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 « Making new memories. » ϟ Lucan & Constance
i'll be fine once i'll get it, i'll be good

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Anonymous
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Invité
Lun 9 Jan - 1:14


you're late, dickhead!

Il était 21 heures, les habitués étaient toujours présents, toujours bruyants, toujours à demander un dernier verre qui au final ne l'était jamais. Cela faisait déjà un bon petit quart d'heure que j'étais installée à une table de l'Ivring Street Cafe. Comme à son habitude, le récemment ouvert petit café irlandais était bondé. En quelque semaines à peine, il avait déjà acquérit une clientèle fidèle et régulière, moi y compris. J'aimais ce petit endroit, à la fois cosy et chaleureux. Le temps d'un instant, on se serait cru en Irlande et c'était loin d'être désagréable.

Mes yeux étaient fixés sur mon portable, qui lui, était posé aux côtés du premier verre de la soirée que j'avais commandé en attendant l'arrivée de mon ex petit ami, accessoirement premier amour, Lucan. C’était une tequila frappée et la ponctualité n'avait jamais été son truc. Déjà quand on était ensemble, il fallait que je patiente au minimum une demi heure avec qu'il daigne montrer le bout de son nez. J'avais plus tard appris que c'était parce qu'une autre l'avait déjà prit par la main.... Passons! On était pas là pour remuer les douloureux souvenirs du passé, pas vrai? Suite à la conversation qu'on avait eu sur msn, j'eu l'agréable surprise de me rendre qu'il avait changé, en s'améliorant. Il semblait plus mature et réfléchi, ce qui m’aida en enfermer ma rancune dans un placard et à y avaler la clé. C'était devenu le Lucan que j'avais toujours espéré qu'il devienne à l'époque...

- Hé mademoiselle, je vous offre quelque chose?

La voix rauque d'un des clients -ivre au passage- du bar me sortit de mes pensées. C'était à moi que ce relou venait de s'adresser ou j'avais rêvé? Je levais les yeux en direction de mon interlocuteur avant de lever les sourcils. Un brun de taille moyenne avec les yeux verts se tenait devant moi, un verre de bière à la main. La teinte rosée qu’avait prit sa peau et le sourire niais qu’il arborait m’avertit qu’il était loin d’être dans son état normal mais plutôt proche du bad trip. Alors que je m'apprêtais à lui répondre tout en le remettant gentiment à sa place, il me coupa.

- Je suis avec des copains. On fête un enterrement de vie de garçon.

Il me montra d'un signe de la tête la table entourée de cinq de ses amis tous aussi éméchés les uns que les autres. J’étais vraiment… vraiment pas emballée. Carrément pas en fait. Je ne pus m’empêcher de sourire avant de leur adresser un sourire qui disait «vous semblez sympas mais très peu pour moi.».

- En fait, j'ai déjà un verre... et j'attend quelqu'un.

Un personne qui devrait déjà être là! J'avais répondu plus sèchement que je l'eu voulu mais peu-importe. J’espérais qu'il ai comprit qu'il était loin d'être le bienvenu à cette table. Je pointais mon verre du doigt avant de me saisir de celui-ci et de le porter à mes lèvres. Visiblement ce ne fut pas le cas. Je ne pouvais pas lui en vouloir, il demeurait vrai qu’un enterrement de vie de jeune garçon ce n’était pas rien, sans compter que ce n’était pas le premier à m’importuner ce soir. C’était tout le temps comme ça à San Francisco, les garçons étaient en rute 365 jours par an et malheureusement, on ne pouvait rien faire contre ça à part le subir.

- Allez quoi… juste un verre, soyez pas timide.

Là, je n’étais pas timide mais plutôt gênée. Une partie de moi avait envie de lui dire de décamper vite fait avant que mon genou s’écrase sur son service trois pièces et l’autre m’implorais de rester pacifiste. Je continuais d’écouter la deuxième partie tant bien que mal. J’espérais intimement que Lucan débarquerait et me débarrasse gentiment de ce boulet mais visiblement, il était encore loin et je devais continuer d’aviser.

- Ça serait pas cool vis-à-vis de mon ami. Vraiment pas.

Je lui adressais un léger sourire désolé afin de paraître tout de même polie avant de porter mon attention sur la porte qui venait de s’ouvrir. Alléluia, merci mon dieu. Tel un preux chevalier, Lucan fit enfin éruption dans le café. J’étais soulagée, certes, elle n’allait pas s’en tirer si facilement Blondie. Malgré le fait que j’ai gentiment décliné sa proposition deux fois de suite, le parfait inconnu ne semblait pas vouloir en rester là.

- Il s’en remettra votre ami.

Je fis un léger signe de la main à Lucan afin qu’il me repère parmi tout ce monde puis je reportais mon attention sur le brun.

- Demandez lui vous-même.

Quand je reposa les yeux sur Lucan, le jeune homme suivi mon regard avant de se retourner et de faire face à mon ex petit ami. J’eu un mal fou à me retenir d’exploser de rire. Le gars sur de lui qui venait de passer les cinq dernières minutes à me harceler dans l’espoir que je me joigne à lui et ses amis les ivrognes de la table d’en face, semblait perdre tous ces moyens.

- Lucan, mystérieux inconnu. Mystérieux inconnu, mon ami, Lucan.
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Anonymous
Invité
Invité
Lun 9 Jan - 22:53

Nope, nick of time !



