. Je ne voulais pas le regarder sombrer sans agir, même si mes actions étaient vouées à l’échec. Je me devais de faire quelque chose. Pourquoi ? Je ne savais. Sans doute parce que j’étais moi-même passée par-là et que je ne le souhaitais à personne. Cette réponse pas complètement honnête, me satisfit. Soudain il me plaqua contre le mur, un peu brutalement car mon dos me lança durant quelques minutes je ne montrai cependant rien, soutenant fièrement son regard. On avait coutume de dire que les yeux étaient le reflet de l’âme et sachant que les miens n’exprimaient rien mise à part un néant total, il y avait de quoi se poser des questions. Ou pas. Il se retourna. Je l’observai. Tout en lui criait qu’il ne tarderait pas à s’effondrer sous le poids de la souffrance. Il semblait si fragile. Si faible. On eut dit un oisillon tombé du nid qui recherchait désespérément sa maman. Ca me fendait le cœur. Réellement. Mes pensées furent brusquement interrompues par la sensation de ses lèvres contre les miennes. J’avouai que je ne l’avais pas vu venir celle-là alors que c’était plutôt logique. Me souvenant de ce qui s’était passé à Hawaii, je tentai de me soustraire à son emprise, sans grand succès. Je reconnaissais que j’en avais moi aussi envie. Alors face à son insistance, je ne pus que céder. Erreur qui nous mena jusqu’à son lit. Second regret. Je collectionnais les bourdes. Bordel. Je me donnerais bien des claques quelques fois. « C’bon t’as gagné, je te fous la paix. » Lançai-je quelques heures plus tard, avec un sourire qui paraissait sincère mais qui au fond ne l’était pas tant que ça. J’avais un rôle à jouer jusqu’au bout et je ne voulais pas de discussion au sujet de cette erreur. « Néanmoins réfléchis à ce que je t’ai dit, Sierra n’aimerait pas que tu te détruises ainsi et en tant que personne qui a déjà expérimenté tout ce par quoi tu passes, je te le déconseille vivement. On ne décroche pas aussi facilement ou pas du tout, c’est au choix. Je sais également que mes paroles entrent par une oreille et ressortent par l’autre, qu’importe, j’ai dit ce que j’avais à te dire. » Déclarai-je avec sérieux, le fixant toujours puis je sortis de la chambre, m’allumant une cigarette que mon organisme accueillit comme le messie.
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Jeu 7 Juin - 14:35

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Mes lèvres entrent en contact avec les siennes. Je ne contrôle plus rien. Elle me répond. Je n'arrive plus à contrôler mes actions. Je vais le regretter. Une deuxième fois, mais je suis juste incapable de faire quoique ce soit pour empêcher cela. je ne suis plus lucide. Cela fait un moment que c'est comme ça. j'ai l'impression qu'elle me rend dingue. Elle m'embrouille dans tout les sens. Je suis encore entrain de faire une connerie. Après la merde à Hawaii, voilà qu'on finit exactement à faire la même chose dans ma chambre. Je perds le contrôle, à nouveau. Mes lèvres embrassent les siennes. Mes mains parcourent son corps. Je la caresse, l'embrasse, lui fait l'amour et dans tous ça, je suis tellement perdu. je ne sais même pas ce que je ressens pour elle. C'est tellement compliqué. Elle me sortit de ma somnolence quelques heures plus tard. « C’bon t’as gagné, je te fous la paix. » Yes. Elle allait partir. j'allais enfin être seul. Est-ce que j'avais vraiment envie de l'être? Maintenant que j'avais pu goûter à son parfum une deuxième, voulais-je vraiment me retrouver seul? Elle lèvre du lit. Je tourne sur le ventre et tend un bras dans sa direction. Je n'entend même pas ce qu'elle dit. « Lera….je t'aime…» Je ne sais même pas ce qu'il m'a prit de dire cela. Je ferme les yeux et m'effondre complètement abattue par l'alcool et tout ce qui c'était passé.
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Lera-Ann Litwinski-Vilte
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Jeu 7 Juin - 17:53

J’avais merdé. Encore. Cela devenait réellement lassant. J’étais venue ici pour lui faire entendre raison et non terminer dans ses draps. Well done, Lera. J’étais conne au possible. Alors que je me rendais au salon récupérer mes affaires, j’entendis sa déclaration et m’arrêtai, sous le choc. La cigarette que j’avais dans la bouche, manqua, de justesse, de s’écraser au sol. C’était tellement soudain. Je ne m’y attendais pas. Lui non plus, supposais-je. Il m’aimait. Moi qui pensais qu’il me détestait. Je ne savais pas ce que j’avais fait pour inverser la tendance. Je ne me souvenais pas m’être montrée sympathique ni même agréable. Et puis j’étais venue le faire chier dans son confinement alors que lui n’aspirait qu’à être seul. Je ne comprenais ce qui pouvait lui faire nourrir de tels sentiments à mon égard. Je me retournai, prête à l’assener de questions mais il s’était rendormit. Je m’approchai et le regardais dormir quelques instants. Son visage semblait si paisible que le réveiller eût été un crime. Je passai une main dans ses cheveux toujours en pétard et sans que je n’en prisse conscience, j’étais entrain de déposer mes lèvres contre les siennes. Je me retirai vivement et lui murmurai « Ne dis pas de telles choses, on pourrait finir par te croire. Et si jamais tu ressens quoique ce soit pour moi, il vaut mieux éteindre tout cela et aller trouver quelqu’un qui te rende heureux. » Je me levai, récupérai mes affaires et sortis de l’appartement. Je décidai de mettre sa prétendue confession sur le compte de la fatigue, de l’alcool et du fait que nous venions de coucher ensemble. Rien de plus.
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