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Dim 19 Aoû - 0:45


KATSYA & LORENZO

En cette chaude après-midi, au lieu de me dorer la pilule au soleil, j'avais cours. Cours de psychologie. J'aimais beaucoup ce domaine. C'est par le biais de la philosophie que j'avais décidé de me lancer dans des études de psychologie. Oui, en philosophie, nous avions vu le psychanaliste Freud. J'étais vraiment fasciné par ce domaine, c'est pourquoi, les jours où j'avais cours, j'y allais motivé. D'ailleurs, je n'avais pas à me plaindre, je ne faisais aucune journée complète. Soit j'avais cours le matin, mais pas l'après-midi, et inversement. De plus, je n'avais cours que trois fois par semaine, autant vous dire que ce n'était pas non plus un drame. Aujourd'hui, je n'avais que trois heures de cours, de quatorze heure à dix-sept heure, et là, il était l'heure pour moi de quitter l'amphithéâtre afin de rentrer chez moi. En sortant à l'extérieur, je me pris une belle bouffée de chaleur en plein visage, c'était la fournaise. Ce n'était même plus chaud, c'était étouffant. C'est pourquoi, la première chose que je faisais dès que j'entrais dans ma voiture, c'était d'ouvrir immédiatement les fenêtres. Je démarrais ainsi le moteur direction la maison, où j'espérais y trouver la fraîcheur que j'avais laissé en début d'après-midi. Avec les volets cabanés, et les deux ventilateurs allumés, j'espérais avoir réussi à garder la fraîcheur.
Sur la route, j'avais légèrement appuyé sur le champignon, dans le but d'avoir un peu plus d'air, mais rien à faire, l'air été chaud. Alors que je chantonnais la musique qui passait à la radio, j'avais comme l'impression d'entendre mon portable sonner. Et pas manqué. Lorsque je baissais le son de la radio, j'entendais effectivement mon portable sonner. Je ralentissais, et attrapais ce dernier, et constatais qu'il y avait d'écrit "inconnu". Machinalement, j'arquais un sourcil interrogateur, me demandant qui cela pouvait bien être. Généralement, c'était des petits imbéciles qui s'amusaient à appeler en masqué, et lorsque je décrochais, on me raccrochait au nez. Ca avait d'ailleurs le don de me faire monter la moutarde au nez. Cependant, je décidais de décrocher malgré tout, et visiblement j'avais eu le nez creux. Au bout du fil, une infirmière de l'hôpital de San Francisco m'apprenais qu'une de mes amies les plus proches, Katsya était à l'hôpital, et voulait que je vienne la rejoindre. Je ne pouvais pas refuser ça, mais je m'inquiétais pour elle, seulement, l'infirmière ne voulait rien me dire, d'après elle, j'en saurais plus sur place. Nous raccrochions, et je faisais alors demi-tour pour me rendre à l'hôpital. Je mis une bonne demie-heure voir même trois quart d'heure avant d'arriver là où je devais me rendre. Durant le trajet, je m'étais posé beaucoup de questions, pour commencer comment allait-elle ? qu'avait-elle fait ? qu'est-ce qui lui avait prit ? j'espérais qu'elle n'ai rien de grave. Mais j'étais vraiment inquiet pour cette fille. Katsya représentait à mes yeux, la fille que je me devais de protéger. Cette fille était vraiment imprévisible, c'est pourquoi, chaque jours étaient pour moi un nouveau challenge, mais cela m'importais peu. Du moment que je savais qu'elle allait bien. Il lui arrivait malheureusement toujours quelque chose. Ce n'était pas la première fois que je me rendais à l'hôpital pour elle. Mais je m'en contre-fichais, tout ce que je voulais, c'était la voir.
La route touchait à sa fin, je me garais sur le parking de l'hôtel. Je ne perdais pas de temps à descendre de la voiture pour me rendre à l'intérieur du bâtiment. A l'accueil, la jeune femme se trouvait au téléphone, elle semblait raconter sa vie, alors que moi, j'étais là, passant nerveusement ma main dans mes cheveux, à attendre que mademoiselle daigne me porter une quelconque attention. Malheureusement pour la fille qui se trouvait en face de moi, les nerfs prirent le dessus et la demoiselle en pâtissait. « Bon vous pourriez éventuellement raccrocher votre fichu téléphone et me donner le numéro de la chambre de mademoiselle Pearce ! » m'exclamais-je d'un ton plutôt brusque. Visiblement sa l'avait surprise mais qu'importe. Elle raccrochait et me donnait alors le numéro, et m'indiquais même gentiment l'étage auquel je devais me rendre. « Merci » lâchais-je d'un ton faussement ironique. Maintenant, je pris l'ascenseur et me rendais au troisième étage. Je parcourais rapidement le couloir, jetant des coups d'oeil à chaque portes, afin d'y trouver le numéro de la chambre de mon amie. Quand mon regard se posait enfin sur cette porte, je m'approchais, l'estomac nouait. Je me demandais dans quel état j'allais retrouver Katsya. Ceci dit, j'y étais, alors, je frappais deux coups. Et baissais la poignet, enfin de l'ouvrir doucement pour entrer dans la chambre. Elle était là, assise sur ce lit. Elle me regardait. J'essayais alors de dissimuler toute l'inquiétude que j'avais en moi. « Eh.. » Stupide, vraiment stupide. Je secouais nerveusement la tête tout en m'approchant d'elle. Elle avait la main bandé. Je grimaçais et arrivais à sa hauteur. Silencieusement, je posais l'une de mes mains délicatement derrière sa tête pour l'embrasser sur le front. Ensuite, je me reculais doucement et posais mon regard sur sa main, pour ensuite le poser dans le sien, bleuté. « Kat'.. Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Comment tu te sens ? » demandais-je alors, posant mon regard sur sa main, bandée. Je me demandais bien ce qui lui était encore arrivé. Ce qu'elle avait pu bien faire pour avoir la main bandé. La seule chose qui me rassurais, c'était de la voir, de la savoir saine et sauve.
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Mer 22 Aoû - 16:29