Moi, en retard ? Jaaamais ! Bordel Lucan on te changera pas ! Le pire c'est que j'ai été à l'heure chaque fois qu'il s'agissait de rencontrer quelqu'un où d'aller quelque part cette semaine, mais il semblerait que ce soir où je veux absolument faire bonne impression sur Constance et lui montrer combien j'ai changé... le sort s'acharne contre moi. Parce que en plus, ça n'est pas vraiment ma faute ces quinze minutes de retard, bon okay... vingt bonnes minutes ! J'étais là, prêt en avance, à fixer le cadrant de mon horloge murale pour être sûr de partir dans les temps, et voila que comme au bon vieux temps, la personne qui partage mon appartement me saute dessus pour me mettre en retard. Excepté que cette fois ci ce n'était nullement une fille, mais un beagle d'à peine trente centimètres de haut me suppliant de ses grands yeux sombres d'aller le faire pisser avant de m'en aller. Si je sais dire non à une femme je ne sais pas dire non à un chiot.

Pour autant j'assume ! Je m'excuserais bien entendu et avouerais sans complexe que je l'ai faite attendre pour la vessie de mon toutou. Bon okay, j'appréhende un peu de passer pour Al Gore le preux défenseur de la planète et des animaux si je me pointe comme ça devant le regard neuf et scrutateur de Constance. Je dois l'admettre je suis nerveux de me retrouver en face de mon ex petite-amie, celle que j'ai fait souffrir le plus entre toutes. J'aimerais qu'elle me voie sous un nouveau jour bien sûr, mais je tiens à rester naturel ce, au risque que mon naturel ne soit pas aussi éloigné de l'homme que j'étais que je le voudrais. Mais j'ai confiance en mon nouveau moi... Il faut vraiment que j'arrête de raisonner comme un alcoolique anonyme avec mon "nouveau moi" et "ancien moi". En plus j'ai même pas de jeton de sobriété, ou dans mon cas : de chasteté.

L'Ivring Street Cafe, enfin en vue. Je presse le pas et traverse la chaussée en trottinant. Je connais le quartier mais pas le pub, il a du ouvrir après que j'ai tiré un trait radical sur les soirées. Je lève les yeux sur l'enseigne et m'attarde quelques secondes sur l'aspect extérieur, ambiance irlandaise dissimulée derrière une façade typiquement américaine : dépaysement garanti. Je souris, Constance a toujours eu le chic pour dégoter les endroits à la mode, et je parie d'avance que celui-là va me plaire. Nos goût sont, comme ceux des gens ayant passés un certain temps ensemble, restés semblables. Je m'y engouffre, le sac à dos dans lequel j'ai glissé la fameuse boîte de photos balancé sur l'épaule, et commence à fouiller l'endroit des yeux. Je la repaire rapidement, déjà parce qu'elle m'adresse un signe de la main pour attirer mon attention, ensuite parce que je reconnaitrait entre mile ce visage qui à si souvent été si proche du sien, enfin, parce que sous les spots du plafond sa chevelure rouge attire instantanément tous les regards. J'adore, c'est nouveau, électrique et surprenant, et ça lui va divinement bien.

Je m'approche, et remarque alors que le type planté près de sa table un verre à la main ne fait pas parti du décor comme je le pensais, mais est en interaction avec elle. Je devine aisément la nature de l'individu et de la conversation en voyant l'air blasé de Constance, laquelle ne tarde d'ailleurs pas à me renvoyer son prétendant dans les pattes par un "Demandez lui vous-même" qui a pour effet de retourner le gars comme une girouette. Me voila nez à nez avec lui, et bon sang c'est une barrique sur pattes ! Si j'inhale encore une fois son haleine par inadvertance je crois bien que je fais finir pompette !

Je me retiens de grimacer mon dégoût et arque un sourcil interrogateur qui ne le décide pas plus que ça à aligner deux mots. Il n'a même pas la présence d'esprit de reculer, je me mords l'intérieur de la joue en entendant Constance en rajouter une couche et le mystérieux inconnu que je suis reluque de haut en bas le poivrot sous mon nez.

-Hum, c'est chaud ! Lui fis-je remarquer avec un clin d’œil ambigu.

Maintenant c'est soit je me prend une droite bien homophobe de la part de monsieur bière, soit il s'enfuit comme une vierge effarouchée par mon approche. Dans les deux cas je suis prêt à esquiver ou triompher. L'alcool n'aidant pas à frapper droit, et ses copains de beuverie nous observant attentivement à distance, l'homme s'écarte brusquement de mon chemin et de notre table, pour s'en retourner tenir le bar avec un grognement incompréhensible. Je baisse les yeux sur Constance, le menton dans sa paume, un sourire espiègle aux lèvres.

Je laisse tomber mon sac à mes pieds et prend place en face d'elle, amusé par ma propre connerie. Ça aurait pu me coûter mon nez ce genre de réflexion.

-Juste à temps.
Fanfaronnais-je en reproduisant à l'identique la façon dont elle se tient.

Je crois que vu du bar où se tient le gars que je viens d'évincer, je m'enfonce à bloc dans mon rôle de meilleur ami gay en me tenant comme ça. D'ailleurs je vais attendre que la petite bande du nouvel ami de Constance et ce dernier aient le bon goût d'aller squatter une autre partie du bar avant d'aller commander quoi que ce soit. Ma petite gueule de blond risquerait de mal passer.

-Excuse-moi pour cet énième retard. J'ai une excuse moyennement valable si tu veux l'entendre, mais plus sérieusement : Comment ça va ? Demandais-je en me redressant sur ma chaise, bras croisés devant moi sur la table.

Je la détaille poliment, c'est à dire que je ne suis pas un excité à l'affut du moindre changement qui a pu survenir sur son visage ou chez elle de façon générale, mais que je sais les remarquer lorsqu'ils se montrent à moi. Elle n'a pas tellement changé en fin de compte, si ce n'est que je la trouve détendue, sereine. Je souris, j'ai un peu l'impression de me retrouver dans la quatrième dimension tant il y a quelques jours encore ceci m'aurait parut impossible.
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