sorry for making you worry
Katsya & Lorenzo.


« katsya, tu sais bien que nous t’aimons. », « Katsya ma chérie, je serai toujours là pour toi. » , « Promis maman, je ne retoucherai plus du tout à la drogue, tu as ma parole. », toutes ces phrases se répétaient sans cesse dans ma tête. La voix de ma mère, son visage me souriant, je n’entendais et ne voyait plus qu’elle, pourtant j’avais bien vu son cadavre, elle était morte. Seulement son souvenir me hantait, et me hantera sûrement pour toujours. Je lui avais menti, je l’ai berné d’illusion, et elle n’est même plus là pour que je puisse lui demander de me pardonner, et lui dire à quel point j’avais honte de mon comportement et de ce que j’étais devenu. D’ailleurs cela doit faire maintenant quelques jours que je ne me suis pas regardée dans un miroir. Le fait de voir la tête que j’ai maintenant me fait affreusement peur, un sentiment de honte, de colère et d’extrême mélancolie me submergent à chaque fois que je repense à tout ce que j’ai fais à Londres. Pourquoi est ce que cette ville me détruit autant ? Pourtant je ne peux m’empêcher de l’aimer, j’y suis intimement liée, et je ne peux changer cela. Je n’ai plus de travail maintenant, alors j’avais passe des heures à la pâtisserie, à combattre mes démons intérieurs. J’ai eu ensuite droit à la visite d’une amie, venue me présenter ses sincères condoléances, me rendre visite devait être une vraie corvée pour elle, j’en étais persuadée. Elle ne pensait pas un stricte mot de ce qu’elle disait, en même temps, comment pourrait elle comprendre pourrait-elle comprendre ce sentiment de culpabilité et de honce que ça fait de perdre un être cher, une maman ? C’est impossible, inconcevable. Commentte que je ressens au plus profond de moi-même ? Mais elle était là, pointée juste en face de moi, je ne lui en voulait pas, en fait s’il y’a bien une personne à qui je pourrais en vouloir, c’est moi-même. Je me sentais affreuse, horrible, des êtres comme moi, ne devrais même pas exister. C’est bien ce que me répétais sans cesse ces voix que j’entends à chaque fois que je me retrouve seule. Je m’attendais à ce que cette soit disant amie s’en aille, mais en fait non, elle est restée, et je n’avais pas franchement envie de lui parler, alors je restais silencieuse, je la regardais sans grand intérêt. « Katsya comment peux-tu supporter de te voir dans cet état ? Comment peux-tu vivre alors que tu es si pathétique ? », ces voix resurgissaient à nouveau, et je ne pouvais les contrôler. Elles me torturaient, et pour éviter d’avoir l’air d’une folle, je me suis enfermée dans les toilettes. Malheureusement pour moi, je me suis retrouvée bien en face d’un miroir, je voyais mon reflet, et je ne pouvais m’empêcher de penser « mon dieu ce que je peux être laide. C’est vrai, je suis pathétique, tellement pathétique. » Dans un élan de colère, une colère insoutenable contre moi-même, j’usais de toute mes forces pour donner un bon coup de poing à la glace, qui au final s’est légèrement brisée. Je ne possède même plus autant de force qu’avant, alors je continuais de frapper, encore et encore, j’avais mal, extrêmement mal, mais ce n’était rien devant la torture que je devais subir au quotidien avec mon être. Je me suis ensuite évanouie, et là plus aucun souvenir.

Je me suis réveillée, dans une chambre d’hôpital, ma main était bandée, à part ça, je pouvais parfaitement bouger mon corps. Alors je me suis levée, je contemplais le lieu où j’étais, tout en essayant de me souvenir de ce qui s’était passé. J’étais seule comme d’habitude, c’est mieux ainsi, je ne peux causer du tort qu’à moi-même de cette façon. Cette amie a sûrement dû appeler les secours. J’avais extrêmement mal à la main, et je ne pouvais pas vraiment la bouger, d’ailleurs je ne pouvais m’empêcher de grimacer de douleur à chaque fois que je me devais de le faire. Je vis soudainement la porte de la chambre s’ouvrir, je n’avais aucune idée de qui ça pouvait être. « Eh.. » C’était Lorenzo, il fallait bien que je m’y attende. Dès que j’ai un problème, c’est toujours lui qui apparaît, un peu comme par magie. Je m’en voulais de l’inquiéter autant. Ce n’est pas du tout mon but, j’aimerais juste que cette torture s’arrête. Au final je me retrouve à déranger mes proches. « Kat'.. Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Comment tu te sens ? » Et voilà, il faut croire que je suis douée pour inquiéter les autres, et me faire honte à moi-même. Je n’osais pas vraiment le regarder dans les yeux, alors je baissais ma tête. Je ne voulais pas qu’il me voit encore dans cet état, mais c’est trop tard. « Je vais bien, c’était juste… euh un accident, rien de grave. » Je ne tenais pas vraiment à ce qu’il connaisse la vérité, je me suis déjà assez faite humiliée comme ça. « voilà, regarde. » Pour lui prouver que j’allais bien, je me suis levée, puis je me suis mise à secouer ma main tout en souriant assez nerveusement, et bien sûr, j’ai eu mal au final. Ce que je peux être stupide, vraiment. « ah..aie. Ce.. ce n’est pas grave. Pourquoi tu es venu ? Je veux dire, tu n’es pas obligé de venir à chaque fois.. »




© Belzébuth
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Mer 22 Aoû - 18:17


KATSYA & LORENZO

A première vue, la journée semblait tout à fait normale, du moins c'est ce que je pensais. Je venais de terminer les cours, et je n'avais qu'une seule hâte, rentrer chez moi, afin d'être au frais. Seulement, mes plans tombèrent rapidement à l'eau quand, lorsque j'étais à un feu rouge, mon portable sonnait. Au début, j'hésitais à décrocher, car généralement, les numéros inconnus, soit ce sont des petits gamins qui s'amusent à faire des blagues vraiment pas drôle, soit s'était des organismes, ou encore des pubs, alors maintenant je filtrais les appels. Mais là, je ne saurais dire pourquoi, mais je me décidais à décrocher, après avoir laissé la personne attendre une bonne dizaines de secondes. Au bout du fil, ce n'était ni un gamin qui tentait de me faire une blague, ni même un organisme pour un sondage, non, là c'était nettement plus sérieux. C'était une infirmière de l'hôpital de San Francisco qui m'apprenais que mon amie, Katsya se trouvait là bas. J'aurais aimé en savoir plus, mais malheureusement, le secret professionnel l'en empêchait. Evidemment que j'étais inquiet. Même plus que ça. La dernière fois que Katsya s'était retrouvée à l'hôpital ce n'était pas pour rien. Elle avait eu un accident, et elle aurait pu même y rester, c'est pourquoi j'étais si inquiet. J'espérais qu'elle n'ait rien de grave. Enfin, je n'avais pas d'autres choix que d'attendre patiemment jusqu'à mon arrivée à l'hôpital.
Déjà que j'étais relativement stressé, la dame qui se trouvait à l'accueil était entrain de batifoler au téléphone, comme si elle n'avait que sa à faire alors que moi, je me trouvais là, derrière son bureau, à me tourner les pouces, attendant bien gentiment que madame ait terminé. Néanmoins, nerveux comme j'étais, je n'avais pu me retenir plus longtemps, et n'attendais pas qu'elle ait terminé son appel pour m'énerver. Ca faisait dix minutes. Dix minutes de trop. Dix minutes que je serai avec Katsya, et que je saurais enfin de ce qu'elle avait. La jeune femme, surprise de mon agressivité, s'empressait de raccrocher, et faisait profil bas. Elle cherchait la fiche de Katsya sur laquelle était inscrit le numéro de sa chambre. Pour se faire "pardonner", enfin, pardonner est un bien grand mot, mais pour m'avoir fait attendre, elle m'indiquait gentiment l'étage auquel je devais me rendre pour trouver la chambre de mon amie. A mon tour, je la remerciais poliment avant de me rendre illico-presto au troisième étage pour regagner la chambre de Katsya.
Trois minutes plus tard, je me trouvais devant sa porte de chambre. Main sur la poignet, j'étais à la fois anxieux, stressé, nerveux, mais surtout inquiet. Je me demandais dans quel état j'allais la retrouver derrière cette porte. Allongée sur le lit, les yeux clos, la peau blanche tel un vampire, des tuyaux pour l'alimenter, et l'oxygéner, ou bien, assise sur son lit, à attendre que quelqu'un daigne venir la voir. Prendre de ses nouvelles. Qu'importe, je me devais d'entrer pour en avoir le coeur net. Poignet baissée, je poussais enfin cette porte pour pénétrer dans la chambre. Cette dernière était peinte d'une couleur verdâtre assez glauque. Je pouvais aussi sentir cette odeur. L'odeur qui règne dans l'hôpital. L'odeur que tout le monde appréhende et que personne n'aime. Cette atmosphère avait le don de me faire grimacer. Cet endroit suivait parfaitement le dicton "moins je le vois, mieux je me porte". Les seules fois où j'avais été à l'hôpital, cela me remémorais de mauvais souvenirs. Tout d'abord, le décès de mon père, je me revoyais lorsque les médecins étaient venus nous voir, pour nous apprendre que sa maladie avait eu raison de lui. J'avais eu tellement mal ce jour là, je me revoyais hurler dans tout l'hôpital de Seattle. A ce mauvais souvenir, je secouais la tête. La seconde fois, c'était à New-York, quand j'avais appris que j'avais hérité de la maladie de mon père. Encore une fois, une mauvaise nouvelle. Et la dernière ne remontait pas à si longtemps. C'était à Londres, pour Katsya. Et puis il y avait aujourd'hui.
Cette fois-là, Kat' était en un seul morceau, bien qu'elle ait la main bandée. Elle me regardait, mon regard plongé dans le sien, lui demandait ce qu'il avait bien pu lui arriver. Arrivé prêt d'elle, dans le silence le plus calme qui puisse exister, je lui déposais un baiser sur le front, comme signe de sécurité, pour lui dire qu'à présent j'étais là. Je ne saurais clairement expliquer ce lien si fort qui nous unissait mais... J'avais ce besoin, depuis la première fois où nous nous étions rencontrés, de prendre soin d'elle. Elle était fragile, désemparée, elle avait besoin d'une personne sur qui compter, et elle savait que je serai là pour elle, qu'importe le jour, qu'importe le moment, qu'importe l'heure. Je serai là. C'était comme ça. Je daignais enfin ouvrir la bouche pour qu'elle m'explique ce qu'il lui était arrivé, comment elle se sentait. Ses paroles trahissaient son expression. Je savais pertinemment qu'elle était entrain de mentir. Je fronçais alors les sourcils pour lui montrer mon mécontentement, et ainsi lui faire comprendre que j'avais vu claire, que j'avais très bien compris qu'elle me mentait. Je n'aimais pas qu'elle me mente comme ça, elle le savait. « Racontes moi ce qu'il t'ai arrivé » insistais-je mon regard soutenant le sien, pour lui montrer ma détermination, je ne lâcherais pas le morceau tant qu'elle ne m'aurait rien dit. D'ailleurs, pour essayer de dissimuler mes convictions, elle se relevait de son lit, et bougeait sa main, comme si de rien était, seulement, les bandages voulaient en dire long. Les médecins ne s'étaient pas amusés à la bander comme ça, pour le fun. Lorsqu'elle déclarait avoir mal. Je posais immédiatement ma main sur son avant bras. « Arrêtes, arrêtes ça Katsya. commençais-je sèchement. Pourquoi je suis venu ? Parce qu'on m'a appelé pour me dire que tu étais à l'hôpital, et parce que tu sais comment je suis. Parce que je me suis inquiété tout le long du chemin, parce que je me demandais dans quel état j'allais te retrouver dans ta chambre, parce que c'est comme ça, et c'est pas autrement. Je me suis promis de veiller sur toi, et je ne compte pas m'arrêter maintenant » repris-je d'une seule traite. Je m'étais lâché, sans même m'en rendre compte, tout cela était surement dû à toute cette pression, toute cette anxiété que j'avais pu avoir depuis ce fameux coup de fil. Je ne voulais pas m'en prendre à elle, mais j'avais une fois de plus eu peur pour elle. Même si j'essayais de ne pas trop le montrer. C'était plus fort que moi. Je crois que.. c'était ce que toute personne pouvait ressentir lorsqu'elle tenait réellement à une personne.
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Ven 24 Aoû - 0:39


sorry for making you worry
Katsya & Lorenzo.


J’étais tellement pathétique, à essayer de lui prouver que j’allais bien. Pourtant il est évident que je ne vais pas bien, je le sais. Ce n’est pas que mon poignet, ma main, ou mon bras. Non le mal que je ressens est profond, général, et je ne peux rien faire pour le stopper. Aucun médecin ne serait vraiment capable de me guérir, quel genre de personnes serait capable de se faire du mal de cette façon ? Mon état de sagesse actuel m’étonne. « Racontes moi ce qu'il t'ai arrivé » Je ne pouvais pas vraiment lui dire, je l’avais déjà assez inquiété comme ça. Surtout qu’il a dû partir me voir à Londres il n’y a pas longtemps à cause d’un accident. Je n’ai pas envie qu’il s’inquiète, je suis la seule responsable de ce qui m’arrive, mon entourage ne devrait pas en subir les conséquences, j’étais juste fatiguée, exténuée, de moi-même. J’aimerais tellement chasser toutes ces idées noires de mon esprit, mais c’est juste plus fort que moi. Disparaître serait une bonne solution pour ne blesser personne, je n’aurais jamais dû exister en fait. J’en ai assez qu’on prenne soin de moi, qu’on soit là pour moi, alors que tout ce qui m’arrive est de ma faute, je suis douée pour me faire du mal pour ruiner ma vie, et peut-être même celle des autres. Je n’ose même pas me mettre à la place de Lorenzo une seule seconde, devoir venir à chaque fois pour voir si je vais bien, doit être saoulant.

« Arrêtes, arrêtes ça Katsya. Pourquoi je suis venu ? Parce qu'on m'a appelé pour me dire que tu étais à l'hôpital, et parce que tu sais comment je suis. Parce que je me suis inquiété tout le long du chemin, parce que je me demandais dans quel état j'allais te retrouver dans ta chambre, parce que c'est comme ça, et c'est pas autrement. Je me suis promis de veiller sur toi, et je ne compte pas m'arrêter maintenant» J’avais mal, affreusement mal, de le voir comme ça, de l’entendre dire tout ça. Je m’en voulais horriblement, il était dans cet état à cause de moi, j’ai vraiment dû l’inquiéter et je ne le voulais pas, vraiment pas. Je baissais une seconde fois mes yeux, j’avais honte, de mes actes, de ce que je lui faisais subir. Le seul moyen de lui faire éviter cela, c’est de ne plus avoir de problème, de ne plus l’inquiéter, mais c’est plus fort que moi. Je ne peux m’en empêcher. Je tenais bien mon bandage, puis je finis par avoir assez de cran pour le regarder dans les yeux.

« Je.. je suis désolée Lorenzo. T’inquiéter est la dernière chose que je voulais. Essaie d’arrêter de te soucier de moi, ou de veiller sur moi, parce que je n’ai vraiment aucun contrôle sur ce que je fais des fois. Je ne veux pas te blesser avec mes actes. Je suis désolée. » J’eus droit à la venue de l’infirmière, qui venait m’annoncer que je pouvais partir si je le souhaitais et qu’il fallait que je visite le médecin demain matin. Je hochais la tête comme signe d’approbation. Je plongeais ensuite mon regard dans celui de Lorenzo. « tu vois, je peux même partir maintenant. Ce n’est pas très grave, je te l’avais dis. » Je ne mentais pas, j’avais un peu mal, mais ce n’est pas un accident grave, pas comme celui de Londres. Je n’avais pas franchement envie de partir voir le docteur demain matin, je ne saurais pas quoi lui dire pour l’incident. « En fait docteur, j’ai donné des coups de poing au miroir qui s’est brisé, et j’ai continué jusqu’à ce que je m’évanouisse à cause des voix que j’entends sans cesse » ? Il m’enverrait tout de suite après dans un hôpital psychiatrique, alors je vais devoir mentir. Je n’ai pas envie qu’on me prenne pour une folle, je n’ai pas envie d’être jugée. Je vais juste m’auto-détruire jusqu’à la mort, ce n’est pas très grave, je ne peux plus affronter tous ces ennemis, ils sont plus forts que moi, je suis faible, alors je me contenterai de subir. Subir sans cesse. Jusqu’à ce que je lâche, que j’abandonne.





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Ven 24 Aoû - 1:57


KATSYA & LORENZO


Cette fois-ci, j'avais retrouvé Katsya dans un meilleur état que celui auparavant. Je m'en voyais quelque peu soulagé. Je préférais la voir avec un simple bandage, que la voir allongée sur un lit d'hôpital, mal en point. La dernière fois, cette dernière m'avait vraiment fait peur, c'est pourquoi encore aujourd'hui, je m'étais inquiété pour elle. C'était plus fort que moi. C'était un sentiment que je ne pouvais pas contrôler. Comment ne pas s'inquiéter pour une personne qui représente beaucoup pour vous. J'étais loin d'être la personne la plus expressive qui soit. J'avais du mal à exprimer ce que je pouvais ressentir. La dernière personne dont j'étais très proche m'avait quitté. La vie me l'avait ôté. Mon père. Le premier. Depuis, j'avais énormément de mal à dire ce que je ressentais. Disons que j'avais plus de faciliter à m'exprimer avec les gestes, avec le touché, qu'avec les mots. C'est pourquoi, voir Katsya me demandait pourquoi j'étais venu. Pourquoi j'avais pris la peine de me bouger pour venir la voir à l'hôpital me mettais hors de moi. Je ne pouvais pas concevoir une telle question, si.. idiote. Si j'étais venu, c'était pour une raison bien précise. Parce que je tenais à elle. Il n'y avait rien de plus simple. Pour moi. Inconsciemment, je m'étais emporté. Tout cela étant dû à la crainte que j'avais pu avoir. Ce n'est qu'après avoir lâché tout ça d'une traite, que je réalise que j'avais peut être été un peu brutal. La jeune fille face à moi, ne sachant que répondre ne préférait pas défier mon regard en baissant le sien. Nerveusement, je glissais ma main dans mes cheveux, regardant un instant l'extérieur d'un regard vide. Cette fille me donnait du fil à retordre. Et pourtant, tout me poussais vers elle. Le destin ? Je n'en avais strictement aucune idée. Je ne comprenais pas moi-même ce besoin incessant de prendre soin d'elle, de savoir comment elle se sentait, d'être présent pour elle. Après quelques secondes dans le plus grand des silences, Katsya prit à son tour la parole, pour ma part, je restais sans voix, je ne savais plus quoi lui dire. Cette dernière s'excusait pour tout le mal qu'elle pouvait occasionner, et m'expliquait qu'elle ne voulait pas que je m'inquiète pour elle, chose totalement absurde. Comme si j'avais une tête à ne pas m'en faire pour elle. Foutaise. J'avais alors plongé mon regard dans le sien, tout en l'écoutant. Je marquais mon désaccord d'un hochement de tête négatif. Après ses dernières paroles, je m'apprêtais à prendre la parole, mais une petite visite s'imposait. L'infirmière. Je me mettais alors à l'écart afin que l'infirmière puisse discuter calmement avec Kastya. Cependant, j'écoutais ce qu'elle disait, et prenais en compte chaque mots qui sortaient de la bouche de la spécialiste. De ce que je venais d'entendre, mon amie avait une autorisation de sortie, mais petit bémol, elle devait venir rendre visite au médecin dès demain matin. Avant de partir, l'infirmière lui demandait si elle vivait seule, parce que visiblement, la jeune fille pouvait sortir à condition que l'on veille sur elle. J'étais alors intervenu, pour sauver la mise à Kat', afin de lui éviter une nuit gratuite à l'hôpital. L'infirmière quittait ensuite la chambre, nous laissant seul. « Seulement si tu n'es pas seule » répondis-je doucement. En une seule et unique phrase, je venais de briser ses illusions. Certes l'infirmière lui avait donné l'autorisation de sortie, seulement si elle n'était pas seule, autrement elle aurait dû rester enfermée entre ces quatre murs en observation. « Et cesses de t'excuser. Essais juste de faire attention à toi, je ne te demande pas grand chose Katsya, juste prendre soin de toi » Les seuls mots qui étaient sortis de ma bouche, pour répondre à ce qu'elle m'avait dit, juste avant que l'infirmière ne vienne nous interrompre. En ce qui concernait le lendemain, bien que je ne lui dise pas encore, je comptais l'accompagner chez le médecin. Non pas entrer dans le cabinet avec eux, seul un soutien moral. L'y accompagner et patienter dans la salle d'attente. Être sûr qu'elle se rendait à ce rendez-vous. J'ignorais ce qu'il lui arrivait en ce moment, mais.. je voyais bien que Katsya était changée. Dans le fond, j'étais persuadé que la mort de sa mère l'avait touché bien plus qu'on ne pouvait le penser. J'étais bien placé pour la comprendre, j'avais perdu mon père très jeune, il était décédé devant moi, et c'était quelque chose que je ne pourrais malheureusement jamais effacer de ma mémoire. C'est aussi pour cette raison que j'étais là pour elle. Que j'essayais au mieux de lui changer les idées. De l'épauler. De gagner sa confiance, afin qu'elle puisse se lâcher si elle en avait envie. Quand elle en ressentait le besoin. « Viens vivre avec moi » lâchais-je spontanément. Surprise, la jeune fille me regardait, m'interrogeant du regard, me demandant si j'étais sérieux. Je ne lui laissais pas le temps de répondre. « Tu es seule, je suis seul. Alors viens à la maison. J'ai une chambre de libre. Elle pourrait devenir la tienne si tu le souhaitais » De cette manière, je pourrais veiller sur elle. Je pourrais m'assurer qu'elle aille bien. Je ne faisais pas ça pour la contrôler, car, si un soir elle voulait la maison pour se retrouver avec des amis ou autre, je trouverais toujours un moyen, c'était seulement pour garder un oeil sur elle.
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Sam 25 Aoû - 22:40


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Katsya & Lorenzo.


« Seulement si tu n'es pas seule » Cette simple phrase résumait en quelque sorte ma naïveté, enfin la naïveté dont j’ai fais preuve en pensant qu’après tout ce qui s’était passé, j’allais m’en sortir avec du bandage et repartir chez moi sans soucis. Stupide de croire que le fait de se blesser et de continuer jusqu’à l’évanouissement n’était pas si grave que cela. De toute façon, que je sois seule ou pas, qu’est ce que ça changerait ? Quand tout ceci est arrivé, j’étais avec mon amie, enfin amie est un bien grand mot, je crois que j’étais plus une connaissance qu’autre chose, j’ai sûrement dû lui faire peur en souillant le miroir de ma salle de bain avec mon propre sang, celui de ma main. Elle a au moins eu le courage d’appeler les secours, j’aurais préféré y rester, être seule et laisser ces démons me ronger de l’intérieur. Ils avaient commencé leur attaque, ils n’avaient qu’à poursuivre. Qu’importe, depuis, je ne l’ai pas revu à l’hôpital, quoiqu’elle aurait très bien pu venir et repartir quand j’étais endormie dans la chambre, je n’en sais rien du tout, et puis qu’est ce que je m’en fiche. La seule personne qui m’importait à ce moment là était sûrement Lorenzo, il se souciait tellement de moi que j’en avais mal au cœur, j’avais mal de lui faire subir tout ceci, mais j’ai aussi l’impression que c’est lui qui avait choisi cela. Il aurait très bien pu faire comme mes autres amis, vivre sa vie, et regarder la mienne de loin, en faisant semblant de s’y intéresser et de demander de mes nouvelles de temps en temps. Mais non, il fallait qu’il soit là, qu’il s’inquiète sans cesse, qu’il se déplace à chaque fois. Je me torture et je le torture aussi. J’aimerais que cela s’arrête, j’en ai plus qu’assez de ne contrôler plus rien.

Tout me dépasse, tout dans cette vie, je n’y comprends plus rien du tout, je ne me reconnais plus du tout. « Et cesses de t'excuser. Essais juste de faire attention à toi, je ne te demande pas grand chose Katsya, juste prendre soin de toi » prendre soin de moi, c’est devenu un défi ces derniers temps, je n’y arrive tout simplement pas. Plus j’essaie et plus je me détruis, un peu comme si mon âme était en ruine, et que je n’avais plus le moyen de la reconstruire, je me sentais piégé dans ma propre tête, avec mes propres ennemis, et le pire c’est que personne ne pourrait vraiment me comprendre, je ne sais pas du tout ce que j’ai, moi-même je ne me comprends pas, et je n’y arriverai peut-être jamais. Je m’efforçais de le regarder, le sourire aux lèvres, j’essayais de paraître heureuse pour lui, pour qu’il cesse de s’inquiéter. Je finis par lui tenir la main ensuite. « Je vais essayer Lorenzo, ne t’inquiète plus. » J’étais sincère dans mes propos, j’essaierai de devenir une meilleure personne, ou d’en avoir l’air du moins, juste devant lui. Je ne veux plus qu’il se fasse autant de soucis, je ne veux plus le déranger.

« Viens vivre avec moi » hm ? Je n’en revenais pas, j’avais du mal à prendre au sérieux sa proposition, il faut dire que je ne m’y attendais pas du tout. Alors je restais là, l’air très surprise, je ne savais pas quoi répondre, attendant un « mais je plaisante Katsya ! » Je veux dire, qui voudrait d’une fille à problèmes comme moi dans sa maison ? Aucune personne normalement constituée ne serait d’accord pour ça. Alors oui, j’étais étonnée.« Tu es seule, je suis seul. Alors viens à la maison. J'ai une chambre de libre. Elle pourrait devenir la tienne si tu le souhaitais » Je réfléchissais un instant à cette possibilité, il ne fallait pas que je me précipite à répondre. Je ne suis pas du tout dans mon état normale en ce moment, et je risquerais de vraiment le déranger, ce que je ne souhaite absolument pas. Mais c’est vrai que je ne pourrais pas vivre dans pâtisserie éternellement. Mon père va sûrement la vendre, d’ailleurs il n’y vient pas parce que j’y suis, et qu’il ne veut pas du tout avoir à me parler après tous les dégâts que j’ai pu leur causer. Ce que je comprends parfaitement. Alors je n’ai pas vraiment le choix, mais je veux quand même être sûre qu’il veuille que je vive avec lui, ce n’est pas rien. « ehm… Est-ce que tu es sérieux ? Je veux dire, tu sais bien par quoi je passe en ce moment, je pourrais te causer beaucoup de problèmes. Alors vivre avec quelqu’un comme moi, ce n’est pas facile. Tu peux toujours te rétracter, je comprendrais. » Je lui donnais l’occasion de retirer ce qu’il avait dis, peut-être que c’était juste sur un coup de tête, il est tellement spontané après tout. « C’est vrai qu’il ne faut pas que je sois seule, mais tu n’as pas à subir tout cela, ce serait injuste pour toi. »


© Belzébuth
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Sam 25 Aoû - 23:54


KATSYA & LORENZO


En ce moment, je voyais bien qu'il se passait quelque chose, que Katsya avait quelque part... changé. Elle n'était plus la Katsya que j'avais connu. J'avais l'impression qu'elle se laissait aller. Qu'elle s'efforçait de survivre dans ce monde depuis que sa mère était décédée. Ca me fendais le coeur de la voir si faible, si désemparée. Je m'efforçais de faire de mon mieux pour la sortir, lui changer les idées. Mais avec moi, elle tentait au mieux de faire bonne figure bon coeur, mais dans le fond, elle était totalement détruite. Je pouvais comprendre ce qu'elle vivait. Quand j'avais vu mon père s'écroulait devant moi, quand les médecins nous avaient apprit que sa maladie l'avait emporté avec lui, j'étais aussi tombé au plus bas. Ma mère ne savait plus quoi faire de moi, à tel point qu'elle m'avait envoyé en maison de redressement, mais là, c'était pire, j'avais fugué, j'airais dans New-York, je me droguais, je dealais, je buvais. Et je refusais de laisser Katsya sombrait. Mais j'avais l'impression que tous les efforts que je faisais pour l'aider à se relever n'avaient aucun effet. J'avais comme l'impression qu'elle se laissait aller, qu'elle était abattue, et qu'elle n'avait pas la force ni l'envie de se relever. C'était tellement bête, car Katsya valait mieux que ça. J'en avais la conviction. C'est dur, tellement dur de se relever suite à la perte d'un proche, mais je refusais de la laisser faire. Quitte à ce qu'elle en ait assez de moi, quitte à ce qu'elle en vienne à ne plus me supporter. J'étais son ami, et les amis n'étaient pas seulement là dans les bons moments, ils étaient aussi là dans les mauvais. Et c'était d'ailleurs dans les mauvais moments qu'il fallait être le plus présent. C'est pour cette raison qu'à chaque fois qu'elle avait un souci, j'étais là pour elle. Elle devait me trouver chiant, insupportable, c'était sûrement pour cette raison qu'elle m'assurait qu'elle allait essayer de prendre soin d'elle, et de ne plus m'inquiéter pour elle. Ce qu'elle ne savait pas, c'est que ce qu'elle me demandait, je ne pouvais pas le faire, c'était au dessus de mes forces. Ce n'était pas ma faute si j'étais si inquiet pour elle à chaque fois qu'il lui arrivait quelque chose. A de nombreuses reprises j'essayais de dissimuler mon inquiétude. Mais que voulez-vous, il y a un moment où les sentiments, les émotions prennent le dessus. Malheureusement, aujourd'hui, c'était peut être la goûte d'eau qui faisait déborder le vase. Un trop plein accumulé. Qui devait être évacué. Même si je ne lui avais pas dis tout ce que je pensais. Elle savait désormais que je m'inquiétais pour elle. « Tu ne peux pas me demander ça » lâchais-je dans un soupir. J'espérais juste qu'elle comprenne, et qu'elle essaie vraiment, et j'avais confiance en elle.
Spontanément, je lui avais demandé de venir vivre avec moi. Un coup de tête ? Non sûrement pas. C'était tout réfléchi. Et j'étais sûr de ça. Elle vivait seule, dans la pâtisserie de sa mère. Etant donné qu'elle avait énormément de mal à faire le deuil de celle qui lui avait offert la vie, vivre dans la pâtisserie de la défunte ne l'aidait surement pas à avancer. Au contraire. Vivre à l'intérieur devait lui remémorer bons nombres de souvenirs. Et qui dit souvenir, dit mal-être. Quant à moi, je vivais également seul, s'était l'occasion pour moi d'avoir une colocataire, et pour elle de quitter l'endroit où elle broyait du noir. La solitude, pour ma part, sa allait bien cinq minutes. La jeune fille ne perdait pas une seconde pour prendre le soin de se rabaisser. C'est alors que je secouais la tête négativement. J'en avais assez qu'elle se rabaisse comme ça, la dernière fois, elle en était même venue à me dire qu'elle était un monstre. Je détestais ça, quand elle agissait de la sorte, elle était tellement dure avec elle-même. Mon rôle était de lui prouver le contraire. Ce n'était pas facile, elle était extrêmement têtue. Elle me tuait à la tâche, mais cela ne m'empêchais pas de continuer. Je resserrais instinctivement sa main dans la mienne. « Cesses de te montrer si dure avec toi-même. Si je te le propose, c'est parce que je suis sûr. Je ne t'ai pas dis ça à la légère. C'est tout réfléchit, alors viens » Je ne comptais pas lâcher prise. Tant qu'elle n'aurait pas accepté, je ne la lâcherais pas avec ça. Elle me connaissait, elle savait que je pouvais me montrer aussi têtu qu'elle quand je le voulais. Le mieux pour elle était de capituler, et d'accepter ma demande. « Tu me connais Katsya, tu sais que si tu n'acceptes pas, alors je serai obligé de te tenir tête, et t'embêter jusqu'à ce que tu daignes accepter. Tu as donc le choix, capituler, et accepter, ou refuser, mais si tu optes pour la deuxième option, tu sais que ta sentence sera terrible » repris-je alors, le sourire aux lèvres, histoire de détendre l'atmosphère qui régnait entre nous, depuis mon arrivée dans sa chambre. Il ne fallait pas s'apitoyer sur son sort, au contraire, il fallait lui parler comme si de rien était, c'était sans doute le mieux à faire pour l'aider. Elle se sentait déjà assez différente de nous autres depuis quelques temps, alors la pitié ne servait à rien. Il fallait lui parler comme si elle allait bien, comme s'il ne lui était rien arrivée.
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Lun 27 Aoû - 0:41


sorry for making you worry
Katsya & Lorenzo.



« Tu ne peux pas me demander ça. » Toute cette attention qu’il me porte, m’effraie un peu je dois dire. Je sais que je vais le décevoir, j’en suis sûre, et je ne le veux pas, pourtant je ne peux plus vraiment contrôler mes agissements, un peu comme si je perdais toute ma rationalité. « Cesses de te montrer si dure avec toi-même. Si je te le propose, c'est parce que je suis sûr. Je ne t'ai pas dis ça à la légère. C'est tout réfléchit, alors viens » Je ne m’y attendais pas vraiment, mais le simple fait de lui tenir la main aussi fermement me faisait un bien fou. Je ne me sentais plus aussi seule, j’étais plus apaisée, mais je réfléchissais aussi à ce qu’il venait de dire. Je suis généralement assez têtue, et je reste souvent sur ma position, mais pour dire vrai, je n’avais pas vraiment le choix. Je n’allais pas rester éternellement à la pâtisserie, et puis j’ai conscience que ce lieu représente ma mère, et qu’en m’y installant définitivement, je ne réussirai pas à faire mon deuil correctement. Mais comment se remettre d’une telle perte ? Surtout dans de telles circonstances ? Je ne savais plus quoi faire. Il valait mieux que j’accepte son offre, ou pas, j’étais encore assez réticente. En fait, ce que je crains le plus, c’est la dépendance qui se créera quand je vivrai avec lui. Je m’attacherai à lui, et je serai dépendante, je ne veux pas de ça. Je n’y tiens pas du tout.

« Tu me connais Katsya, tu sais que si tu n'acceptes pas, alors je serai obligé de te tenir tête, et t'embêter jusqu'à ce que tu daignes accepter. Tu as donc le choix, capituler, et accepter, ou refuser, mais si tu optes pour la deuxième option, tu sais que ta sentence sera terrible » Je ne savais pas vraiment pourquoi il insistait tant pour que je vive avec lui, je crois juste qu’il n’avait pas pleinement conscience de ce qu’il venait de dire. « Tu me menaces ? Enfin, d’accord j’accepte, mais tu le regretteras. » J’eus droit à un beau sourire de sa part. J’imagine qu’il est trop tard pour faire marche arrière, je vais désormais vivre avec Lorenzo. On a aussitôt après quitté cet endroit qui ne m’inspirait que de la mélancolie, sans oublier bien sûr de signer la décharge.


- FIN -

© Belzébuth
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i'll take care of you.

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